dmi82010
Déclaration d'intention
du Département de médecine interne
des HUG quant à son organisation future
8
dmi82010 / 31 octobre 2000 / page 2
Sommaire8
Page
Recommandations 3
Résumé 4
Une intégration de la médecine interne générale et des spécialités dans
des structures communes 4
Une organisation souple des activités hospitalières 4
Une logique d’intégration des soins hospitaliers et ambulatoires 5
L’enseignement et la recherche: deux secteurs prioritaires 5
Une structure départementale modernisée 5
Méthodologie 7
Mission et rôle de la médecine interne 8
Pour quels patients ? 8
L'organisation des soins 8
Enseignement pré-gradué 9
Enseignement post-gradué 9
Recherche au DMI: de la molécule aux systèmes de santé 10
Recherche dans les divisions spécialisées 10
Recherche en médecine interne générale 11
Organisation du DMI 13
Nouvelle organisation des cliniques 13
Premier modèle: une clinique de médecine unique 14
Deuxième modèle: plusieurs divisions de médecine interne générale 14
Le choix d'un modèle: intégration des spécialités aux unités de soins 15
Les incidences du modèle retenu 17
Médecine de pointe et médecine intégrative: un continuum pour le
patient 17
Articulation avec les urgences 18
Articulation avec les services de moyens séjours 18
L'ambulatoire de médecine interne générale et des spécialités 19
Objectifs spécifiques pour l'ambulatoire 20
Recrutement des patients 20
Hôpital de jour et hôpital de nuit 21
Encadrement des activités ambulatoires 22
Partenariat avec les soins infirmiers 23
Laboratoires du DMI 24
Enjeux actuels: accréditation et gestion 24
Pistes de solution: coordination opérationnelle et géographique 25
Relations extérieures 26
Liens transdépartementaux 26
Liens avec la médecine privée 27
Direction du département 28
Gestion horizontale par domaines 28
Niveaux de décision 28
Cahiers des charges 29
Une structure départementale actualisée, une direction collégiale, une
gestion horizontale, des instruments souples 29
Texte approuvé à l'unanimité par le Conseil du Département de médecine interne au
cours de sa séance du 18 octobre 2000 et validé par le Comité de gestion du DMI le
30 octobre 2000.
Ce document est disponible sur MEDINTER, site internet du Département de médecine
interne, à l'adresse: http://www.medinter.ch/dmi2010
dmi82010 / 31 octobre 2000 / page 3
Recommandations8
Préserver un Département de médecine interne intégrant
la médecine interne générale et les spécialités:
pour garantir des soins aux malades à la fois performants (médecine de pointe des
spécialités) et tenant compte de l’ensemble des problèmes (aspect intégratif de la
médecine interne générale);
pour permettre un enseignement pré- et surtout post-gradué conforme aux
exigences de santé publique (davantage d’internistes généralistes, moins de
spécialistes);
en organisant le secteur des soins hospitaliers en plusieurs secteurs (divisions) de
médecine interne générale au sein desquels les spécialités trouveraient une place
privilégiée pour la prise en charge directe des malades relevant de leur
compétence.
Valoriser le secteur ambulatoire:
en concertation avec les partenaires de la ville (constitution de réseaux);
parce qu’il s’agit d’une nécessité tant en raison de l’évolution de la pratique
médicale et de la maîtrise des coûts que des besoins de l'enseignement pré- et
post-gradué.
Conserver à la recherche clinique et fondamentale
un statut prioritaire.
Ouvrir le Département de médecine interne vers
l’extérieur:
en promouvant les collaborations dans le domaine de l’enseignement et de la
recherche avec les autres départements hospitaliers et les groupes de recherche
du CMU;
en mettant sur pied des réseaux de prise en charge des malades avec les
partenaires privés.
Mettre en place des structures de direction modernes:
de caractère collégial;
basées sur des principes de délégations et d'arbitrages;
adaptées à la taille de la structure, à l'ampleur des tâches et à la nécessité de
renouvellement des hommes et des femmes qui en ont la charge.
dmi82010 / 31 octobre 2000 / page 4
Résumé8
Au cours de l’année académique 1999-2000, la réflexion "Département de médecine
interne (DMI) 2005-2010" a été menée par l’ensemble des cadres du Département de
médecine interne, à l’exclusion des chefs des deux cliniques de médecine qui se sont
volontairement tenus à l’écart de la démarche, tout en encourageant et facilitant la
poursuite de celle-ci.
Cette réflexion approfondie a conduit à la présente déclaration d’intention dont la
finalité est de constituer un document de référence pour les membres du département
et les différentes instances qui seront amenées à se prononcer sur ce sujet. Sa
cohérence et l’unanimité qu’il a recueillie parmi les cadres du département devront lui
conférer un poids important quant à la réalisation des objectifs visés et des solutions
préconisées.
Une intégration de la médecine interne
générale et des spécialités dans des
structures communes
La "médecine interne générale" apparaît dès aujourd’hui comme une médecine
intégrative comprenant notamment l'urgence médicale, les soins intensifs médicaux,
l'orientation (tri) et le suivi de patients souvent complexes ("polypathologies") dans
une approche longitudinale (hospitalière et ambulatoire).
Le rôle du spécialiste est d'approfondir en parallèle la prise en charge de ces patients
dans un domaine spécifique et de diriger directement cette prise en charge en cas de
pathologie unique relevant de sa spécialité. Ces deux aspects de la médecine moderne
se doivent d’interagir étroitement au profit du malade.
Une telle intégration s'appuie à Genève sur la riche tradition de la médecine interne, le
développement important de ses divisions spécialisées et de récentes expériences
positives d'interaction entre la médecine interne générale et les spécialités dans des
unités de soins. Elle permet une optimalisation des soins aux malades, la préservation
et l'amélioration de l'enseignement pré- et post-gradué ainsi que la recherche clinique
et de laboratoire. Elle ne peut toutefois s’imposer que s’il existe une parité entre les
disciplines spécialisées et la "médecine interne générale".
Une organisation souple des activités
hospitalières
Pour répondre aux impératifs de cette médecine intégrative, les activités de soins
hospitaliers devront être basées sur les trois pré-requis suivants:
il est nécessaire de mettre en place ou de renforcer les secteurs de spécialités;
il faut conserver une "culture" et une pratique de médecine interne générale dans
le Département de médecine interne;
il faut que les limites entre médecine interne générale et spécialités soient
souples de manière à correspondre au flux réel des patients.
dmi82010 / 31 octobre 2000 / page 5
Le choix d'un modèle d'organisation de la (des) clinique(s) de médecine devra tenir
compte:
des exigences de la formation FMH tant en médecine interne (Genève doit
absolument rester un centre de formation A, raison pour laquelle le maintien d'un
service de médecine interne générale est impératif) que dans les spécialités;
de la nécessité d'améliorer la formation des internistes généraux;
de la nécessité d'une répartition des lits du département tenant compte des
missions des services (médecine interne et spécialités).
Le modèle qui correspond le mieux à ces impératifs est l’association, dans chaque unité
de lits, d’une (idéalement) à deux spécialités à un secteur de médecine interne
générale. En effet, la constitution d'unités ou de cliniques par réunion de spécialités
(pôles) risquerait d'aboutir à une concentration des moyens dans les unités de
spécialités au détriment de la médecine interne générale et des missions propres à un
hôpital public.
Dans le même esprit intégratif, le maintien des laboratoires à l’intérieur des divisions
spécialisées du DMI et leur regroupement en une fédération fonctionnelle, disposant
d’une meilleure représentation au niveau de la direction du département, est
souhaitable.
Une logique d’intégration des soins
hospitaliers et ambulatoires
L'organisation des activités ambulatoires des spécialités devra être revue et les
moyens adaptés au développement croissant de leurs missions (ré-équilibrage par
rapport aux activités hospitalières).
En parallèle, l'activité ambulatoire de médecine interne générale devra être structurée
en réseau avec la ville, le Département de médecine communautaire et le Département
de gériatrie tant pour l’optimisation des soins que pour l'enseignement pré- et post-
gradué.
L’enseignement et la recherche: deux
secteurs prioritaires
Le maintien et le développement du rayonnement national et international du DMI
implique que la recherche, tant clinique que fondamentale, reste une priorité
départementale, dans la mesure, notamment, où cette activité débouche
indirectement sur une meilleure prise en charge du patient.
A cet égard, l’adaptation dynamique des structures de recherche, avec regroupement
et coordination des activités nécessitant des espaces, des équipements et des
chercheurs communs dans un but de rationalisation de l’utilisation des ressources,
apparaît indispensable. Le regroupement récent des laboratoires de recherche des
divisions du DMI en une fédération va dans ce sens. Même si l’établissement de ponts
supplémentaires avec des groupes de recherche du CMU demeure d’actualité, le
maintien de laboratoires de recherche dans l’environnement hospitalier est primordial.
Les enseignements pré- et post-gradué doivent faire l’objet d’une attention toute
particulière de la part du DMI. L’engagement de nombre de ses membres dans la
réforme de l’enseignement pré-gradué, en cours au sein de la Faculté de médecine,
témoigne de cette préoccupation.
1 / 33 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !