Théâtre Durance Scène conventionnée Pôle régional de développement culturel Pôle transfrontalier Château—Arnoux Saint—Auban Á l’attention des établissements du premier degré et des structures d’accueil d’enfants (crèches, IME, centres de jour…) Voici le programme des représentations en journée 2017-2018. Ces représentations sont accessibles au tarif de 3 € ou 5 €, selon les spectacles. Vous trouverez le formulaire de réservation pour ces représentations à la fin de ce document, et sur notre site www.theatredurance.fr, en téléchargement. Merci de bien vouloir nous le retourner au plus tard le 30 septembre. Parce que nous croyons que le Théâtre permet d’aiguiser la curiosité des plus jeunes, d’éveiller leurs émotions et leur imaginaire, de leur apprendre à former un jugement et à l’exprimer, de les aider à comprendre le monde dont ils seront un jour les acteurs, autant d’objectifs que nous avons en commun, nous souhaitons construire cette démarche avec vous. C’est pourquoi nous poursuivons saison après saison le travail nécessaire pour vous aider à préparer les représentations auxquelles vous assisterez et à poursuivre les échanges avec les élèves autour des spectacles. mer 18 oct - 10:00 jeu 19 oct - 10:00 jeu 19 oct - 14:00 jeu 11 jan - 10:00 jeu 11 jan - 14:00 ven 12 jan - 14:00 MUSIQUE DANSE 5€ 5€ 1 Montreur d’Ours 50 mn L’équipe des relations avec les publics et Benoît Faure, professeur de lettres, sont là pour vous accompagner et dialoguer avec vous sur les différents moyens d’intégrer ce moment dans votre projet pédagogique, notamment dans le cadre du Parcours d’Education Artistique et Culturel inscrit dans les programmes. En faisant entrer en résonance la représentation et votre enseignement dans différentes disciplines, l’élève pourra construire sa formation de spectateur. L’HISTOIRE PROBABLE DE LA MUSIQUE ELECTRONIQUE PAR LE GRAMI Kelemenis & Cie ROCK & GOAL 45 min CM CE mar 20 fév - 10:00 mar 20 fév - 14:30 THÉÂTRE Des fiches détaillant des éléments d’approche, des idées de prolongements thématiques ou de pistes de travail vous sont proposées pour chaque spectacle. Au fil de la saison, de nouveaux documents seront disponibles sur notre site web pour vous aider à réinvestir dans vos classes les spectacles vus avec vos élèves (fiches pédagogiques, carnet de jeux...). 3€ Artefact D’UN BATTEMENT D’AILES 40 min Assister à une représentation peut être une expérience nouvelle pour un certain nombre d’entre eux. Aussi il nous semble important de préparer leur venue en leur donnant des codes qui peuvent paraître évidents à des spectateurs avertis mais qui ne vont pas de soi pour tous les élèves. Afin d’assurer les meilleures conditions d’écoute et de réception du spectacle, nous remercions les professeurs et les chefs d’établissement, les accompagnateurs et responsables de structures, de prévoir une arrivée au Théâtre une demi-heure avant le spectacle. MS - GS - CP mer 21 fév - 10:00 jeu 22 fév - 10:00 jeu 22 fév - 14:00 ven 23 fév - 10:00 ven 23 fév - 14:00 mer 04 avr - 10:00 jeu 05 avr - 10:00 jeu 05 avr - 14:00 ven 06 avr - 10:00 ven 06 avr - 14:00 THÉÂTRE THÉÂTRE 3€ 3€ Contact réservations et renseignements Lisa Moneret 04 92 64 27 34 [email protected] Contact service éducatif Benoit Faure [email protected] Artefact ENVOL 50 min Cie Marizibill 37 min CE - CM LA PETITE CASSEROLE D’ANATOLE PS-MS-GS-CP L’HISTOIRE PROBABLE DE LA MUSIQUE ÉLECTRONIQUE PAR LE GRAMI Quelques mots du GRAMI 1 Montreur d’Ours Musique L’évolution technologique de ces cinquante dernières années a fait émerger un florilège de créations sonores que l’on retrouve dans les ballades populaires, sur les ondes radios, dans les publicités ou les jeux vidéo. Mais quelle est l’origine de ce bouleversement ? Comment science et musique ont su cohabiter, se nourrir mutuellement et faire émerger de nouvelles sonorités ? Pour tenter une explication, trois scientifiques du G.R.A.M.I (Groupe de Recherche et d’Analyse de la Musique et des Instruments) ouvrent les portes de leur laboratoire. Dans une conférence loufoque et documentée, ils partagent les fruits de leurs recherches et nous dévoilent LHistoire probable de la musique électronique. En fond de scène se dressent machines analogiques et écrans de contrôle qu’ils bidouillent et manipulent : magnétophones, synthétiseurs modulaires, boîtes à rythmes, câbles et fils électriques… Progressivement, la musique s’installe et laisse place au concert. Après Minifocus. 1 Montreur d’ours remonte le temps pour un voyage réjouissant au cœur de la création électroacoustique. de et avec Matthias Kristalsson, Daniel Gosselin et Gustav Maertens, assistant conférencier Quentin Ogier, assistant son Sébastien Finck, luminaires Pierrick Corbaz, architecture d’intérieur Adèle Ogier, réalisations électroniques Julien Vadet, documentation Guillaume Medioni, graphisme Fred Fivaz, laborantines Raphaëlle Rabillon et Agathe Fontaine, offre et demande Marik Wagner Thèmes : Qu’est-ce que la musique ? Des notes ? Des sons ? Des rythmes ? À partir de quel moment une combinaison de sons devient-elle de la musique ? La science peut-elle amener à l’art ? L’histoire de la musique. Prolongements possibles et activités en lien : Expérimenter des combinaisons de sons avec divers objets pour en faire émerger des musiques ; utiliser des logiciels de création ou de transformation de sons ; combiner des samples ; récoltes de sons pour créer des univers sonores (la musique des objets de l’école, de la cour, de la rue ou d’objets du quotidien) CM 50 min Séances en journée 5€ mer 18 oct - 10:00 jeu 19 oct - 10:00 jeu 19 oct - 14:00 SUR LE SPECTACLE SUR LE TITRE DU SPECTACLE C’est une conférence/concert sur l’histoire de la musique électronique. Les thèmes abordés sont les éléments qui ont fait naître et progresser ce type de musique : l’électricité, l’électronique, les compositeurs, les luthiers, les inventions... Nous illustrerons ces explications par des démonstrations sonores grâce à l’instrumentarium du GRAMI. «L’histoire probable de la musique électronique» : probable parce qu’on ne peut pas retracer toute la vérité sur ce sujet, nous pouvons seulement aborder une petite partie de cet immense courant musical. Et puis ça nous permet de raconter cette histoire à notre façon. SUR LE DISPOSITIF ­SCÉNIQUE Nous avons choisi de montrer une partie de notre laboratoire, nous ne pouvons pas tout emmener, ces instruments sont pour la plupart très lourds, fragiles et avant tout conçus pour rester dans une pièce, un studio par exemple. Nos trois énormes meubles sont composés de synthétiseurs modulaires, magnétophones... sur une table se trouvent différents synthétiseurs compacts, lecteurs de disques, theremin, petophone, clavioline... SUR LE TRAVAIL DE CRÉATION On a eu envie un jour de partager notre intérêt pour l’origine de la musique d’aujourd’hui, on a pensé aux jeunes qui écoutent beaucoup de musique électronique, et puis on a pensé à tous ces compositeurs et compositions datant de 1950 à 1980 qui restent inconnus à ce jour. Il y a des choses qui ont été créées au siècle dernier et qui sont incroyables, et on a eu l’envie de montrer au public, qu’a l’époque, aucun instrument ne pouvait être de la taille d’un téléphone, rien n’était mémorisé. Il nous semble intéressant de montrer au public que tout était trés artisanal, que pour créer un son, il fallait du temps, beaucoup de temps là où aujourd’hui la technologie nous permet de faire les choses bien plus rapidement. SUR LA NOTION DE « JEUNE PUBLIC » SUR LES PERSONNAGES Nous sommes trois chercheurs : Gustav Maertens, Daniel Gosselin et Mathias Kristallson. Nous avons créé notre laboratoire en 1998, nos recherches portent sur la synthèse sonore, nous nous intéressons à la manière de fabriquer des sons à partir de l’électricité et puis nous avons beaucoup oeuvré pour la musique de films documentaires de sciences naturelles, animaliers ou encore sur l’astronomie... Au fond de nous, on souhaite donner envie aux enfants de créer des sons, de jouer avec. Donner à comprendre d’où vient le son, comment on peut le transformer, le faire vivre. La musique électronique ne s’apprend pas a l’école et fort heureusement. Tout le monde s’y est mis de façon autodidacte. L’industrie des instruments électroniques est en plein boom, des milliers de machines existent, ces instruments se miniaturisent, se trouvent dans les applications des téléphones... Et puis bien sûr démontrer que tout cela vient d’un enchaînement de circonstances . ROCK AND GOAL Quelques mots de Michel Kelemenis Kelemenis & Cie Danse Lizzie aime le base-ball et David le kung-fu. Elliott préfère la gymnastique et Serena le tennis. Quelle que soit leur discipline, ces quatre sportifs vont devoir se disputer les trois places du podium. Sur fond de musiques populaires, ils s’engagent, corps et âme, en solo, en duo ou en duel. Leurs gestes se libèrent peu à peu de la technicité et laissent place à une chorégraphie inattendue, légère et colorée. Ensemble, ils réinventent les codes pour jouer au Rock & Goal. Dessinant avec fantaisie les personnages de sa nouvelle fable, Michel Kelemenis se souvient avoir été gymnaste avant de se réaliser dans le milieu de la danse. Il s’amuse de cette anecdote pour concilier geste sportif et geste dansé. Il s’affranchit de toute référence et fait souffler sur scène un vent de bonne humeur et de liberté avec cette ode à l’insouciance et au plaisir de la danse. conception générale, chorégraphie Michel Kelemenis, danseurs Luc Bénard, Mylène Lamugnière, Laurent Le Gall et Lisa Vilret, conseil musical Olivier Clargé, montage sonore Bastien Boni, création lumière Bertrand Blayo, costumes Philippe Combeau, régie générale Nicolas Fernandez Thèmes : Existe-t-il des sports pour les garçons et des sports pour filles ? La danse est-elle un art ou un sport ? Qu’est-ce qui rend le geste artistique ? Qu’est-ce que la danse ? Prolongements possibles et activités en lien : Séquence sur les représentations sociales genrées et les stéréotypes (dans les sports, les métiers, les activités quotidiennes, …) ; séquences d’expression corporelle : du geste quotidien ou sportif au geste dansé, traduire des émotions par le corps, répéter des gestes, s’approprier les gestes des autres, en faire une chorégraphie CE 45 min Séances en Journée 5€ jeu 11 Jan - 10:00 jeu 11 Jan - 14:00 veu 12 Jan - 14:00 SUR LE SPECTACLE SUR LE DISPOSITIF ­SCÉNIQUE En appui sur le parcours d’un sportif qui devient danseur, ROCK & GOAL trace une métaphore de la réalisation de soi à travers l’Art. Pour rendre le propos perceptible, le système de référence des gestes évolue progressivement du sport à la danse, pour atteindre un point de libération du mouvement. Il suffit d’un geste à un danseur pour évoquer un sport. Aussi l’énumération de toutes les pratiques abordées par le spectacle est longue : la décomposition d’un appel de basketteur au bas du panier, la spirale d’un lanceur de poids, le dandiné d’un marcheur de vitesse… Mais certains sports comme la boxe ou le rugby inspirent aussi par la situation spatiale, les rapports entre l’individu et le groupe. De la même façon, se glissent des références à la culture de la danse dans la diversité des genres ou des œuvres : le ballet, les danses de salon, la ronde de Matisse, le port de bras du Spectre de la rose, la fluidité de Pina Bausch, une image subliminale de Carolyn Carlson… Au-delà des références apparaissent des notions que partagent le sport et la danse : l’engagement, la fatigue, l’échec, le doute, la solidarité, ou encore l’épanouissement par une pratique corporelle et la joie de la réussite. Peu de choses suffisent à raconter beaucoup. Les rideaux affichent des couleurs différentes pour évoquer des lieux différents, 3 petits plateaux de hauteurs complémentaires reconfigurent l’espace, quelques accessoires sportifs précisent les sports mis en scène en même temps qu’ils permettent de les détourner plus facilement. Les vêtements sont simples et frais, sans connotation appuyée. La bande son, très riche, traverse différents genres musicaux, amenant ses citations du monde de la danse ou de celui du sport, des musiques « pop ludique », mais aussi quelques sonorités d’instruments rares ou des écritures d’aujourd’hui. SUR LE TRAVAIL DE CRÉATION Ma rencontre avec la danse a eu lieu au Lycée, alors qualifié de «pilote ». Je dois à l’insistance d’une camarade de classe d’avoir suivi un premier atelier durant lequel les savoirs acquis par la pratique de la gymnastique, entre 9 et 17 ans, se sont trouvés transposés quasi immédiatement, sereinement. J’ai aussitôt ressenti que s’ouvrait un espace de liberté. Je ne suis pas certain d’avoir aimé la gymnastique, pratique choisie par mes parents, mais je lui rends et leur rends tellement grâce de m’avoir préparé à la danse. Le spectacle ROCK & GOAL n’est pas vraiment narratif. Chaque séquence s’organise à partir de la notion du sport et le personnage central se décale, souvent avec humour. Il fallait inventer des scènes et des rythmes différents. Le plus particulier a été de trouver, avec les danseurs, comment faire progressivement basculer le système de référence du monde du sport à celui de la danse. SUR LES PERSONNAGES J’ai donné un nom à quatre personnages qui, successivement, vont chacun danser un solo évoquant un sport. Les enfants ne trouveront pas les références sans l’aide des adultes qui les accompagnent : David aime le Kung fu (David Carradine) ; Serena (Williams) le tennis, Lizzie le base ball, et Elliott (en référence au film Billy Elliott, l’enfant qui veut devenir danseur) la gymnastique… Seul le personnage d’ Elliott est développé, qui va tantôt se décaler par rapport à la pratique des sports, rêver, imaginer, croiser, rencontrer, et enfin, choisir la danse… SUR LE TITRE DU SPECTACLE Cela sonne un peu comme Football… Mais pour nous le rock est danse et le goal n’est pas un ballon mis dans le but : c’est l’objectif de sa propre réalisation. Je voulais aussi dire la joie, l’énergie, le partage, être ensemble… SUR LA NOTION DE « JEUNE PUBLIC » Je me suis simplement demandé comment la rencontre avec l’Art de la danse pouvait être un support éducatif qui ne nécessite pas d’être érudit. Les enfants n’ont pas besoin d’explication pour rêver devant la danse. En revanche la mettre en mot est particulièrement ardu, pour tous ! Aussi, créer des fables autour de personnages malicieux et de sujets choisis pour être à la croisée de tous les âges m’est apparu comme une façon de m’adresser très directement aux adultes qui accompagnent les enfants. L’idée est de permettre à chacun de trouver, de là où il se trouve, un point d’entrée pour se souvenir de séquences du spectacle. Je compte sur les grands pour converser ensuite avec les petits. J’ai la conviction que le goût se cultive sur le souvenir. D’UN BATTEMENT D’AILES Artefact Quelques mots de Philippe Boronad Théâtre Dans un aéroport, une dame pas comme les autres fait la rencontre d’un petit oiseau orphelin. Est-il tombé du nid ? Tombé du lit ? Ou tombé de la vie ? Ensemble, ils partageront leurs miettes, leurs joies et puis leurs peines. Ils affronteront la peur aussi. Mais c’est sans compter sur les interventions inattendues du Chat-Poubelle qui deviendra très vite leur ami. Où part-on et pourquoi ? Et puis, qu’est-ce qu’on trimballe avec soi ? Mais surtout, qu’est-ce que l’on va trouver là-bas ? Certains s’arrachent à leur vie pour fuir les bombes, le chaos ou la honte. Moineau fragile ou orphelin, quelque soit l’expérience migratoire, partir c’est se risquer à l’altérité et à l’incommensurabilité. Coincé dans un aéroport, en proie à la solitude, au traumatisme et à la faim, il y a de quoi se perdre soi-même. Après la peur, le recroquevillement, vient l’ouverture, la confiance faite au hasard qui se dresse face à soi : l’autre. Cette rencontre déterminante nous fait cheminer en nous-même. conception et mise en scène Philippe Boronad, écriture Catherine Verlaguet, jeu Michelle Cajolet-Couture, dessin et animation No Joke Studio, création sonore Nicolas Déflache, gestion d’interfaces multimédia Nicolas Helle, scénographie distribution en cours, création lumière Philippe Boronad, Nicolas Helle, assistanat à la mise en scène Tiphaine Laubie, administrateur de production Sébastien Rocheron Thèmes : Migration : Les raisons de partir de chez soi. Partir pour grandir, s’épanouir. Le risque du départ et du voyage. Ce que l’on emporte en partant. Rencontrer l’Autre et découvrir sa différence. Les peurs (d’être seul, de se perdre, de quitter sa maison, de ne pas y arriver, …) et les espoirs. Prolongements possibles et activités en lien : Expression orale : poursuivre la phrase « D’un battement d’ailes, je pourrais… » ; séquence autour de l’Autre, en particulier de la thématique des migrants; séquence autour des différentes peurs (avec plusieurs albums puis des temps d’expression orale). MS GS CP durée prévisionnelle 40 min 3€ Séances en journée mar 20 fév - 10:00 mar 20 fév - 14:30 SUR LE SPECTACLE SUR LE TITRE DU SPECTACLE C’est l’histoire d’un drôle de personnage en transit dans un aéroport. C’est l’histoire de quelqu’un qui a dû partir, on ne sait pas trop pourquoi, mais a priori il n’avait pas vraiment le choix. C’est quelqu’un qui aimerait aller quelque part même s’il ne sait pas exactement où. Les thèmes abordés sont les migrations, les peurs ataviques, le rapport à autrui, la différence. L’espoir. Prendre son envol, c’est devenir soi. C’est surmonter les difficultés. SUR LE DISPOSITIF ­SCÉNIQUE Un élément «tour de contrôle» qui comprend un ascenseur virtuel. Trois flight-case (boîte de transport de matériel technique et d’instruments), la family fly, contenant toute sa vie, passée, présente et future. Son univers et sa planète. Le premier se transforme en caisse à savon magique et vaisseau extraordinaire. Le second contient un bout de vie rescapé de là-bas : une plante moche, certes, mais vivante. Le troisième, doté d’une queue de chien, SUR LES PERSONNAGES Un drôle de personnage, pas plus costaud pas moins fragile qu’un petit oiseau migrateur, qui erre dans un aéroport depuis... combien de temps déjà ? Un environnement d’inconnus inquiétants (ombres insolites, molosses, un chat qui n’a rien à faire là…). Au sein d’un rêve, un guide. Et un public. SUR LA NOTION DE « JEUNE PUBLIC » SUR LE TRAVAIL DE CRÉATION Processus de création : la mise en place d’un vocabulaire et d’une grammaire, un travail autour du scénario et de l’image, d’un tissu sonore, d’un texte matière et d’une écriture de plateau. Un travail basé sur le langage du clown, caractérisé par la gestion perpétuelle de l’accident, l’expérimentation d’une physique des catastrophes et une poésie de l’absurde. L’envie est de raconter aux enfants l’errance des migrants qui, en transit dans un pays qui n’est pas le leur, en proie au traumatisme, au froid et à la faim, peuvent parfois se perdre eux-mêmes. De dire, à ces jeunes spectateurs, avec le plus de poésie possible, que le visage de ces gens ressemble au leur. Et qu’à quelques mottes de terre près, cette histoire est la leur. J’ai fais le choix de travailler sur une pièce en direction du «jeune public» parce que cette histoire leur était destinée. De plus, cette double création jeune public 3/6 ans et 7/11 ans (D’un battement d’ailes et Envol) correspond au second volet d’une recherche de cinq ans sur l’enfermement dont la première forme a été la création Braises de Catherine Verlaguet, en direction des publics adultes et adolescents. Le troisième volet de ce cycle sera probablement déconseillé aux moins de 18 ans. L’idée est donc de couvrir tous les spectres de la vie.Pour moi, le terme de «Jeune public» ne veut pas dire grand-chose. Dans le principe, je crée des spectacles tout public pour petits et grands enfants. . ENVOL Quelques mots de Philippe Boronad Artefact Théâtre Un drôle de personnage, pas plus costaud, pas moins fragile qu’un petit oiseau migrateur, erre dans un aéroport depuis… depuis combien de temps déjà ? Des hommes, là-bas, ont volé le sol sous ses pieds. Dans cet espace de transit cerné par des ombres insolites, des molosses inquiétants, un chat qui n’a rien à faire là, un étrange Étranger tente de s’envoler… Sur un texte de Catherine Verlaguet, Philippe Boronad trace des lignes de fuite, fraie des chemins buissonniers, ouvre de nouveaux espaces pour aborder avec force et pudeur la question complexe des migrations d’aujourd’hui. Entre jeu, technique 3D et création sonore immersive, le langage scénique hybride et poétique nous sollicite de toutes parts. Au gré de cette composition délicate, l’imaginaire peu à peu s’éveille... Pour s’adresser à l’humanité qui est en nous, et ce dès le plus jeune âge. conception et mise en scène Philippe Boronad, écriture Catherine Verlaguet, jeu Michelle Cajolet-Couture, dessin et animation No Joke Studio, création sonore Nicolas Déflache, gestion d’interfaces multimédia Nicolas Helle, scénographie distribution en cours, création lumière Philippe Boronad, Nicolas Helle, assistanat à la mise en scène Tiphaine Laubie, administrateur de production Sébastien Rocheron Thèmes : Migration : Les raisons de partir de chez soi. Partir pour grandir, s’épanouir. Le risque du départ et du voyage. Ce que l’on emporte en partant. Rencontrer l’Autre et découvrir sa différence. Les peurs (d’être seul, de se perdre, de quitter sa maison, de ne pas y arriver, …) et les espoirs. Prolongements possibles et activités en lien : Séquence lecture / écriture / géographie : parcours de migrants (se documenter, en inventer); atelier d’expression / jeu théâtral : la valise trouvée : inventer et raconter des souvenirs imaginaires et son parcours (en se mettant à la place d’un migrant) à partir d’objets du quotidien contenus dans une valise ; Questionner sa famille sur ses origines. CE CM 50 min Séances en journée 3€ mer 21 fév - 10:00 jeu 22 fév - 10:00 jeu 22 fév - 14:00 ven 23 fév - 10:00 ven 23 fév - 14:00 SUR LE SPECTACLE SUR LE TITRE DU SPECTACLE C’est l’histoire d’un drôle de personnage en transit dans un aéroport. C’est l’histoire de quelqu’un qui a dû partir, on ne sait pas trop pourquoi, mais a priori il n’avait pas vraiment le choix. C’est quelqu’un qui aimerait aller quelque part même s’il ne sait pas exactement où. Les thémes abordés sont les migrations, les peurs ataviques, le rapport à autrui, la différence. L’espoir. Prendre son envol, c’est devenir soi. C’est surmonter les difficultés. SUR LE DISPOSITIF ­SCÉNIQUE Un élément tour de contrôle qui comprend un ascenseur virtuel. Trois flight-case (boîte de transport de matériel technique et d’instruments), la family fly, contenant toute sa vie, passée, présente et future. Son univers et sa planète. Le premier se transforme en caisse à savon magique et vaisseau extraordinaire. Le second contient un bout de vie rescapé de là-bas : une plante moche, certes, mais vivante. Le troisième, doté d’une queue de chien, renferme en son sein un étrange instrument. SUR LES PERSONNAGES Un drôle de personnage, pas plus costaud pas moins fragile qu’un petit oiseau migrateur, qui erre dans un aéroport depuis... combien de temps déjà ? Un environnement d’inconnus inquiétants (ombres insolites, molosses, un chat qui n’a rien à faire là…). Au sein d’un rêve, un guide. Et un public. SUR LA NOTION DE « JEUNE PUBLIC » SUR LE TRAVAIL DE CRÉATION Processus de création : la mise en place d’un vocabulaire et d’une grammaire, un travail autour du scénario et de l’image, d’un tissu sonore, d’un texte matière et d’une écriture de plateau. Un travail basé sur le langage du clown, caractérisé par la gestion perpétuelle de l’accident, l’expérimentation d’une physique des catastrophes et une poésie de l’absurde. L’envie est de raconter aux enfants l’errance des migrants qui, en transit dans un pays qui n’est pas le leur, en proie au traumatisme, au froid et à la faim, peuvent parfois se perdre eux-mêmes. De dire, à ces jeunes spectateurs, avec le plus de poésie possible, que le visage de ces gens ressemble au leur. Et qu’à quelques mottes de terre près, cette histoire est la leur. J’ai fait le choix de travailler sur une pièce en direction du «jeune public» parce que cette histoire leur était destinée. De plus, cette double création jeune public 3/6 ans et 7/11 ans (D’un battement d’ailes et Envol) correspond au second volet d’une recherche de cinq ans sur l’enfermement dont la première forme a été la création Braises de Catherine Verlaguet, en direction des publics adultes et adolescents. Le troisième volet de ce cycle sera probablement déconseillé aux moins de 18 ans. L’idée est donc de couvrir tous les spectres de la vie.Pour moi, le terme de «Jeune public» ne veut pas dire grand-chose. Dans le principe, je crée des spectacles tout public pour petits et grands enfants. LA PETITE CASSEROLE D’ANATOLE Cie Marizibill Théâtre Anatole est un petit bonhomme pas tout à fait comme les autres. Le visage rond, le regard doux, il traîne toujours derrière lui sa petite casserole rouge. Elle est jolie, mais elle se coince partout et l’empêche d’avancer. Lorsqu’il traverse la ville, les gens le regardent en riant, tout le monde le fuit. Un jour, il en a assez. Il décide de se cacher. Adapté de l’album jeunesse d’Isabelle Carrier, ce spectacle de marionnettes pour tout-petits nous invite à décaler notre regard, à repenser notre manière d’être au monde, avec poésie et délicatesse. Anatole et sa casserole, c’est un peu chacun d’entre nous. Parce qu’au fond, on a tous une petite casserole que l’on traîne et dont on aimerait se défaire. Alors pourquoi ne pas l’apprivoiser et s’en faire une alliée ? d’après l’album original d’Isabelle Carrier, adaptation et mise en scène Cyrille Louge, interprétation et manipulation Anthony Diaz, Francesca Testi, avec Dominique Cattani et Marjorie Currenti, conception des marionnettes et des objets Francesca Testi, construction Francesca Testi, avec l’aide d’Anthony Diaz lumières Bastien Gérard, collaboration musicale Aldona Nowowiejska, collaboration sonore Paul-Edouard Blanchard, construction du castelet Sandrine Lamblin, Éditions Bilboquet Thèmes : Qu’est-ce qu’être « différent » ? Par rapport à quoi et à qui l’est-on ? Vivre avec ses différences. Etre différent, c’est être unique. Le regard des autres sur les personnes différentes, notamment porteuses de handicaps. Prolongements possibles et activités en lien : Séquence autour d’albums sur la différence (différences choisies ou subies) et la diversité, en élargissant sur le regard de l’autre sur nos différences (moquerie, empathie, …); expression orale autour de l’expression « traîner une casserole » (ce qui nous gêne, nous handicape, nous freine,…); atelier motricité : parcours avec une contrainte physique (objet attaché au pied, les yeux bandés, à deux avec une partie du corps en contact, avec des obstacles,… pour appréhender les difficultés à se déplacer de personnes porteuses de handicap. PS MS GS CP 37 min 3€ Séances en journée mer 04 avr - 10:00 jeu 05 avr - 10:00 jeu 05 avr - 14:00 ven 06 avr - 10:00 ven 06 avr - 14:00 Quelques mots de Cyrille Louge SUR LE SPECTACLE SUR LE TITRE DU SPECTACLE La petite casserole d’Anatole est adapté de l’album d’Isabelle Carrier, et raconte le parcours d’un petit garçon différent des autres parce qu’il traîne une petite casserole. Elle lui empoisonne la vie et lui cause du chagrin mais Anatole va peu à peu apprendre à l’apprivoiser. C’est une histoire qui traite de la différence, bien sûr, mais surtout du regard que l’on porte sur elle, et sur soi-même quand on se sent « différent ». En regardant mieux, en regardant différemment, on peut s’apercevoir que ce qu’on voyait comme un défaut est aussi parfois quelque chose que les autres n’ont pas, qui nous rend unique, et ainsi qu’être différent, c’est aussi être spécial. Avec sa rime et la sensation d’harmonie qui s’en dégage, sa tendresse aussi, il est déjà une façon de regarder le monde. Il dit déjà que cette petite casserole n’est pas seulement un problème, elle est aussi une part d’Anatole, de son identité, de ce qui fait son charme et sa valeur. J’ai dit qu’un défaut est souvent une qualité mal aimée, et pour moi, ce titre, sans en avoir l’air, contient déjà cette promesse. SUR LE DISPOSITIF ­SCÉNIQUE C’est un castelet (l’équivalent de la scène, mais pour les marionnettes) en trois parties rectangulaires, comme des tables : une grande au milieu et une plus petite de chaque côté, en hauteur. C’est donc ce qu’on appelle de la « marionnette sur table ». On ne s’en rend pas compte consciemment pendant le spectacle, mais tous les personnages peuvent passer d’un niveau à un autre, monter, descendre, apparaître et disparaître… Tous, sauf Anatole. Ce n’est que vers la fin, quand sa casserole n’est plus un « problème » et que le monde s’ouvre à lui, qu’Anatole peut enfin aller partout. SUR LA NOTION DE « JEUNE PUBLIC » Je crois que l’empathie est une chose qui se travaille, dès le plus jeune âge, et que le théâtre permet de cultiver l’empathie. C’est pourquoi il est primordial de travailler en direction du « jeune public ». Je crois au « jeune public » en tant que catégorie de spectateurs mais pas comme catégorie de spectacles. À mon sens, il devrait y avoir des spectacles « tout public », c’est-à-dire accessibles à tous dès le plus jeune âge, et des spectacles pour « adultes ». C’est pourquoi j’ai l’habitude de dire qu’il devrait y avoir un âge « plancher » mais pas d’âge « plafond ». Créer un spectacle en direction du « jeune public », c’est aussi s’adresser aux adultes, à une part d’eux qui n’est en général plus jamais sollicitée. C’est donc un défi particulièrement intéressant car il faut élaborer les niveaux de lecture qui conviennent à tous les âges. Envisagés de cette manière, les spectacles « en direction du jeune public » sont les plus difficiles à réaliser. SUR LES PERSONNAGES À part Anatole, dont nous avons déjà beaucoup parlé, il y a les autres enfants, avec qui Anatole voudrait jouer, rire et danser, mais qui ne l’acceptent pas. Il y a les gens qu’Anatole croise sur son chemin : une maman et son enfant, un chien, un chat, un vieux monsieur en fauteuil roulant… Certains ne sont pas dans l’album, comme cet artiste chanteur et danseur qui rend visite à Anatole dans ses rêves et à qui il voudrait ressembler. Et puis il y a une dame, la « dame extraordinaire », qui va guider Anatole et lui montrer comment apprivoiser sa casserole. Et puis à la fin il y a une surprise. SUR LE TRAVAIL DE CRÉATION Je voulais continuer à travailler sur le thème de la différence, de la difficulté à s’accepter soi-même. Mais je voulais aussi, après avoir écrit les trois précédents spectacles, travailler à partir de l’univers de quelqu’un d’autre. Et j’ai eu la chance de trouver l’album d’Isabelle Carrier. Je voulais faire un spectacle sans paroles, accessible à tous, et j’ai donc commencé par supprimer le texte. Puis j’ai beaucoup rêvé à l’histoire d’Anatole. J’ai transformé des images pour le papier en images pour la scène, et rajouté des situations, des événements et des personnages pour développer l’histoire. J’ai ensuite tout dessiné pour réaliser un story-board (c’est-à-dire les dessins de ce qu’on verra plus tard sur scène quand le spectacle sera fait). Francesca a imaginé les personnages en marionnettes : la technique, les matériaux, la taille… On voulait rester proche de l’esthétique de l’album, mais les dessins ne sont pas des marionnettes, donc là aussi il a fallu adapter, et les personnages sont devenus des marionnettes-sacs. Puis avec Anthony et Francesca, nous avons travaillé chaque scène à partir du story-board, essayé des musiques, et d’autres idées sont venues en jouant. Toutes les marionnettes et les objets ont été construits au fur et à mesure des répétitions. Formulaire de réservation Premier degré Expliquez-nous votre projet pour que nous puissions vous guider au mieux dans la programmation (si nous devions réorienter votre choix) : Formulaire de réservation à renvoyer à Théâtre Durance Les Lauzières 04160 Château-Arnoux - Saint-Auban Indiquez-nous si nous devons prévoir un accueil spécifique (fauteuil roulant, béquilles, handicap, etc) : avant le 30 septembre 2017 NB : Ce formulaire ne sera valide que si l’ensemble des champs sont renseignés Souhaitez-vous échanger avec l’équipe artistique après le spectacle (bord de scène) ? Oui □ Non □ Nom de la structure : Prénom et nom du chef d’établissement / responsable : Inscription Renvoyez-nous ce formulaire complété. Utilisez un formulaire par classe et par enseignant ou par groupe et par référent. Attention, ce formulaire ne confirme pas votre commande (ne pas joindre de règlement). Vos prénom et nom : Confirmation de réservation Après réception et examen des possibilités d’accueil de votre classe/groupe, nous vous enverrons une confirmation précisant le spectacle et la séance retenue sous la forme d’un bon de commande qui devra nous être retourné signé pour valider votre inscription et confirmer votre venue au spectacle. Ces représentations sont accessibles au tarif de 3 € ou 5 € par enfant + un accompagnateur gratuit > pour 12 élèves pour les collèges et lycées > pour 8 élèves pour les maternelles et primaires > pour 4 élèves pour les IME Règlement La facture sera établie sur la base du bon de commande et vous sera adressée un mois avant la représentation. Elle devra être réglée à votre convenance par chèque ou virement bancaire au plus tard le jour du spectacle ou par mandat administratif au plus tard 30 jours après la représentation. Code Postal : A noter : Afin d’assurer les meilleures conditions d’écoute et de réception du spectacle, nous remercions les professeurs et les chefs d’établissement, les accompagnateurs et responsables de structures, de prévoir une arrivée au Théâtre une demi-heure avant le spectacle. Classe : Adresse de la structure : Ville : Adresse de facturation (si différente) : Code Postal : Ville : Téléphone de la structure : Courriel de la structure : Si vous faites bus commun avec une autre classe, merci de nous indiquer le nom de l’enseignant avec lequel vous souhaitez partager la séance : Pour vous contacter en cas de besoin : Courriel : Contact Lisa Moneret Service Relations avec les publics 04 92 64 27 34 / [email protected] Tranche d’âge : Téléphone mobile : Formulaire de réservation Premier degré Nombre de spectacle(s) que vous souhaitez voir dans votre parcours : . . . . . . . . . Nous vous inscrirons sur l'une des séances du spectacle choisi en fonction des places disponibles. Les niveaux mentionnés seront les niveaux privilégiés pour la répartition des classes sur les spectacles. Merci de nous signaler les séances sur lesquelles il vous sera IMPOSSIBLE de vous rendre : Spectacles choisis (numérotez par ordre de priorité) CM 5€ L’HISTOIRE PROBABLE DE LA MUSIQUE ELECTRONIQUE PAR LE GRAMI Compagnie Genre 1 Montreur d’Ours Musique ROCK & GOAL Kelemenis & cie Danse MS GS CP 3€ D'UN BATTEMENT D'AILES Artefact Théâtre PS-MS GS-CP 3€ ENVOL LA PETITE CASSEROLE D’ANATOLE Nombre d'adultes Nombre total 50 min jeu 19/10 - 10:00 jeu 19/10 – 14:00 5€ 3€ Nombre d'élèves mer 18/10 - 10:00 CE CE-CM Durée Si une date de séance est IMPOSSIBLE pour vous, merci de la cocher Artefact Cie Marizibill Théâtre Théâtre 45 min 45 min jeu 11/01 - 10:00 jeu 11/01 – 14:00 ven 12/01 – 14:00 mar 20/02 - 10:00 (approx.) mar 20/02 – 14:30 50 min mer 21/02 - 10:00 jeu 22/02 - 10:00 jeu 22/02 – 14:00 ven 23/02 - 10:00 ven 23/02 – 14:00 37 min mer 04/04 - 10:00 jeu 05/04 - 10:00 jeu 05/04 – 14:00 ven 06/04 - 10:00 ven 06/04 – 14:00