LA FOUDRE : LE MYTHE
L’introduction massive de composants électroniques dans nos équipements domestiques, tertiaires
et industriels nous apporte d’indéniables bénéfices en termes de confort, d’agrément d’utilisation,
de sécurité et de maîtrise des énergies. Ce tableau a une contre-partie d’autant plus importante à
nos yeux que nos exigences sont élevées. En effet, l’électronique est vulnérable aux variations de ten-
sion et plus particulièrement aux surtensions d’origine atmosphérique (la foudre) ou industrielle (va-
riateurs de vitesse, amorceurs de lampes fluorescentes, drivers de LED, etc).
Ce n’est pas une fatalité, ADEE electronic propose des protections qui, judicieusement choisies et
installées, permettent de se prémunir de ces inconvénients de manière efficace.
La foudre
Depuis l’aube de l’humanité pensante, la foudre nous intrigue, nous fait peur. Longtemps, les hommes ont
vu dans ce phénomène une intervention d’origine divine. Nous savons, depuis le XVIIIème siècle, que la foudre
est un phénomène naturel de décharge électrostatique.
En France, chaque année, le nombre d’impacts de foudre conduisant au décès d’une vingtaine de personnes,
de dizaines de milliers d’animaux d’élevage et à la destruction de quantités d’équipements électriques et
électroniques, est estimé à plus d’un million .
Les orages
Lorsque deux masses d’air de températures très différentes entrent en contact, les conditions sont favora-
bles à la formation de cumulonimbus. De violents courants d’air verticaux apparaissent à l’intérieur de ces
nuages dont l’extension verticale peut atteindre 15km. Ces courants violents entraînent des fragments de
glace, des grêlons et des gouttelettes d’eau qui, en se percutant, perdent des électrons.
C’est la séparation des charges électriques. Progressivement, le nuage se
charge, il se transforme en un gigantesque condensateur. Le déséquilibre
des charges électriques apparaît au sein du nuage (haut/bas), entre
nuages et entre la base du nuage et le sol. Les champs électrostatiques
peuvent alors atteindre des valeurs extrêmement élevées de l’ordre de
10 à 25kV/m, l’éclair est alors imminent.
L’éclair
En réalité, le déclenchement de l’éclair est un processus
complexe en plusieurs phases.De petites quantités d’énergie
sont expulsées du nuage et du sol, la progression se fait par
bonds successifs à une vitesse de l’ordre de 200 km/s : c’est
la formation des traceurs ascendants et descendants diffici-
lement perceptibles à l’oeil nu. Ces traceurs «percent» dans
l’air un micro-tunnel ionisé ; lorsqu’un traceur ascendant
est suffisamment près d’un traceur descendant, il y a
connexion des deux tunnels. C’est par ce chemin ionisé
que va se décharger le nuage avec l’apparition d’éclairs qui
peuvent être composés d’une ou plusieurs décharges élec-
triques.
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