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dmi82010 / 31 octobre 2000 / page 5
Le choix d'un modèle d'organisation de la (des) clinique(s) de médecine devra tenir
compte:
• des exigences de la formation FMH tant en médecine interne (Genève doit
absolument rester un centre de formation A, raison pour laquelle le maintien d'un
service de médecine interne générale est impératif) que dans les spécialités;
• de la nécessité d'améliorer la formation des internistes généraux;
• de la nécessité d'une répartition des lits du département tenant compte des
missions des services (médecine interne et spécialités).
Le modèle qui correspond le mieux à ces impératifs est l’association, dans chaque unité
de lits, d’une (idéalement) à deux spécialités à un secteur de médecine interne
générale. En effet, la constitution d'unités ou de cliniques par réunion de spécialités
(pôles) risquerait d'aboutir à une concentration des moyens dans les unités de
spécialités au détriment de la médecine interne générale et des missions propres à un
hôpital public.
Dans le même esprit intégratif, le maintien des laboratoires à l’intérieur des divisions
spécialisées du DMI et leur regroupement en une fédération fonctionnelle, disposant
d’une meilleure représentation au niveau de la direction du département, est
souhaitable.
Une logique d’intégration des soins
hospitaliers et ambulatoires
L'organisation des activités ambulatoires des spécialités devra être revue et les
moyens adaptés au développement croissant de leurs missions (ré-équilibrage par
rapport aux activités hospitalières).
En parallèle, l'activité ambulatoire de médecine interne générale devra être structurée
en réseau avec la ville, le Département de médecine communautaire et le Département
de gériatrie tant pour l’optimisation des soins que pour l'enseignement pré- et post-
gradué.
L’enseignement et la recherche: deux
secteurs prioritaires
Le maintien et le développement du rayonnement national et international du DMI
implique que la recherche, tant clinique que fondamentale, reste une priorité
départementale, dans la mesure, notamment, où cette activité débouche
indirectement sur une meilleure prise en charge du patient.
A cet égard, l’adaptation dynamique des structures de recherche, avec regroupement
et coordination des activités nécessitant des espaces, des équipements et des
chercheurs communs dans un but de rationalisation de l’utilisation des ressources,
apparaît indispensable. Le regroupement récent des laboratoires de recherche des
divisions du DMI en une fédération va dans ce sens. Même si l’établissement de ponts
supplémentaires avec des groupes de recherche du CMU demeure d’actualité, le
maintien de laboratoires de recherche dans l’environnement hospitalier est primordial.
Les enseignements pré- et post-gradué doivent faire l’objet d’une attention toute
particulière de la part du DMI. L’engagement de nombre de ses membres dans la
réforme de l’enseignement pré-gradué, en cours au sein de la Faculté de médecine,
témoigne de cette préoccupation.