La volonté de quantifier. Conceptions de la mesure de l'activité médicale

Albert Ogien
La volonté de quantifier. Conceptions de la mesure de l'activité
médicale
In: Annales. Histoire, Sciences Sociales. 55e année, N. 2, 2000. pp. 283-312.
Abstract
The will to quantify. Conceptions of measurement of medical practice. (A. Ogien).
Because one usually admits that numbers give an objective and impersonal description of events and procedures, measurement
is often thought of as an operation that fuels public debate and helps reaching an agreement. Considering the role devoted to
quantification in modern policy making (founded as it is on public management principles), this article discusses the soundness of
such an ideal view of measurement. Taking the example of French health policy, it describes how the will to quantify (e.i. the
compulsion to justify a decision by appealing to the supposedly objective knowledge given by statistical figures) displayed by
politicians and civil servants can be opposed by members of the medical profession who develop their own system of
measurement to challenge the one the Government tries to settle up to cut the cost of health care. An analysis of this conflict,
which incidentally sheds light on the consequences of the use of quantification on political reasoning, shows that measurement
does not necessarily bring about consensus: it can also contribute to reinforce competing legitimacies.
Citer ce document / Cite this document :
Ogien Albert. La volonté de quantifier. Conceptions de la mesure de l'activité médicale. In: Annales. Histoire, Sciences Sociales.
55e année, N. 2, 2000. pp. 283-312.
doi : 10.3406/ahess.2000.279847
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ahess_0395-2649_2000_num_55_2_279847
LA
VOLONTE
DE
QUANTIFIER
Conceptions
de
la
mesure
de
l'activité
médicale
Albert
Ogien
Mesurer
est
une
activité
qui
consiste
à
produire
une
description
numér
ique
d'un
fait
ou
d'un
phénomène1.
Il
existe,
certes,
différentes
manières
de
nommer
l'opération
cognitive
qui
consiste
à
appréhender
et
à
rendre
compte
des
qualités
d'une
chose
(apprécier,
estimer,
évaluer,
rapprocher),
et
différentes
manières
d'en
présenter
les
résultats
(de
façon
approximative,
métaphorique
ou
mathématique)2.
Mais
rapporter
toutes
ces
manières
d'éta
blir
une
comparaison
à
l'activité
d'un
même
«
équipement
métrologique
»3
manquerait
probablement
à
rendre
raison
de
la
singularité
qu'introduit,
dans
cette
opération,
l'usage
des
chiffres.
Par
souci
de
clarté,
il
semble
donc
préférable
de
réserver
le
terme
mesure
à
la
description
numérique4.
La
caractéristique
première
d'une
description
de
ce
type
est
son
exacti
tude.
C'est
que,
quelle
que
soit
la
nature
de
la
grandeur
mesurée,
la
valeur
exprimée
est
unique5.
Cette
caractéristique,
inhérente
au
concept
de
mesure,
se
traduit
dans
l'emploi
que
nous
faisons
habituellement
du
terme
:
une
mesure
serait-elle
tenue
pour
telle
si
elle
était
ouvertement
présentée
comme
inexacte6
?
Autrement
dit,
elle
affirme
toujours
son
exactitude,
même
1.
J.
Rosmorduc,
«Mesure»,
dans
Les
notions
philosophiques,
t.
II,
Paris,
PUF,
1995.
2.
J.
Lave,
«
The
Values
of
Quantification
»,
dans
J.
Law
(éd.),
Power,
Action
and
Belief.
A
New
Sociology
of
Knowledge?,
Londres,
Routledge
&
Kegan
Paul,
1986.
3.
Pour
utiliser
la
locution
de
J.
M.
Trépos,
«
Sur
une
sociologie
de
la
mesure
»,
Utinam,
23,
1997,
p.
224.
4.
Quelle
que
soit
l'expression
qu'elle
prend.
Cf.
M.
Lynch,
«
Method:
Measurement,
Ordinary
and
Scientific
Measurement
as
Ethnomethodological
Phenomena
»,
dans
G.
Button
(éd.),
Ethnomethodology
and
the
Human
Sciences,
Cambridge,
Cambridge
University
Press,
1991
;
M.
Ascher,
Mathématiques
d'ailleurs,
Paris,
Le
Seuil,
1998.
5.
J.
Perdijon,
La
mesure.
Science
et
philosophie,
Paris,
Flammarion,
«
Dominos
»,
1998.
Une
précaution
cependant
:
cette
conception
ne
s'applique
pas
à
la
mesure
quantique
qui,
de
toutes
façons,
n'a
guère
de
rapport
avec
l'idée
que
le
sens
commun
se
fait
de
la
mesure.
6.
Et
Wittgenstein
ajoute
:
«
"Inexact"
exprime
proprement
un
blâme,
"exact"
un
éloge.
Et
cela
signifie
bien
:
l'inexact
n'atteint
pas
aussi
parfaitement
son
but
que
le
plus
exact.
Est-
il
inexact,
si
je
n'indique
pas
à
un
mètre
près
l'écart
du
soleil
par
rapport
à
nous
?
ni
au
283
Annales
HSS,
mars-avril
2000,
2,
pp.
283-312.
FABRIQUER
LA
STATISTIQUE (URSS
ET
FRANCE)
s'il
est
possible
de
contester
la
justesse
ou
la
pertinence
du
nombre
qu'elle
exhibe7.
La
description
numérique
a
d'autres
propriétés.
On
admet,
par
exemple,
que
si
elle
s'applique
sans
trop
de
difficultés
aux
faits
et
phénomènes
physiques
et
matériels,
sa
validité
n'est
jamais
directement
acquise
quand
elle
prétend
réduire
les
faits
ou
phénomènes
sociaux,
moraux
ou
mentaux
en
chiffres
(sauf
lorsqu'ils
sont
entièrement
«
physicalisés
»
ou
matérialisés,
c'est-à-dire
naturalisés).
Et
bien
qu'il
ne
soit
pas
impossible
de
quantifier
l'activité
humaine,
cette
opération
n'est
jamais
tout
à
fait
satisfaisante,
tant
il
semble
difficile
d'accepter
l'idée
qu'une
description
de
l'action
individuelle
qui
négligerait
la
signification8
et
l'intentionnalité9
puisse
rée
llement
rendre
compte
de
sa
«
réalité
».
Une
autre
propriété
de
la
mesure
découle
de
la
référence
aux
mathémat
iques.
Celle-ci
lui
confère
deux
attributs
:
l'objectivité
et
la
scientificité10.
Or,
ces
attributs
alimentent
un
débat
toujours
vivace
sur
la
valeur
qu'il
convient
de
leur
concéder,
en
engendrant
un
étrange
soupçon
sur
le
fait
même
de
la
mesure11
:
la
mathématisation
du
réel12,
qui
serait
au
principe
du
processus
de
scientificisation
de
la
technique
des
sociétés occidentales,
porterait
en
germe
une
atteinte
à
la
liberté
et
à
l'autonomie
des
individus
ou
serait
un
facteur
d'aliénation13.
La
pertinence
de
cette
critique
ne
fait
cependant
pas l'unanimité.
F.
Dagognet
l'écarté,
en
préférant
mettre
l'accent
sur
ce
qu'on
pourrait
nommer
les
propriétés
formelles
de
la
quantification.
Pour
lui,
l'opération
métrologique
de
nature
mathématique
réalise
trois
prouesses
qu'il
y
a
tout
lieu de
priser
:
a)
Elle
favorise
le
rapprochement
aussi
bien
entre
les
hommes
(ils
peuvent
comparer
leurs
calculs
et
en
discuter,
tandis
qu'ils
ne
peuvent
rien
bâtir
sur
des
impressions)
qu'entre
les
résultats
eux-mêmes,
puisqu'ils
sont
menuisier
la
largeur
d'une
table
à
0,001
mm
près
?
Un
idéal
de
l'exactitude
n'a
pas
été
prévu
:
nous
ne
savons
pas
ce
que
nous
devons
nous
représenter
par
à
moins
que
vous
n'ayez
défini
vous-même
ce
qui
doit
être
nommé
ainsi.
Mais
il
vous
sera
difficile
de
trouver
pareille
définition
;
une
définition
pour
vous
satisfaisante
».
L.
Wittgenstein,
Investigations
philosophiques,
Paris,
Gallimard,
«
Tel
»,
1986
[1961],
pp.
158-159.
7.
C'est
qu'il
est
souvent
préférable,
en
cas
de
contestation
d'une
mesure,
de
dire
qu'elle
est
le
produit
d'une
manipulation,
ou
de
critiquer
les
principes
ayant
présidé
à
l'élaboration
du
calcul,
plutôt
que
d'affirmer
qu'elle
est
fausse
(car
il
faudrait
alors
avoir
le
loisir
d'entrer
dans
une
démonstration
dont
on
peut
douter
qu'elle
apporte
la
preuve
incontestable
de
la
fausseté).
8.
H.
Putnam,
Représentation
et
réalité,
Paris,
Gallimard,
1990.
9.
J.
Searle,
La
redécouverte
de
l'esprit,
Paris,
Gallimard,
1995.
10.
I.
Steward,
La
nature
et
les
nombres,
Paris,
Hachette,
1988.
11.
A.
Boyer,
«
De
la
juste
mesure
»,
dans
J.-C.
Beaune
(éd.),
La
mesure.
Instruments
et
philosophies,
Seyssel,
Champ
Vallon,
1994.
12.
Pour
reprendre
le
titre
du
livre
de
G.
Israel,
La
mathématisation
du
réel
:
essai
sur
la
modélisation
mathématique,
Paris,
Le
Seuil,
1996.
13.
Débat
inauguré
par
E.
Husserl,
La
crise
des
sciences
européennes
et
la
phénoménologie
transcendantaleb
Paris,
Gallimard,
1976
[1954]
;
repris
par
H.
Marcuse,
L'homme
unidimen-
sionnel,
Paris,
Editions
de
Minuit,
1968
;
J.
Habermas,
La
technique
et
la
science
comme
idéologie,
Paris,
Gallimard,
1973
;
J.
Ladrière,
Les
enjeux
de
la
rationalité,
Paris,
Aubier,
1977
;
et
D.
Janicaud,
La
puissance
du
rationnel,
Paris,
Gallimard,
1985.
284
A.
OGIEN
LA
VOLONTE
DE
QUANTIFIER
exprimés
à
travers
un
système
universel,
susceptibles
aussi
d'être
écrits
sur
des
registres
différents
[...],
de
là,
son
pouvoir
fédératif
et
heuristique.
b)
Elle
permet
que
nous nous
emparions
de
l'insaisissable
:
[...]
nous
pouvons
par
le
moyen
de
la
mesure,
désimpliquer
les
données
et
sortir
nous-mêmes
de
ce
en
quoi
nous
sommes
immergés,
par
là,
nous
constituons
un
monde.
c)
Grâce
à
ses
possibilités,
elle
tire
aussi
l'inconnu
de
la
nuit
qui
le
recouvre
et
nous
le
cache
;
sans
elle,
nous
ne
saurions
l'atteindre.
Loin
d'écraser
le
réel,
la
mesure
favorise
sa
révélation14.
En
ce
sens,
le
passage
par
la
mesure
est
une
procédure
qui
favoriserait
et
développerait
la
possibilité
d'une
discussion
argumentée.
Et
c'est
un
même
point
de
vue
que
développe
T.
Porter,
pour
qui
le
recours
à
la
description
numérique
impose
un
univers
de
référence
commun,
construit
à
partir
de
critères
de
rigueur
et
d'objectivité
dont
on
peut
estimer
qu'ils
sont
universels.
Avec
la
modélisation
mathématique,
la
connaissance
s'auto-
nomise
et
l'activité
de
mesure,
parce
qu'elle
gagne
en
impersonnalité,
en
vient
à
remplir
une
fonction
de
communication.
D'après
Porter
:
Dans
la
science,
comme
dans
les
affaires
administratives
et
politiques,
l'objectivité
nomme
un
ensemble
de
stratégies
permettant
de
gérer
la
distance
et
la
méfiance15.
Mesurer
ne
serait
donc
pas
uniquement
se
livrer
à
un
calcul
:
ce
serait,
simultanément
et
de
façon
tout
aussi
déterminante,
respecter
un
engagement
moral
en
faveur
de
la
recherche
d'un
accord.
Cette
propriété
de
la
mesure
en
évoque
une
autre.
On
sait,
en
effet,
que la
quantification
est
un
élément
crucial
de
l'activité
de
gouvernement.
Mais,
s'il
est
courant
de
rappeler
que,
à
l'origine,
le
terme
statistique
désignait
une
mesure
d'État16,
ce
rappel
réduit
souvent
la
production
admin
istrative
de
chiffres
à
sa
simple
utilité
pour
l'exercice
du
pouvoir,
en
la
tenant
pour
une
construction
visant
à
justifier,
sous
couvert
d'une
descrip
tion
numérique
censée
être
impartiale,
une
certaine
orientation
donnée
à
un
processus
de
décision17.
On
s'est
plus
rarement
intéressé
au
phénomène
du
recours
à
la
mesure
en
tant
que
telle
(c'est-à-dire
indépendamment
des
résultats
produits),
et
aux
modifications
que
la
quantification
est
susceptible
d'introduire
dans
l'appréhension
du
monde
et
donc
pour
ce
qui
nous
14.
F.
Dagognet,
Réflexions
sur
la
mesure,
Fougères,
Encre
Marine,
1993,
p.
166.
15.
T.
Porter,
Trust
in
Numbers.
The
Pursuit
of
Objectivity
in
Science
and
Public
Life,
Princeton,
Princeton
University
Press,
1995,
p.
IX.
16.
A.
Desrosières,
La
politique
des
grands
nombres,
Paris,
La
Découverte,
1993
;
E.
Brian,
La
mesure
de
l'État,
Paris,
Albin
Michel,
1994.
Mais
J.-L.
Besson
rappelle
opportunément
que
les
techniques
de
la
statistique
ont
été
forgées
dans
et
pour
le
monde
de
la
production
industrielle
de
masse.
Cf.
«
Les
statistiques
:
vraies
ou
fausses
?
»,
dans
J.-L.
Besson
(éd.),
La
cité
des
chiffres,
Paris,
Autrement,
«
Série
Sciences
en
société-5
»,
1992.
17.
A
l'exemple
de
ce
qu'ont
fait
A.
Desrosières
et
L.
Thévenot,
Les
catégories
socio
professionnelles,
Paris,
La
Découverte,
1988,
ou
D.
McKenzie,
«
Comment
faire
une
sociologie
de
la
statistique
»,
dans
M.
Callon
et
B.
Latour
(éds.),
La
science
telle
qu'elle
se
fait,
Paris,
La
Découverte,
1990.
285
FABRIQUER
LA
STATISTIQUE (URSS
ET
FRANCE)
occupe
ici
dans
la
conception
de
l'action
politique18.
Or,
cette
dimension
de
la
mesure
est
aujourd'hui
loin
d'être
anodine.
Dans
le
moment
historique
que
nous
connaissons,
un
nouveau
modèle
de
gouvernement
tend
actuellement
à
s'imposer,
au
niveau
des
États
comme
à
celui
des
relations
internationales19.
Selon
ce
modèle,
qu'on
peut
nommer
«
gestionnaire
»20,
conduire
les
affaires
publiques
consiste
à
adopter
une
forme
de
raisonnement
associant
trois
opérations
:
concevoir
le
fait
de
gouverner
comme
une
activité
de
production
analogue
à
celles
auxquelles
on
a
affaire
dans
l'industrie
ou
dans
les
services
;
admettre
que,
pour
mieux
gouverner,
il
faut
recourir
à
des
instruments
de
gestion
identiques
à
ceux
qui
sont
en
vigueur
dans
l'univers
marchand
;
considérer
la
production
de
l'information
à
propos
des
secteurs
d'activité
faisant
l'objet d'une
politique
publique
comme
un
facteur
déterminant
dans
l'accomplissement
du
travail
de
direction.
La
légitimité
du
raisonnement
gestionnaire
repose
sur
l'étroitesse
du
rapport
qu'il
entretient
avec
la
mesure
;
ou,
plus
concrètement,
sur
sa
prétention
à
incarner
la
rationalité
pure
et
sur
l'affirmation
d'une
ambition
unique
(et
neutre
en
apparence)
:
la
recherche
de
l'efficacité.
Dans
la
forme
d'action
publique que
ce
raisonnement
propose
d'adopter,
la
quantification
est
au
principe
d'un
dispositif
technique
directement
lié
à
l'exercice
du
pouvoir,
au
sens
la
décision
politique
devrait
être
totalement
asservie
à
la
production
de
chiffres21.
Ce
type
de
rationalisation
du
politique,
qu'une
multitude
d'entrepreneurs
en
modernisation
de
l'État
s'affairent
à
promouvoir
en
diffusant
des
«
projets
»
et
des
techniques
d'administration22,
contribue
à
façonner
des
habitudes
;
et
plus
cet
esprit
gestionnaire
modèle
l'action
publique,
plus
il
est
difficile
d'imaginer
un
dirigeant
susceptible
de
renoncer
à
faire
des
prévisions
fournies
par
un
appareil
statistique
(lorsqu'il
existe),
le
garant
de
ses
décisions.
Bref,
une
sorte
de
disposition
semble
habiter
le
responsable
politique
ou
administratif
contemporain,
qu'on
pourrait
nommer
la
«
volonté
de
quantifier»,
c'est-à-dire
le
besoin
de
se
référer
à
une
connaissance
ayant
un
statut
d'objectivité
reconnu
afin
de
débattre,
de
négocier,
d'arbitrer
ou
de
décider
de
manière
appropriée.
18.
Une
façon
d'appréhender
cet
usage
de
la
mesure
consiste
à
travailler
sur
la
production
de
normes
de
qualité
visant
à
la
standardisation
des
produits
présentés
sur
un
marché
et
dont
le
respect
et
l'application
sont
garantis
par
une
autorité
légitime.
Cf.
L.
Thévenot,
«
Un
gouvernement
par
les
normes.
Pratiques
et
politiques
des
formats
d'information
»,
dans
B.
Conein
et
L.
Thévenot
(éds),
Cognition
et
information
en
société,
Paris,
EHESS,
«
Raisons
pratiques
»,
1997.
19.
Cf.
M.
Hufty
(dir.),
La
pensée
comptable.
État,
néolibéralisme,
nouvelle
gestion
publique,
Paris,
PUF,
«
Nouveaux
Cahiers
de
l'IUED.
Collection
Enjeux-8
»,
1998.
20.
A.
Ogien,
L'esprit
gestionnaire,
Paris,
EHESS,
1995.
21.
Le
rêve
du
tenant
d'une
rationalisation
aboutie
du
politique
telle
qu'on
peut
la
concevoir
avec
le
développement
de
l'équipement
en
ordinateurs
et
les
progrès
de
leur
puissance
de
calcul
serait
de
voir
des
procédures
informatisées
déclencher
automatiquement
des
décisions
sur
la
foi
des
données
quantifiées
qu'elles
traitent.
Des
procédures
de
ce
type
sont
déjà
en
œuvre
dans
certains
secteurs
de
l'administration.
22.^
Cf.
les
manuels
de
gestion
publique,
les
documents
du
Secrétariat
à
la
modernisation
de
l'État
ou
les
rapports
de
J.
Picq,
L'État
en
France.
Servir
une
nation
ouverte
sur
le
monde,
286
1 / 31 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans l'interface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer l'interface utilisateur de StudyLib ? N'hésitez pas à envoyer vos suggestions. C'est très important pour nous!