Les
"pi
mkies"
(petits asticots congelés) vendus dans le commerce sont une bonne source
supplémentaire de protéine. L'apport de pâtées aux ufs peut également fournir
l'appoint
nécessaire
. Enfin, la production de graines germées, pour peu qu'elle soit bien faite e
t
régulièrement rincée, fournira une excellente quantité de vitamines et de protéines. Il ne faut
toutefois pas surcharger les oiseaux d'un apport massif alimentaire. On choisit un des aliments
en surplus et on s'y tient sinon il y a un risque important de voir apparaître des troubles
métaboliques de surcharge.
En période de mue, les besoins en protéines et en acides aminés soufrés augmentent. Une
carence quelconque n'altèrera pas réellement la qualité de la mue mais augmentera le temps
de turnover entre deux plumes et donc augmentera le temps de mue, ce qui peut générer du
stress. Si la carence est grave, des dérives de mues peuvent apparaître (par exemple des kystes
plumeux). Normalement, le canari mue 2 fois par an.
N'oublions pas pour les canaris de couleur carotte et oranger, de supplémenter les rations
en béta carotène, sinon la mue parera bêtement le canari d'un plumage blanc ou très
décoloré.
Un canari consomme entre 20 et 30 degrés centigrade une quantité d'eau allant de 5 à 10% de
son poids. Cett
e quantité peut monter jusqu'à 20% par jour soit cinq ml par canari et par jour.
En pratique comment nourrir?
a. Corriger le régime alimentaire.
Il faut prendre conscience que dans la nature, les oiseaux ont rarement accès à des chips ou
des frites.
Dans la même optique, il faut diminuer drastiquement la nourriture à disposition pour
l'oiseau. Régulièrement, dans les cages trônent deux ou trois bâtons de graines et de miel,
gâteaux et deux bols de graines remplis à ras bord. Curieusement, les légumes sont souvent
absents. Ce régime est nettement disproportionné par rapport aux besoins du petit animal.
b. Revenir à l'alimentation normale.
Pour un canari, en moyenne, hors périodes spécifiques de mue ou de nidification, on placera
une cuillère à café de mélange de graines dites "de santé" (sachets de diverses marques
disponibles dans tous les bons commerces), des fruits frais, de la verdure et des
légumineuses
. Un petit cadeau régulier comme un bâton au miel
peut
-être envisager du
moment que l'apport soit bien espacé (un à deux mois). Le millet en grappe n'est pas très
calorique, on peut le retrouver en tout temps en complément dans la cage.
Concernant les graines, il vaut mieux piocher dans les marques reconnues, certes un peu
plus chères que le vrac mais dont la qualité de graines et le mélange en proportion exacte est
mieux étudié.
Pour les fruits, on piochera sans risque dans les poires et pommes, en quantité plus limitée
dans les raisins frais, cerises, oranges et mandarines (risque d'irritation de
l'intestin)