L’Ile-de-France, une des régions
d’Europe à haut potentiel.
BRÈVES
NOMINATION
François Lucas, préfet hors
cadre, a été nommé directeur de
la mission de préfi guration de la
métropole du Grand Paris. Il était
auparavant directeur de l’immi-
gration à la direction générale des étrangers
en France. Au cours de sa carrière, il a occupé
plusieurs postes en lien avec les collectivités
locales, notamment à la Direction générale
des collectivités locales (DGCL) du ministère
de l’intérieur.
EMPLOI
Près de 280 000 emplois pourraient voir le
jour en Ile-de-France en 2014. Soit une aug-
mentation de 2 % (6 300 postes de plus) par
rapport à 2013. Les employeurs déclarant que
les 2/3 de ces postes pourraient être pourvus
en CDI. Ces résultats sont issus de l’enquête
annuelle en Besoins de main d’œuvre (BMO)
menée par Pôle emploi auprès de 60 000 chefs
d’entreprise franciliens sur leurs perspectives
d’embauche en 2014.
SÉCURITÉ
Radicalisation violente : assistance aux familles
Le Gouvernement a arrêté un plan pour lutter
contre le phénomène de radicalisation vio-
lente. Pour rompre la solitude des familles vic-
times de ces situations diffi ciles, un numéro
d’assistance et d’orientation est mis à leur dis-
position par le ministère de l’intérieur.
Ce numéro vert 0800 005 696 permet d’accé-
der à la plate-forme d’assistance aux familles
(du lundi au vendredi de 9 h à 17 h).
Pour en savoir plus : www.interieur.gouv.fr
PUBLICATIONS
“Vers l’égalité réelle entre les femmes et les
hommes” - Chiffres-clés (édition 2014)
Élaboré par le ministère des
Droits des femmes, cette
nouvelle édition est dispo-
nible en ligne :
www.femmes.gouv.fr
Contact :
drdfe-idf@paris-idf.
gouv.fr
Précarité énergétique et santé : état des
connaissances et situation en Ile-de-France
L’Observatoire régional de santé Ile-de-France
(ORS) publie une étude sur les conséquences
sanitaires de la précarité énergétique et carac-
térise les ménages franciliens concernés.
En savoir plus : http://www.ors-idf.org
En 2011, le PIB francilien s’élève à
601 milliards d’euros en valeur,
soit 30 % du PIB métropolitain,
tandis que la population francilienne, avec
11,9 millions d’habitants, ne représente
que 19 % des habitants en France métro-
politaine. Ramené à sa taille en termes de
population, le PIB par francilien est 1,6
fois plus élevé que celui de la métropole.
Quant au PIB par emploi de la région, il
dépasse de 49 % la moyenne des autres
régions de France alors que l’emploi
francilien représente 23 % de l’emploi
français. Ceci s’explique par une spécia-
lisation francilienne dans des activités à
forte valeur ajoutée, notamment la sur-
représentation des cadres des fonctions
métropolitaines (conception-recherche,
prestations intellectuelles, commerce in-
terentreprises, gestion et culture-loisirs).
augmenté de 1,9 % en moyenne annuelle
contre 1,4 % pour la province. Cet ac-
croissement de la richesse s’est accom-
cette même période, le poids de l’indus-
trie dans la valeur ajoutée francilienne a
reculé de 3 points (9 % en 2011) au pro-
sentent 52 % en 2011 (contre 45 % en
1990).
de-France a mieux résisté à la récession
de 2008-2009. Les effets de la crise ont
été plus tardifs qu’en province ; ils ont
également été davantage accentués en
2009 mais la croissance est repartie plus
rapidement pour dépasser en 2011 son
la croissance de l’Ile-de-France est de
0,4 % contre 0,1 % pour la province. Cet
écart de croissance avec la province est
sance de l’Ile-de-France et de la province
restaient très proches.
Si l’Ile-de-France est la région la plus riche
en France, son niveau de PIB est compa-
rable à celui des grandes régions euro-
péennes voire même de certains pays
la région, mesuré en Standard de pouvoir
d’achat (SPA), la place en 2e position des
régions européennes (avec 542 000 SPA)
derrière le Nordrhein-Westfalen (région
gion italienne).
Le PIB francilien est très élevé au regard
de la population de la région. Néanmoins,
le Luxembourg malgré une population
bien inférieure est le pays avec le PIB par
habitant le plus élevé : 66 700 SPA par
habitant contre 45 600 SPA pour l’Ile-
de-France qui arrive en 4e position après
Bruxelles et Hambourg. Dans ce classe-
ment, l’Ile-de-France se situe à un niveau
équivalent à celui du Grand Londres
(niveau 1 de la Nomenclature des unités
territoriales statistiques) le devançant
d’à peine 200 SPA par habitant. Mais la
productivité apparente du travail londo-
nienne est plus élevée. Le PIB par emploi
francilien s’élève 87 600 SPA et place
la région au 5e rang parmi les zones de
niveau NUTS1 de l’Union européenne
et au 2e de celles qui présentent le PIB
total en SPA le plus important. Comme
à Londres, l’Ile-de-France propose prin-
cipalement des emplois du tertiaire,
supérieurs et offrant des salaires horaires
attractifs.
Élaboré par le ministère des
nouvelle édition est dispo-