Ces mots à peine prononcés un messager arriva essouflé, comme s’il avait fait 3
marathons. « Sire, un message pff pff de la plus haute pff pff importance ! » « Allez parle
donc ! » cria un général. Le roi fit un signe de la main pour dire à tout le monde de garder son
calme et écouter le messager : « Reprend ton souffle soldat, que se passe-t-il ? » « Sire notre
port dans le détroit du bosphore vient d’être bloqué par une flotte macédonienne ! Et deux de
leurs armées se dirigent vers Athènes et Sparte » La consternation fit vite place à la
réjouissance quand le roi dit « Et bien au moins maintenant nous avons une bonne raison de
leur faire la guerre ! Nos soldats sont nombreux, bien équipés, nos caisses sont pleines, nous
allons les recevoir comme il faut ! »
Chapitre 2 : La péninsule en guerre
Toutes les villes Grecques situées en Asie se mirent à produire des troupes en vue d’une
éventuelle attaque venant de l’est, autant prévenir que guérir. Une flotte d’une taille colossale
était en cours de construction, les nouvelles trirèmes auraient raison des navires macédoniens
et le désagrément causé faciliterait toute opération future.
Les sièges de Sparte et d’Athènes débutèrent, pas moins de 1200 soldats macédoniens
étaient stationnés devant chaque cité. La stratégie était simple, les laisser venir pour qu’ils
s’embrochent sur les piques des hoplites tout en se faisant tirer dessus par les archers. Les
troupes macédoniennes étaient mal disciplinées et mal équipées : « Ils ont pris leurs milices
pour venir chez nous alors que nous avons de vrais soldats ! Même à 2 contre 1 nous
gagnerons sans problèmes ! » rigolèrent les officiers sur leurs remparts de Sparte en voyant
les macédoniens s’approcher.
En effet l’armée ennemie était certes importante en nombre mais il fallait tenir compte
du mur et des archers postés dessus. Il y’avait bien 2 équipes de balistes qui pilonnaient les
murs mais elles tiraient en diagonale et étaient assez proches pour que les arches les
atteignent. Il ne fallut pas longtemps pour que tous les servants balistaire ressemblent à des
réserves de munitions tellement ils étaient percés de flèches. Ces machines réduites à néant il
ne restait plus que 2 équipes d’échelles, 1 tour et 1 bélier, les archers avaient beau tirer des
flèches incendiaires sur le bélier et la tour ces engins ne voulaient pas prendre feu. Une
certaine angoisse parvint au général grec quand il se rendit compte qu’il n’avait pas assez
d’hoplites pour défendre toutes les positions. « Tant pis, les archers défendront un point
d’échelle et le mur attaqué par la tour, le reste des hoplites protégera le portail et la porte ! »
Les archers postés devant la tour de siège virent arriver des pélastes en renfort, ces derniers
étant plus doués ils pourraient repousser les assaillants sans trop de problèmes. La porte était
défendue par 2 bataillons d’hoplites qui n’attendaient qu’une chose, que la porte soit
enfoncée ! La bataille était gagnée d’avance, les faibles piquiers miliciens qui prirent d’assaut
les murs que se soit avec une tour, des échelles ou bien par la porte n’avaient aucune chance
après la destruction des balistes. La bataille d’Athènes fut à quelques détails identique, c'est-à-
dire un massacre.
Lors du conseil de guerre qui se déroula après ces 2 glorieuses victoires le roi donna sa
stratégie : « Malgré ces victoires il n’est toujours pas à l’ordre du jour de contre-attaquer les
macédoniens, il faut les laisser venir se briser sur nos murs. Une fois leur offensive anéantie il
sera temps de passer à l’invasion, en commençant par corinthe et en remontant ensuite vers le
nord. Il ne faut pas oublier de capturer les îles dans la mer Egée également. (Des petites
troupes suffiraient car il n’y a pas de garnison sur ces îles et la bataille navale étant gagnée
elles ne recevront pas de renfort.) Tous les généraux n’étaient pas d’accord sur ce point.
« Sire, si nous nous laissons attaquer sans riposter ils ne cesseront peut-être jamais de venir et
nous ne pourrons sortir de chez nous ! » Le roi expliqua qu’il était improbable que les