Le cas de l'entreprise Imagem illustre bien l'ensemble de
la problématique.
D'une
part, le diagnostic nous a permis
d'identifier d'importantes difficultés aux niveaux des
processus de planification, de production, d'allocation des
ressources et de contrôle. D'autre part, il nous apparaissait
évident que l'ensemble de ces difficultés présentait un lien
étroit avec la "quasi inexistence" de ressources humaines
compétentes en gestion et la faible marge de manoeuvre
financière dont disposait l'entreprise et ses propriétaires
pour procéder "a des changements en profondeur. il
s'avéra
toutefois que ces difficultés présentaient de bonnes chances
d'être résolus par la mise sur pied d'un système complet de
management stratégique, où on procéderait a un réalignement
stratégique assorti de réajustements lors de la mise en oeuvre
de la stratégie. Dans les faits, ce système a servi de base
de discussion et d'apprentissage pour les propriétaires de
l'entreprise. Le plan d'action, issu d'un processus de
management stratégique complet et performant, priorisait
nécessairement les décisions stratégiques qui permettaient
d'améliorer les chances de survie de l'entreprise "a court,
moyen et long terme.
Finalement, l'importance que nous attachons aux besoins
spécifiques a la petite entreprise en phase de démarrage, nous
amène à proposer une redéfinition du rôle des nombreux
intervenants en entrepreneurship. Les besoins de ce type
d'entreprises se situent selon
nous,
au niveau des services
techniques professionnels tels que: préparation d'études de
marché et de faisabilité; conseils de base au niveau légal et
fiscal;
préparation d'un dossier de financement; etc.. Ces
considérations entraînent donc la nécessité de procéder a une
réaffectation des ressources humaines actuelles des
intervenants en entrepreneurship vers des activités de soutien
technique plutôt que promotionnelles. En outre, le style
d'intervention de ces intervenants devra les rendre plus
accessibles aux nouveaux entrepreneurs.
Ginette
Paul,
candidate a la maîtrise en Gestion des PMO
Gilles Saint-pierre, directeur de recherche