DANS CE NUMÉRO
p,
CNUCED XII
NUMÉRO SPÉCIAL
EDITORIAL
APERÇU
DE LA CNUCED XII
RÉUNIONS PRÉALABLES
FORUM MONDIAL
DE L’INVESTISSEMENT
FORUM DE LA
SOCIÉTÉ CIVILE
L’AFRIQUE À LA UNE
TABLES RONDES
MINISTÉRIELLES
PRIX 2008 DE LA FEMME
CHEF D’ENTREPRISE
LES INDUSTRIES
CRÉATIVES
ENTRETIEN
LE GHANA
EN UN CLIN D’ŒIL
INFORMATIONS
PRATIQUES
PROGRAMME
DE LA CNUCED XII
À L’ORDRE DU
JOUR D’ACCRA
Editorial
Numéro 15 - Février-Mai 2008
2
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CNUCED
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Pour plus d’information sur les réunions suivantes, se reporter au numéro 14 de CNUCED News.
Les biocarburant
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CNUCED
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3
La récente mondialisation des services portuai-
res, processus selon lequel des exploitants de
terminaux gèrent des installations dans diffé-
rentes régions du monde, a permis à plusieurs
pays en développement de devenir le siège
de quelques-uns des plus grands exploitants
internationaux de terminaux au monde. Ce
phénomène d’ampleur mondiale ouvre des
perspectives et présente un certain nombre
d’enjeux.
La plupart des marchandises entrant dans le
commerce international sont acheminées par
voie maritime. D’où la vigoureuse croissance
des ports.
Ils tirent l’essentiel de leurs revenus de la
manutention des marchandises. On observe
actuellement une croissance rapide de ce
phénomène en raison de l’évolution des
concepts en matière de logistique (déloca-
lisation, proximisation, juste-à-temps) et de
transport maritime (navires spécialisés de plus
en plus grands) ainsi que de l’expansion du
commerce mondial. Parallèlement, les servi-
ces de logistique portuaire sont de plus en plus
importants et complexes. Ils vont du remor-
quage, de l’arrimage et de l’élimination des
déchets à des solutions logicielles et informa-
tiques pour les terminaux à conteneurs mo-
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à l’intérieur ou à proximité du port, assurent
des services à valeur ajoutée : reconditionne-
ment, ingénierie et conception, traitement de
l’information, activités manufacturières légères
et transformation, entreposage et logistique.
Tous ces facteurs contribuent à ce que les
chargeurs fassent appel à certains services
portuaires entre le point d’origine et le point
de destination. Grâce à ces services, certains
ports sont devenus des centres de transbor-
dement ou des ports d’éclatement, servant de
nœud vital pour des liaisons directes avec plus
de 100 pays.
Ces tendances se sont combinées pour pro-
duire un phénomène de dimension mon-
diale qui a d’importantes conséquences pour
les pays en développement. Les ports sont
confrontés à une concurrence accrue, la de-
mande d’infrastructures augmente et la ques-
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en 2006. Toutefois, on observe de consi-
dérables variations régionales entre l’Asie,
l’Afrique et l’Amérique latine. Par le biais de
partenariats avec des exploitants de terminaux
d’envergure internationale, les ports dans les
pays en développement peuvent attirer des
investissements étrangers et acquérir savoir-
faire et compétences dans tout un éventail de
domaines liés aux services logistiques.
Des experts de la logistique portuaire de
plus de 42 pays se sont réunis à Genève le
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situation actuelle et envisager les mesures
que pourraient prendre les pays en déve-
loppement. Ils ont noté que l’accroissement
rapide du volume de marchandises conteneu-
risées passant par les ports, en augmentation
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pays par la nécessité de créer davantage de
compétences en matière de manutention de
conteneurs. Il y a cependant des contraintes,
aussi bien logistiques qu’environnementales,
au développement des terminaux.
Les participants à la réunion ont souligné
l’importance de la coopération entre secteur
public et secteur privé et ont considéré que
les politiques gouvernementales dans le sec-
teur des transports étaient complémentaires
des efforts dans le domaine du commerce
et du développement. Elles devraient surtout
être axées sur la cohérence (de sorte que le
développement des transports et des ports
soit intégré dans le processus de dévelop-
pement économique au sens large), sur un
cadre réglementaire propice à la conclusion
de partenariats public-privé, et sur l’adoption
de mesures de facilitation appropriées afin
d’éliminer les pratiques restrictives, l’inefficacité,
les retards et les goulets d’étranglement.
RÉUNIONS PRÉALABLES
MONDIALISATION DE LA LOGISTIQUE
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Les négociations continuent au sein de l’Orga-
nisation mondiale du commerce pour parve-
nir à un nouvel accord dans le cadre du Cycle
de Doha. Le but étant de réduire encore les
barrières qui entravent le commerce, qu’elles
soient tarifaires ou non tarifaires, dans l’intérêt
en particulier des pays en développement.
Il est cependant de plus en plus clair qu’une
fois finalisé, ce nouveau pacte ne suffira pas
pour stimuler le commerce. Les règles de
libéralisation du commerce peuvent être un
moteur puissant pour la croissance écono-
mique et la réduction de la pauvreté. Cepen-
dant, dans une économie mondiale extrême-
ment compétitive, pour participer à la course
il faut d’abord pouvoir rejoindre la ligne de
départ. L’initiative Aide au commerce est
perçue comme un effort de plusieurs milliards
de dollars destiné à aider ces pays à se doter
des outils dont ils ont besoin pour prendre
leur place et leur part dans l’activité mondiale.
Selon la situation spécifique de chacun d’entre
eux, elle peut porter sur le développement
de compétences en matière de commerce et
de négociation commerciale, soutenir la four-
niture de services et la production de biens
plus sophistiqués et plus compétitifs, faciliter la
construction de routes, de chemins de fer, de
ports, de centrales électriques, les procédures
de dédouanement et la formation profession-
nelle. Il s’agit également d’aider ces pays à
assumer les coûts de l’ajustement aux nouvelles
règles et règlementations commerciales.
Lors d’une réunion, organisée à Bangkok en
Thaïlande les 24 et 25 janvier par le Groupe
de Travail sur le commerce du Comité exé-
cutif pour les affaires économiques et sociales
(CEAES) de l’ONU, des représentants de
pays en développement ont déclaré que l’initia-
tive Aide au commerce pourrait permettre
au commerce de servir de catalyseur. En
particulier au regard de l’élargissement de la
mondialisation et du renforcement de la libé-
ralisation économique qui devraient découler
du Cycle de Doha et d’autres discussions et
accords commerciaux. Ils ont précisé que
cette initiative devrait être mesurable et venir
en complément d’autres programmes d’aide
afin de répondre aux immenses besoins de
développement des pays en développement
et des économies en transition.
Des orateurs, dont des représentants d’agen-
ces internationales et de la communauté des
donateurs, ont pointé le besoin de cohérence
dans le programme Aide au commerce, à
l’échelle globale. Ils ont aussi estimé que les
Nations Unies pourraient jouer un rôle im-
portant dans la mise en œuvre de cette ini-
tiative, notamment à travers des programmes
de formation et d’assistance technique sur des
questions liées au commerce. La CNUCED
XII pourrait contribuer à renforcer les efforts
internationaux.
4
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CNUCED
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Les producteurs et les agriculteurs des pays
en développement doivent respecter des
normes et des codes toujours plus complexes
et contraignants s’ils veulent vendre leurs
produits sur les marchés internationaux.
Désormais, aux normes purement techni-
ques, comme la couleur ou le calibre des
pommes, s’ajoutent des critères de qualité qui
impliquent par exemple de cultiver les fruits et
les légumes sans pesticides, de bannir le travail
des enfants ou de rémunérer décemment les
travailleurs.
Tout en allant dans le sens de meilleures prati-
ques agricoles, environnementales et sociales,
l’application de ces normes, dites durables, a
un impact économique, social et politique qui
n’est pas toujours pris en compte par les gros-
sistes, les gouvernements et les organisations
non gouvernementales. Elles peuvent même
contrarier les stratégies de développement en
faveur des populations les plus défavorisées
en excluant les petits agriculteurs des pays en
développement des chaînes d’approvisionne-
ment internationales en produits agricoles.
Or l’agriculture reste le pilier économique et
la première source de revenus de la plupart
des pays en développement. Elle occupe
une place encore plus cruciale dans les pays
les plus démunis où une personne sur quatre
YLWHWWUDYDLOOHHQ]RQHUXUDOHOHSOXVVRXYHQW
en tant que petit exploitant ou travailleur sans
terre.
* Le groupe est composé de représentants de la CNUCED , de la Commission économique et sociale pour l’Asie et le Pacifique (CESAP), de la Commission économique pour
l’Afrique (CEA), de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), de la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (CESAO), de la
Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (CESAO), de la Commission économique pour l’Europe (CEE), du Programme des Nations Unies pour le développement
(PNUD) et du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE)
CNUCED
news -
5
Sans minimiser les difficultés, les experts de
la CNUCED estiment que ces nouvelles exi-
gences pourraient offrir de vraies opportunités
aux petits exploitants du Sud. Des stratégies
nationales dynamiques, cohérentes et réalis-
tes, développées en concertation avec toutes
les parties prenantes pourraient permettre
d’améliorer les méthodes de production
agricoles, de garantir la qualité des produits
et de meilleures conditions de travail, ainsi
qu’une gestion plus judicieuse des déchets
et de l’énergie. En la matière, des initiatives
public-privé peuvent jouer un rôle clé.
D’autant que, de plus en plus prisés par les
consommateurs du Nord, les produits agri-
coles biologiques ont le vent en poupe. Avec
XQ WDX[ GH FURLVVDQFH GH SOXV GH  FHV
dernières années, ce marché progresse plus
vite que celui des produits agricoles classiques
jSDUDQ
Cet enjeu sera au centre de la réunion qui
VHWLHQGUDGpEXWDYULOj$UXVKDHQ7DQ]DQLH
Des experts étudieront de près l’impact des
normes durables sur les petits exploitants et
tenteront de définir des stratégies susceptibles
de maximiser les bénéfices tout en minimisant
les coûts. Lors de cette réunion préalable à la
CNUCED XII, il s’agira d’identifier des op-
portunités de type gagnant-gagnant, au plan
global, afin de progresser vers la réduction
de l’extrême pauvreté agricole dans les pays
en développement tout en promouvant la
durabilité économique, sociale et environne-
mentale.
&200(5&(68'68'(7/(d2167,5e(6'(/·(;3e5,(1&($6,$7,48(
Deux réunions préalables à la CNUCED
XII vont s’intéresser à l’expansion rapide du
commerce entre les pays en développement
d’Asie, une région où le commerce Sud-Sud a
le plus grand impact.
Le 25 mars à Tokyo au Japon, des représen-
tants de gouvernements discuteront avec des
experts du «Commerce Sud-Sud en Asie et
du rôle des accords commerciaux régionaux».
Le 2 avril à Genève en Suisse, la réflexion por-
tera sur les leçons tirées du commerce Sud-
Sud et sur le rôle des accords régionaux en
Asie. Ces deux réunions s’appuieront sur la
parution prochaine d’une étude menée par la
CNUCED et par l’Organisation japonaise sur
le commerce extérieur, intitulée «Commerce
Sud-Sud et Accords commerciaux régionaux
en Asie».
Le schéma qui sous-tend l’expansion du com-
merce Sud-Sud repose sur des échanges entre
des nations industrialisées et d’autres qui le
sont moins, ainsi que sur des flux d’investis-
sements en provenance des pays développés
vers les pays en développement. Cependant,
à partir de la moitié des années 1990, un autre
modèle a émergé et s’est rapidement déve-
loppé: les pays en développement commer-
cent et investissent entre eux.
Les économies asiatiques sont le moteur du
commerce Sud-Sud. La Chine sert de pôle
industriel et l’Inde de fournisseur de services.
Les échanges entre ces deux pays et leurs
voisins d’Asie de l’Est et d’Asie du Sud-Est
UHSUpVHQWHQWGHODYDOHXUWRWDOHGX
commerce entre pays en développement.
Lors des deux réunions précitées, il s’agira
d’identifier les grandes tendances et d’analyser
les politiques et les accords commerciaux
régionaux en Asie qui pourraient être appli-
qués pour stimuler les échanges commerciaux
Sud-Sud avec d’autres régions.
L’expansion du commerce Sud-Sud en Asie
s’appuie sur une série de facteurs : une forte
demande dans le domaine des ressources
naturelles de la part des pays d’Asie qui se
développent rapidement ; une augmentation
de la demande pour de nouveaux marchés,
en particulier dans le domaine de l’exportation
de biens manufacturés, des stratégies pour les
chaînes d’approvisionnement des multinatio-
nales du Nord comme du Sud ; l’intérêt crois-
sant du Sud pour l’intégration des marchés à
travers des accords commerciaux bilatéraux,
régionaux et interrégionaux ; et un meilleur
accès aux réseaux d’information sur les mar-
chés, notamment à travers Internet.
Les accords régionaux en Asie sont plus nom-
EUHX[LO\HQDDFWXHOOHPHQWHWDXWUHV
à différentes étapes de négociation ou de
ratification.
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