Économie circulaire Ekonomiezhkelc’h Encourager les initiatives innovantes pour favoriser de nouveaux modèles économiques Mont a-du gant al luskoù nevezus evit kas patromoù ekonomikel nevez war-raok Q H u’elles soient minières, organiques ou énergétiques, les ressources naturelles sont aujourd’hui le carburant du développement économique mondial. Repenser leur utilisation, pour découpler la croissance économique de leur extraction et de leur épuisement, est un impératif. L’économie circulaire, inscrite au cœur des débats européens, vise à répondre à ce défi en imaginant de nouveaux modèles d’affaires et des écosystèmes territoriaux mieux connectés, s’appuyant sur l’éco-conception, le recyclage ou encore la réutilisation des ressources. Ce nouveau modèle de production et de consommation s’intègre dans la « Glaz économie », la stratégie de développement économique de la Région Bretagne. Il représente une formidable opportunité de réduire nos impacts environnementaux pour créer de nouvelles valeurs, positives sur un plan social, économique et environnemental. Pour encourager le passage à l’action et démontrer ces plus-values, la Région a lancé fin 2014 un appel à manifestation d’intention. Plus d’une trentaine d’organismes publics et privés ont candidaté, soulignant le dynamisme breton en la matière et augurant un réseau régional des acteurs de l’économie circulaire. Huit d’entre eux ont été retenus pour faire l’objet d’un accompagnement étroit durant une année. Chacun de ces huit projets expérimente ces nouveaux modèles économiques. S’illustrant dans une variété de configurations, tous ont pour point commun de susciter l’innovation et de développer la coopération. Les fiches qui vous sont ici proposées vous présentent ces projets et les structures qui les portent, les défis qu’elles ont relevés et les facteurs qui ont fait leur réussite. Ces supports visent à faciliter le partage et l’échange ; je vous invite à les utiliser et à les diffuser largement. iziv an deiz ez a diorroadur ekonomiezh ar bed en-dro diwar-goust an danvezioù naturel, pe e vefent tennet eus minoù, pe e vefent organek peotramant energetek. Ret-holl eo adwelet penaos e vezont implijet, kuit d’ar c’hresk ekonomikel da vezañ e dalc’h anezho, rak tonket int da vont da hesk. Emañ an ekonomiezh-kelc’h e-kreiz ar c’hendivizoù a zo bet en Europa. Klask a ra diskoulmañ ar gudenn-se hag ijinañ patromoù nevez evit an aferioù hag ekoreizhiadoù tiriadel, liammet gwelloc’h an eil re ouzh ar re all, oc’h en em harpañ war an eko-danzen, an adaozañ, peotramant an adimplij eus an danvezioù. Ar patrom nevez-se evit produiñ ha beveziñ a gav e blas en « Ekonomiezh-c’hlas », strategiezh Rannvro Breizh evit an diorren ekonomikel. Sed aze un digarez eus ar c’hentañ da noazout nebeutoc’h d’an natur, abalamour da grouiñ talvoudoù nevez, evit mad ar gevredigezh, an ekonomiezh hag an endro. Evit broudañ an dud da begañ e-barzh, ha diskouez ar perzhioù mat-se, e oa bet graet ur galv gant ar Rannvro e fin 2014, d’an dud da embann o mennad. Ouzhpenn un tregont bennak a aozadurioù publik ha prevez a oa aet war ar renk, ar pezh a ziskouez a-walc’h pegement a startijenn he deus Breizh war an dachenn-se. Gant-se e c’haller soñjal e vo ur rouedad oberourien eus an ekonomiezh-kelc’h er rannvro. Miret ez eus bet eizh anezho hag a vo skoazellet a-dost e-pad bloaz. Pep hini eus an eizh raktres-se a arnod ar patromoù ekonomikel nevez-se. A bep seurt a gaver enno, met gant an holl anezho e kaser an neveziñ hag ar c’henlabour war-raok. Er fichennoù-mañ e tiskouezer deoc’h petra eo ar raktresoù-se hag ar frammoù a ren anezho, peseurt diaesterioù o doa ranket talañ outo, ha petra en deus graet dezho ober berzh. Evit aesaat al lodañ hag an eskemm eo an teulioù-se ; grit ganto ha skignit anezho en-dro deoc’h kement ha ma c’halloc’h, mar plij. Jean-Yves LE DRIAN Président du Conseil régional de Bretagne Prezidant Kuzul-rannvro Breizh L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE À IMPACT POSITIF, C’EST QUOI ? La pression exercée par les activités humaines sur les ressources planétaires à un rythme supérieur aux capacités de renouvellement de la nature remet en question le système linéaire de production et de consommation sur lequel est basé notre société. Aujourd’hui, les biens sont trop souvent conçus dans une perspective d’usage unique, sans réelle prise en compte des problématiques liées à la gestion des matières premières et à la fin de vie de ces produits. Rompant avec cette logique, l’économie circulaire propose d’engager un changement de paradigme pour passer dans une société où la notion de déchet n’existe plus : tout est ressource. S’inspirant des écosystèmes naturels, ce nouveau modèle économique repose sur la création de boucles de valeurs positives, à chaque utilisation de la matière ou du produit de consommation. Son objectif est d’arriver à dissocier la croissance économique de l’épuisement des ressources naturelles, tout en créant de nouvelles valeurs économiques, sociétales et environnementales. Un changement de perspective pour un modèle responsable... ...au plus près des besoins et des réalités locales... La transition du linéaire au circulaire débute par un changement d’intention. L’économie circulaire à impact positif propose de créer des projets bénéfiques pour l’humain, l’environnement et l’économie. Ces nouveaux modes de production et de consommation intègrent une gestion optimisée des matières premières dès la conception et privilégient l’usage de produits non-toxiques, facilement démontables. L’obsolescence des biens devient ainsi une donnée essentielle de l’équation. La réparation, la recyclabilité, les pratiques d’échange et de partage, le recours aux énergies renouvelables sont fortement encouragés. Dans ces nouveaux modèles, l’implication de toutes les sphères de la société - citoyen, consommateur, collectivité, entreprise, association- est nécessaire. La structuration des écosystèmes avec une gouvernance agile est fondamentale. EXTRAIRE LES MATIÈRES FABRIQUER LES PIÈCES Basée sur des notions de coopération entre les territoires et les acteurs locaux, l’économie circulaire à impact positif encourage l’expérimentation, l’intelligence collective et l’entrepreneuriat. En produisant en lien direct avec les ressources disponibles localement (matières premières, entreprises, savoir-faire...), elle favorise le maintien et le développement de l’emploi local (développement de filières de matières premières locales déjà existantes ; développement de nouvelles filières de recyclage, réparation,...), la relocalisation et la redynamisation des tissus économiques locaux. ...et synonyme d’économies Sobre en ressources, vertueuse sur le plan sociétal, l’économie circulaire à impact positif a un autre atout : elle permet d’optimiser les coûts de production et donc d’économiser. Une étude réalisée par la fondation Ellen MacArthur démontre que si les secteurs de l’industrie manufacturière en Europe adoptaient le modèle de l’économie circulaire, cela permettrait d’économiser 600 milliards d’euros par an. ASSEMBLER LES COMPOSANTS RECYCLER ASSEMBLER LES PRODUITS RESSOURCES NATURELLES REFABRIQUER DISTRIBUER RÉPARER UTILISER RÉEMPLOYER Illustration extraite de l’ouvrage “Activer l’économie circulaire”, éditions Eyrolles © wiithaa LA RÉGION ENGAGÉE AUX CÔTÉS DES TERRITOIRES L’économie circulaire est une dynamique applicable à tout type de ressource, de flux et d’organisation, ce qui en fait un thème extrêmement transversal. Elle est à la croisée des politiques environnementales, économiques et territoriales de la Région, et trouve un écho favorable dans des démarches partenariales et documents stratégiques récemment élaborés au niveau régional (Stratégie Régionale du Développement Économique et de l’Innovation, Plan Bâtiment Durable Breton, ... ) ou à venir (Plan régional des ressources). Souhaitant appuyer l’action régionale sur des exemples concrets et encourager les dynamiques innovantes émergeant sur les territoires, la Région a lancé un Appel à manifestation d’intention (AMI) fin 2014 dans la philosophie du « Cradle to Cradle »®. Le cadre de cet AMI était défini par cinq critères d’expérimentation : changement de paradigme, déploiement de boucles, maturité du projet, création de nouveaux écosystèmes et potentiel de démonstration. Parmi les 35 projets ayant candidaté à l’AMI régional, 8 ont été sélectionnés. Portées par une diversité d’acteurs (collectivités, associations, entreprises...), ces initiatives pionnières en Bretagne ont pu bénéficier pendant un an d’un accompagnement financier et/ou méthodologique régional, notamment avec l’appui d’une Assistance à maîtrise d’ouvrage. LES 8 PROJETS PILOTES RETENUS DANS LE CADRE DE L’APPEL À MANIFESTATION D’INTENTION 2 3 1 PROJET DU COLLECTIF DES FESTIVALS Éco-conception de décors et aménagements pour les festivals 4 PROJET ECCO Sensibilisation et accompagnement d’entreprises à l’économie circulaire 4 1 5 5 PROJET SEABAC 2 PROJET IEC Expérimentation d’une filière de gestion de bacs à poissons innovants Intégration des logiques d’économie circulaire au sein des PME et TPE 3 PROJET DU LIEU-DIT Création d’un espace de coopération et d’innovations économiques et sociales Construction d’équipements scolaires et périscolaires à impact positif 7 8 7 PROJET PARC D’ACTIVITÉS Déploiement d’un système industriel circulaire entre parcs d’activités 6 PROJET ÉCOLE CRADLE TO CRADLE ® 6 8 PROJET PERLUCINE Développement d’une filière de valorisation des coquilles d’huîtres CHRONOLOGIE DU PROJET 4 ateliers de sensibilisation au C2C animés en intelligence collective Février-mars 2014 Début de l’expérimentation avec 8 projets pilotes Nouvel AMI Mai 2015 Janvier 2017 2013 Décembre 2014 Octobre 2016 Préfiguration de l’action régionale sur l’économie circulaire Lancement de l’AMI Journée régionale de restitution de l’expérimentation BUDGET Budget global de l’AMI : 208 500 € Soutien aux projets : 143 500 € Assistance à maîtrise d’ouvrage : 65 000 € BILAN DE L’APPEL À MANIFESTATION D’INTENTION L’accompagnement de projets sur une thématique émergente a permis d’identifier des réussites et des points de vigilance. Ils permettront de faire évoluer les connaissances et les process, pour assurer le succès de futurs projets d’économie circulaire, notamment dans le cadre du futur AMI régional. LES FACTEURS D’ENSEIGNEMENT DU PROJET > Une maîtrise d’ouvrage dans les projets engagée dans une perspective « tout est ressource ». > Un nécessaire besoin de formation à l’économie circulaire. > Le succès de l’intelligence collective et une émulation positive sur le territoire. LES PRINCIPAUX DÉFIS RENCONTRÉS > La capacité à réaliser un projet bénéfique pour tous avec le même budget qu’un projet classique, voire inférieur. > La création de synergies entre les projets pilotes d’univers très différents. > L’étape nécessaire de définition des nouveaux modèles économiques et d’identification de la plus-value du projet. > La mise en place de partenariats multiples et la structuration de la gouvernance, nécessaires pour pérenniser le déploiement des projets. > La gestion des résistances au changement inhérentes à l’intégration du changement de paradigme. > L’innovation au cœur de la démarche, notamment pour les modèles économiques et les partenariats mis en place. > La coopération et la fonction importante de facilitateurs des chef·fe·s de projet comme clé de succès. CONTACT Région Bretagne 02 99 27 14 22 [email protected] Projet du Collectif des festivals Éco-conception des décors et des aménagements des festivals REPÈRES CONTEXTE Thématiques investies Le Collectif des festivals rassemble depuis 2005 les festivals engagés dans les démarches de responsabilité sociale et environnementale et les aide à expérimenter des solutions innovantes adaptées au contexte événementiel. Les projets développés par le Collectif des festivals constituent également un levier important pour sensibiliser le grand public. Upcyclage, matériauthèque, mutualisation, éco-conception, économie collaborative, économie de fonctionnalité Ressources concernées Les festivals ont d’ores et déjà une pratique « naturelle » du prêt de matériels avec les associations locales, les services techniques des communes ou entre festivals. Matériaux scéniques Principaux partenaires Festivals, artistes, régisseurs, école des beaux arts, chantier d’insertion, entreprise privée de collecte et valorisation, fabricants produits, ressourceries et recycleries, services déchets et réemploi des collectivités, facilitateurs Face à deux contraintes – forte augmentation des dépenses budgétaires techniques et artistiques et une gestion non optimisée des décors après usage, il a été proposé de présenter un projet d’économie circulaire à impact positif. Public sensibilisé Repenser les modes de production des décors avec 3 festivals pilotes recevant 349 000 visiteurs. 230 personnes OBJECTIFS Créer collectivement en favorisant le croisement de différents corps de métiers et structures locales. BUDGET Faire émerger le bénéfice pour l’ensemble des parties prenantes. Budget total : 31 000 € Améliorer à la fois l’accueil des publics et le bien-être des bénévoles Participation Région Bretagne : 18 500 € maniant les décors. Interroger la création d’un matériauthèque. et accompagnement via l’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage recrutée par la Région Expérimenter et dupliquer pour les autres festivals volontaires. “ Le projet porté par le Collectif des festivals est ambitieux. Interroger la recyclabilité des matériaux et la mutualisation entre structures ouvrent la voie vers des coopérations inédites. La recherche d’une solution collective a permis de faire émerger la créativité Thierry Burlot, et des nouveaux modèles économiques vice-président à l'environnement, bénéfiques pour tous. à la biodiversité et aux déchets ” CHRONOLOGIE DU PROJET Présentation du projet aux festivals Atelier d’éco-innovation Sensibilisation grand public à l’économie circulaire Avril 2015 Février 2016 Juillet-Août 2016 Octobre 2015 Mai 2016 Automne 2016 Atelier en intelligence collective Rédaction cahier des charges pour prototypage Fabrication des prototypes et test FOCUS ... sur les matériaux Les ateliers en intelligence collective ont fait émerger les 3 axes de travail prioritaires pour le collectif : > la signalétique modulable selon les festivals Atelier d’éco-innovation © Le Collectif des festivals > les comptoirs d’accueil éco-conçus > la filière des moquettes BILAN DU PROJET FACTEURS DE SUCCÈS L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE APPLIQUÉE À LA CRÉATION DE DÉCORS POUR LES FESTIVALS Récup’ 1 Éco-conception des décors 7 Recyclage des décors en fin de vie 2 Création artistique 3 Fabrication des décors L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE À IMPACT POSITIF 6 Réemploi, transformation 4 Utilisation sur un festival 5 Réutilisation des décors sur plusieurs événements Vente Don “ > Excellente appropriation du sujet et bel engagement des chefs de projets du collectif des festivals. > Intégration rapide des enjeux du changement de paradigme. > Bonne mobilisation des différents festivals bretons et facilitation pour la création de nouveaux partenariats. > Coopération forte lors des ateliers, décloisonnement des métiers. > Dynamisme territorial. > Modèle économique circulaire envisageable. POINTS DE VIGILANCE > Distance entre les festivals pour le partage des décors upcyclés. > Définition des conditions des nouveaux partenariats. > Mise en place de la mutualisation et de la logistique associée. Ce projet a été le point de départ d’une synergie importante entre différents types d’acteurs sur toute la Bretagne. C’est cela qui a permis d’atteindre la créativité, de développer de nouvelles idées et de les concrétiser. À nous tous de pérenniser ce réseau, de faire vivre et revivre les décors Cécile Talon, des festivals... que beaucoup de chargée d’accompagnement Le Collectif des festivals Bretons fréquentent. ” CONTACT Région Bretagne 02 99 27 14 22 [email protected] Collectif des festivals Cécile Talon 02 99 84 26 13 [email protected] Projet ECCO Sensibilisation, information et accompagnement des entreprises à une Économie circulaire en Cornouaille REPÈRES CONTEXTE Thématiques investies Face aux forts enjeux auxquels font face les entreprises depuis plusieurs années, la CCI Métropolitaine Bretagne Ouest (CCIMBO) – délégation de Quimper porte l’ambition de contribuer à réinventer l’économie du territoire. Elle a initié en 2014 le projet ECCO (Économie circulaire en Cornouaille) en proposant des actions concrètes au profit des entreprises du territoire de la Cornouaille. Blue Economy, Écologie industrielle et territoriale (EIT), économie de fonctionnalité, nouveaux modèles économiques Ressources concernées Ressources locales non mobilisées, flux de matières des entreprises Principaux partenaires UBO (Université de Bretagne Occidentale), Quimper Cornouaille Développement, Fondation ZERI, Conseil départemental 29, Chambre d’Agriculture 29 Public sensibilisé 1 193 personnes BUDGET La CCIMBO Quimper est pilote de ce projet expérimental pour le réseau des CCI bretonnes. La réponse à l’appel à manifestation d’intention régional a donné une nouvelle dimension au projet ECCO en engageant une démarche multi-partenaires (entreprises, collectivités, agriculteurs, associations...). L’ensemble de ces actions a permis d’ouvrir le champ des possibles et de développer en 2016 un nouveau projet sur le thème de la Blue Economy en partenariat avec Gunter Pauli et la Fondation ZERI. OBJECTIFS Encourager le développement de nouveaux modèles économiques en s’appuyant sur les ressources locales et les synergies multi-partenariales. Organiser des ateliers et visites d’entreprises sur l’économie circulaire. Budget total : 40 000 € Participation Région Bretagne : 10 000 € “ Étudier la mise en place de nouvelles filières de valorisation à partir des gisements de déchets/ressources à l’échelle du territoire. Fédérer les différents acteurs de Cornouaille via notamment un événement annuel (Rencontres de l’économie circulaire). Ce projet interroge le développement de l’économie circulaire à l’échelle d’un territoire ou comment faire converger une diversité de structures vers une ambition commune ? La CCI joue le rôle de facilitateur pour créer des liens, élément incontestable dans la réussite Thierry Burlot, des projets d’économie circulaire. ” vice-président à l'environnement, à la biodiversité et aux déchets CHRONOLOGIE DU PROJET Mission d’étude avec la fondation ZERI Lancement du programme ECCO - 1res Rencontres de l’Économie circulaire (EC) 2es Rencontres de l’EC Octobre 2014 Septembre 2015 Janvier 2015 Formation des conseillers entreprises de la CCIMBO Quimper à l’outil Actif Mai 2016 > Août 2016 Octobre 2015 > Juillet 2016 Ateliers ECCO : Marketing responsable / Économie de fonctionnalité / Achats responsables /Gaspillage alimentaire et déchets organiques / Synergies inter-entreprise BILAN DU PROJET FACTEURS DE SUCCÈS Conférence avec Gunter Pauli sur la Blue Economy © CCIMBO Quimper Atelier inter-entreprises à Concarneau © CCIMBO Quimper FOCUS ... sur la Blue Economy Pour Gunter Pauli, industriel écologiste et fondateur du concept, l’économie bleue consiste à « s’inspirer de la nature et des ressources locales disponibles pour créer des produits et des services utiles à la population, bénéfiques pour la santé, sans impact sur l’environnement, moins chers que les standards du marché et créateurs d’emplois ». > Capacité de la CCI à fédérer à l’échelle territoriale de nombreux acteurs et appropriation du projet Blue Economy par un groupe de chefs d’entreprises. > Relation de confiance suite aux nombreuses actions conduites par la CCI depuis plusieurs années qui favorise la création de synergies. > Croisement de différents outils qui permettent de toucher des publics d’entreprises différents et d’assurer une diversité. > Une équipe projet très engagée et appui du service communication qui contribue largement au déploiement du projet. POINTS DE VIGILANCE > Ambiguité entre Blue Economy, économie circulaire et EIT. > Nécessaire montée en compétence d’ingénierie sur l’approche systémique. Le projet « Blue economy en Cornouaille » s’inscrit dans la continuité de la démarche ECCO – Economie circulaire en Cornouaille, amorcée depuis 2014 à la CCIMBO Quimper. Réinventer notre économie, construire la Bretagne de demain, imaginer de nouveaux modèles d’affaires à la fois rentables et non polluants pour notre environnement : Vincent Coppola, directeur Entreprises et Territoires tels sont nos objectifs. CCIMBO Quimper CONTACT Région Bretagne 02 99 27 14 22 [email protected] CCIMBO Quimper Bruno Faou 02 98 98 29 09 [email protected] Projet IEC Intelligence Entreprises Co circulaires Intégration des logiques d’économie circulaire au sein de PME et TPE par des processus de co-développement à impact positif REPÈRES CONTEXTE Thématiques investies Le projet du réseau d’entreprises ADE (Association pour le développement économique) du Pays de Saint-Brieuc a eu pour objectif d’impulser et de tester l’économie circulaire et l’économie de la fonctionnalité au sein d’un panel de PME et TPE, dans une logique d’ancrage territorial. Eco-conception, économie collaborative, économie de fonctionnalité, design thinking Ressources concernées Flux et matières des entreprises, intelligence collective Principaux partenaires Appel d’Air Consultants, entreprises du Pays de Saint-Brieuc, La Matrice (du réseau des cantines numériques, situé à Saint-Brieuc) Public sensibilisé 460 personnes BUDGET Le projet s’est développé volontairement sur un temps relativement court (six mois) à travers l’animation de trois ateliers de quatre heures, animé en intelligence collective. Ceux-ci visaient à : > Faire émerger les bénéfices directs pour les entreprises qui s’engagent dans le changement de paradigme vers une économie circulaire ; > C erner et créer des opportunités économiques ouvrant à de nouveaux marchés, repérer les freins et proposer des pistes de réflexion permettant d’identifier les marges à investir. Suite aux ateliers, trois projets ont vu le jour : l’un concernant l’éco-conception de pinceaux, l’autre concernant les gobelets de machine à café, le dernier visant à la création d’un fab-lab matériaux inter-entreprises. Au-delà de ces 3 projets, le programme IEC a impulsé une dynamique : les participants continuent aujourd’hui leur cheminement et considèrent la question environnementale comme une opportunité créatrice de bénéfices mutuels et de sens. Budget total : 54 239 € Participation Région Bretagne : 20 000 € OBJECTIFS Encourager les entreprises participantes à développer leurs projets selon le principe de l’économie circulaire et à plus long terme, à transmettre cette expérience à d’autres entreprises. Préparer les animateurs-facilitateurs de demain grâce à “ une formation à la méthodologie développée dans le cadre de ce projet, et essaimer sur les territoires et au sein des entreprises. Très beau dynamisme de ce groupe projet qui nous montre que la voie de l’innovation conduite en intelligence collective sur un temps relativement court offre des changements importants de pratiques dans les entreprises et les relations Thierry Burlot, partenariales sur un territoire. vice-président à l'environnement, ” à la biodiversité et aux déchets CHRONOLOGIE DU PROJET Phase de pré-montage du projet et de préparation des ateliers Ateliers avec les entreprises et prétotypage des propositions Mars 2015 > Mai 2015 Août 2015 > Février 2016 Février 2015 Mai 2015 > Juillet 2015 Février 2016 Lancement du projet (dont le nom était provisoire) Phase de “casting” et de mobilisation des chefs d’entreprises Restitution officielle des travaux de groupes Prétotypage d’un projet BILAN DU PROJET FACTEURS DE SUCCÈS Atelier de restitution des travaux de groupe © Appeld’aiR Consultants FOCUS ... sur le design thinking L’animation du projet IEC a été réalisée selon le principe du design thinking, une approche de l’innovation et du management qui s’appuie sur un processus de co-créativité impliquant des retours de l’utilisateur final. En designant des méthodes et des outils selon la même démarche qu’un designer, cette méthode doit permettre de décloisonner et d’impulser une dynamique permettant d’ouvrir les champs des possibles. > Savoir-faire en intelligence collective de l’équipe projet. > Réflexion alimentée par les échanges et expériences déjà menées par les entreprises : apport mutuel de solutions. > Émergence de nouveaux projets dans les entreprises et dépôt de brevet réalisé dans une logique de préservation des ressources et de développement de nouvelles activités. > Essaimage du projet exponentiel sur le territoire vers 45 structures locales. > Développement de relations inter-entreprises. > Animation du projet avec une méthode efficiente et reproductible (3 ateliers de 4 heures). POINTS DE VIGILANCE > Suivi de projet porté par du bénévolat. “ Lorsque une entreprise s’intéresse à la question de l’intégration de l’environnement dans ses process, le pari est déjà quasiment gagné. C’est en cela que IEC puise tout son intérêt. Basé sur une démarche innovante, ce projet a permis de créer un processus efficient et reproductible, en s’appuyant sur la création de projets concrets qui rendent tangibles l’économie circulaire auprès Carine Ritan-Olivry, consultante Appeld’aiR Consultants des PME et des TPE. ” et conceptrice du projet membre ADE CONTACT Région Bretagne 02 99 27 14 22 [email protected] Réseau ADE Carine Ritan-Olivry 06 87 50 50 09 [email protected] Projet Perlucine Développement d’une filière de valorisation de coquilles d’huîtres REPÈRES CONTEXTE Thématiques investies L’association Perlucine, créée à l’initiative d’une citoyenne, s’est donnée pour objectif de développer une filière de valorisation de la coquille d’huître, tout en participant à l’insertion professionnelle des personnes en difficulté. Intelligence collective, upcyclage, insertion sociale, partenariats diversifiés Ressources concernées Coquilles d’huîtres, calcaire, nacre Principaux partenaires Usine de Kervellerin (UK), entreprise Entre Mer & Terre, comité régional de la conchyliculture Bretagne, communauté de communes Arc sud Bretagne, communes d’Ambon et de Damgan Public sensibilisé Laurence Nogues est partie du constat qu’aucune filière n’est constituée localement pour collecter et traiter les coquilles d’huîtres. Celles-ci représentent cependant d’importants tonnages (plus de 600 tonnes par an) et sont hautement valorisables. L’originalité de ce projet porte sur la gouvernance mise en place : réunir des partenaires - ostréiculteurs, collectivités, citoyens et structures touristiques et de restauration - qui partagent le même constat de contraintes de gestion des coquilles d’huîtres pour développer une ou plusieurs nouvelles filières de valorisation. Les sites pilotes identifiés comme secteurs tests pour mettre en œuvre la collecte et la valorisation sont situés sur les communes d’Ambon, de Damgan, du Tour du Parc et de la Rivière de Pénerf. Ces secteurs pourront être étendus à l’ensemble du territoire morbihannais. 500 personnes OBJECTIFS BUDGET Valoriser les coquilles d’huître et les poches à huîtres. Budget total : 49 000 € Créer des emplois en lien avec l’insertion professionnelle. Participation Région Bretagne : Interagir avec le grand public lors d’ateliers de créativité. accompagnement via l’Assistance à maîtrise d’ ouvrage recrutée par la Région Dispositif Bretagne Active fonds de confiance : 20 000 € “ La coquille d’huître est un sujet emblématique pour la Bretagne. La nouveauté dans ce projet se situe dans la gouvernance du projet : réunir des partenaires qui ne se connaissaient pas et faire émerger collectivement des solutions tout en intégrant l’insertion… Thierry Burlot, ce projet nous montre que l’innovation réside vice-président à l'environnement, à la biodiversité et aux déchets dans la diversité. ” CHRONOLOGIE DU PROJET Convention de partenariat avec la Région Bretagne Partenariat avec l’usine de Kervellerin et Entre Mer et Terre Juin 2015 Août 2015 Octobre 2014 Juillet 2015 Mars 2016 Création de l’association Perlucine Lancement de l’étude de faisabilité Restitution de l’étude FOCUS ...sur le Cradle to Cradle ® Le projet Perlucine utilise les 4 principes du Cradle to Cradle : > Changement de paradigme (les déchets deviennent des ressources) > Eco-innovation pour générer de la valeur > Coopération avec la création d’un nouvel écosystème de partenaires > Bénéfices pour l’emploi et la régénération des sols Exploitation ostréicole (29) © Nicolas Job MISE EN ŒUVRE DE LA VALORISATION DES COQUILLES D’HUÎTRES ISSUES DE LA COLLECTE AUPRÈS DES ENTREPRISES 3 Centre de transfert. Réception, tri, stockage, inertage 4 Enlèvement par UK. Chargement par Perlucine 2 • Apport par les ostréiculteurs 5 Valorisation par UK. Fabrication de produits • Collecte auprès des campings, restaurants, déchets ménagers BILAN DU PROJET FACTEURS DE SUCCÈS > Excellente coopération de l’équipe projet. > Capacité importante à faciliter le décloisonnement des métiers et à créer du lien. > Développement de partenariats ayant des valeurs communes. > Forte adhésion des citoyens. POINTS DE VIGILANCE 1 Coquilles d’huîtres : Ostréiculteurs, campings, restaurateurs, déchets ménagers “ 6 Commercialisation amendement agricole par Perlucine > Poursuite de la structuration du modèle économique. > Clarification des accords partenariaux. CONTACT Le projet Perlucine doit permettre de passer du déchet à la ressource tout en développant l’insertion par l’activité économique à la fois locale et circulaire. Pascal Mangin, ” Chargé d’études Association Perlucine Région Bretagne 02 99 27 14 22 [email protected] Association Perlucine Laurence Nogues 09 52 86 49 64 [email protected] Projet École Cradle to Cradle® (C2C) Construction d’équipements scolaires et périscolaires à impact positif à Sainte-Hélène REPÈRES CONTEXTE Thématiques investies Le projet de la Commune de Sainte-Hélène et plus largement de la Communauté de communes Blavet Bellevue Océan (CCBBO) est de concevoir une école, une cantine et une garderie à impact positif sur l’environnement et sur la santé. L’ensemble du bâtiment sera réalisé selon le concept du Cradle to Cradle® (C2C), « créer et recycler à l’infini », tant dans sa conception, son fonctionnement que dans son recyclage après usage. Cradle to Cradle®, éco-construction, éco-conception, économie locale Ressources concernées Matériaux de construction, mobilier Principaux partenaires Communauté de communes Blavet Bellevue Océan, conseil d’architecture d’urbanisme et de l’environnement du Morbihan, réseau Bruded, mobilisation citoyenne et entrepreneuriale Public sensibilisé + 1 000 personnes BUDGET Budget total : 2 050 000 € (construction : 2 000 000 € / étude Économie circulaire : 50 000 €) Participation Région Bretagne : 20 000 € Aide Contrat de partenariat Région / Pays de Lorient : 550 000 € Le projet, lauréat de l’appel à manifestation régional en 2015, a des objectifs éducatifs et pédagogiques. Il se veut reproductible à des coûts équivalents à un projet « plus classique » ; c’est toute l’intention du porteur de projet. Cette école serait la première construite en France selon la méthode C2C, il est donc essentiel que l’opération puisse être diffusée le plus largement possible pour se généraliser. Ce projet a également vocation à devenir le lieu de formation et d’expérimentation de nouvelles méthodes constructives pour l’ensemble des métiers de la construction. La collectivité fait face aux défis qu’entraîne un projet innovant ainsi qu’à la complexité du changement de paradigme dans un projet multi-acteurs. OBJECTIFS Construire une école « zéro déchet » qui optimise l’usage des ressources. Mener une démarche en intelligence collective avec une approche multi-partenaires. Développer un outil fédérateur, pédagogique et démonstrateur. “ Ce projet est emblématique pour notre région car il porte l’ambition d’un bâtiment démontable, recyclable en fin d’usage dans une logique de gestion des ressources. Il questionne la mise en place d’une matériauthèque. Thierry Burlot, Il est très fédérateur auprès de la population vice-président à l'environnement, et du tissu d’entreprises locales. à la biodiversité et aux déchets ” CHRONOLOGIE DU PROJET 1er atelier participatif Visites d’écoles, ateliers participatifs et information sur l’économie circulaire Voyage apprenant aux Pays-Bas ouvert aux élus, architectes, bureaux d’études, entreprises du bâtiment, etc. Ouverture du pôle scolaire et péri-scolaire Janvier 2016 Janvier à décembre 2016 23 / 24 novembre 2016 Septembre 2018 Février 2016 Septembre 2016 2e semestre 2017 Délégation Maîtrise d’Ouvrage à la CCBBO Recrutement de la Maîtrise d’Œuvre Démarrage des travaux Atelier participatif pour le projet d’école © Mairie de Saint-Hélène BILAN DU PROJET FACTEURS DE SUCCÈS Les partenaires ont créé un logo ainsi qu’un site internet pour expliquer le projet : http://ecoleC2C.bzh > Formation des équipes internes des structures au « Cradle to Cradle® ». > Fort intérêt et soutien important des diverses structures engagées dans le projet : citoyens engagés dans la transition, parents d’élèves, associations et entreprises. FOCUS ...sur l’éco-conception évolutive dans le projet de l’école Sainte-Hélène Le projet de Sainte-Hélène est basé sur les principes d’éco-conception et d’éco-construction : le bâtiment sera réalisé à partir de matériaux sains pouvant être recyclés à l’infini ou rendus à l’environnement sans polluer en servant de nutriments. Le confort et la santé des usagers du bâtiment font également partie intégrante de la réflexion. “ > Engagement de l’équipe municipale et intercommunale qui portent l’ambition de ce projet innovant jusqu’à la labellisation. > Réflexion menée sur la notion de nontoxicité des produits qui seront utilisés et leur upcyclabilité, questions souvent absentes des réflexions. POINTS DE VIGILANCE > Gestion des divergences de points de vue, les projets innovants générant souvent des résistances au changement généralement dues à une méconnaissance. CONTACT Construire aujourd’hui une école à impact positif pour l’environnement et la santé avec la participation de tous, c’est apprendre Hélène Danel, à construire demain. adjointe au Maire de Sainte-Hélène ” Région Bretagne 02 99 27 14 22 [email protected] Mairie de Ste-Hélène Hélène Danel 06 60 64 65 99 [email protected] Projet Seabac Expérimentation d’une filière de gestion complète de bacs à poissons innovants pour la pêche REPÈRES CONTEXTE Thématiques investies La société ICCI Seabird, forte de son expérience en chimie/plasturgie, a proposé au port de pêche de Lorient une démarche éco-innovante pour la reformulation de nouveaux bacs à poissons. Éco-conception, économie de fonctionnalité, bien-être au travail Ressources concernées Plastiques biopolymères Principaux partenaires Université Bretagne Sud, Institut de Recherche Dupuy de Lôme, Lab-STICC (laboratoire en sciences et techniques de l’information, de la communication et de la connaissance), Université de Technologie Belfort-Montbéliard (UTBM), Audélor, port de pêche de Lorient-Keroman, CARSAT, Surfrider foundation Europe, Entre Mer et Terre, association Perlucine BUDGET Budget total : 665 000 € Participation Région Bretagne : 10 000 € Les bacs sont actuellement composés en PEHD (polyéthylène haute densité) et leur taux de recyclage est relativement faible (18 % dont une majeure partie en Asie). De plus, le port de pêche fait face à deux contraintes. L’une est économique : chaque année, 15% de bacs à poissons sont perdus et constituent autant de déchets en mer. Il était donc nécessaire de mener une réflexion quant à leur recyclabilité. L’autre est en lien avec la santé au travail : la manipulation répétée des bacs tels qu’ils sont ajourd’hui conçus contribue au développement de TMS (troubles musculo-squelettiques). Leur ergonomie doit donc être amélioré pour éviter ces pathologies. OBJECTIFS Développer des nouveaux bioplastiques à partir de matériaux biosourcés et s’assurer qu’ils soient compostables, recyclables et/ou biodégradables en fin d’usage. Concevoir un bac léger possédant un design et une ergonomie adaptée au milieu et à l’usage. Intégrer un système de traçabilité sur les bacs pour faciliter leur gestion tout au long de leur cycle de vie. “ Le projet développé par la société Seabird peut intéresser de nombreuses structures portuaires en Bretagne et au-delà. Il y a un fort enjeu à structurer l’écosystème des partenaires autour des bacs à poissons Thierry Burlot, pour permettre la faisabilité d’un nouveau vice-président à l'environnement, à la biodiversité et aux déchets modèle économique. ” CHRONOLOGIE DU PROJET Test et validation de la formulation Phase préindustrielle avec recherche « ergonomie et design » des bacs et prototypage 2015-2016 2017 2014-2015 2016-2017 2017-2018 Recherche de la formulation de nouveaux biopolymères Phase pilote avec test de broyage et de recyclabilité des matières Industrialisation FOCUS ... sur l’éco-innovation collaborative La société Seabird déploie une méthodologie d’éco-innovation collaborative avec un regard croisé sur de multiples dimensions : réflexion sur la nature des matériaux dans la conception et en fin d’usage du bac à poissons, santé au travail, ergonomie et design ainsi que système de traçabilité du débarquement du poisson à la consommation. Cette nouvelle approche interroge également la structuration du modèle économique multipartenarial. Ergo-Seabac © Seabird BILAN DU PROJET FACTEURS DE SUCCÈS CIRCULARITÉ DU PROJET SEABAC 1 Utiliser des biopolymères issues de la biomasse et des coproduits 5 Valoriser les matières (nouveaux produits ou compostage) 2 Transformer les biopolymères en bioplastiques 3 Élaborer des produits innovants 4 Réparer ou recycler les produits en fin de vie “ > Conception de produits biosourcés, biodégradables et très ergonomes. > Implication d’un grand nombre de partenaires. > Possibilité de déployer un modèle exemplaire d’économie de la fonctionnalité . POINTS DE VIGILANCE > Difficulté à s’intégrer dans le projet collectif régional compte-tenu de la confidentialité de la phase Recherche et Développement. > Consolidation du nouveau modèle économique en lien avec l’écosystème. > Recherche de financement complexe. Notre projet Seabac renouvelle le concept du bac à poissons : c’est un nouveau rapport à la matière. Notre bac est biosourcé, recyclable et compostable. Notre but est d’avoir un impact positif sur l’environnement, la santé et l’économie Marie Chauvel, ingénieur Plasturgie et présidente Seabird du territoire breton. ” CONTACT Région Bretagne 02 99 27 14 22 [email protected] Seabird Marie Chauvel 02 30 91 98 30 [email protected] Projet du Lieu-Dit Création d’un espace partagé de coopération et d’innovations économiques et sociales du Pays de Brest REPÈRES CONTEXTE Thématiques investies Depuis sa création, l’ADESS s’attache à structurer le réseau de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS), à développer l’interconnaissance des acteurs et impulser des projets partagés. Économie collaborative, économie de fonctionnalité, réemploi, recyclage Ressources concernées Biens matériels et services Principaux partenaires (liste évolutive et non exhaustive) Brest Métropole, Les Ateliers de Louis, Brest à Pied et à Vélo, Chrysalide, Court-Circuit, Les Partageurs, Les P’tits Débrouillards, Sema’For, Vert Le Jardin, La Pince, Un Peu d’R Le collectif du Lieu-Dit s’est créé en 2015 et rassemble une dizaine de structures souhaitant ainsi favoriser une économie de proximité en renforçant les synergies entre les activités et proposant une offre de biens et services en centre ville sur un lieu unique. Les compétences en présence au sein du collectif sont très diverses : juridiques, numériques, artistiques, culturelles, scientifiques, gestion-comptabilité, développement durable et environnement, circuits-courts, architecture, urbanisme et mobilités, éducation populaire, etc. Les travaux du collectif ont abouti à la création d’un groupe de travail et de commissions ayant pour objectif de définir le projet de développement de ce lieu unique qui incarnera la dynamique de l’ESS à l’échelle du Pays de Brest. Public sensibilisé 190 personnes BUDGET Participation Région Bretagne : 5000 € et accompagnement via l’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage régionale recrutée par la Région Soutien Région Bretagne au Pays de Brest : 4500 € via l’Appel à projet Economie Sociale et Solidaire OBJECTIFS Réunir, faire connaître et distribuer sur un même lieu géographique une offre commerciale s’appuyant sur les principes de l’économie circulaire et collaborative. Renforcer les synergies et complémentarités entre les différents membres et plus largement entre les acteurs économiques, et faire émerger de nouveaux écosystèmes à forte valeur ajoutée. Favoriser le pouvoir d’agir et les contributions des usagers. Animer le lieu commun, développer le réseau et mutualiser les projets, les compétences et les ressources. “ Le collectif du Lieu-Dit se mobilise pour développer une dynamique commerciale nouvelle favorisant la mutualisation, la création de valeur pour donner une nouvelle image des objets upcyclés aux consommateurs. La démarche les conduit à structurer Thierry Burlot, une gouvernance collective agile et développer vice-président à l'environnement, des nouveaux concepts produits. à la biodiversité et aux déchets ” CHRONOLOGIE DU PROJET Groupes de travail et de réflexion autour du collectif, du modèle économique et de la structuration en association Accompagnement par l’AMO pour la structuration de la gouvernance Début 2015 Fin 2015 / Mi 2016 2014 Juin 2015 Post 2016 Formalisation du collectif et élargissement des partenariats Création du Pôle de coopération et d’innovations économiques et sociales du Pays de Brest Expérimenter un écosystème de services BILAN DU PROJET FACTEURS DE SUCCÈS > Accélération du processus de construction du groupe. Le logo du Lieu-Dit symbolise les différents secteurs d’activités investis dans le projet Cloporte en métal créé à base de matériaux de récupération © ADESS > Montée en compétence du collectif sur l’économie circulaire à impact positif pour une majorité des chefs de projet et impacts directs sur les activités de chacune des structures. > Reconnaissance des talents et compétences des différentes structures par les partenaires locaux. > Potentiel important de création de nouveaux écosystèmes. POINTS DE VIGILANCE FOCUS > Dimension du « faire ensemble » : difficulté à avancer à dix structures : cultures, attentes et enjeux différents. • Partage de locaux et espace multi-usages > Pérennité des modèles économiques développés dans le cadre du projet à consolider. ... sur l’économie collaborative dans le projet du collectif du Lieu-Dit • Événementiels, communication mutualisés • Échanges monétaires et/ou non-monétaires inter-structures > Moyens financiers actuels du collectif insuffisants. • Partenariats autour du réemploi et de la récupération CONTACT “ L’Appel à Manifestation d’Intention a permis à notre collectif d’avancer Noa Soudée, plus vite et plus loin sur la question coordinatrice du projet à l’ADESS de l’économie circulaire. du Pays de Brest ” Région Bretagne 02 99 27 14 22 [email protected] Adess Noa Soudée 02 98 42 42 76 [email protected] Projet Parcs d’activités Déploiement d’un système industriel circulaire sur le parc d’activités de Bel Orient ( Bohal - 56 ) REPÈRES CONTEXTE La communauté de communes du Val d’Oust et Lanvaux (CCVOL) compte 6 parcs d’activités (80 entreprises, 1490 salariés) répartis sur son territoire. Seul un parc industriel a été labellisé avec le dispositif Bretagne Qualiparc, outil destiné à améliorer l’attractivité des parcs. Thématiques investies Synergies inter-entreprises, innovation, économie environnementale, ingénierie écologique Ressources concernées Flux de matière et de services, chlorures pour la culture de spartine, bois, déchets alimentaires et déchets verts Principaux partenaires CCVOL, commune de Bohal, Abibois, Armor Panneaux, brasserie Lancelot, clinique des Augustines, ESAT de St-Marcel, France Copeaux, scierie Josso, Terre des Délices, Université Rennes 1 Une forte concentration en chlorures dans les eaux usées du parc d’activités de Bel Orient a motivé la CCVOL à envisager une étude de solutions alternatives. Elle a dans ce cadre missionné le groupement Svitec-Sara Hernandez ConsultingEthnozzi pour étudier la construction de nouveaux modèles de transition écologique. Le groupement s’est pour cela appuyé sur : > les leviers de l’innovation en soutien aux politiques environnementales et économiques locales ; > les approches multi-acteurs et entrepreneuriales ; > les analyses de faisabilité économique et environnementale. Ces nouveaux modèles ont dans un premier temps été déployés à l’échelle du parc d’activités de Bel Orient (traitement des eaux usées à l’aide de cultures de spartine, valorisée localement), en tant que site démonstrateur, puis à l’échelle des 6 parcs du territoire (valorisation d’une filière bois et d’une filière biodéchets). Public sensibilisé 75 entreprises, 16 communes OBJECTIFS Faire la démonstration du coût de la non-action et du gain BUDGET économique et environnemental des boucles d’économie circulaire. Budget total : 130 000 € Identifier les effets d’échelle du déploiement Participation Région Bretagne : 60 000 € des boucles pour assurer leur pérennité. Apporter des orientations pour une tarification et des subventions publiques plus incitatives. et accompagnement par l’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage recrutée par la Région Faciliter les démarches de mise en œuvre des boucles “ Ce projet nous montre qu’à partir d’une forte contrainte pour une entreprise, il est possible de créer de nouvelles activités économiques. Il interroge également sur l’échelle territoriale la plus pertinente pour développer des synergies entre entreprises et le potentiel que Thierry Burlot, ces nouveaux modèles représentent pour les 1600 parcs vice-président à l'environnement, à la biodiversité et aux déchets d’activités bretons. ” CHRONOLOGIE DU PROJET Lancement des enquêtes auprès des entreprises et des tests de valorisation des chlorures Restitution de l’étude de faisabilité des boucles Septembre 2015 Juillet 2016 Juin 2015 Mai-Juin 2016 Lancement du diagnostic Groupes de travail « Valorisation des filières et création de boucles » BILAN DU PROJET FACTEURS DE SUCCÈS > Travail de médiation indispensable pour faire émerger des objectifs communs et structurer un collectif. Ateliers de co-construction des filières de valorisation avec les entreprises de la CCVOL © Svitec Expérimentation de culture de spartines sur effluents de charcuterie-salaisonnerie dans la serre d’Ecobio (Univ. Rennes 1) © Svitec > Improbable et audacieuse rencontre de la sociologie, l’économie et l’innovation écologique. > Création d’une nouvelle activité économique à partir d’une forte contrainte et impulsion de nouveaux projets de boucles (bois, biodéchets). > Méthode participative par groupes de travail avec les différents acteurs. > Démonstration des pertes liées à l’absence de valorisation et des gains économiques possibles. POINTS DE VIGILANCE FOCUS ... sur la non-action Il existe une perte économique induite par la non-valorisation de déchets. L’étude liée à la mise en œuvre des boucles a permis de démontrer les gains économiques potentiels pour la collectivité (86 000 € / an) et les entreprises (32 500 € / an). > Approche participative mise en place tardivement au cours du projet. > Entretiens bilatéraux assez chronophages. > Interrogation quant à la continuité du projet à l’issue de la prestation de médiation assurée par le groupement. “ Le modèle circulaire entre les parcs d’activités de la CCVOL crée du lien entre les acteurs socio-économiques du territoire, il mutualise les moyens et les ressources à des échelles multiples, en apportant une plus grande performance économique, environnementale Véronique Texier, et sociale. ” gérante de Svitec et chef de projet CONTACT Région Bretagne 02 99 27 14 22 [email protected] SVITEC Véronique Texier 02 30 05 56 16 [email protected]