Placement des hommes de Staline dans les fronts nationaux d’après-guerre et les gouvernements provisoires (Pologne,
Tchécoslovaquie). Il emploie la technique dite du « Salami » : les communistes dénoncent les résidents nationalistes du
gouvernement pour prendre leur place après une pression sur l’Etat du parti communiste. Après que le gouvernement soit
majoritairement communiste, celui-ci peut instaurer une démocratie populaire. Technique utilisé à Prague en 1948. Le pays
est ensuite stalinisé : parti communiste devient le seul parti, entraine donc une dictature, puis collectivisation et
planification.
Les démocraties populaires telles que la RDA, la Pologne, la Roumanie, la Tchécoslovaquie, la Hongrie et la Bulgarie doivent
obéir à la Russie en satellisant l’économie au même endroit.
Bureau politique soviétique ayant pour but de former un bloc communiste solide qui doit rester monolithique. Le but de
l'organisation est de contrôler étroitement l'évolution idéologique et politique des états ou partis communistes
participants, c’est-à-dire toutes les démocraties populaires et les partis communistes européens (FRA, ITA)
Le Conseil d'assistance économique mutuelle est une organisation d'entraide économique entre différents pays du bloc
communiste. Cet organisme avait pour but la meilleure planification et la spécialisation des industries nationales des pays
communistes. Privilégié, les Démocraties Populaires deviennent peu à peu dépendante de la Russie en utilisant le « rouble
transférable » comme monnaie d’échange.
Le bloc reste rigide, et n’échange qu’avec les idéologies identiques à la doctrine Jdanov. Pour renforcer ce bloc se crée le
pacte de Varsovie pour faire contrepoids à l’OTAN, une organisation militaire et d’entraide économique. Ce bloc est
renforcé par la victoire de Mao Zedong en Chine suivant le modèle Stalinien. C’est l’hégémonie Soviétique
Tito a unifié la Yougoslavie et a adopté l’idéologie communiste, estimant qu’il a unis les peuples sans Staline (pas de
présence de l’armée rouge). Il entre dans le bloc communiste mais ne veut pas être dépendant de la puissance soviétique
et de voir son pouvoir remis en cause. Tito désapprouvant les attentes de Staline quitte le bloc. Ce dernier impose un
régime spécial à la Yougoslavie en interdisant le bloc communiste d’échanger avec eux. Forcé d’en faire avec les
occidentaux, la Yougoslavie de Tito est précurseur au non-alignement et au neutralisme politique.