JOURNAL
DE
BORD
D’UN
ASTROLOGUE
 JANVIER
2012
 Jacques
Halbronn


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JANVIER!2012!
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Jacques!Halbronn!
TABLE&DES&MATIERES&
&
1. LES&QUATRE&SIGNES&ZODIACOPLANETAIRES&
2. LE&CYCLE&&SATURNIEN&A&LEPREUVE&DES&ELECTIONS&FRANÇAISES&(1965‐2012)&
3. POUR&UNE&ASTROLOGIE&ZODIACOPLANETAIRE&(AZP)&
4. LES&QUATRE&SIGNES&ZODIACOPLANETAIRES&
5. OU&&EN&EST&L’ASTROLOGIE&?&
6. REFUS&DE&LAUTRE&ET&REFUS&DE&LALTERITE&
7. NOSTRADAMUS,&COMMENTATEUR&DES&CENTURIES.&
8. LE&HANDICAP/DETRIMENT&&COMME&LIEN&SOCIAL&ET&FACTEUR&DE&PROGRES&
9. CYCLE&ET&SIGNAL&
10. LA&VALEUR&AJOUTEE&AU&SIGNAL&:&UNE&AVANCEE&POUR&LA&CARACTEROLOGIE&
11. EVOLUTION/&INVOLUTION:&LES&DEUX&TEMPS&DU&CYCLE&
12. DES&ASTEROÏDES&&A&LA&«&NOOSPHERE&DE&TEILHARD&DE&JARDIN&
13. L’ASTROLOGIE&FACE&AU&MASCULIN&&ET&&AU&FEMININ&
14. LE&PROBLEME&DES&MOTS&CLEF&EN&ASTROLOGIE&
15. LE&SIGNIFIANT&COMME&CIMENT&SOCIAL&
16. L’ASTROLOGIE&ET&LES&MARQUEURS&DE&TEMPS.&&&&&&&&&&&&&&&&&&
17. ASTROLOGIE&&ET&INFORMATIQUE.&SCIENCE&ET&TECHNIQUE&
18. ASPECTS,&MAISONS,&SIGNES&OU&PLANETES&:&QUELS&OUTILS&PREVISIONNELS&?&
19. LE&CYCLE&SATURNIEN&DE&7&&ANS&:&LE&TEMPS&MARTIEN&ET&LE&TEMPS&VENUSIEN&
20. ENQUETE&SUR&LES&CORRESPONDANCES&MARS‐VENUS&
21. MISE&AU&POINT&&SUR&LA&&QUESTION&DU&BINOME&DOMICILESEXALTATIONS&
22. CYCLICITE&&ET&CHANGEMENT&DE&MILIEU.&LES&LIEUX&ET&LES&CIEUX.&
23. LA&COMMUNICATION&HOMMESFEMMES&EN&QUESTION&&AU&XXIE&SIECLE&
24. LA&DIALECTIQUE&EMETTEUR&ET&LE&RAPPORT&SIGNIFIANT/SIGNIFIE&
25. ITINERAIRE&DUNE&RECHERCHE&
26. LE&RECYCLAGE&DES&SAVOIRS&FAIRE&ASTROLOGIQUES&
27. NOUVELLES&REFLEXIONS&ET&IMPLICATIONS&SUR&LES&DOMICILES&DES&PLANETES&
28. L’ASTROLOGIE,&LOPPOSE&DU&CARPE&DIEM&
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JOURNAL((DE(BORD(D’UN((ASTROLOGUE((JANVIER((2012(
Les quatre signes zodiaco-planétaires
Gémeaux (Vénus), sagittaire (Mars), vierge (Mercure), verseau (Jupiter).
Par Jacques Halbronn
Il y a une trentaine d’années, nous avons participé à la vogue des publications
zodiacales, chez Tchou( Sand) avec le Grand Livre du Sagittaire et chez Solar avec
la direction de neuf des 12 volumes de la collection Solar (les premiers étant réalisés
par Ivan Othenin Girard), nous avions fait appel à Catherine Aubier, à Marguerite de
Bizemont, à Françoise Colin, à Brigitte Chéret. La collection parut par la suite chez
France Loisirs. Par ailleurs, en 1979, nous avions dirigé le collectif Aquarius ou la
Nouvelle Ere du Verseau (Ed. Albatros- L’Autre Monde).
Quand nous revenons sur notre ouvrage consacré à notre propre signe solaire, le
Sagittaire (en collaboration avec Solange Dessagne) – qui continue à paraitre –nous
nous apercevons à quel point sa symbolique n’a pas grand-chose à voir avec celle
de Jupiter, signe censé le dominer, en domicile et malgré le fait que nous ayons à la
naissance cette planète dans ce signe. Ce qui nous incite à penser que les
descriptions des signes relèvent du patchwork sinon du collage.
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Chaque signe semble être en effet, à en croire ce que reconnaissent les
astrologues, de facto, un ensemble de données assez disparates et qui devrait
révulser les esprits un tant soit peu exigeants. Se combinent ainsi le symbole
mythologique, les planètes (en domicile, en exaltation, les nouvelles, les
anciennes), l’élément, le mode, la saison, dont le signe serait la résultante, le
croisement. Est- ce là l’idée que l’on peut se faire d’un archétype ?
Récemment, nous nous sommes particulièrement intéressés à l’axe Gémeaux-
Sagittaire en montrant qu’il correspond avant toute chose à l’axe Vénus-Mars, qu’il
en est même la manifestation allégorique sur le plan symbolique et iconographique.
Les Gémeaux sont un couple, le seul d’ailleurs du zodiaque, ce qui est très vénusien
tandis que le Sagittaire est littéralement un archer (en latin sagitarius), ce qui est très
martien.
Faire des Gémeaux un signe de Mercure et du Sagittaire un signe de Jupiter n’a
donc rien d’évident et cela vient « polluer » les descriptions, ce qui a au moins
l’avantage de permettre à beaucoup de gens de s’y retrouver par un angle ou par un
autre.
On retiendra que les Gémeaux sont un signe de printemps et les Sagittaire un signe
d’automne, ce qui correspond bien à la dialectique Vénus-Mars.
Mais revenons au Sagittaire et à la symbolique de la flèche et donc de la cible visée.
La flèche comme la plupart des armes (lance, scalpel, balle de revolver) « pique »,
« troue » « perce », c'est-à-dire que son point d’impact est très circonscrit mais
assez profond par opposition à la fleur vénusienne qui a une présence plus
évidente.
En fait, nous dirons que Mars est la planète du commencement des choses mais ce
serait une grave erreur que de l’associer au printemps comme le font trop souvent
les astrologues. A contrario, Vénus est la planète de l’épanouissement, d’une
certaine maturation. Mais du fait de la question non encore résolue des doubles
domiciles, l’on ne peut pas associer Vénus ou Mercure à une saison précise, ce qui
empêche d’ancrer la symbolique de cet astre de façon satisfaisante et cela vaut
aussi pour Mercure (cf. notre numéro sur les nouvelles planètes, sur teleprovidence).
En bref, les facteurs qui permettent de « cerner » un signe sont extrêmement divers.
Il est des astrologues qui adorent accumuler et rassembler ainsi toutes sortes de
données sous forme de tableaux récapitulatifs (cf. J. Alaïz sur notre blog
facultelibredastrologiedeparis). On en arrive ainsi à des formules chimiques : tel
signe est constitué de l’addition, de la combinaison de tel et tel facteur. La différence
entre astrologie et chimie, c’est que le produit chimique ainsi obtenu existe de fait
alors qu’en astrologie, il est censé, supposé correspondre à quelque chose qui existe
à moins d’admettre que l’astrologue invente une nouvelle humanité en accord avec
ses tableaux. De fait, si des millions de gens se disent de tel signe, ce qui sera dit du
signe finira bien par avoir une certaine réaltine, aussi tordue soit-elle. Il y a une
créativité astrologique à ne pas sous estimer quant à son impact, quand bien même
des erreurs se seraient glissées en cours de route. C’est un peu le principe de la
self-fulfiling prophecy. &i
On a un peu l’impression que lorsque l’on nous parle de tel ou tel signe, c’est comme
s’il s’agissait d’une personne qui aurait connu dans sa vie diverses d’expériences,
aurait vécu dans différents pays. Au fond, l’étude du signe est une préparation à celle
du thème qui est quelque chose d’encore plus hétéroclite, ce qui fait qu’au bout du
compte, chaque « signe » est une entité à part entière sans grand rapport avec les
autres, on passe soudainement d’un climat à un autre, comme dans le cas des
ascendants qui pourtant se suivent à deux heures d’intervalle. Quand nous avons
débuté en astrologie, il y a 45 ans, nous étions un grand amateur d’ascendants et
nous aimions à les corriger (cf. Psychologie Zodiacale de Robert Dax) du fait
précisément que deux signes qui se suivent peuvent considérablement différer. Mais
avec le recul, une telle approche ne fait pas sens : est- ce que tel mois de l’année
diffère si radicalement du signe qui le précède ou de celui qui le suit ? C’est
pourquoi placer Mars dans un signe et Vénus dans le suivant ou vice versa est une
aberration et cela vaut pour le soleil et la lune, qui se suivent en domicile comme en
exaltation (cancer/lion, bélier/taureau) alors que l’on nous dit par ailleurs à quel
point ils sont différents. Il est bien plus raisonnable, par ailleurs, de placer dans des
saisons opposées des planètes dont les valeurs sont opposées. Que dire, alors, de
cette « salade » consistant à combiner signe solaire et signe ascendant alors que
l’astrologie n’est selon nous, censée ne relier les signes que dans la diachronie et
non dans la synchronie. Traduisez, qu’elle peut se servir du symbolisme pour décrire
des stades successifs, cycliques, aussi brefs soient-ils, mais non des tendances
concomitantes et simultanées. .
Il importe de comprendre que Mars signe le commencement d’un cycle, ce qui est le
cas actuellement, non pas astronomiquement mais selon notre théorie cyclique qui
considère Mars comme marquant une étape, un stade et non comme moteur,
matrice d’un cycle complet.
La phase martienne est associée symboliquement au Sagittaire (le glyphe de Mars
comporte une flèche). Souvent l’on ne voit pas la flèche venir, c’est un tout petit point
qui finir par atteindre (ou non) sa cible (qui est pour nous associée à Vénus). En fait,
nous avons là une dialectique croissant de lune-pleine Lune. Autrefois, il y avait,
notamment chez les Hébreux, un guetteur qui prévenait quand il percevait le plus
infime croissant de lune alors que tout le monde contemple la pleine lune. Cela
marquait le début du mois, quelque chose donc de très ténu à l’instar d’une flèche
lancée. .
Une phase martienne est donc une phase qui n’est pas si facile à appréhender, à
l’instar d’un coup de feu dont on ne sait encore s’il a atteint quelqu’un. D’ailleurs,
souvent le guerrier avance masqué, caché sous un camouflage, jouant sur l’effet de
surprise.
En cette année 2012 d’élections, (France, Etats Unis), il semble qu’il y ait une prime
pour ceux qui ne sont pas trop voyants. En ce sens, Hollande aurait plus de chances
que Sarkozy en ce qu’il est, à certains titres, au niveau ministériel, un homme
« neuf ». Il est «vierge » sur ce plan et le public est excité par cette idée de suivre un
homme qui est encore en partie « virtuel » face à un homme un peu trop « réel ».
Notons qu’il suffit de changer de créneau pour retrouver ce profil « neuf ». Ce n’est
pas l’homme qui est neuf mais son engagement. Si Sarkozy changeait de créneau,
ou repassait à un créneau anciennement pratiqué ou s’exilait dans un pays neuf, il
pourrait profiter de cette dynamique martienne. En ce sens, l’étranger est favorisé de
par son inexpérience même comme l’on s’extasie devant les progrès d’un enfant.
Le cas de l’Allemagne est intéressant en ce qu’elle n’a pas exercé de fonction
dominante en Europe depuis la période nazie, soit depuis 1945, soit plus de soixante
ans. Elle s’est donc refait une certaine virginité. Entre temps, la France a été,
notamment sous De Gaulle plus envahissante, sans parler de la Guerre d’Algérie et
de la décolonisation confinant parfois au néo-colonialisme y compris par le biais de
l’immigration/émigration.
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