
Sommaire
Le cancer du sein touche environ 40 % des femmes souffrant
d'un
cancer au
Canada [21,46]. Après plusieurs mois ou années suivant la fin des traitements anti-
cancéreux, de 20 % à 40 % des femmes sont aux prises avec une fatigue secondaire à
leur traitement
[2,4,9,35,50].
Cette fatigue affecte grandement la reprise de leurs
activités quotidiennes
[43,44]
et leur qualité de vie [2,
32,35]
. Le présent article
comporte deux
objectifs:
1)
dresser un portrait des connaissances actuelles concernant
les interventions existantes pour gérer la fatigue qui persiste après le traitement du
cancer du sein et 2) émettre des recommandations pour l'élaboration d'une intervention
novatrice visant à mieux composer avec la fatigue secondaire au traitement du cancer du
sein. Afin d'atteindre ces objectifs, une recension de la littérature de 1995 à 2009 a été
effectuée dans les bases de données PsycInfo,
CUITent
Contents et Medline.
Il
en ressort
que la fatigue secondaire au traitement est reliée à des facteurs physiques dont un faible
niveau d'activité physique, la présence de douleur ainsi que des difficultés de sommeil.
Cette fatigue est également associée à des facteurs psychologiques, tels que des
symptômes anxieux et dépressifs, l'utilisation de stratégies d'adaptation passives et la
catastrophisation concernant la fatigue. De surcroît, la fatigue post-traitement a des
conséquences néfastes pour le fonctionnement quotidien, domestique et professionnel
des femmes. Le présent article expose les rares recherches ayant une composante
psychosociale pour gérer la fatigue chez les survivantes du cancer du sein à la période
post-traitement.
Au
terme de cette recension,
il
est possible de conclure qu'une
intervention psychosociale de groupe basée sur
l'approche
cognitivo-comportementale