Les refuges et nichoirs à insectes Des aménagements simples pour favoriser la présence des insectes auxiliaires et pollinisateurs Protéger les insectes ? • Avec plus d’1 million d’espèces recensées, les insectes constituent plus de 75 % du monde animal • Ils sont d’excellents bio-indicateurs de la qualité de l’environnement et ils sont indispensables au maintien de la vie sur terre 80 % des fruits et légumes que nous consommons dépendent de la pollinisation des insectes Pourquoi un refuge ? • Comme les oiseaux cavernicoles, les insectes ont besoin de petites cavités pour y construire leur nid, passer l’hiver ou simplement la nuit ou la journée Construire un refuge se justifie dans 3 cas : Le milieu est déséquilibré, avec une ressource importante de nourriture mais peu de sites pour s’abriter ou nidifier (fréquent en milieu urbain) Le jardinier souhaite augmenter artificiellement la densité de certains insectes « auxiliaires » (culture biologique, lutte intégrée) A des fins pédagogiques (chantier école, observation facilitée des insectes et de leur cycle de vie) Quels types de refuges ? • Il existe une grande variété de refuges à insectes ; du simple tas de bois au refuge pouvant accueillir plusieurs espèces d’insectes Avec quels matériaux ? • De nombreux matériaux naturels peuvent être utilisés pour construire des refuges : fagots de tiges de bambou, de sureau, de ronce, bûches de bois percées, pots en terre cuite, paille, foin, terre,… •Les matériaux choisis détermineront les espèces d’insectes qui s’installeront dans le refuge Où installer un refuge ? A proximité d’une source de nourriture (parterre de fleurs, haie, verger, prairie fleurie) Exposé au sud ou sud-est, protégé des intempéries Surélevé du sol d’au moins 30 cm Pour quels insectes ? Abeilles solitaires Chrysopes Guêpes solitaires Bourdons Carabes Forficules (« perce-oreilles ») Quelques exemples de réalisations Insectes auxiliaires, alliés du jardinier • Les insectes "auxiliaires" sont des prédateurs qui se nourrissent des ravageurs ou entravent leur développement : coccinelles, chrysopes, syrphes, guêpes, carabes, perce-oreilles... Accueillir ces alliés utiles dans les jardins évite la pollution et les risques de surdosage d’insecticides et contribue à maintenir ou rétablir leur équilibre écologique. Quelques exemples connus Les coccinelles (adultes et larves) Les abeilles, osmies, bourdons Pucerons, certaines cochenilles Pollinisation Les larves de Chrysope Pucerons, cochenilles, aleurodes, larves de doryphore Les guêpes solitaires Vers blancs, chenilles, pucerons, charançons, chrysomèles