=== Defibrillation ===

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Defibrillateur
Nous étions partis jouer golf. Nous étions heureux d’être ensemble quand soudain sur le
green du trou 1, mon partenaire me dit « je me sens mal » et puis il tomba. Un hélicoptère
avec un médecin urgentiste arriva 15 minutes plus tard…mais trop tard.
Afin de donner les premiers secours plus tôt, nous avons
acheté un AED – défibrillateur (Automatic Extern Defibrillator)
au début du printemps 2010. La moitié des frais a été prix en charge par la SA, l’autre moitié
par la caisse du Mens’day.
Le Défibrillateur est accessible à tous et se trouve dans le bureau du restaurant. S’il vous
plaît faîtes attention à ce signe…
Comme expliqué sur l’appareil, après la fixation des électrodes et la mise sous tension,
l’utilisateur n’a besoin d’aucune formation pour le maniement du défibrillateur, car les
explications et les pictogrammes indiquent clairement la marche à suivre.
85% des arrêts cardiaques soudains commencent par une fibrillation ventriculaire. L’emploi
d’un défibrillateur peut, à travers la stimulation de 70% des cellules du myocarde, relancer le
mécanisme cardiaque.
Le manque d’approvisionnement en oxygène du cerveau peut provoquer des lésions
neurologiques importantes. L’utilisation rapide d’un défibrillateur peut donc être décisive.
C’est pourquoi, de plus en plus de club de golf s’équipent en Défibrillateur Externe
Automatisé (AED).
Les gestes correctes d’une réanimation cardio-pulmonaire doivent d’abord être exécutés.
L’emploi de l’AED n’est qu’une aide complémentaire. En cas de grave problème cardiaque,
les chances de survie du « patient » diminuent de 10% chaque minute. Les premiers soins et
les secours doivent être dispensés immédiatement.
Pour reconnaître un collapsus, il faut voir si la personne est toujours consciente, si elle
respire normalement. Il faut lui adresser la parole et lui secouer l’épaule pour voir sa
réaction. Si la personne ne réagit pas, il faut appeler le 112 et mentionner l’adresse (rue du
Vivier 3), il faut également donner l’endroit ou se trouve la victime (par exemple montée
du trou 13). Après il faut téléphoner au secrétariat 087 881991 ou au restaurant 087 560323
pour demander le AED. Pour faire ca, nous allons changer les règles des tournois et
autoriser les GSM en mode silencieux.
Ensuite, on bascule prudemment la tête en arrière (voir image). On approche sa joue du nez
et de la bouche de la victime en regardant son ventre de façon à tester son souffle et les
mouvements de son thorax.
Si la personne respire, il faut le tourner sur le côté, en position latérale de sécurité.
Si la personne ne respire pas, il faut immédiatement prodiguer les 1er soins en attendant les
secours, c.à.d., la réanimation cardio-pulmonaire (bouche à bouche associé aux
compressions thoraciques).
Position correcte pour un massage cardiaque (compressions thoraciques) :
Les bras sont maintenus tendus, les épaules à la verticale des mains. Les compressions
viennent des mouvements d’épaules. Lors du massage cardiaque on tente d’activer le cœur
par pressions successives au niveau du sternum, en direction de la colonne vertébrale et de
rétablir ainsi une circulation sanguine.
Le sang au niveau des poumons ayant été oxygéné, il faut ensuite le faire circuler dans le
reste du corps.
Ceci se fait grâce aux compressions thoraciques, appelées aussi massage cardiaque
externe.
Cela consiste à appuyer sur le milieu du thorax afin de comprimer la poitrine :
* sur l'adulte et l'enfant de plus de huit ans, le sternum doit descendre de 4 à 5cm ;
En comprimant la poitrine, on comprime les vaisseaux sanguins ce qui chasse le sang vers
le reste du corps (comme une éponge).
On a longtemps cru que l'on comprimait le cœur ; il semble qu'il soit situé trop profondément,
et qu'il ne joue qu'un rôle de régulation du sens de circulation par ses valves cardiaque.
Pour que la compression thoracique soit efficace, il faut que la victime soit sur un plan dur.
La position des mains est importante si l'on veut avoir des compressions efficaces en
minimisant les risques de fracture des côtes (notez que ce risque de fracture est négligeable
par rapport au risque de décès si l'on ne fait rien).
Il faut aussi s'attacher à faire des compressions régulières, à laisser la poitrine reprendre sa
forme initiale entre deux compressions, et à ce que le temps de relâchement soit égal au
temps de compression.
En effet, le relâchement de la poitrine permet le circulation sanguine, capital pour la bonne
circulation.
Le rythme de massage doit être suffisant pour faire circuler le sang, mais pas trop rapide
sinon la circulation n'est pas efficace (on crée des turbulences qui s'opposent à l'écoulement
du sang). Le rapport compressions/insufflations a changé au fur et à mesure des études.
Depuis 2005, il est recommandé à tout sauveteur seul d'alterner 30 compressions et 2
insufflations. Le rythme des compressions doit s'approcher de 100 par minute.
Afin d'adopter un rythme régulier et de respecter l'égalité temps de compression/temps de
relâchement, et pour être sûr de bien faire le bon nombre de compressions successives, il
est conseillé de compter à voix haute, sous la forme
:''chiffre'' (durant la compression) - ''et'' (durant le relâchement)
ainsi, on comptera à voix haute
:« un-et-deux-et-trois-…–et–vingt-neuf–et–trente »
Le sang sert entre autres à transporter l'oxygène vers les organes,
leur permettant de fonctionner (la respiration cellulaire leur fournit de l'énergie).
La respiration s'étant arrêtée, il faut la suppléer par la ventilation artificielle.
La ventilation artificielle consiste à envoyer de l'air dans les poumons de la victime. On
pratique une ventilation dite « à pression positive » : on souffle (avec sa bouche ou avec un
dispositif) de l'air, la pression de l'air fait se gonfler les poumons. Là, les échanges gazeux se
produisent, et la victime expire passivement (le poids de la poitrine et des viscères appuient
sur les poumons, qui se dégonflent).
Pour des assistants expérientés :
Lorsque l'on pratique la ventilation artificielle sans matériel (bouche-à-bouche, bouche-à-nez,
bouche-à-bouche-et-nez sur le nourrisson), on envoie un air qui, bien qu'étant expiré après
respiration du sauveteur, est encore assez proche de l'air que l'on respire (il contient 16 %
de dioxygène) : en effet, une partie de l'air provient de la « tuyauterie » (bronches, bouche)
et est similaire à l'air respiré, et l'air provenant des poumons, s'il est appauvri en dioxygène,
en contient encore. Mais le fait de pratiquer des compressions thoraciques permet de mettre
en mouvement la colonne d'air de la trachée et de ventiler un air à 21% d'Dioxygène, ce qui
pourrait suffire.
Si un profane ne se croit pas capable d’effectuer une respiration artificielle sur la victime, un
massage cardiaque (compression thoracique) ininterrompu sans la respiration artificielle est
une alternative acceptable.
.
Le massage cardiaque (compression thoracique) et la respiration artificielle (bouche à
bouche) doivent être exécutés, sans relâche, jusqu’à ce que les secours arrivent.
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