Informations générales : Dénomination et Classification :

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Informations générales :
Dénomination et Classification :
Le Notophthalmus viridescens est communément appelé « Triton vert à points rouges »
en Français, ou « Eastern newt » en Anglais. Décrit en 1820 par Raffinesque.
Règne : Animal
Embranchement : Chordés
Sous-Embranchement : Vertébrés
Classe : Amphibiens
Sous-Classe : Lissamphibiens
Ordre : Urodèles
Famille : Salamandridés
Genre : Notophthalmus.
Il existe plusieurs espèces de Notophthalmus, et plusieurs sous-espèces
de Notophthalmus viridescens :
• Notophthalmus viridescens viridescens, dite la forme nominale et à laquelle
nous nous intéresserons ;
• Notophthalmus viridescens louisianensis, qui serait une espèce à part
entière. Son aspect physique et ses mœurs diffèrent pas mal
• de la forme précédente ;
• Notophthalmus viridescens dorsalis, la plus petite des sous-espèces présentées ;
• Notophthalmus viridescens piaropicola, présent uniquement en Floride ;
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Il existe cependant de nombreuses localités au sein même de la forme nominale, cette
taxonomie n'est pas définitive.
Statut légal :
Cette espèce est classée LC par l'UICN, c'est à dire que le taxon n'est pas menacé et
encore abondant. En France, cette espèce n'est soumise à aucune législation particulière, et
n'est pas non plus considérée comme espèce invasive.
Répartition :
Le Notophthalmus viridescens est présent du Sud-Est du Canada au Sud-Est des
États-Unis, comme on peut le voir sur la carte ci-dessous.
Carte de répartition des 4 sous espèces de Notophthalmus viridescens
Les 4 sous espèces recouvrent un peu moins de 3 500 000 km², exactement 3 437 299 km².
Biotope :
Cette espèce est liée aux milieux d'eau stagnants. On la retrouve donc dans des
mares de forêt ou de ferme, des ruisseaux lents, des réservoirs, ainsi que dans des marais
et marécages. Notophthalmus viridescens piaropicola est entre autres présent dans les
Everglades.
Mœurs :
Comme nous le verrons dans la partie « reproduction », cette espèce présente trois formes
bien distinctes au cours de sa vie : la larve, l'eft, l'adulte. Chacune de
ses formes correspond à une partie du cycle de vie de l'animal, et est
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associée à des mœurs bien particuliers La larve est tout d'abord entièrement aquatique.
Le juvénile métamorphosé, appelé Eft, est quant à lui exclusivement terrestre, et ce
jusqu'à sa maturité sexuelle. Enfin, l'adulte est principalement aquatique, mais repasse
régulièrement en phase terrestre, notamment lorsque le milieu aquatique devient
inhospitalier.
Espérance de vie :
Comme tous les tritons, le Notophthalmus viridescens ne vit guère plus quelques
années dans la nature : les conditions climatiques dont ils sont entièrement dépendants
ainsi que les prédateurs ont raison de la plupart des spécimens. Cependant, bien
entretenus en captivité, ils peuvent atteindre un âge bien supérieur de l'ordre d'une
douzaine d'années, voire plus.
Description morphologique :
Le Notophthalmus viridescens est une petite espèce de triton mesurant une douzaine
de centimètres environ, le maximum étant de 14cm pour la forme nominale.
L'aspect général est plutôt effilé, et les membres sont fins.
La peau des adultes aquatiques est plutôt lisse bien que légèrement granuleuse lorsque
l'animal remonte à terre.
Comme leur nom l'indique, les parties dorsales et latérales de cet urodèle sont de
couleur vert olive à brun jaunâtre, ponctuées de petites taches orange à rouge cerclées
de noir.
Le ventre, la gorge et les faces inférieures des pattes et de la queue sont jaune pâle.
Tout le corps est constellé de petits points noirs, pouvant se regrouper et former une sorte
de marbrure sur les parties dorso-latérales.
Deux femelles de Notophthalmus v. viridescens au pattern différent.
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Spécimen mâle.
Cette coloration varie légèrement en fonction des sous-espèces :
-Notophthalmus viridescens dorsalis voit ses taches rouges se rejoindre et former
des lignes dorso-latérales rouges plus ou moins irrégulières ;
-Notophthalmus viridescens louisianensis a une coloration plus brunâtre que
verdâtre, et ne présente pas de taches rouges ;
Spécimens de la sous espèce Notophthalmus viridescens louisianensis, en
provenance de chez Tritonman. Le second est un mâle.
•
-Notophthalmus viridescens piaropicola ne possède pas non plus de taches
rouges.
Les eft ne présentent pas exactement cette coloration non plus : en effet, le
verdâtre du corps est remplacé par une teinte orange vive, qui tend vers le verdâtre à
l'approche de la maturité sexuelle. Leur peau est par ailleurs très granuleuse, témoignant
de l'activité terrestre de l'animal.
Le dimorphisme sexuel sera abordé en partie « reproduction ».
Vie en captivité :
-Disponibilités:
Les spécimens disponibles en animalerie sont le plus souvent WC (Wild Caught) et
donc prélevés dans leur milieu naturel.
Les disponibilités sont donc en fonction des arrivages et des imports, et il faut dire
qu'ils sont assez aléatoires.
A noter toutefois que les animaux importés de la sorte ne sont pas toujours en
bonne forme, et que leurs conditions de vie chez les grossistes et en animaleries ne sont
pas toujours idéales.
On peut cependant (avec beaucoup de chance) tomber sur des spécimens
nés en captivité (NC) ; cela n'est cependant pas commun, cette espèce n'étant pas
reproduite par beaucoup d'éleveurs.
-Logement & Aménagement du bac :
Paramètres :
Cette espèce supporte des températures allant de 3-4°C à 22°C. Au delà de 22°C,
des maladies peuvent se développer et entrainer la mort des animaux, tandis qu'en
dessous de 8°C, les tritons entrent en latence. La température d'activité optimale se situe
donc entre 12°C et 20°C.
Les Notophthalmus craignent la sécheresse, leur milieu de vie se
devra donc d'être humide.
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Dans le cas de spécimens adultes, une large partie aquatique comble leurs besoins.
Dans le cas de juvéniles ou d'individus terrestres, le substrat devra être humide
constamment.
Tant que ces mesures sont respectées, mesurer l'hygrométrie de l'air est inutile.
Choix du bac :
Le logement de ces urodèles sera constitué par une cuve d'aquarium.
Les terrariums présentant des aérations basses ne sont pas adaptés, car les aérations en
question ne permettent pas une hauteur d'eau suffisante.
La taille du bac sera d'au minimum 60x30x30cm (Lxlxh) pour un couple ou un trio
d'adultes. Un bac plus spacieux n'est cependant pas de trop, 80x30 ou 100x30 de base
est impeccable.
Le bac devra impérativement posséder un couvercle hermétique mais
aéré ; ces tritons sont capables de grimper aux vitres, et ils n'auront aucun souci à se
hisser hors du bac pour mourir desséchés quelques heures après.
Partie émergée :
Le bac sera aménagé en aquaterrarium, car bien qu'aquatiques, les
tritons peuvent remonter sur terre si le besoin s'en fait sentir : maladie, milieu aquatique
inhospitalier, simple exondation. En cas d'absence de partie émergée dans le bac, ils
risquent la noyade.
Il existe plusieurs façons d'agencer un aquaterrarium, une petite fiche est disponible
section « bricolage ».
Pour un Notophthalmus, pas besoin de faire une partie terrestre bien complexe avec
séparation en verre ou autre : une écorce de liège coincée sur la largeur du bac à hauteur
d'eau suffit, de même qu'un ensemble de racines ou pierres émergentes.
Si l'on dispose d'un bac suffisamment grand et que l'on est bricoleur, on peut aussi
tenter de créer un décor en mousse expansive ou en mortier hydrofuge.
La partie terrestre devra être facile d'accès pour les tritons, et posséder quelques
cachettes et coins d'ombre. On peut aussi y faire pousser quelques plantes si les besoins
de celles ci conviennent : les plantes les plus communes sont le Ficus pumilia, le
Scindapsus (Pothos), la mousse de java (Vesicularia), ...
Si elle présente un substrat, on privilégiera un mélange de terre, tourbe, mousses et
feuilles mortes diverses.
Substrat :
La partie aquatique du bac devra comporter quelques cachettes : pierres creuses,
empilement de pierres stables, racines d'aquariophilie, tuiles, morceaux de pots en terre
cuite, brique creuse…
Le sable de Loire (ou un autre sable de très faible granulométrie) convient très bien
comme substrat.
Le sable de quartz est à éviter, car il n'est pas poli de la même sorte que le sable de Loire
et est potentiellement abrasif en cas d'ingestion.
Éventuellement, on peut aussi disposer sur le fond du bac (en plus du substrat) des
feuilles mortes, qui fourniront des cachettes appréciées des tritons. Les feuilles de chêne
sont très bien pour cet emploi.
Plantation :
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Des plantes seront indispensables. Non seulement elles oxygènent l'eau et la purifient,
mais elles fournissent aussi un couvert végétal qui permet aux tritons de se cacher ou de
se reposer sur les feuilles à la surface de l'eau.
Les plantes sont également très importantes pour la reproduction : non seulement
les femelles pondent leurs œufs dans les feuilles des plantes, mais elles utilisent les
plantes pour se soustraire à la vue des mâles en rut, parfois violents.
Les plantes utilisées doivent être des plantes d'eau froide, telles que Elodea,
Cabomba, Vallisneria, Vesicularia, certaines variétés de Cryptocoryne, Anubia, ...
En revanche, un éclairage est bien souvent indispensable à la croissance des
plantes.
Les tritons n'aimant pas la lumière très vive ni la chaleur, il ne faudra pas un
éclairage trop puissant quand même, un simple néon d'aquariophilie suffit.
Hauteur d'eau :
La hauteur d'eau devra être suffisante : au moins de la taille du plus grand triton
hébergé. Par exemple, pour un Notophthalmus d'environ 12cm, il faudra au moins 12 cm
d'eau. Globalement, pour cette espèce, un niveau d'eau compris entre 15 et 20cm est
adapté.
Ébauches de bacs pour Notophthalmus viridescens. Les plantes doivent encore
beaucoup pousser.
-Maintien en captivité :
Alimentation :
Contrairement à d'autres tritons de même taille tels que les Cynops, les
Notophthalmus viridescens ont une petite bouche. Il faudra donc leur proposer des proies
en conséquence. Parmi celles-ci, on peut citer les vers de vase vivants, qui sont assez
appréciés. On peut aussi donner toutes sortes d'autres petits
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invertébrés aquatiques, ainsi que des petits morceaux de vers de terre, vivants eux aussi.
Les adultes aquatiques acceptent aussi volontiers des petits insectes posés à la surface
de l'eau ou distribués à la pince, tels que des petits grillons ou des petites blattes.
Les juvéniles seront nourris avec des proies terrestres : drosophiles aptères, grillons de
taille adaptée, collemboles pour les sujets tout juste métamorphosés, petits vers type
enchytrées.
Les larves seront nourries le plus régulièrement possible, tout comme les juvéniles qui
doivent avoir de la nourriture constamment à disposition.
Les subadultes et adultes peuvent se nourrir moins souvent, 3 repas par semaine sont
bien.
Repas de Notophthalmus, vers de vase sur la première photo et ver de terre sur la
seconde
Relations intra et inter spécifiques :
Les relations intra spécifiques sont généralement bonnes, si la nourriture est distribuée
en quantité suffisante et si des cachettes sont présentes dans le bac. Cependant, en
période de reproduction, les mâles en rut peuvent épuiser les femelles jusqu'à la noyade à
force d'amplexus répétés ; pour cela, il faut s'arranger pour avoir un ratio mâle/femelle de
1/1 minimum, et éviter d'avoir beaucoup plus de mâles que de femelles. Pour des raisons
logiques, on évitera aussi de faire cohabiter des sujets
de taille trop différentes.
Les relations inter spécifiques sont en revanche mauvaises. La cohabitation d'urodèles
d'espèces différentes est en effet à proscrire. Non seulement différentes espèces peuvent
se transmettre des germes pathogènes l'une à l'autre, mais les amplexus violents des
mâles Notophthalmus peuvent être dangereux pour des spécimens d'autres espèces.
Par contre, il n'y a en théorie pas de soucis à introduire quelques escargots détritivores
(planorbes, physes, limnées) dans le bac, ainsi que des crevettes. Si il est bien planté,
bien peuplé en détritivores, non surpeuplé et que l'alimentation n'est pas distribuée en
surplus, l'entretien du bac, ne sera pas contraignant. En d'autres termes, l'entretien d'un
bac normal n'est pas contraignant.
Entretien du bac :
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Les Notophthalmus vivant en eau stagnante, une pompe ne sera pas nécessaire. Si
trop de déchets s 'accumulent, un petit coup de siphon suffira à les éliminer rapidement.
Un bulleur est inutile, et même dangereux ; un excès de gaz dans l'eau entrainera des
maladies. Cependant, il peut être utile pour les œufs, qui ont besoin d'une eau bien
oxygénée.
-Reproduction :
hibernation, parades, ponte, larves, juvéniles.
La reproduction des Notophthalmus n'aura lieu que si les individus ont été
préalablement soumis à des variations saisonnières de température et de photopériode.
Une hibernation est donc indispensable pour espérer des parades...
Cette espèce peut supporter des températures avoisinant 0°C, mais il est risqué de
les faire hiberner à cette température ; une température hivernale échelonnée entre 4°C
et 7°C suffira. La photopériode devra diminuer en m ême temps que les températures,
pour remonter toujours en même temps qu'elle. Les animaux peuvent passer la mauvaise
saison sous l'eau, mais tous n'acceptent pas d'hiberner en milieu aquatique et cherchent
à remonter sur terre... Ils devront dans ce cas pouvoir s'exonder pour hiberner :
une couche de substrat composée de tourbe, terre, mousses, feuilles mortes, sphaigne,
écorces, et légèrement humide est nécessaire pour qu'ils s'enterrent. Seuls les tritons les
plus en forme pourront hiberner, il est stupide et inutile de faire hiberner un animal faible
dans l'espoir qu'il se reproduise : généralement, il n'y a pas de reproduction et on risque
de perdre l'animal concernée. Un triton sain n'est pas maigre et est vif. Il faudra réduire
progressivement l'alimentation des tritons avec l'avancée de la période froide, puis la
stopper complètement avant les températures minimales.
Une période de latence de deux à trois mois est suffisante, la baisse puis la
remontée des paramètres d'élevage devra se faire progressivement. Une bonne
luminosité ainsi qu'un aquarium bien planté favorisent largement la reproduction.
Après l'hibernation, les tritons reprennent vite leur activité, et les spécimens
redevenus terrestres repassent en phase aquatique. Il faut alors les nourrir régulièrement
et copieusement. Les mâles prennent alors rapidement leur parure nuptiale ; on les
reconnaît à leur cloaque gonflé, à leur queue très haute (dite carénée), à leurs pattes
postérieures plus puissantes que celles des femelles, et à la présence de traces noires
sur la face interne des cuisses (cals).
Mâle en rut, on remarque bien les cals ainsi que les
proportions de la queue et du cloaque.
Il est possible que les mâles aient assez peu d'appétit à cette époque, l'instinct de
reproduction prenant le dessus. Ils passent leur temps à chercher les femelles, et ont pour
cela deux types d'approche : soit ils sautent directement sur la femelle qui passe près
d'eux et tentent de la saisir, soit ils ondulent du corps et de la queue tout en s'approchant
doucement de la femelle convoitée pour la saisir au bon moment.
http://www.youtube.com/watch?
v=cqKGoIeVpdI&feature=player_embedded
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L'amplexus est violent, le mâle saisissant la femelle par le cou avec ses cuisses, et
n'est pas dangereux tant que la femelle n'est pas harcelée : c'est pour cela qu'il faut
suffisamment de cachettes dans le bac.
Deux photos de l'amplexus de Notophthalmus v. viridescens. Le mâle saisit fermement la
femelle.
Une fois la femelle fécondée, elle pourra pondre de quelques dizaines d'œufs à plus de
300, en fonction de son âge. Les œufs sont petits, ovales, et ressemblent à ceux des
Lissotriton européens. Ils sont pondus un par un, chacun sur une feuille ou la base d'une
feuille. Comme chez la plupart des Salamandridés, ils mettent entre 2 et 3 semaines pour
éclore à température ambiante.
Larve de Notophthalmus quelques jours après l'éclosion à gauche, Œuf pondu
dans une feuille d'élodée à droite
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Il est raisonnable de récupérer les œufs et de les isoler dans un petit bac, pour éviter la
prédation des parents et élever les larves plus facilement. En effet, les œufs sont un mets
de choix pour les tritons adultes.La présence de plantes telles que la mousse de java
(Vesicularia) dans le bac des œufs est nécessaire ; on peut aussi installer un bulleur pour
oxygéner l'eau.
Les larves, à l'éclosion, sont de très petite taille. Comme chez beaucoup d'espèces,
elles restent inactives et ne se nourrissent qu'une fois le sac vitellin totalement résorbé.
Les larves sont exclusivement carnivores, et se nourrissent de proies vivantes dans un
premier temps. Une bonne méthode pour les nourrir facilement est de prélever de l'eau de
mare bien verte, non polluée et riche en micro organismes. Si il y a impossibilité de se
procurer une telle eau, on peut toujours essayer les nauplies d'artémias ou se procurer du
zooplancton. Avec le temps, on pourra les nourrir à l'aide de petits invertébrés aquatiques,
daphnies ou tubifex. Les larves les plus âgées peuvent avaler des
vers de vase assez facilement.
Larves de Notophthalmus viridescens louisianensis.
Arrivée à la métamorphose, il faudra veiller à ce que les larves disposent d'une
partie terrestre facilement accessible pour s'exonder. Au lieu de quoi, elles risquent de se
noyer.
Mais attention, il arrive parfois que certaines larves ne s'exondent pas et ne
passent pas par le stade d'Eft.
Dans ces cas là, elles restent aquatiques et perdent leurs branchies tout en
gardant de mœurs aquatiques. Il convient alors de s'en occuper comme des adultes
miniatures, le ver de vase étant une bonne nourriture.
Il n'y a pas de stade Eft pour ce Notophthalmus viridescens louisianensis, à qui il reste
une ébauche de branchies.
Les jeunes imagos ne se nourrissent que quelques jours après la métamorphose,
et sont eux aussi de petite taille. Ils seront transférés dans un petit bac aménagé terrestre,
bien hermétique et aéré. Comme dit plus haut, les collemboles, drosophiles et autres
mini-invertébrés terrestres constitueront leur repas.
En grandissant, leur peau deviendra plus lisse, et leur couleur changera. On peut
aussi noter que les juvéniles sont plus toxiques que les adultes. Le passage d'eft terrestre
à un adulte aquatique peut parfois poser problème, il faut là aussi faire attention aux
noyades, et habituer progressivement l'animal au milieu de vie aquatique.
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Deux spécimens subadultes de Notophthalmus viridescens. On remarque bien la
coloration vive du premier ainsi que la peau granuleuse du second.
à titre de comparaison, coloration d'un spécimen adulte en phase terrestre.
-Difficulté d'élevage et de maintien :
Cette espèce s'élève comme la majorité des tritons d'eau stagnante trouvables en
terrariophilie. Cependant, c'est une espèce assez fragile, sensible aux infections, et la
petite taille des jeunes ne rend pas simple leur élevage.
Je n'ai eu pour ma part que peu de difficultés à faire rentrer les subadultes dans l'eau,
et la stimulation de l'hibernation pour la reproduction n'a pas été complexe à mettre en
œuvre. En revanche, des infections inconnues sont apparues sans réels signes avant
coureur et sans changement de milieu.
A mon avis cette espèce n'est donc pas la plus simple pour débuter dans l'élevage des
urodèles, étant donné que même au niveau de la maintenance il y a assez souvent des
ratés.
Cette fiche a été basée sur des informations lues et entendues à droite et à gauche, ainsi
que sur mes observations personnelles de cette espèce.
Je me suis principalement référé à l'ouvrage Les Urodèles du monde de Jean Raffaëlli, au
site Batraciens.net, aux discutions de ce forum, et aux conseils de certains éleveurs !
Et enfin, merci à Yohan et à Nicolas pour leurs photos complémentaires !
Fredtriton, http://urodeles.forumpro.fr,, Juillet 2010.
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