La vraie nature de l’islam Histoire de l’islam
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Histoire de l’islam
1) Fondation
C’est vers 570 après Jésus-Christ que naquit celui qui allait fonder une toute nouvelle
religion : le prophète de l’islam, Mahomet. Mais ce n’est qu’en 610, à quarante ans, qu’il
commence à vouloir répandre ses nouveaux préceptes. Ancien caravanier, commerçant enrichi, il
dit avoir reçu une révélation divine, véritables paroles de Dieu (Allah), qui lui furent dictées par
l’intermédiaire de l’Ange Gabriel. Cette révélation, qui se fit en plusieurs fois, constitue, dans
son intégralité, le Coran, livre saint de l’islam. Il comporte 6219 versets, répartit en 114
sourates (c’est à dire chapitres), qui furent par la suite classées sans ordre logique, simplement
par ordre de grandeur, de la plus longue sourate à la plus courte. Au sein même de chaque
sourate, les versets sont sans ordre, passant souvent d’un sujet à un autre sans lien logique et
brutalement. Le tout constitue un texte dont les idées sont toutes d’origine divine, mais également
les mots eux-mêmes, choisis et ordonnés par Allah (dans la version en langue arabe, la seule qui
puisse faire foi pour un musulman).
Originaire de La Mecque, Mahomet se heurta à l’hostilité de ses habitants, et dut alors la
quitter pour se rendre à Yathrib, ville voisine (devenue depuis Médine, c’est à dire « la ville du
prophète »), en compagnie de ses 150 premiers fidèles. Cette migration de Mahomet s’appelle
l’Hégire, et marque l’an 0 du calendrier des musulmans (an 622 de l’ère chrétienne).
Les habitants de Yathrib accueillirent avec bienveillance le prophète et se convertirent à la
nouvelle religion. Devenu chef de cette ville, Mahomet organise la nouvelle communauté des
croyants (la Oumma), par de nouvelles révélations divines venant augmenter le texte du Coran,
ainsi que par l’exemple de sa vie. Cet exemple s’appelle la Sunna, et est rapporté sous forme de
nombreux courts récits, les hadiths. Ces hadiths constituent, après le Coran, la deuxième
source du droit musulman. Ici, les idées empruntées sont celles de Dieu, mais les mots
employés sont ceux du prophète, c’est à dire ceux d’un simple homme. Il existe différentes
catégories de hadiths (hadiths parfaits, hadiths bons et hadiths faibles, selon le degré
d’authenticité que l’on peut leur reconnaître). Mais dès lors qu’un hadith est reconnu comme
authentique, la force juridique du principe ou de la règle qu’il pose est égale à celle
émanant d’un verset du Coran, c’est à dire que, étant d’essence divine, elle est au-dessus et
l’emporte sur toutes les autres prescriptions imaginables, que ce soit les règles édictées par
un souverain musulman, ou à plus forte raison par un pouvoir mécréant (c’est à dire non
musulman), au-dessus même du droit international, y compris celui des droits de l’homme.
Ces deux premières sources de l’islam, le Coran et la Sunna, ont donc permis à
Mahomet d’organiser la vie de sa communauté. Ces textes, en effet, sont loin de ne contenir
que des prescriptions d’ordre purement spirituel, mais ils constituent également des textes de lois
réglant, souvent de manière très précise, des détails de la vie quotidienne (tenues vestimentaires,
mariage, divorce, sort des voleurs, interdiction des statues, modes autorisés des rapports sexuels,
etc.). Ayant ainsi organisé sa communauté, ayant soumis, en plus de tous les habitants de Yathrib
(Médine), toutes les tribus nomades avoisinantes, Mahomet finit par soumettre également ceux
qu’il avait dû fuir huit ans plus tôt, les habitants de La Mecque, dans laquelle il entre
triomphalement en 630, avant de mourir, deux ans plus tard. Dés lors, l’islam est fondé, les
règles, dogmes et principes en sont posés. Reste aux successeurs du prophète à lui donner son
extension.
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