ATTENTION
La prochaine réunion
du club
aura lieu
le mercredi
02 mai 2012
à 19:00 hr
au Centre Alain-Pagé
St-Charles-Borromée
(voir l’emplacement sur le site)
Bienvenue à tous et merci de vo-
tre participation.
Ce que j'aime de l'astronomie,
est que cette science nous porte
très souvent à la réflexion et au
questionnement. Une étude ré-
cente démontre que les étoiles de
la Voie lactée auraient en
moyenne 1,6 planète. Autrement
dit, il y aurait plusieurs milliards
de planètes seulement dans notre
galaxie. Une statistique comme
celle-ci, ne peut que nous faire
réfléchir sur la possibilité qu'il y
est de la vie quelque part dans
l'Univers.
Quand que l'on se pose une telle
question, il y a certains paramè-
tres qu'il faut prendre en consi-
dération. Les lois qui régissent
l'Univers sont les même partout
dans celui-ci. Selon les observa-
tions, les lois de la gravitation
semblent avoir la même emprise
partout dans l'Univers. La nu-
cléosynthèse, c'est-à-dire la
transformation d'atomes légers
et atomes plus lourds par les
étoiles, se produit assez unifor-
mément dans le Cosmos. Au dé-
but, l'Univers était composé en
majeure partie d'hydrogène et
d'un peu d'hélium. C'est grâce à
la nucléosynthèse qu'il y a une
grande diversité d'éléments ato-
miques
et
qu'au-
jour-
d ' h u i ,
nous pou-
vons exister. Le
calcium qui est dans nos os, le
fer dans notre sang, l'oxygène
que nous respirons proviennent
d'étoiles mortes il y a des mil-
liards d'années.
Considérant que l'Univers est
immensément grand, qu'il y a
des milliards de galaxies dans
l'Univers, contenant chacune des
centaines de milliards d'étoiles et
avec approximativement 1,6 pla-
nète tournant autour d'elles, si on
suit ce raisonnement, les chances
de rencontrer les conditions "ga-
gnantes" ailleurs dans l'Univers
Mot du Président
SITE INTERNET: www.vagabondsduciel.ca
MESSAGER Céleste
ÉDITION MAI 2012
Le
436, rue Saint-Viateur
Joliette (Québec) J6E 3B2
Tél. : (450) 752-1940
Télec. : (450) 752-1719
Francine Raynault
Députée de Joliette
Chambre
des Communes
Pièce 325
Éd. de la Confédération
Ottawa (Ontario) K1A 0A6
Tél. : (613) 996-6910
Télec. : (613) 995-2818
Canada
sont très bonne. Comme disait
Judy Foster dans l'excellent
film CONTACT, "S'il n'y a pas
de vie ailleurs, ça serait un gros
gâchis d'espace!"
Alors s'il y a des êtres vivants
ailleurs, pourquoi ne nous les
voyons pas? Pour se faire une
opinion sur cette question, il
faut considérer trois choses très
importantes. L'immensité de
l'Univers, la vitesse de la lu-
mière qui est la vitesse maxi-
male prévue par la théorie de la
relativité restreinte d'Albert
Einstein et le niveau d'intelli-
gence des possibles extraterres-
tres. Il faut réaliser que les dis-
tances dans l'Univers sont in-
concevablement grandes.
L'étoile la plus proche de nous,
Proxima Centauri, se trouve à 4
années-lumière (a.l.) de nous.
Une a.l. représente la distance
que parcourt la lumière en un
an à 300000km/seconde. C'est-
à-dire environ 9500 milliards de
kilomètres. Il faut donc 4 ans à
la vitesse de la lumière pour
partir de notre planète et se ren-
dre à Proxima Centauri. Mais
pour espérer trouver de la vie, il
faut peut-être voyager beau-
coup plus loin. À l'autre bout de
la Voie lactée par exemple, à
presque 100000 a.l.. Ou peut-
être dans la galaxie voisine à la
nôtre, Andromède à 2,5 mil-
lions d'a.l.. Et peut-être même
encore beaucoup plus loin...
L'immensité de l'Univers dé-
passe l'imagination. Et pour
voyager à la vitesse de la lu-
mière (300000 km/s), il faut
d'abord en être capable. Jus-
qu'ici, l'objet le plus rapide que
l'être humain à lancé dans l'es-
pace est la sonde solaire Helios
2 qui trottine à approximative-
ment à 70 km/s. Il faudrait plus
de 75000 ans à cette vitesse
pour atteindre Proxima Centau-
ri. On est très, mais très loin de
la coupe aux lèvres! Donc le
défi de voyager entre les étoiles
est colossal, probablement
même irréalisable. Le même
défi se dresserait pour une autre
hypothétique civilisation intel-
ligente.
Et si une civilisation serait as-
sez évoluée pour avoir la capa-
cité de voyager à la vitesse de
la lumière (et peut-être plus ra-
pidement encore!?), quel intérêt
ils auraient de venir nous ren-
contrer, nous, êtres si peut évo-
lués intellectuellement par rap-
port à eux? C'est comme si un
individu voulait entretenir une
bonne discussion avec une
fourmi. Finalement, une grosse
perte de temps. Et serait-ce une
si bonne nouvelle d'avoir des
visiteurs outre étoile? Selon
l'opinion de Stephen Hawking,
il serait probablement préféra-
ble de ne pas rencontrer nos
"verts amis". Pour qu'ils se
donnent la peine de venir sur
notre planète, c'est sûrement
qu'ils ont de très bonnes moti-
vations. Peut-être ont-ils épuisé
les ressources de leur planète et
qu'ils veulent en coloniser une
autre. «Si les extraterrestres
nous rendaient visite, ce serait
encore plus majeur que quand
Christophe Colomb a débarqué
en Amérique, ce qui n'a pas
bien réussi aux Amérindiens».
Ouch!
Une autre question que l’on
doit se poser. Et si nous étions
seuls? Vraiment seul...
Bonne réflexion!
Dominic Marier
Cette fois-ci c’est hors de
mes compétences
Je m’intéresse à l’astronomie
depuis ma tendre enfance. Je
n’ai par contre jamais poussé
mes connaissances plus loin que
l’observation du ciel à l’œil nu.
Mais depuis plus d’un an, là,
mon intérêt pour le ciel a gran-
dit. Je suis gourmande de tout ce
qui a trait à l’inconnu. Les trous
noirs, c’est fameuses balayeuses
de l’espace me fascinent. J’ai
commencé à lire le livre que je
vous identifie plus bas et AU
SECOURS !! Je n’y comprends
presque rien. Il doit être trop
scientifique pour moi, la néo-
phyte de l’astronomie. Mais je
suis certaine qu’il plaira aux
vagabonds plus expérimentés.
2
Suggestion
de lecture
Pour ceux qui l’ont déjà lu ou
qui le liront, j’apprécierais vos
i m p r e s s i o n s .
Titre : Trous noirs la guerre
des savants
Auteur : L e o n a r d
Susskind
Édition : Lafond, 2010
Les trous noirs sont les objets les
plus mystérieux du cosmos.
C’est une question fondamentale
que pose alors le physicien Leo-
nard Susskind. L'auteur raconte
la lutte intellectuelle qui l'oppo-
sait à Stephen Hawking autour
du sujet des trous noirs, leurs
nombreuses batailles successives
- dont celle, décisive, à Santa
Barbara en 1993 - et comment
ils sont restés amis même si lui,
Susskind, a gagné "la guerre".
Des cours gratuits en ligne :
L’université de Stanford a mis en
ligne les cours de formation con-
tinue en physique d’un des plus
grands physiciens théoriciens,
Leonard Susskind, un des pères
de la théorie des cordes. Desti-
nés à des personnes de culture
scientifique qui ne sont pas des
physiciens professionnels, ils
brillent par leur originalité et
leur accessibilité. Une bonne
façon de (re)découvrir la méca-
nique classique, quantique et
relativiste.
Leonard Susskind a commencé
sa vie professionnelle à 16 ans
comme plombier. en 1940
dans une famille pauvre à New
York, il a en effet été contraint
très jeune de prendre le rôle de
son père malade. Cela ne l’a pas
empêché de suivre plus tard des
études d’ingénieur puis de se
consacrer à la physique la plus
théorique, celle des particules
élémentaires, des trous noirs et
des supercordes dont il a été à
chaque fois un contributeur es-
sentiel, rivalisant avec Stephen
Hawking et Edward Witten.
Cette trajectoire particulière ex-
plique peut-être pourquoi ses
articles privilégient le raisonne-
ment physique par rapport à la
technique mathématique et,
d'ailleurs, ne nécessitent souvent
qu'un minimum de bagage dans
ce domaine. Pourtant, il est un
des tout premiers à comprendre,
avec par exemple Yoichiro
Nambu, que la fameuse formule
de Veneziano concernant les for-
ces nucléaires peut être vue
d'une autre manière, celle d'une
corde vibrante dont les différents
modes de vibration correspon-
dent à différentes particules ha-
droniques. Il s’opposera victo-
rieusement à Stephen Hawking
sur la question de la conserva-
tion de l’information dans l’éva-
poration des trous noirs et c’est
l’un des grands défenseurs de la
théorie du paysage cosmique et
du principe anthropique faible.
Dans la vidéo d'introduction à la
physique quantique, (Voir le site
référencé plus bas) Leonard
Susskind explique la nature
exacte de ses cours, destinés à
des adultes. Il est probablement
juste de dire qu'il s'agit de cours
sur les idées principales de la
physique moderne pour des per-
sonnes cherchant à se rafraîchir
les idées ou plus probablement
ayant suivi il y a des années une
formation scientifique mais pas
dans une spécialité de physique.
Nul doute que même un étudiant
actuel en physique y trouvera
matière à réflexions et que ces
cours contribueront à sa forma-
tion.
Crédit : Stanford University
Au cœur de la physique
Les cours qu’il donne à l’Uni-
versité de Stanford et qui sont en
ligne témoignent de sa compré-
hension profonde et originale de
larges pans de la physique théo-
rique moderne. Ce ne sont pas
des cours universitaires destinés
à de futurs physiciens mais plu-
tôt à des adultes curieux de
comprendre vraiment les idées
au cœur de la physique quanti-
que et relativiste, sans oublier la
physique statistique et la cosmo-
logie.
Ne dissimulons pas, tout de
même, qu’il faut avoir un mini-
mum de familiarité avec des no-
tions comme celles de vecteur,
d'intégrale et de dérivé partielle
pour comprendre les propos de
Susskind. Il s’agit donc de con-
férences quelque part entre les
cours de Walter H.G. Lewin au
MIT et celle de Richard
Feynman.
Voici les différents cours :
Cours sur la mécanique classi-
que
Cours sur la relativité restreinte
Cours sur la mécanique quanti-
que
Cours sur la physique statistique
Cours sur la relativité générale
Cours sur la cosmologie
Cours sur la physique des parti-
cules élémentaires.
Référence :
www.futura-sciences.com
Leonard Susskind a aussi écrit :
Le paysage cosmique, aux édi-
tions Gallimard. N’hésitez pas à
le demander à votre bibliothèque
ou votre libraire. Bonne lecture.
Johanne Siminaro
Passionnée du ciel et des étoiles
3
Les géantes rouges & naines
blanches
Après avoir passé la majeure par-
tie de leur vie dans la séquence
principale, toutes les étoiles vont
éventuellement devenir une
géante rouge, cependant, le pro-
cessus diffère les unes des autres.
Une géante rouge est appelée ainsi
en raison de la température de sur-
face de l’étoile qui diminue, le
résultat découlant du refroidisse-
ment est que l’étoile « rougit ».
On assiste à un changement pro-
gressif dans la structure interne
des étoiles. Ce changement se dé-
roule en plusieurs étapes. Il y a
trois types de formation, dépen-
dant de la taille des étoiles : moins
de deux masses solaires, entre une
et huit fois la masse solaire et les
étoiles les plus massives.
Dans les étoiles peu massives, le
processus commence lorsque
l’hydrogène du cœur est épuisé.
Le cœur se contracte, en raison du
déséquilibre des forces entre le
champ gravitationnel généré par le
cœur et l’expansion des couches
supérieures de l’étoile en raison
de la température élevée. Cette
contraction du cœur entraîne
l’élévation de la température de
celui-ci, ce qui, à son tour, déclen-
che la fusion de l’hydrogène des
couches extérieures. En raison du
nouvel apport d’énergie, l’atmo-
sphère externe de l’étoile
s’échauffe et se dilate, ce qui pro-
voque la fusion du cœur d’hélium
qui se poursuit dans l’enveloppe
externe de l’étoile entraînant une
baisse de la luminosité de l’étoile.
Le champ gravitationnel du cœur
agissant sur celui-ci, il s’effondre
sur lui-même; l’atmosphère ex-
terne de l’étoile se dilate et se
refroidit; l’étoile est alors devenue
une géante rouge. Lorsque tout
l’lium du cœur a fusion,
l’étoile « revient en arrière »2 dans
une bande légèrement plus chaude
que la branche des géantes plus
standard, l’hélium et l’hydrogène,
des couches supérieures, fusion-
nent au sein de couches concen-
triques. Ensuite, quand l’étoile
atteint à nouveau la phase des
géantes rouges, elle pulse alors
que les phases de combustion de
l’hydrogène et de l’oxygène piè-
gent l’énergie et émettent des
rayonnements, ce qui induit
d’immenses ondes de choc qui
traversent l’étoile. Les ondes de
choc éjectent les couches externes
de l’étoile et le cœur, mis à nu est
maintenant une naine blanche.
Pour les étoiles de type intermé-
diaire, la combustion de l’hélium
s’amorce plus lentement. L’étoile
continue de fusionner l’hélium,
son évolution la reconduit dans la
branche des géantes, plus chaudes.
Par la suite, l’enveloppe externe
de l’étoile devient instable en rai-
son de l’énergie fournie par la fu-
sion de l’hydrogène des couches
extérieures, ce qui induit une élé-
vation de la température et, subsé-
quemment, l’expansion de celles-
ci. L’expansion des couches ex-
ternes mène à la formation de la
nébuleuse planétaire laissant der-
rière elle le cœur de l’étoile; la
naine blanche.
La température de la naine blan-
che peut s’élever, en moyenne,
jusqu’à 100 000 °C en raison de
l’énorme densité qu’elle peut at-
teindre. Une sphère de la taille de
la Terre contient environ la masse
du Soleil. Pour les étoiles de petite
taille et de taille intermédiaire,
c’est lorsqu’elles commencent à
fusionner du carbone qu’elles en-
treprennent le processus menant à
leur « mort ».
Pour les étoiles contenues dans un
système binaire, il se peut, dans
l’éventualité qu’une des deux étoi-
les ait atteint le stade de naine
blanche, qu’il y ait « production »
d’une supernova de type 1a. Ce
type de supernova se produit lors-
qu’une naine blanche gravite au-
tour d’une autre étoile, si celles-ci
ont des orbites plutôt concentri-
ques. Lorsque l’étoile atteint le
stade de géante rouge, il se peut
que son rayon se rende suffisam-
ment près de la naine blanche et
qu’elle aspire la matière de sa
compagne grâce à son champ gra-
vitationnel très intense. Il faut sa-
voir que champ gravitationnel
n’est pas synonyme de grosseur,
tout dépend de la matière conte-
nue dans l’objet et de la densité de
ce corps céleste. Alors que la
naine blanche aspire la matière de
sa compagne, dans ce qu’on ap-
pelle un disque d’accrétion, celle-
ci s’échauffe et fusionne à nou-
veau des noyaux atomiques. Dans
la majorité des cas, lorsque la
naine blanche atteint la masse
maximale de 1,4 masse solaire,
connue sous le nom de limite de
Chandrasekhar, elle explose dans
ce que l’on appelle une supernova
de type 1a, ne laissant aucun objet
céleste derrière elle.
Audrey-Ann Miron
4
Les Étoiles
Notre Président, Dominic Ma-
rier a reçu lors de l’Assemblée
annuelle de la Fédération des
Astronomes Amateurs, le prix
Qilak. Pour la majorité d’entre
vous, ce mot est tout nouveau.
Il signifie sphère céleste en
langage Inuit. Mais il n’y a pas
simplement le mot qui est nou-
veau, le prix lui-même est à sa
toute première année d’exis-
tence.
Après l’Année mondiale de
l’astronomie les trois grands
organismes soient ; la Société
royale d’astronomie du Cana-
da, la Société canadienne d’as-
tronomie, et la Fédération des
Astronomes du Québec ont dé-
cidé de continuer leur collabo-
ration et de maintenir leur lien,
en participant et en faisant la
promotion de certains projets
reliés à la communication,
l’éducation ainsi qu’à la vulga-
risation de l’astronomie auprès
du public et des jeunes.
Ce prix souligne la contribution
et les efforts à promouvoir l’as-
tronomie auprès des jeunes et
du grand public, durant l’année
qui se termine. Il peut être re-
mis à une personne ou à un
groupe qui organise des activi-
tés pour le public, des présenta-
tions dans les écoles ou toutes
autres activités de communica-
tion concernant l’astronomie.
Cette année, est la première
année que ce prix est décerné.
Notre Président a été honoré
pour son implication dans son
milieu, auprès des jeunes
comme auprès de la population
en général.
Il marque un premier pas.
Son allocution fut particulière-
ment émouvante. Il parla des «
Vagabonds du ciel » avec beau-
coup de chaleur et de générosi-
té. Il souligna l’engagement des
membres et du soutien de tous.
Il nous nomma comme sa
deuxième famille, celle que
l’on choisi par affection.
Il ne nous reste plus qu’à le fé-
liciter pour cet honneur, le re-
mercier pour son dévouement
et lui souhaiter de pouvoir par-
tager encore longtemps sa pas-
sion, l’astronomie.
Bravo Dominic!
5
Le prix Quilak
1 / 8 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !