
1ère région française couverte à 100 % par le haut débit dès 2009, l’Auvergne poursuit sa
révolution numérique. En 2011, elle est devenue la terre d’expérimentation pour le déploiement du
Très Haut Débit. En 2013, le conseil régional, les conseils généraux et les 6 présidents
d'agglomération ont signé un contrat de partenariat public-privé avec l'opérateur Orange de sorte
qu'en 2017, 40 % de la population devrait bénéficier d’un débit à 100 mégabits. Et à l’horizon 2025,
les trois-quarts du territoire régional devraient être câblés en fibre optique. De façon à dynamiser
l'économie et créer des emplois dans le domaine des nouvelles technologies, la région lance en 2014
un "plan ambition numérique 2030".
La Région Auvergne axe une partie de son développement économique autour d’une recherche
collective de l’excellence et cherche à accompagner ses entreprises et ses universités dans cette voie.
Les filières matériaux, aéronautique et l'industrie agro-alimentaire ont aujourd'hui été rejointes
par les bio-technologies et l'éco-industrie. La région a également accompagné la création de
groupements d'entreprises de différents secteurs : 3 pôles de compétitivité nationaux, 2 grappes
d'entreprises nationales (Avia dans l'Aéronautique et Le Damier -seule grappe Musique et image en
France-) et 9 clusters régionaux : TIC, Pharmabiotique, Plasturgie, Eco-technologies, Nutrition,
Traitement de la douleur, Thermalisme, écoconstruction et performance industrielle.
La région Auvergne a du reste crée un portail d'accès aux aides publiques pour les entreprises
appelé REGIONAUVERGNE.BIZ : il s'agit d'accompagner l'aide à l'installation et au développement
d'entreprises en Auvergne en particulier dans le domaine de l'innovation (identifier les financements
appropriés aux projets liés à l'innovation, faciliter le recrutement de personnels qualifiés, le recours à
l'expertise de chercheurs ou la mutualisation des compétences et des ressources...).
"Les technologies du vivant" en Auvergne.
Biotechnologies, biomédical, pharmacie, beauté, alimentation, l'Auvergne mise depuis plusieurs
années sur les technologies du vivant et les bio-industries, avec une thématique forte : la santé de
l'être humain (et de l'animal) et la préservation de son environnement. Forte d'une industrie
semencière et agroalimentaire qui bénéficie d'une image de qualité, l'Auvergne se positionne sur les
créneaux de la "nutraceutique".
4 sites spécialisés, appelés biosites, accueillent les bio-industries en Auvergne :
- le Bioparc Vichy-Hauterive : depuis sa création en 1996, le Bioparc Vichy est un site propice aux
activités santé-beauté-forme, mais aussi du biomédical et de l’alimentation-santé. La notoriété de
Vichy, ville thermale connue pour ses eaux, mais aussi la présence depuis 2001 du Pôle Universitaire
et Technologique apportent une valeur ajoutée, tout comme la proximité des centres de recherche
clermontois.
- le Biopôle Clermont-Limagne : entreprises, organismes de recherche, universités, organismes de
développement économique sont réunis au sein du biopôle et participent à l'essor d'une vingtaine
d'entreprises innovantes. Biotechnologie, Microbiologie, Nutrition, Pharmacie, Conseils...sont
autant de compétences développées. Un incubateur d'entreprises, des services communs...sont mis
à disposition des entreprises sur les 3 sites de St Beauzire, Clermont-Ferrand et Riom.
- le Naturopôle de Gannat : situé dans l'Allier, à quelques kilomètres de l'A71 en direction de Paris, il
accueille toutes les entreprises de production, distribution ou de services travaillant dans le respect
de l'environnement. Ce pôle s'adresse aux entreprises agricole, artisanale, industrielle ou de
services produisant, utilisant ou distribuant des produits d'origine végétale.
- le biopôle de la Haute-Auvergne basé à Aurillac : ce parc d'activités de 26 hectares, dédié aux
activités de recherche développement en agroalimentaire, en environnement et en biotechnologie
végétale bénéficie de la présence de laboratoires (INRA, ENILV, biotechnologie environnement-santé
Université d'Auvergne) et d'antennes de formation universitaire (ESPE, IUT génie biologique...).