BN numéro 5-07. int. 23/10/07 14:27 Page 35 IMAGES NATURELLES François GRAF Les GERRIS flottent… du fait que les articles distaux des pattes sont garnis de poils hydrofuges, et ne sombrent pas… lorsque la charge est presque doublée lors de l'accouplement. Gerris lacustris L. femelle de 10mm (espèce légère). Hémélytres noirs réduits, ailes membraneuses développées. La flottabilité est assurée par les tarses des pattes 1 et 2, la présence de plusieurs petits ménisques au niveau des articles du tarse et du "genou" des pattes 3 indique qu'à ce niveau la charge est relativement faible (flèche : articulation tibio-tarsienne). Couple de Gerris najas de Geer. Femelle de 16mm (espèce plus lourde), mâle de 13mm. Hémélytres réduits, ailes membraneuses absentes. La flottabilité est assurée par les pattes 2 et 3 de la femelle (4 larges ménisques). Couple vu de profil. La femelle suce un insecte sans doute offert par le mâle, les pattes 1 servent essentiellement à la capture et au maintien des proies ; les ménisques correspondent aux tarses des pattes 2, aux tarses et aux tibias des pattes 3. Le mâle enlace la femelle par ses pattes 1 et ses antennes, ses pattes 2 sont placées horizontalement vers l'avant (sans doute pour ne pas gêner la locomotion de la femelle), ses pattes 3 traînent à l'arrière plus qu'elles ne soutiennent (ménisques faibles). Rev. sci. Bourgogne-Nature 5-2007 35