GUIDE DES VÉGÉTATIONS DES ZONES HUMIDES DE LA RÉGION NORD-PAS DE CALAIS 269
Galio aparines - Urticetea dioicae
Description De la classe
Communautés végétales vivaces luxuriantes dominées par
une ou quelques espèces à forte multiplication végétative. La
richesse du sol en nitrates est la condition de l’installation de
ces végétations, ainsi qu’un certain ombrage pour une bonne
partie d’entre elles. Les nitrates du sol peuvent avoir une origine
naturelle car la décomposition est particulièrement intense dans
des sols riches en matière organique morte et en microfaune,
à pH moyen, à bonne réserve en eau mais non engorgés et
en présence de lumière. Les nitrates du sol peuvent également
avoir une origine artificielle : pollution agricole, domestique,
industrielle, mais aussi fauche sans exportation des produits ou
gyrobroyage. Les situations les plus propices au développement
de ces végétations sont donc les lisières forestières, les rives
des cours d’eau, les bords de route gyrobroyés, les prairies
abandonnées. Dans les trois premiers cas, ces ourlets se
développent de manière linéaire, dans le dernier cas ils
colonisent l’espace en nappe. La richesse du sol en eau et en
matières nutritives favorise les plantes à grandes feuilles et à
forte production de biomasse (multiplication végétative intense,
grande taille).
Flore caractéristique
L’unité floristique de la classe est apportée à la fois par une
dizaine d’espèces caractéristiques de classe (en particulier
Urtica dioica, Geum urbanum, Glechoma hederacea) et
par des espèces prairiales transgressives dans ces ourlets
nitrophiles (Ranunculus repens, Dactylis glomerata, Poa trivialis,
Arrhenatherum elatius, etc.). Les communautés de l’Impatienti
noli-tangere - Stachyion sylvaticae et du Violo rivinianae -
Stellarion holosteae, et dans une moindre mesure celles du
Geo urbani - Alliarion petiolatae ont un cortège bien exprimé
d’espèces forestières.
La flore est globalement banale, mais on peut trouver quelques
espèces d’intérêt patrimonial, en particulier dans les associations
de l’Impatienti noli-tangere - Stachyion sylvaticae (Impatiens
noli-tangere, Myosotis sylvatica, etc.). Malgré la rudéralisation
de nombreuses communautés, les espèces exotiques sont
assez rares (on peut citer Fallopia dumetorum, Impatiens
parviflora et Galeopsis speciosa, toutes trois différentielles du
Geo urbani - Alliarion petiolatae).
Distribution géographique
et statut régional
La classe est manifestement très répandue dans le domaine
holarctique tempéré et certaines associations ont elles-mêmes une
distribution très large : il s’agit souvent d’associations rudérales
ayant de ce fait acquis un caractère relativement azonal, telles
que l’Anthricetum sylvestris ou l’Urtico dioicae - Aegopodietum
podagrariae. Au contraire, les associations d’ourlets plus préservés
peuvent être assez localisées, comme par exemple le Sileno dioicae
- Myosotidetum sylvaticae connu actuellement uniquement dans le
Nord-Pas de Calais, la Picardie et en Champagne-Ardennes.
Dans le Nord-Pas de Calais, la classe est très commune. Les
alliances les plus rudérales (Aegopodion podagrariae et Geo
urbani - Alliarion petiolatae) sont respectivement très communes
et communes. Les alliances de l’Impatienti noli-tangere - Stachyion
sylvaticae et du Violo rivinianae - Stellarion holosteae sont quant à
elles peu communes et liées aux territoires forestiers et bocagers.
Ourlets vivaces des sols eutrophes
Galio aparines - Urticetea dioicae
Photo : E. Catteau
268 GUIDE DES VÉGÉTATIONS FORESTIÈRES ET PRÉFORESTIÈRES DE LA RÉGION NORD-PAS DE CALAIS GUIDE DES VÉGÉTATIONS FORESTIÈRES ET PRÉFORESTIÈRES DE LA RÉGION NORD-PAS DE CALAIS 269
GUIDE DES VÉGÉTATIONS DES ZONES HUMIDES DE LA RÉGION NORD-PAS DE CALAIS 269
Galio aparines - Urticetea dioicae
1 Urtica dioica, 2 Galium aparine, 3 Silene dioica, 4 Stachys sylvatica,
5 Heracleum sphondylium, 6 Ranunculus ficaria.
Analyse synsystématique
3
6
45
2
1
GUIDE DES VÉGÉTATIONS FORESTIÈRES ET PRÉFORESTIÈRES DE LA RÉGION NORD-PAS DE CALAIS 269
Classe très diversement acceptée. Un certain nombre d’auteurs considèrent une mégaclasse regroupant l’ensemble des communautés vivaces rudérales
(Artemisietea vulgaris), y incluant ou non les mégaphorbiaies nitrophiles (Convolvuletalia sepium), les communautés à chiendent (Agropyretea pungentis),
les végétations de coupes (Epilobietea angustifolii), etc. Ces végétations présentent en effet un certain nombre d’affinités floristiques, mais celles-ci sont
en grande partie liées au processus dynamique et un certain nombre d’espèces caractéristiques légitiment l’individualisation de cette classe. Nous avons
adopté la structuration de la classe proposée par BARDAT et al. (2004), distinguant un ordre hygrocline et un ordre mésohygrophile, bien que des travaux
en cours (CATTEAU, non publié) mettent en évidence une structuration basée sur la distinction d’un ordre héliophile et rudéral contenant l’Aegopodion
podagrariae et d’un ordre à caractère plus forestier et plus sciaphile.
Galio aparines - Urticetea dioicae Passarge ex Kopecky 1969
Galio aparines - Alliarietalia petiolatae Oberdorfer ex Görs & Müller 1969
Aegopodion podagrariae Tüxen 1967 nom. cons. propos.
Urtico dioicae - Aegopodietum podagrariae Tüxen 1963 ex Görs 1968
Anthriscetum sylvestris Hadac 1978
Urtico dioicae - Cruciatetum laevipedis Dierschke 1973
Heracleo sphondylii - Sambucetum ebuli Brandes 1985
Geo urbani - Alliarion petiolatae Lohmeyer & Oberdorfer ex Görs & Müller 1969
Alliario petiolatae - Chaerophylletum temuli (Kreh 1935) Lohmeyer 1949
Groupement à Agropyron caninum Görs & Müller 1969
On peut rencontrer dans les forêts alluviales et sur les berges ombragées des cours d’eau un ourlet à Elymus caninus (=
Agropyron caninum). Il conviendrait d’étudier ce type d’ourlet afin de déterminer si ce groupement a valeur d’association ou s’il
s’agit d’Elymus caninus dans divers syntaxons des Galio aparines - Urticetea dioicae et, dans le premier cas, si les communautés
du Nord-Pas de Calais peuvent être rapportées au groupement décrit par GÖRS & MÜLLER (1969).
Torilidetum japonicae Lohmeyer in Oberdorfer & al 1967 ex Görs & Müller 1969
Urtico dioicae - Parietarietum officinalis Klotz 1985
Végétation nitrophile à Parietaria officinalis, Urtica dioica, Chelidonium majus, Geum urbanum. Les stations régionales de
Parietaria officinalis sont surtout dunaires et au moins une d’entre elles (lisière de peupleraie au contact d’un espace urbanisé)
peut être rapportée à cette association décrite en Allemagne de parcs, de pieds de murs et de lisières forestières.
Lapsano communis - Sisonetum amomi O.Bolos & Masalles 1983 nom. nud.
Ourlet caractérisé, en plus des espèces éponymes, par Brachypodium sylvaticum, Geranium robertianum, Clinopodium vulgare
et Rubus subg. Rubus. Accotements routiers, pieds de haies. L’affinité des communautés régionales avec ce syntaxon décrit en
Espagne serait à étudier. Sison amomum, assez rare dans le Nord-Pas de Calais, est localisé essentiellement dans les collines de
Flandre intérieure.
Impatienti noli-tangere - Stachyetalia sylvaticae Boullet, Géhu & Rameau in Bardat et al. 2004
Impatienti noli-tangere - Stachyion sylvaticae Görs ex Mucina in Mucina, Grabherr & Ellmauer 1993
Brachypodio sylvatici - Festucetum giganteae de Foucault & Frileux 1983 ex de Foucault in Provost 1998
Sileno dioicae - Myosotidetum sylvaticae Géhu & Géhu-Franck 1983
Galio aparines - Impatientetum noli-tangere (Passarge 1967) Tüxen in Tüxen & Brun-Hool 1975
Carici pendulae - Eupatorietum cannabini Hadac et al. 1997
Stachyo sylvaticae - Dipsacetum pilosi Passarge ex Wollert & Dengler in Dengler et al. 2003
Groupement à Athyrium filix-femina et Equisetum sylvaticum Decocq 1997
Végétation à Equisetum sylvaticum dominant, associé à une combinaison d’espèces d’ourlets, de prairies et de mégaphorbiaies.
Dans le Boulonnais, le pays de Mormal et la Fagne. Valeur syntaxinomique à étudier.
Epilobio montani - Geranietum robertiani Lohmeyer in Oberdorfer, Görs, Korneck, Lohmeyer, Müller, Philippi, Seibert 1967 ex Görs &
Müller 1969
Groupement à Epilobium montanum et Scrophularia nodosa Berg et al. 2004
cf. fiche «Epilobio montani - Geranietum robertiani
Violo rivinianae - Stellarion holosteae Passarge 1997
Adoxo moschatellinae - Ranunculetum ficariae (Julve 1997 nom. ined.) Felzines in Royer et al. 2006
D’après ROYER et al. (2006), ourlet vernal acidicline à neutrocline méso-eutrophile, au pied des haies et en lisière externe des
forêts (Carpinion betuli et Fraxino excelsioris - Quercion roboris). Combinaison caractéristique : Adoxa moschatellina, Ranunculus
ficaria, Arum maculatum, Geum urbanum. La description originale de JULVE est celle d’une synusie de sous-bois et il est
nécessaire de confirmer l’existence dans la région d’une telle combinaison en lisière externe.
Violo odoratae - Aretum maculati de Foucault & Frileux ex Royer et al. 2006
Groupement à Ranunculus auricomus et Viola reichenbachiana de Foucault & Frileux 1983
Ourlet préforestier eutrophile à Ranunculus auricomus, Viola reichenbachiana, Potentilla sterilis, Stellaria holostea, Pimpinella
major, Veronica chamaedrys. Présent en lisière forestière et au pied de haies souvent sur talus argileux, dans la Thiérache et
peut-être également dans le Haut-Artois et l’Artois méridional, le bocage avesnois, la Fagne, l’Ardenne.
Groupement à Campanula trachelium et Brachypodium sylvaticum (Blondel et al. 2006) Duhamel & Catteau 2010
Ourlet forestier caractérisé, en plus des espèces éponymes, par Fragaria vesca, Geum urbanum, Viola reichenbachiana et
Mercurialis perennis. Dans les massifs forestiers sur sols riches en bases, en particuliers sur limons calcaires : présent dans le
Haut-Artois, à rechercher ailleurs. Valeur syntaxinomique et position synsystématique à confirmer.
Veronico chamaedryos - Stellarietum holosteae Passarge 1994
cf. fiche “Hyacinthoido non-scriptae - Stellarietum holosteae
Hyacinthoido non-scriptae - Stellarietum holosteae Géhu 1999
Galio aparines - Urticetea dioicae
270 GUIDE DES VÉGÉTATIONS FORESTIÈRES ET PRÉFORESTIÈRES DE LA RÉGION NORD-PAS DE CALAIS GUIDE DES VÉGÉTATIONS FORESTIÈRES ET PRÉFORESTIÈRES DE LA RÉGION NORD-PAS DE CALAIS 271
physionomie
Végétation herbacée vivace dominée par des espèces
nitrophiles rhizomateuses, dont Aegopodium podagraria qui
domine et marque la physionomie de cet ourlet, accompagné
de Lamium album et d’Urtica dioica. Le cortège comprend
également quelques espèces graminéennes dont Elymus
repens qui souligne le caractère pionnier de cette végétation.
Ourlet dense, peu élevé (30 cm), souvent assez peu diversifié
et dominé par les trois espèces caractéristiques.
Optimum de développement estival, marqué par la floraison
blanche d’Aegopodium podagraria.
Ourlet souvent ponctuel à linéaire.
Développement optimal : été
Photo : C. Farvacques
Aegopodium podagraria (Égopode podagraire), Urtica dioica
(Ortie dioïque), Elymus repens (Chiendent commun)
Galium aparine (Gaillet gratteron), Lamium album (Lamier blanc),
Galeopsis tetrahit (Galéopse tétrahit), Poa trivialis (Pâturin commun
(s.l.)), Dactylis glomerata (Dactyle aggloméré)
Ourlet à Ortie dioïque et Égopode podagraire
Urtico dioicae - Aegopodietum podagrariae
Tüxen 1963 ex Görs 1968
CORINE biotopes 37.72
UE
NI / 6430 (le long des cours
d’eau et en bordure des forêts)
Cahiers d'habitats
6430-6 (le long des cours
d’eau et en bordure des
forêts) / NI
Galio aparines - Urticetea dioicae
écologie
Stations rudéralisées, en lisière forestière, au pied des haies en
bordure de route, en bordure de culture ou au voisinage des
habitations.
Sur sols épais et riches en bases, en azote et en matières
organiques (humus de type mull).
Sols frais, à bonnes réserves en eau.
En situation plus ou moins ensoleillée.
Végétation rudérale liée à un décapage du substrat favorisant la
recolonisation par des espèces rhizomateuses.
Dynamique et végétations
De contact
Végétation pionnière suite au rajeunissement involontaire du
substrat.
Ourlet susceptible de remplacer la plupart des ourlets eutrophiles
des Galio aparines - Urticetea dioicae suite au décapage du
substrat.
L’absence de fauche entraînera la colonisation d’espèces ligneuses
et de ronciers qui formeront le manteau préforestier eutrophile
(Carpino betuli - Prunion spinosae, Humulo lupuli - Sambucenion
nigrae, etc.). Cet ourlet s’inscrit dans les successions spatiales de
nombreux types forestiers (forêts mésophiles du Carpinion betuli,
forêts plus hygrophiles du Fraxino excelsioris –Quercion roboris,
etc.) compte tenu de la diversité des conditions stationnelles
tolérées. Il est remplacé progressivement par l’ourlet héliophile
nitrophile à Anthrisque sauvage (Anthriscetum sylvestris) lorsque
la végétation herbacée «cicatrise».
Contacts possibles avec tous les types d’ourlets eutrophiles de
la même classe, avec des friches de l’Arction lappae, notam-
ment l’Heracleo sphondyllii - Rumicetum obtusifolii, avec des
haies mésophiles des alliances et sous-alliances mentionnées
ci-dessus, en particulier le Groupement à Corylus avellana et
Carpinus betulus et le Fraxino excelsioris - Sambucetum nigrae
(lisières forestières ou haies au contact d’espaces exploités inten-
sivement) ainsi qu’avec les végétations commensales de cultures
(Stellarietea mediae et Convolvulo arvensis - Agropyrion repentis)
lorsque cette végétation se développe en bord de champ.
variations
Pas de variation connue.
répartition géographique
et Distribution régionale
Végétation décrite en Allemagne et connue en Europe de l’ouest
et du centre, jusqu’en République tchèque, en Slovaquie et en
Slovénie où elle est considérée comme l’association des ourlets
la plus commune (CARNI, 1993).
Elle est présente dans tout le Nord Pas-de-Calais également.
valeur patrimoniale
et intérêt écologique
Végétation sans intérêt patrimonial, directement liée à la
rudéralisation du biotope. Végétation cependant d’intérêt
communautaire en situation de lisières forestières (bois ou
forêts) ou en bordure de cours d’eau.
gestion
Il est préconisé de mettre en œuvre une gestion visant à
remplacer cet ourlet rudéral nitrophile par des végétations de
plus grand intérêt patrimonial.
Végétation à laisser cicatriser en ourlet plus dense avant
d’entreprendre une gestion par fauche exportatrice (cf. fiche)
permettant l’amaigrissement trophique des substrats.
Éviter la rudéralisation des lisières et des bords de routes par
diverses perturbations comme l’emploi d’herbicides, les dépôts
de grumes, le labourage en bordure de champ, les décapages
résultant de la circulation des engins ou d’un gyrobroyage au
ras du sol.
En bordure de champ, on préservera une bande en prairie afin
de limiter les effets du labourage et des produits chimiques.
réFérences
OBERDORFER, 1964
TÜXEN, 1967
GORS, 1968
CARNI, 1993
SEYTRE et al., 1999 (1)
CATTEAU et al., 2002
FARVACQUES et al., 2007
GUIDE DES VÉGÉTATIONS FORESTIÈRES ET PRÉFORESTIÈRES DE LA RÉGION NORD-PAS DE CALAIS 271
Galio aparines - Urticetea dioicae
Anthriscus sylvestris (Anthrisque sauvage), Heracleum
sphondylium (Berce commune), Alopecurus pratensis (Vulpin
des prés), Arrhenatherum elatius (Fromental élevé (s.l.))
Urtica dioica (Ortie dioïque), Rumex obtusifolius (Patience à
feuilles obtuses (s.l.)), Poa trivialis (Pâturin commun (s.l.)), Dactylis
glomerata (Dactyle aggloméré), Cirsium arvense (Cirse des
champs), Artemisia vulgaris (Armoise commune), Galium aparine
(Gaillet gratteron)
Ourlet à Anthrisque sauvage
Anthriscetum sylvestris
Hadac 1978
272 GUIDE DES VÉGÉTATIONS FORESTIÈRES ET PRÉFORESTIÈRES DE LA RÉGION NORD-PAS DE CALAIS GUIDE DES VÉGÉTATIONS FORESTIÈRES ET PRÉFORESTIÈRES DE LA RÉGION NORD-PAS DE CALAIS 273
CORINE biotopes 37.72
UE
NI/6430 (le long des cours
d’eau et en bordure des
forêts)
Cahiers d'habitats
6430-6 (le long des cours
d’eau et en bordure des
forêts) / NI
physionomie
Communauté herbacée vivace dominée au printemps par une
ombellifère, Anthriscus sylvestris, accompagnée de plusieurs
espèces dont des graminées (Arrhenatherum elatius, Alope-
curus pratensis, Dactylis glomerata).
Végétation bistratifiée. Les Poacées et les Apiacées consti-
tuent la strate supérieure. La strate inférieure est constituée
de quelques espèces plus ou moins rampantes comme Gle-
choma hederacea, Agrostis stolonifera et d’espèces sciaphiles
tolérant l’ombrage dû à la densité de la strate supérieure.
Ourlet dense, assez élevé au moment de la floraison
( 100 cm inflorescences incluses), assez diversifié avec un
nombre moyen de 20 à 25 espèces.
Optimum de développement printanier, marqué par la florai-
son blanche de l’Anthrisque sauvage. Après la fauche, Anth-
riscus sylvestris ne repousse pas, induisant une phénophase
estivale marquée par Heracleum sphondylium et Rumex obtu-
sifolius.
Ourlet pouvant former de longs linéaires continus au bord des
routes et chemins.
Développement optimal : printemps
Photo : E. Catteau
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