Les élèves de la filière Économique et Sociale du lycée Pardailhan
accueillent des enseignants-chercheurs
de l'EHESS (École des hautes études en sciences sociales)
le MARDI 6 OCTOBRE
Cyril Lemieux
Sociologue, directeur
d’études à l’EHESS et
membre du bureau de la
présidence de l'EHESS.
Un premier volet de son travail est consacré à la
sociologie des médias et de l'espace public. Il a
notamment publié Mauvaise presse (2000), A
l'épreuve du scandale (avec D. de Blic, 2005) et La
subjectivité journalistique (2010).
Un second volet de son travail concerne la théorie
sociologique.
En marge de ces travaux, C. Lemieux tente de
promouvoir la sociologie dans les médias. Dans
cette perspective, il a tenu des chroniques
régulières au Monde.fr, à France-Culture, à
Alternatives économiques, et désormais dans
Libération.
Fanny Cosandey
Historienne, maître de
conférences à l'EHESS
Ses recherches portent sur la monarchie française à
l'époque moderne, et en particulier sur les rapports
entre pouvoir politique, possessions territoriales et
construction de l'État.
Dans La reine de France, symbole et pouvoir
(2000), elle révèle le caractère paradoxal de la
reine, tout à la fois sujette et souveraine, exclue du
pouvoir et au cœur de l'État.
Dans Dire et vivre l'ordre social sous l'Ancien
régime (2004), elle examine la question de l’ordre
social dans la France moderne en analysant
l'importance des signes d’honneur (appellations,
titulatures, interactions verbales, rang et
cérémonial).
Benoît Hachet
Professeur agrégé de SES
à l'EHESS
Il conduit des recherches sur le temps et les
temporalités sociales dans le cadre des nouvelles
formes de familles.
Son travail veut explorer la continuité identitaire
des personnes, qui après des ruptures conjugales,
alternent des périodes parentales et des périodes
non parentales. Se posent alors les questions de la
cohérence narrative des acteurs et de l’inscription
de moments dans un parcours de vie.
Pierre LAGRANGE
Sociologue des sciences,
chercheur associé au
Laboratoire d’Anthropologie
et d’Histoire de l’Institution
de la Culture (LAHIC-CNRS).
Il étudie la distinction entre pensée scientifique et
pensé magique (le "grand partage") dans le cadre
des controverses scientifiques sur des objets au
statut marginal, comme les ovnis, les phénomènes
parapsychologiques, ou sur certaines controverses
technologiques actuelles (effets des lignes à haute
tension, des portables etc). L'analyse a souvent
consisté à demander aux sociologues d'expliquer
« pourquoi les gens croient à des choses qui
n'existent pas ». Pierre Lagrange en voit les limites
lorsqu'il s'agit de rendre compte des débats à
propos des risques technologiques.