émilie paillot graphiste - © Arno Declair
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EN ALLEMAND SURTITRÉ EN FRANÇAIS
20<24 NOVEMBRE 2015
{AU THÉÂTRE DE LA VILLE}
SCHAUBÜHNE BERLIN
ROMEO CASTELLUCCI
FRIEDRICH HÖLDERLIN
DAPRES SOPHOCLE CRÉATION
Dossier d’accompagnement
ÉTABLI PAR LA COMPAGNIE VITA NOVA SAISON 2015 I2016
1
LAZARE
Au pied du mur sans porte
« LAZARE, C’EST LE BASQUIAT DU THÉÂTRE »
Il grate le verbe, il réinvente la langue. Une aventure osée,
singulière et bouleversante.
Lazare, auteur et metteur en scène, invente ses histoires à partir du réel, à partir d’un vécu personnel trans-
cendé par une écriture métissée, percutante, qui donne à chacun de ses personnages une langue précise et
forte qui constitue une véritable partition textuelle à partir de laquelle il construit une mise en scène faite
d’images simples et sensibles. Le jeune héros, Libellule, raconte sa vie dans un quartier délaissé de banlieue,
celle d’un enfant qui grandit, de 7 à 17 ans, en préférant « les rêves à l’école », dans ce no mans land entre
le monde réel et son monde imaginaire et se calfeutre pour se protéger de la violence qui l’entoure et recher-
cher sa propre liberté. Avec Lazare, nous ne sommes pas dans le documentaire, le témoignage ou l’explica-
tion, mais dans un théâtre d’aujourd’hui qui fait entendre une parole vivante, énergique et troublante.
Jean-François Perrier
TEXTE & MISE EN SCÈNE Lazare
LUMIÈRES Bruno Brinas
COLLABORATION À LA CHORÉGRAPHIE & ASSISTANTE À LA MISE EN SCÈNE Marion Faure
COLLABORATION À LA SCÉNOGRAPHIE Marguerite Bordat
CONSEILLER ARTISTIQUE Daniel Migairou
AVEC Anne Baudoux,Axel Bogousslavsky, Julien Lacroix, Mourad Musset, Yohann Pisiou, Claire-Monique Scherer
& LES MUSICIENS Guillaume Allardi, Benjamin Colin, Jean-François Pauvros,Frank Williams
PRODUCTION Vita Nova. COPRODUCTION Studio-Théâtre de Vitry. AVEC LE SOUTIEN du ministère de la Culture et de la Communication/DRAC
Île-de-France, de Beaumarchais/SACD, de la Spedidam, de L’Échangeur-Bagnolet, du Théâtre national de Bretagne-Rennes et de
La Fonderie-Le Mans. Vita Nova est conventionnée par la DRAC Île-de-France.
© Hélène Bozzi
2
SOMMAIRE
Une syntaxe féroce et joyeuse p. 3
Au pied du mur sans porte p. 4
Note d’intention p. 5
Résumé p. 6
Travail de plateau p. 7
Lazare,
extraits d’entretiens p. 8
Extrait p. 10
Lazare p. 12
L’équipe p. 13
Revue de presse p. 15
Rencontre ILiens vidos / son p. 22
3
De Lazare, on peut dire qu’il a ressuscité. Au théâtre.
Grâce au théâtre. Que de chemin parcouru entre ses
premiers pas dans la vie, ses errements, jusquà la
rencontre miracle avec la scène, le plateau, l’écriture.
En 2008, il se lance dans un triptyque (Pasje ne
sais où, qui revient, Au pied du mur sans porte et
Rabah Robert) qui s’achèvera en 2012. On découvre
Libellule (Mourad Musset, chanteur du trio La Rue
Kétanou), jeune héros cabossé qui avance dans la vie
en titubant, qui pousse comme il peut au milieu du
béton. Famille éclatée, scolarité chaotique, mau-
vaises fréquentations sur fond d’un passé qui vous
colle à la peau, la guerre d’Algérie, fracture pas
encore refermée, histoire coloniale qui hante notre
mémoire d’une guerre qui navait pas de nom.
Dans Au pied du mur sans porte, on est saisi par
l’écriture, vive qui fait désordre et provoque des étin-
celles poétiques inattendues, soulignées par le qua-
tuor de musiciens sur scène. Lazare sempare des
mots avec jubilation, recompose une syntaxe féroce
et joyeuse, qui emprunte des sens interdits pour
sans cesse repousser les limites de l’indicible, du
non-dit et des sous-entendus, dévoilant à travers les
mystères de la langue les parts d’ombre enfouies en
chacun de nous. Les mots de Lazare sèment le dés-
ordre, inventent une langue qui ose, transpose,
explose les codes et les références de la bienséance
pour mieux raconter des vies chaotiques, les rêves en
couleurs de ces êtres cantonnés à la périphérie d’une
vie en noir et blanc. Lazare ouvre des brèches dans
ces murs invisibles que d’aucuns s’entêtent à ériger,
créant un no-man’s land utopique sorcières,
magiciens et autres fantômes s’invitent, sans crier
gare.
La mise en scène est totalement en phase avec l’écri-
ture. Nerveuse, éruptive, elle provoque des ruptures
inattendues dont s’emparent les acteurs à la manière
des musiciens de free jazz. Les acteurs font des
prouesses, sautent, rebondissent et retombent à cet
endroit magique se niche la phrase mélodique
initiale, ces quelques mesures qui noircissent la par-
tition, sorte de fil d’Ariane qui ne craint pas de se
perdre dans le labyrinthe. Un jeu à l’état brut,
ludique et loufoque, joyeux et désordonné, les
placements s’organisent en pit des vents
contraires le long de lignes de fugues orchestrées
par le metteur en scène qui participe de cette fête
joyeuse, poétique et politique. Créé au Studio-Thé -
âtre de Vitry-sur-Seine en 2010, Au pied du mur sans
porte a révélé Lazare lors du festival d’Avignon en
2013. Ses mots puissants et palpitants résonnent
encore plus fort aujourd’hui en ces temps troubles et
troublés. Lazare est aujourd’hui artiste associé au
Théâtre national de Strasbourg.
Marie-José Sirach
UNE SYNTAXE FÉROCE ET JOYEUSE
Une mise en scène nerveuse et éruptive, au diapason de l’écriture vive de
Lazare, qui provoque des étincelles poétiques inattendues.
4
AU PIED DU MUR SANS PORTE
«Au pied du mur sans porte s’inscrit dans le prolongement de mon précédent spectacle Passé je ne sais où,
qui revient, épopée théâtrale, voyage dans la mémoire, d’une mère… d’une petite fille de cinq ans attendant tou-
jours le retour de son père parti manifester le 8 mai 1945 à Guelma. On y retrouve les mêmes personnages,
Libellule et sa mère, plongés ici dans des réalités différentes: le présent d’un enfant en grande difficulté dans une
banlieue française. Présent autour de mon projet d’écriture théâtrale et scénique depuis plusieurs années et affron-
tant toutes les intempéries, le même groupe d’acteurs circule d’une pièce à l’autre. »
Lazare, octobre 2010
LE TRIPTYQUE
Passé - je ne sais où, qui revient
Créé à l’Échangeur à Bagnolet en février 2009.
Au pied du mur sans porte
Créé au Studio –Théâtre de Vitry sur Seine en janvier 2010 puis à l’Echangeur à Bagnolet en janvier 2011.
Rabah Robert, Touche ailleurs que là où tu es né
Créé en nov. 2012 au festival Mettre en scène à Rennes puis au T2G à Gennevilliers en 2013.
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