Théâtre
Durance
Château—Arnoux
Saint—Auban
Scène conventionnée
Pôle régional
de développement culturel
Pôle transfrontalier
mer 18 oct - 10:00
jeu 19 oct - 10:00
jeu 19 oct - 14:00
5 €
1 Montreur
d’Ours
50 mn
MUSIQUE
L’HISTOIRE
PROBABLE DE LA
MUSIQUE
ELECTRONIQUE
PAR LE GRAMI
CM
Á l’attention des établissements du premier deg
et des structures d’accueil d’enfants
(crèches, IME, centres de jour…)
Parce que nous croyons que le Théâtre permet d’aiguiser la curiosité des plus jeunes,
d’éveiller leurs émotions et leur imaginaire, de leur apprendre à former un jugement et à
l’exprimer, de les aider à comprendre le monde dont ils seront un jour les acteurs, autant
d’objectifs que nous avons en commun, nous souhaitons construire cette démarche avec
vous.
C’est pourquoi nous poursuivons saison après saison le travail nécessaire pour vous aider à
préparer les représentations auxquelles vous assisterez et à poursuivre les échanges avec
les élèves autour des spectacles.
L’équipe des relations avec les publics et Benoît Faure, professeur de lettres, sont là pour
vous accompagner et dialoguer avec vous sur les différents moyens d’intégrer ce moment
dans votre projet pédagogique, notamment dans le cadre du Parcours d’Education Ar-
tistique et Culturel inscrit dans les programmes. En faisant entrer en résonance la repré-
sentation et votre enseignement dans différentes disciplines, l’élève pourra construire sa
formation de spectateur.
Des fiches détaillant des éléments d’approche, des idées de prolongements thématiques
ou de pistes de travail vous sont proposées pour chaque spectacle. Au fil de la saison,
de nouveaux documents seront disponibles sur notre site web pour vous aider à réinves-
tir dans vos classes les spectacles vus avec vos élèves (fiches pédagogiques, carnet de
jeux...).
Assister à une représentation peut être une expérience nouvelle pour un certain nombre
d’entre eux. Aussi il nous semble important de préparer leur venue en leur donnant des
codes qui peuvent paraître évidents à des spectateurs avertis mais qui ne vont pas de soi
pour tous les élèves. Afin d’assurer les meilleures conditions d’écoute et de réception du
spectacle, nous remercions les professeurs et les chefs d’établissement, les accompagna-
teurs et responsables de structures, de prévoir une arrivée au Théâtre une demi-heure
avant le spectacle.
Voici le programme des représentations en journée 2017-2018.
Ces représentations sont accessibles au tarif de 3 € ou 5 €, selon les spectacles. Vous trouverez le
formulaire de réservation pour ces représentations à la fin de ce document, et sur notre site
www.theatredurance.fr, en téléchargement.
Merci de bien vouloir nous le retourner au plus tard le 30 septembre.
Contact réservations et renseignements
Lisa Moneret
04 92 64 27 34
lisa.moneret@theatredurance.fr
Contact service éducatif
Benoit Faure
service.educatif@theatredurance.fr
jeu 11 jan - 10:00
jeu 11 jan - 14:00
ven 12 jan - 14:00
5 €
Kelemenis
& Cie
45 min
DANSE
ROCK &
GOAL
CE
mar 20 fév - 10:00
mar 20 fév - 14:30
3 €
Artefact
40 min
THÉÂTRE
D’UN
BATTEMENT
D’AILES
MS - GS - CP
mer 21 fév - 10:00
jeu 22 fév - 10:00
jeu 22 fév - 14:00
ven 23 fév - 10:00
ven 23 fév - 14:00
3 €
Artefact
50 min
THÉÂTRE
ENVOL
CE - CM
mer 04 avr - 10:00
jeu 05 avr - 10:00
jeu 05 avr - 14:00
ven 06 avr - 10:00
ven 06 avr - 14:00
3 €
Cie
Marizibill
37 min
THÉÂTRE
LA PETITE
CASSEROLE
D’ANATOLE
PS-MS-GS-CP
Séances en journée
mer 18 oct - 10:00
jeu 19 oct - 10:00
jeu 19 oct - 14:00
50 min
5€
CM
Prolongements possibles et activités en lien :
Expérimenter des combinaisons de sons avec divers objets
pour en faire émerger des musiques ; utiliser des logiciels
de création ou de transformation de sons ; combiner des
samples ; récoltes de sons pour créer des univers sonores
(la musique des objets de l’école, de la cour, de la rue ou
d’objets du quotidien)
Thèmes : Qu’est-ce que la musique ? Des notes ? Des
sons ? Des rythmes ? À partir de quel moment une com-
binaison de sons devient-elle de la musique ? La science
peut-elle amener à l’art ? L’histoire de la musique.
de et avec Matthias Kristalsson, Daniel Gosselin et Gustav Maertens,
assistant conférencier Quentin Ogier, assistant son Sébastien Finck,
luminaires Pierrick Corbaz, architecture d’intérieur Adèle Ogier,
réalisations électroniques Julien Vadet, documentation Guillaume Medioni, gra-
phisme Fred Fivaz, laborantines Raphaëlle Rabillon et Agathe Fontaine,
offre et demande Marik Wagner
L’évolution technologique de ces cinquante dernières années a
fait émerger un florilège de créations sonores que l’on retrouve
dans les ballades populaires, sur les ondes radios, dans les pu-
blicités ou les jeux vidéo. Mais quelle est l’origine de ce boule-
versement ? Comment science et musique ont su cohabiter, se
nourrir mutuellement et faire émerger de nouvelles sonorités ?
Pour tenter une explication, trois scientifiques du G.R.A.M.I
(Groupe de Recherche et d’Analyse de la Musique et
des Instruments) ouvrent les portes de leur laboratoire.
Dans une conférence loufoque et documentée, ils partagent les
fruits de leurs recherches et nous dévoilent
LHistoire probable
de la musique électronique
. En fond de scène se dressent ma-
chines analogiques et écrans de contrôle qu’ils bidouillent et
manipulent : magnétophones, synthétiseurs modulaires, boîtes
à rythmes, câbles et fils électriques… Progressivement, la mu-
sique s’installe et laisse place au concert. Après
Minifocus
.
1 Montreur d’ours remonte le temps pour un voyage réjouissant
au cœur de la création électroacoustique.
Musique1 Montreur d’Ours
L’HISTOIRE PROBABLE DE LA MUSIQUE
ÉLECTRONIQUE PAR LE GRAMI Quelques mots du GRAMI
SUR LA NOTION DE « JEUNE PUBLIC »
Au fond de nous, on souhaite donner envie aux enfants
de créer des sons, de jouer avec. Donner à comprendre
d’où vient le son, comment on peut le transformer, le
faire vivre. La musique électronique ne s’apprend pas a
l’école et fort heureusement. Tout le monde s’y est mis
de façon autodidacte. L’industrie des instruments élec-
troniques est en plein boom, des milliers de machines
existent, ces instruments se miniaturisent, se trouvent
dans les applications des téléphones... Et puis bien sûr
démontrer que tout cela vient d’un enchaînement de
circonstances .
SUR LE TRAVAIL DE CRÉATION
On a eu envie un jour de partager notre
intérêt pour l’origine de la musique d’au-
jourd’hui, on a pensé aux jeunes qui
écoutent beaucoup de musique électro-
nique, et puis on a pensé à tous ces com-
positeurs et compositions datant de 1950
à 1980 qui restent inconnus à ce jour. Il y
a des choses qui ont été créées au siècle
dernier et qui sont incroyables, et on a eu
l’envie de montrer au public, qu’a l’époque,
aucun instrument ne pouvait être de la
taille d’un téléphone, rien n’était mémori-
. Il nous semble intéressant de montrer
au public que tout était trés artisanal, que
pour créer un son, il fallait du temps, beau-
coup de temps là où aujourd’hui la tech-
nologie nous permet de faire les choses
bien plus rapidement.
SUR LE DISPOSITIF SCÉNIQUE
Nous avons choisi de montrer une
partie de notre laboratoire, nous ne
pouvons pas tout emmener, ces ins-
truments sont pour la plupart très
lourds, fragiles et avant tout conçus
pour rester dans une pièce, un studio
par exemple.
Nos trois énormes meubles sont
composés de synthétiseurs modu-
laires, magnétophones... sur une
table se trouvent différents synthéti-
seurs compacts, lecteurs de disques,
theremin, petophone, clavioline...
SUR LES PERSONNAGES
Nous sommes trois chercheurs : Gustav
Maertens, Daniel Gosselin et Mathias Kris-
tallson. Nous avons créé notre laboratoire
en 1998, nos recherches portent sur la syn-
thèse sonore, nous nous intéressons à la
manière de fabriquer des sons à partir de
l’électricité et puis nous avons beaucoup
oeuvré pour la musique de films documen-
taires de sciences naturelles, animaliers ou
encore sur l’astronomie...
SUR LE TITRE DU SPECTACLE
«L’histoire probable de la musique électronique» : probable
parce qu’on ne peut pas retracer toute la vérité sur ce sujet,
nous pouvons seulement aborder une petite partie de cet im-
mense courant musical. Et puis ça nous permet de raconter
cette histoire à notre façon.
SUR LE SPECTACLE
C’est une conférence/concert sur l’his-
toire de la musique électronique. Les
thèmes abordés sont les éléments qui
ont fait naître et progresser ce type de
musique : l’électricité, l’électronique, les
compositeurs, les luthiers, les inventions...
Nous illustrerons ces explications par des
démonstrations sonores grâce à l’instru-
mentarium du GRAMI.
Séances en Journée
jeu 11 Jan - 10:00
jeu 11 Jan - 14:00
veu 12 Jan - 14:00
45 min
5€
CE
Prolongements possibles et activités en lien :
Séquence sur les représentations sociales genrées et les
stéréotypes (dans les sports, les métiers, les activités quo-
tidiennes, …) ; séquences d’expression corporelle : du geste
quotidien ou sportif au geste dansé, traduire des émotions
par le corps, répéter des gestes, s’approprier les gestes des
autres, en faire une chorégraphie
Thèmes : Existe-t-il des sports pour les garçons et
des sports pour filles ? La danse est-elle un art ou
un sport ? Qu’est-ce qui rend le geste artistique ?
Qu’est-ce que la danse ?
conception générale, chorégraphie Michel Kelemenis, danseurs Luc Bénard, Mylène
Lamugnière, Laurent Le Gall et Lisa Vilret, conseil musical Olivier Clargé, montage
sonore Bastien Boni, création lumière Bertrand Blayo, costumes Philippe Combeau,
régie générale Nicolas Fernandez
Lizzie aime le base-ball et David le kung-fu. Elliott préfère
la gymnastique et Serena le tennis. Quelle que soit leur dis-
cipline, ces quatre sportifs vont devoir se disputer les trois
places du podium. Sur fond de musiques populaires, ils
s’engagent, corps et âme, en solo, en duo ou en duel. Leurs
gestes se libèrent peu à peu de la technicité et laissent place
à une chorégraphie inattendue, légère et colorée. Ensemble,
ils réinventent les codes pour jouer au
Rock & Goal
.
Dessinant avec fantaisie les personnages de sa nouvelle
fable, Michel Kelemenis se souvient avoir été gymnaste avant
de se réaliser dans le milieu de la danse. Il s’amuse de cette
anecdote pour concilier geste sportif et geste dansé. Il s’af-
franchit de toute référence et fait souffler sur scène un vent
de bonne humeur et de liberté avec cette ode à l’insouciance
et au plaisir de la danse.
DanseKelemenis & Cie
ROCK AND GOAL
SUR LA NOTION DE « JEUNE PUBLIC »
Je me suis simplement demandé comment la rencontre avec
l’Art de la danse pouvait être un support éducatif qui ne né-
cessite pas d’être érudit. Les enfants n’ont pas besoin d’expli-
cation pour rêver devant la danse. En revanche la mettre en
mot est particulièrement ardu, pour tous ! Aussi, créer des
fables autour de personnages malicieux et de sujets choisis
pour être à la croisée de tous les âges m’est apparu comme
une façon de m’adresser très directement aux adultes qui ac-
compagnent les enfants. L’idée est de permettre à chacun de
trouver, de là où il se trouve, un point d’entrée pour se souve-
nir de séquences du spectacle. Je compte sur les grands pour
converser ensuite avec les petits. J’ai la conviction que le goût
se cultive sur le souvenir.
SUR LE TRAVAIL DE CRÉATION
Ma rencontre avec la danse a eu lieu au Lycée, alors
qualifié de «pilote ». Je dois à l’insistance d’une
camarade de classe d’avoir suivi un premier atelier
durant lequel les savoirs acquis par la pratique de
la gymnastique, entre 9 et 17 ans, se sont trouvés
transposés quasi immédiatement, sereinement. J’ai
aussitôt ressenti que s’ouvrait un espace de liberté.
Je ne suis pas certain d’avoir aimé la gymnastique,
pratique choisie par mes parents, mais je lui rends
et leur rends tellement grâce de m’avoir préparé à
la danse.
Le spectacle ROCK & GOAL n’est pas vraiment
narratif. Chaque séquence s’organise à partir de la
notion du sport et le personnage central se décale,
souvent avec humour. Il fallait inventer des scènes
et des rythmes différents. Le plus particulier a été
de trouver, avec les danseurs, comment faire pro-
gressivement basculer le système de référence du
monde du sport à celui de la danse.
SUR LES PERSONNAGES
J’ai donné un nom à quatre personnages qui,
successivement, vont chacun danser un solo
évoquant un sport. Les enfants ne trouveront
pas les références sans l’aide des adultes qui
les accompagnent : David aime le Kung fu
(David Carradine) ; Serena (Williams) le ten-
nis, Lizzie le base ball, et Elliott (en référence
au film Billy Elliott, l’enfant qui veut devenir
danseur) la gymnastique… Seul le person-
nage d’ Elliott est développé, qui va tantôt se
décaler par rapport à la pratique des sports,
ver, imaginer, croiser, rencontrer, et enfin,
choisir la danse…
SUR LE TITRE DU SPECTACLE
Cela sonne un peu comme Football… Mais
pour nous le rock est danse et le goal n’est
pas un ballon mis dans le but : c’est l’objectif
de sa propre réalisation. Je voulais aussi dire
la joie, l’énergie, le partage, être ensemble
SUR LE DISPOSITIF SCÉNIQUE
Peu de choses suffisent à raconter beaucoup. Les rideaux affichent des
couleurs différentes pour évoquer des lieux différents, 3 petits plateaux
de hauteurs complémentaires reconfigurent l’espace, quelques acces-
soires sportifs précisent les sports mis en scène en même temps qu’ils
permettent de les détourner plus facilement. Les vêtements sont simples
et frais, sans connotation appuyée. La bande son, très riche, traverse dif-
férents genres musicaux, amenant ses citations du monde de la danse ou
de celui du sport, des musiques « pop ludique », mais aussi quelques so-
norités d’instruments rares ou des écritures d’aujourd’hui.
SUR LE SPECTACLE
En appui sur le parcours d’un sportif qui
devient danseur, ROCK & GOAL trace une
métaphore de la réalisation de soi à travers
l’Art. Pour rendre le propos perceptible, le
système de référence des gestes évolue
progressivement du sport à la danse, pour
atteindre un point de libération du mou-
vement. Il suffit d’un geste à un danseur
pour évoquer un sport. Aussi l’énuméra-
tion de toutes les pratiques abordées par
le spectacle est longue : la décomposition
d’un appel de basketteur au bas du pa-
nier, la spirale d’un lanceur de poids, le
dandiné d’un marcheur de vitesse… Mais
certains sports comme la boxe ou le rugby
inspirent aussi par la situation spatiale, les
rapports entre l’individu et le groupe. De
la même façon, se glissent des références
à la culture de la danse dans la diversité
des genres ou des œuvres : le ballet, les
danses de salon, la ronde de Matisse, le
port de bras du Spectre de la rose, la flui-
dité de Pina Bausch, une image sublimi-
nale de Carolyn Carlson…
Au-delà des références apparaissent des
notions que partagent le sport et la danse :
l’engagement, la fatigue, l’échec, le doute,
la solidarité, ou encore l’épanouissement
par une pratique corporelle et la joie de
la réussite.
Quelques mots de Michel Kelemenis
Prolongements possibles et activités en lien :
Expression orale : poursuivre la phrase « D’un battement
d’ailes, je pourrais… » ; séquence autour de l’Autre, en par-
ticulier de la thématique des migrants; séquence autour des
différentes peurs (avec plusieurs albums puis des temps
d’expression orale).
Séances en journée
mar 20 fév - 10:00
mar 20 fév - 14:30
durée prévisionnelle
40 min
3€
MS
GS
CP
Thèmes : Migration : Les raisons de partir de chez
soi. Partir pour grandir, s’épanouir. Le risque du dé-
part et du voyage. Ce que l’on emporte en partant.
Rencontrer l’Autre et découvrir sa différence. Les
peurs (d’être seul, de se perdre, de quitter sa mai-
son, de ne pas y arriver, …) et les espoirs.
Dans un aéroport, une dame pas comme les autres fait la
rencontre d’un petit oiseau orphelin. Est-il tombé du nid ?
Tombé du lit ? Ou tombé de la vie ? Ensemble, ils partage-
ront leurs miettes, leurs joies et puis leurs peines. Ils affron-
teront la peur aussi. Mais c’est sans compter sur les interven-
tions inattendues du Chat-Poubelle qui deviendra très vite
leur ami.
Où part-on et pourquoi ? Et puis, qu’est-ce qu’on trimballe
avec soi ? Mais surtout, qu’est-ce que l’on va trouver là-bas ?
Certains s’arrachent à leur vie pour fuir les bombes, le chaos
ou la honte. Moineau fragile ou orphelin, quelque soit l’expé-
rience migratoire, partir c’est se risquer à l’altérité et à l’in-
commensurabilité. Coincé dans un aéroport, en proie à la
solitude, au traumatisme et à la faim, il y a de quoi se perdre
soi-même. Après la peur, le recroquevillement, vient l’ouver-
ture, la confiance faite au hasard qui se dresse face à soi :
l’autre. Cette rencontre déterminante nous fait cheminer en
nous-même.
concepton et mse en scène Phlppe Borond écrture therne Verlguet
eu chelle olet-outure dessn et nmton No oke Studo
créton sonore Ncols éflche geston dnterfces multméd Ncols Helle
scénogrphe dstrbuton en cours créton lumère Phlppe Borond
Ncols Helle ssstnt  l mse en scène Tphne Lube
dmnstrteur de producton Sébsten ocheron
ThéâtreArtefact
D’UN BATTEMENT D’AILES
SUR LA NOTION DE « JEUNE PUBLIC »
J’ai fais le choix de travailler sur une pièce en direc-
tion du «jeune public» parce que cette histoire leur
était destinée.
De plus, cette double création jeune public 3/6 ans
et 7/11 ans (D’un battement d’ailes et Envol) cor-
respond au second volet d’une recherche de cinq
ans sur l’enfermement dont la première forme a é
la création Braises de Catherine Verlaguet, en direc-
tion des publics adultes et adolescents. Le troisième
volet de ce cycle sera probablement déconseillé aux
moins de 18 ans. L’idée est donc de couvrir tous les
spectres de la vie.Pour moi, le terme de «Jeune pu-
blic» ne veut pas dire grand-chose. Dans le prin-
cipe, je crée des spectacles tout public pour petits
et grands enfants.
.
SUR LE TRAVAIL DE CRÉATION
Processus de création : la mise en place d’un vo-
cabulaire et d’une grammaire, un travail autour du
scénario et de l’image, d’un tissu sonore, d’un texte
matière et d’une écriture de plateau. Un travail basé
sur le langage du clown, caractérisé par la gestion
perpétuelle de l’accident, l’expérimentation d’une
physique des catastrophes et une poésie de l’ab-
surde. L’envie est de raconter aux enfants l’errance
des migrants qui, en transit dans un pays qui n’est
pas le leur, en proie au traumatisme, au froid et à
la faim, peuvent parfois se perdre eux-mêmes. De
dire, à ces jeunes spectateurs, avec le plus de poé-
sie possible, que le visage de ces gens ressemble
au leur. Et qu’à quelques mottes de terre près, cette
histoire est la leur.
SUR LE DISPOSITIF SCÉNIQUE
Un élément «tour de contrôle» qui
comprend un ascenseur virtuel. Trois
flight-case (boîte de transport de ma-
tériel technique et d’instruments), la
family fly, contenant toute sa vie,
passée, présente et future. Son univers et sa
planète. Le premier se transforme en caisse à
savon magique et vaisseau extraordinaire. Le
second contient un bout de vie rescapé de
là-bas : une plante moche, certes, mais
vivante. Le troisième, doté d’une queue de chien,
SUR LES PERSONNAGES
Un drôle de personnage, pas plus
costaud pas moins fragile qu’un
petit oiseau migrateur, qui erre
dans un aéroport depuis... com-
bien de temps déjà ?
Un environnement d’inconnus in-
quiétants (ombres insolites, mo-
losses, un chat qui n’a rien à faire
là…). Au sein d’un rêve, un guide.
Et un public.
SUR LE TITRE DU SPECTACLE
Lespoir. Prendre son envol, c’est devenir soi. C’est
surmonter les difficultés.
SUR LE SPECTACLE
C’est l’histoire d’un drôle de personnage en transit
dans un aéroport. C’est l’histoire de quelqu’un qui
a dû partir, on ne sait pas trop pourquoi, mais a
priori il n’avait pas vraiment le choix.
C’est quelqu’un qui aimerait aller quelque part
même s’il ne sait pas exactement où. Les thèmes
abordés sont les migrations, les peurs ataviques, le
rapport à autrui, la différence.
Quelques mots de Philippe Boronad
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