Correspondances en Onco-Théranostic - Vol. II - n° 4 - octobre-novembre-décembre 2013
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Revue de presse
Publi-Communiqué
QIAsymphony SP en oncologie
Le QIAsymphony® SP est un système autonome mais aussi le maillon d’un concept de chaine modulaire automatisée.
Capable de standardiser l’extraction d’acides nucléiques à partir de la plupart des types de matériels biologiques, il
automatise l’extraction d’1 à 96 échantillons, permet le chargement continu, fournit une traçabilité et une documentation
complètes pour les échantillons et les réactifs et s’interface avec l’informatique de votre laboratoire.
En oncologie, il est capable d’appréhender des applications délicates. Les protocoles
pour tissus fixés inclus en paraffine (coupes microtomiques, grattages de lames, micro- ou
macro-dissections, biopsies jusqu’à 25 mg) permettent la prise en charge directe des échantillons
dès la fin d’un procédé amont de déparaffinage simplifié en chargeant les tubes sans pipetage
de liquide ni transfert. Facilitant l’approche non-invasive, le protocole pour acides nucléiques
circulants peut traiter un volume d’1 à 5 ml de plasma afin d’en assurer la concentration à
travers le procédé de purification et donc une plus forte robustesse des analyses pratiquées à l’issue.
Test RAS étendu dans le cadre du cancer colorectal métastatique
Le cancer colorectal métastatique est connu comme étant sensible aux thérapies anti-EGFR
en absence de mutations significatives dans l’exon 2 de KRAS. Une publication récente,
ainsi qu’une communication, ont montré l’importance de mutations additionnelles de la voie
RAS en ce qui concerne la réponse au panitumumab et au cetuximab dans le cancer
colorectal (1,2) et conduit à une modification des conditions de prescription du panitumumab.
Les tumeurs RAS non mutées présentent un meilleur pronostic sous panitumumab alors que
la présence de mutation dans la voie RAS prédit une absence de réponse. Les mutations
additionnelles listées dans cette publication sont KRAS exons 3 et 4 (codons 59/61 et codons
117/146) et NRAS exons 2–4 (codons 12/13, 59/61, et 117/146).
Utilisant la technologie de pyroséquençage sur le système PyroMark® Q24, les trousses CE-IVD
therascreen® KRAS et NRAS Pyro détectent quantitativement les mutations des codons 12, 13 et 61
des gènes KRAS et NRAS humains à partir d’ADN génomique issu d’échantillons de tissus humains.
La nouvelle trousse RAS Extension Pyro Kit, actuellement à usage recherche, détecte et quantifie les
mutations additionnelles des exons 3 et 4 des gènes humains KRAS et NRAS, couvrant les codons
59, 117 et 146 de KRAS et les codons 59, 117 et 146 de NRAS.
En combinaison avec les trousses therascreen KRAS et NRAS Pyro ceci couvre précisément les
impératifs des dernières recommandations permettant de guider la prescription du panitumumab (3)
qui seront probablement étendue à d’autres thérapies anti-EGFR.
Pour plus d’informations n’hésitez pas à nous contacter au 0800 912 965.
1. Douillard, J.Y. et al. (2013) Panitumumab–FOLFOX4 Treatment and RAS Mutations in Colorectal Cancer. N. Engl. J. Med. 369, 1023.
2. Stintzing, S. (2013) Exclusion of patients with RAS mutations identifies a population which is more likely to benefit from cetuximab. European
Cancer Congress, September 27 –October 1, 2013. Abstract E17-7073.
3. AMGEN en accord avec l’ANSM et l’EMA (2013) Importance de la détermination du statut RAS (exons 2, 3 et 4 du KRAS et du NRAS) non muté
(type sauvage) avant l’instauration d’un traitement par Vectibix (panitumumab). Lettre aux professionnels de santé d’août 2013
Les produits therascreen Pyro sont des dispositifs médicaux de diagnostic in vitro validés pour la détection et/ou la quantification en biologie
moléculaire de biomarqueurs impliqués dans la sélection de patients atteints de cancer pour un traitement personnalisé. La société QIAGEN GmbH,
QIAGEN Strasse 1, 40724 Hilden, Allemagne est un fabricant de dispositif médicaux in vitro. La gamme de produits pour les maladies
infectieuses, la santé de la femme ou la médecine personnalisée sont à destination des professionnels de santé. Pour plus d’information, nous vous
invitons à consulter le manuel d’utilisation de l’équipement et/ou la notice d’utilisation du réactif sur le site www.qiagen.com.
Pour obtenir les dernières informations sur la licence et les clauses de responsabilité spécifiques aux produits, lire attentivement la notice du kit ou le
manuel d’utilisation respectif. Les manuels des kits et manuels d’utilisation QIAGEN sont disponibles à l’adresse www.qiagen.com ou peuvent être
demandés auprès des Services techniques QIAGEN ou du distributeur local.
Marques déposées : QIAGEN®, QIAsymphony®, PyroMark®, Pyro®, therascreen® (Groupe QIAGEN).
1079216 11/2013 © 2013 QIAGEN, tous droits réservés.
QIAGEN France SAS n 3 avenue du Canada n LP 809 n 91974 Courtaboeuf Cedex n Tel 01 60 920 930
Sample & Assay Technologies
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Retour vers le futur
Je vous conseille la lecture des recommandations
pour le test HER2 dans, les cancers du sein éditées par
le groupe de travail de l’American Society of Clinical
Oncology (ASCO
®
) et le collège des pathologistes amé-
ricains (CAP) [1] (l’article et de nombreux suppléments
sont disponibles en ligne). Ces nouvelles guidelines”,
on les attendait, elles prenaient du retard, on sentait
d’âpres discussions sur les seuils parmi les panels d’ex-
perts. Elles sont enfin publiées !
Dans le panel d’experts, on retrouve comme toujours
des pathologistes, des cliniciens et des biologistes. Ces
recommandations présentent aussi des spécifications
pour les oncologues et pour l’information aux patientes.
Ces nouvelles guidelines ont pour objet d’éviter au
maximum les faux négatifs, à l’opposé de celles de
2007 (2), qui étaient faites pour diminuer le risque de
faux positifs.
Les changements portent sur les 3 étapes des tests
HER2, préanalytique, analytique et postanalytique.
Pour le préanalytique, les nouveautés portent sur le
temps de fixation maximal, qui a été allongé (de 6-48 h
à 6-72 h). Il devient recommandé de réaliser le test sur
les biopsies préopératoires, en particulier parce que
la fixation y est mieux contrôlée. Ces éléments ont
également été modifiés pour être en accord avec les
précédentes recommandations ASCO
®
/CAP concernant
l’évaluation du statut des récepteurs hormonaux dans
les cancers du sein (3).
Le grand changement pour la phase analytique est
la reconnaissance de l’utilisation des sondes non fluo-
rescentes pour l’hybridation in situ (HIS). Elles étaient
entrées dans la pratique depuis de nombreuses années.
Le Groupe d’étude des facteurs pronostiques immuno-
histochimiques dans le cancer du sein (GEFPICS) les
avait recommandées dès 2010 (4).
Le postanalytique présente des modifications
portant sur les seuils de positivité pour l’immunohis-
tochimie (IHC) et l’HIS : modification de la définition des
2+, algorithmes décisionnels, situations de “possibles
discordances. Une évolution des seuils paraissait iné-
vitable au regard des positions prises dans la littérature
des dernières années (5), mais aussi selon les votes
des conférences de consensus comme celle de Saint-
Gall en 2011 (6). En effet, les seuils modifiés de 2007
n’avaient pas été validés par des essais cliniques. Parmi
les “gros changements” :
en IHC : un retour au score “FDA pour les cas 3+, soit
strictement supérieur à 10 % de cellules avec un mar-
quage membranaire complet et fort, et un changement
du critère 2+ avec lajout de cas ayant un marquage
membranaire incomplet mais homogène ;
pour l’HIS, on ne dit plus “amplifié mais positif et
les scores changent aussi, avec une positivité définie
comme un retour au ratio HER2 sur chromosome 17
supérieur ou égal à 2 pour les sondes doubles brins ou
supérieur ou égal à 6 pour les sondes simples HER2 ;
des situations équivoques en IHC et HIS sont détail-
lées, pour lesquelles le cas doit être retesté (par IHC
ou HIS) afin de le confirmer comme positif ou négatif ;
des cas où le test doit être considéré comme inadé-
quat (on ne peut répondre en raison d’une probable
mauvaise qualité du tissu ne permettant pas de réaliser
des techniques fiables).
Pour les oncologues, ces guidelines insistent sur le
fait que toute patiente avec un cancer du sein doit
avoir au moins un test HER2 sur sa tumeur initiale
ou sa métastase. Il est recommandé de rebiopsier en
phase métastatique (lorsque cela est possible). Enfin,
les recommandations insistent aussi sur la nécessité
d’adhérer à des tests dassurance qualité.
Le GEFPICS va travailler sur ces nouvelles recomman-
dations ASCO
®
/CAP, les commenter et proposer des
recommandations adaptées à la pratique en France
début 2014. Nous ne manquerons pas de les synthétiser
dans Correspondances en Onco-Théranostic − probable-
ment sous la forme d’une fiche technique − courant
2014, pour vous, chers lecteurs.
F. Penault-Llorca (Clermont-Ferrand)
1. Wolff AC, Hammond ME, Hicks DG et al. Recommendations for human
epidermal growth factor receptor 2 testing in breast cancer: American
Society of Clinical Oncology/College of American Pathologists clinical
practice guideline update. J Clin Oncol 2013;31(31):3997-4013.
2. Wolff AC, Hammond ME, Schwartz JN et al.; American Society of Clinical
Oncology; College of American Pathologists. American Society of Clinical
Oncology/College of American Pathologists guideline recommendations
for human epidermal growth factor receptor 2 testing in breast cancer.
J Clin Oncol 2007;25(1):118-45.
3. Hammond ME, Hayes DF, Dowsett M et al. ; American Society of Clinical
Oncology; College of American Pathologists. American Society of Clinical
Oncology/College of American Pathologists guideline recommenda-
tions for immunohistochemical testing of estrogen and progesterone
receptors in breast cancer (unabridged version). Arch Pathol Lab Med
2010;134(7):e48-72.
4. Penault-Llorca F, Vincent-Salomon A, Bellocq JP et al. ; GEFPICS. Mise à
jour des recommandations du GEFPICS pour l’évaluation du statut HER2
dans les cancers du sein en France. Ann Pathol 2010;30(5):357-73.
5. Perez EA, Dueck AC, McCullough AE et al. Predictability of adjuvant
trastuzumab benefit in N9831 patients using the ASCO/CAP HER2-positivity
criteria. J Natl Cancer Inst 2012;104(2):159-62.
6. Goldhirsch A, Wood WC, Coates AS, Gelber RD, Thürlimann B, Senn HJ;
Panel members. Strategies for subtypes-dealing with the diversity of breast
cancer: highlights of the St. Gallen International Expert Consensus on the
Primary Therapy of Early Breast Cancer 2011. Ann Oncol 2011;22(8):1736-47.
L’auteur déclare avoir
des liens d’intérêts avec
Boehringer, GSK et Roche.
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