1/etin
de
la
Sociéte
entmnoloyiq·ue
de
France.
les autres œufs comme
VouKASSOVITCH
(
1)
l'a
s
'1/tllCI'OfJtel'ns
ct
d'autre
parasit.es des' lih.otlites.
dos
larves de
T.
niyricornis flxl\es
sur
celles
du
; mais j'eu ai observé d'au tres fixées
sur
des
1utros encore qui se llOll!'l'issaient aux dépens
)ment éclos, et dont les téguments étaient sans
mous, au moins aux intorsegments, pour se
les mandibules du parasite ; cette larve est donc
ados de développement de son hoto normal.
Mais
'l
. . ' 1
nent
frequemment
hyporpar~tsito.
Quand l'œuf est
le gallo dl\jà parasitée
par
un
Dr1:atoma,
la larve
commodo très bien de
co
nouvel hoto, ct j'ai pu
~ment
jusqu'à la forme adulte, aux dépens
do
larves
le
Decatomlt
biynttata. Je n'ai pas
fait.,
jusqu'ici, la
pom·
l'Oi'mynts pnnctiyel', espèce un peu moins
Deaatoum,
mais il ost bien certain que
ce
ssi, pu servir de proie. Enfin j'ai ouvert
Une
galle
1pouille
d'une
nymphe de Diplo/epis complétement
.
é dévorée
par
une grosse
larve
de Tory
mus
n
1t
sur
le dos une seconde
larve
de la même espèce
,it.,
ct qui s'est transformée quelques jours après.
te seconde larve ne
provint
d'un œuf déposé
1 première était déjà avancé
ct
que cette larve
1 moment où la première, trop alourdie, n'avait
saire pour sc défendre de ses coups.
ations suggèrent quelques rétlexi'ons : elles
ois de plus, que la notion d'hypcrparasit.ismc ne
md
chose ct que la même espèce peut
être
parasite
suivant les circonstances. Elles apportent aussi
a q.uestion
~e
la spécificité parasitaire qui n'est pas
1pnse ct qm peut dériver de causes complexes.
On
a
1 croire que cette spécificité consiste en une ""''l""'"vu
un.
h~te
bien défini. Le plus souvent, il
n'en
est
ll'ticulwr, le
1'0I'!Jnms
niyricornis s'accommode de
l trouve dans la galle, fut-ce sa
propre
espèce,
de lem' développement. Il est probable qu'il
o'~•>n~~
'
ien d'autres proies, mais son régime est Jiinité par
bics par la femelle. ·
VITCH.-
La
lutte
pour la possession
(Bull. biol. Fr.
et
Belg., 1927 .)
Séance
du
28
mars 1928.
111
choix de l'adulte
restreint
celui de la larve. Cet adulte, en
est attiré par un
~.m'tain
nombre de Cynipi<los du chène, Cynips
[)iplolepis de plusieurs
espi>c.es,
Biorrhiza,
ete.;
par cos galles
, l '
on
par
ce
qu'elles renferment., comme e
montrent
mes elevages.
spécialisation n'est pas
très
poussée, mais olle existe jusqu'à
un
. degré. Elle est plus grande chez
TOi'fJIIWS
bedeguaris et
macroptel'ns
tJUi
ne sont guère attirôs quo
par
les galles produites
les Rhodites de l'Églantier, et chez
T.
nobilis
rrui
ne pond que
les galles souterraines telles que celles d'
Andriws
rarlicis ct de
aptera, etc.
Ou
voit que, dans ces
c.as,
la spécificité
n'est
t.
le fajt de la larve et ne correspond à rifm d'utile pour
qui .s'accommode de tout. Une
larve
cle
T,
nigricorni.~,
qui dévore
'"e'
ou~wu,.t
des CyniJHdes
et
des Chalcidiens variés,
pourrait
certainement sc développer aux dépens de Cyuipides souter-
ou de Rhodites, mais l'instinct de la mère, instinct ni nui-
ni utile,
restreint
ses possibilités.
Ccci.
est à rapprocher du
toment du Bracon t•ariator (
l)
rrui
est sollicité pour sa ponte
les capitules de Chardon
et
non par la proie qu'ils renferment .
larve se débrouille ensuite avec l'bote qu'elle y trouve
ct
qu'elle
pas choisi :
Urophora,
Tephritis,
Jllyelo'is,
La1·iuns, etc. Quant au
j'on avais déjà donné
un
exemple
en
faisant pondre
en
des Melittobia acasta
sur
des larves
cle
leur
propre espèce
en menant l'élevage à bien.
Mais
il s'agit, chez le Torymns nigri-
d'un phénomène naturel, probablement fréquent. Lorsqu'une
primaire de Chrysis, comme l'a
montré
FEnToN,
parcourt sa
et détruit les œufs ou les autres larves primaires concurrentes;
quand, d'après
VouKAssovrTCH,
une
larve
d'Habrocytus ou de Tory-
mus
macropterus fait de même, on peut évoquer
un
instinct de défense,
un comportement adaptatif utile, faute duquel
le.s
diverses concur-
rentes périraient toutes, la proie étant tout juste suffisante pour le
repas él'un seul individu. l\Iais quand
un
Torymus sc développe aux
depens de sa propre espèce, il est impossible de considérer le corn-
plexe de eirconstances
lJUi
eonduit à ce résultat
comme.
constituant une
adaptation heureuse pour l'espèee.
(1}
PicAnn
ET
HABAl'n.
-Sur le parasitisi.ne externe des Braconides.
(Bnll. Soc. ent., Fr.,
p.
2GG,
1914.)