le la Sociéttf entomologique de /os toma. nasutum J. Pérez

le
la
Sociéttf
entomologique
de
/<'rance.
111
ct l'autre
ont
le segment médiaire sculpté
de
une
ponctuation semblable.
ts
de FmEsE, à en
juger
par
la description, pour-
que au
C.
mystax
J.
Pérez,
car
tout
ce que
dit
lobatns
s'applifJUe parfaitement
au
C.
mystax.
~at
a N y
1.
--
Les types de cette espèce se
trou~
ion
Sr
cHE L ( 9
et
cf); ils sont identiques
au
J.
Pér·ez.
s
Friese.
-La
description de
FRIESE
s'appl
/os
toma.
nasutum J.
Pérez
cf.
La
partie de
la
'z relative au segment médiaire
est
un peu
torizontale du segment rnédiair·e ne me parait
pas
3
sur
les exemplaires typiques, soit cf soit
. 1 , 0 0 )
tortzontu e n est pas separee de la partie décli
Jmme
PÉREZ
l'indique dans sa description.
·wncattts
Friese
n'est
pas
autre
chose
que
le
C,
.
Vachal.
-Cette espèce
n'est
pas commune
: soit répandue dans la
mu
jeure
partie de ce pays,
l'O. tergestensisDucke, ainsi que j'ai
pu
rn
1
d'un
exemplaire 9 de cette
dernière
espèce
FEHTON.
•os
Blüthgen.-
L'Osmie à laquelle
'lll
est celle que
MonJcE
(2)
avait appelée
O.
1mchyceros
est postérieur à celui de
'l'l~:m.nt1·nni.«
: proposé pour· la môme espèce.
n. sp. -
9.
Semblable à l'O. caentlescens L.,
· l'espace subcordiforme
du
segment médiaire
finement seul pté
et
la dépression de la base des
)noncée; les segments abdominaux sont dépour·
Jils blancs, en
revanche
le
6e
segment
est cou-
cence couchée blanchâtre.
'l;eitvug,
t.
81
(1920), p. 33).
ons
of
the 6th cf ventral segment in
17
osmia
spe-
up (Tmns.
ent.
Soc. London, 1901,
part
II,
p.
161).
o Osmia species
of
the
adm~ca
group \Trans.
ent.
1910).
nouvelles de Mellifères,
p.
17.
Séance
du
28
mars
1928.
109
Cf.
Outre le caractère du segment médiaire, le mâle difl'ère de
de l'O.
caeru/escens
par
la coloration bleue assez foncée du tégn-
lcs
derniers
segment~
abdominaux
dépourvus
de franges de
et
par
l'échancrure
médiane
du
6e
segment
plus
pronomée
chez
O.
fulviventl'is cf) et le bord de ce segment non crénelé.
Tunisie : Sfax (collection
VACHAL).
le
parasitisme et l'hyperparasitisme chez
le
Tory
mus
nigricornis
B oh.
[Hnr.
CHALCIDIDAE]
par
F. PrcAno.
Le
Diplolepis quercus
(D1·yophanta
pubescentis) est,
en
France,
un
presque
exclusivement méridional,
dont
la galle
parait
spé-
au Chêne blanc (
Qttercu~
pubescens).
Grâce à l'obligeance de
AVEL,
j'ai cependant
eu
l'occasion de
mettre
en
élevage une
très
quantité de ces galles récoltées à Durtol (Puy-de-Dôme), à
m. d'altitude,
sur
Querctts
sessiliflora
..
Cet élevage
m'a
fourni unP
proportion de Chalcidiens parasites,
parmi
lesquels prédomi-
les espèces sui
vantes:
Torymns nigTicornis B
oh.
(
1·egius
Nees),
abrlominalis
B
oh.,
Decatoma
bigut tata S w
cd.
et
Onnyrns
West
w.
Les larves de Torymns sont
très
faciles à dis tin-
premier
coup d'œil de celles des
autres
parasites,
par
les
poils disposés
en
séries
sur
chaque segment du corps. Je
me
suis
spécialement à démêler la biologie du Torymus nigricornis
l'observation de galles ouvertes au préalable. Les
larves
conti-
très
bien
leur
évolution dans de telles galles
conservées
dans
petits tubes, ce qui
permet
de
noter
au
jour
le jour ce qui sc
dans
l'intérieur.
J'ai constaté que la ponte de l'adulte, qui se fait à
travers
la paroi
la galle, pouvait avoir lieu à
n'importe
quel
moment
du drvelop-
de l'hôte,
et
que sa
larve
s'accommodait fort
bien
de tous les
du Cynipide qu'elle
rencontrait
dans la loge. Le
1'.
nigricor-
comme toutes les espèces du
genre,
est
un
ectoparasite solitaire.
très
vraisemblable que
plusieurs
œufs
peuvent
être
pondus
la
même galle, mais que la
première
larve
primaire
éclose
par-
en tous sens le corps de l'hôte
et
les parois de la loge et
110 Bulletin
de
la
Sociéte entunwlogique
de
France.
détruit tous les autres œufs comme
VouKASSO\'ITCH
(')l'a
chez TOI'fflll'lts
'lnl!CI'OJilerns
et d'autre parasites des' Rhodites.
J'ai trouvé des
larvt>s
de
T.
'lll{JJ'icornis
fixtles
sur celles
du
!epis qnercus ; mais j'eu
ai
observé d'autres fixées sur des
plws, et d'autres encore qui
sc
nounissaient aux dépens d
adulte fraichcment éclos, et dont les téguments étaient saus
dotae·
suffisamment mous, au moins aux intcrsegments, pour
se
laisser
perforer par les mandibules
du
parasite ; cette larve est donc indif,
féron
te
aux stades
de
développemfmt
de
son hàte normal.
J.\Iais
il y a
plus : elle devient fréquemment hyperparasite. Quand l'œuf est intro-
duit dans une
galle.
déjù parasitée par un Dewtollla, la
lano
du
Tm·um:ns
s'accommode très bion
de
co
nouvel hàto, et j'ai pu suivre
son développement jusqu'à
la
forme adulte, aux dépens
de
larves
et
do
uymphos
de
Decatomlt
bir;nttata.
Jo
u'ai pas fait, jusqu'ici,
la
méme
constatation pour 1'0tmg·I'Us punctiuer, espèce un peu moins
abon-
dante que le Decatoma, mais
il
est bien certain que
ce
Chalcidien
aurait, lui aussi, pu servir
do
proie. Enfin j'ai ouvert
Une
galle ren-
fermant la dépouille d'une nymphe
do
Diplo/epis complétement
vidéé'
et qui avait été dévorée
par
une grosse larve
de
Torymus
nigricornil!.:
Celle-ci portait sur le dos une seconde larve
de
la
même espèce qui
s'en nourrissait, et qui s'est transformée quelques jours après.
Nul,
doute quo cette seconde larve ne provint d'un œuf déposé lorsque:
le repas
de
la première était
d(\jà
avancé et que cette lm·ve n'et!t
éclos qu'à un mmnent la première, trop alourdie, n'avait plus
l'agilité nécessaire pour se défendre
de
ses coups.
Cos
constatations suggèrent quelques réflexions : elles montrent
d'abord, une fois
dr~
plus, que
la
notion d'hyperparasitisme ne canes-
pond
pas
à grand chose et que la mème espèce pout être parasite
ou;
hyperparasite suivant les circonstances. Elles apportent aussi des:
documents à
la
question
de
la spécificité parasitaire qui n'est pas
tou•
jours bion comprise ct qui pent dériver
de
causes complexes.
On
a par-
l'ois
tendance à croire que cette spécificité consiste en une adaptation·
do
la
larve à un hôte bien défini. Le plus souvent,
il
n'on ost rien.
Daus
co
cas particulier, le Torymus nig'l:icornis s'accommode
de
tons
les hàtes qu'il trouve dans la galle, fut-co sa
prop1·e
espèce, et
à'
tous les stades
de
lem' développement.
Il
ost probable qu'il s'accom-'
moderait
çle
lJien d'autres proies, mais son régime est lii:nité par
les:
attractions subies
par
la femelle.
(1) VouRAssoviTcH.- La
lutte
pour
la
possession de l'hôte chez les larves'
de Chalcidides.
(Bull.
biol.
Fr.
et
Belg., 1927.)
Séa~
Le
choix
dP
l'adult!• 1
effet,
est attiré
}Jar
tm
ce
divers,
JJip/olepis
de
plus
et
non
par
ee
fJU'elles
rm
La
spécialisation
Il
'esl
[J<
certain degré. Elle
Pst
T.
macroplents
lJIIi
ne ;o
par les Rhodites
do
l'Eg
dans les galles
soutermu
Biorrhiza
aplem,
etc.
U1
nullement
ln
fait
de
la 1
elle,
qui
s'accommode
dB
1
inditTérommnnt dos Cyni
bien certainement
Sfl
dé·
rains ou
do
lVwdites, n
sible,
ni
ulile, mstrei11t
comportement du Bracon
par les capitules de
Cha
La
larve
sn
débrouille
Pit!
n'a
pas
ehoisi : Urophora
cannibalisme, j'on avais è
captivitl\ des Mclittobia a
et
en
mmHntt
l'élevage à
cornis, tl'
un
phénomène 1
larve primaire de
Chrgs1
cellule et détruit les œufs l
crnand,
d'apr!~S
VouKASSO
1/HtS
'1111/CI'U}Jte'/'IIS
fait demi
un
comportement adaptat
rcntL'S
périraient toutes,
repas. (l'un srul iudi vidn.
dépens
llP
sa
propt·e espi
plexe
d1•
cireonstances
lJIIi
adaptaliou lwnrensc pom
(1)
PicAno
ET
flAnAvn. -
(!Jn/1.
Soc.
ent.,
Fr., p. 2!i6
1/etin
de
la
Sociéte
entmnoloyiq·ue
de
France.
les autres œufs comme
VouKASSOVITCH
(
1)
l'a
s
'1/tllCI'OfJtel'ns
ct
d'autre
parasit.es des' lih.otlites.
dos
larves de
T.
niyricornis flxl\es
sur
celles
du
; mais j'eu ai observé d'au tres fixées
sur
des
1utros encore qui se llOll!'l'issaient aux dépens
)ment éclos, et dont les téguments étaient sans
mous, au moins aux intorsegments, pour se
les mandibules du parasite ; cette larve est donc
ados de développement de son hoto normal.
Mais
'l
. . ' 1
nent
frequemment
hyporpar~tsito.
Quand l'œuf est
le gallo dl\jà parasitée
par
un
Dr1:atoma,
la larve
commodo très bien de
co
nouvel hoto, ct j'ai pu
~ment
jusqu'à la forme adulte, aux dépens
do
larves
le
Decatomlt
biynttata. Je n'ai pas
fait.,
jusqu'ici, la
pom·
l'Oi'mynts pnnctiyel', espèce un peu moins
Deaatoum,
mais il ost bien certain que
ce
ssi, pu servir de proie. Enfin j'ai ouvert
Une
galle
1pouille
d'une
nymphe de Diplo/epis complétement
.
é dévorée
par
une grosse
larve
de Tory
mus
n
1t
sur
le dos une seconde
larve
de la même espèce
,it.,
ct qui s'est transformée quelques jours après.
te seconde larve ne
provint
d'un œuf déposé
1 première était déjà avancé
ct
que cette larve
1 moment la première, trop alourdie, n'avait
saire pour sc défendre de ses coups.
ations suggèrent quelques rétlexi'ons : elles
ois de plus, que la notion d'hypcrparasit.ismc ne
md
chose ct que la même espèce peut
être
parasite
suivant les circonstances. Elles apportent aussi
a q.uestion
~e
la spécificité parasitaire qui n'est pas
1pnse ct qm peut dériver de causes complexes.
On
a
1 croire que cette spécificité consiste en une ""''l""'"vu
un.
h~te
bien défini. Le plus souvent, il
n'en
est
ll'ticulwr, le
1'0I'!Jnms
niyricornis s'accommode de
l trouve dans la galle, fut-ce sa
propre
espèce,
de lem' développement. Il est probable qu'il
o'~•>n~~
'
ien d'autres proies, mais son régime est Jiinité par
bics par la femelle. ·
VITCH.-
La
lutte
pour la possession
(Bull. biol. Fr.
et
Belg., 1927 .)
Séance
du
28
mars 1928.
111
choix de l'adulte
restreint
celui de la larve. Cet adulte, en
est attiré par un
~.m'tain
nombre de Cynipi<los du chène, Cynips
[)iplolepis de plusieurs
espi>c.es,
Biorrhiza,
ete.;
par cos galles
, l '
on
par
ce
qu'elles renferment., comme e
montrent
mes elevages.
spécialisation n'est pas
très
poussée, mais olle existe jusqu'à
un
. degré. Elle est plus grande chez
TOi'fJIIWS
bedeguaris et
macroptel'ns
tJUi
ne sont guère attirôs quo
par
les galles produites
les Rhodites de l'Églantier, et chez
T.
nobilis
rrui
ne pond que
les galles souterraines telles que celles d'
Andriws
rarlicis ct de
aptera, etc.
Ou
voit que, dans ces
c.as,
la spécificité
n'est
t.
le fajt de la larve et ne correspond à rifm d'utile pour
qui .s'accommode de tout. Une
larve
cle
T,
nigricorni.~,
qui dévore
'"e'
ou~wu,.t
des CyniJHdes
et
des Chalcidiens variés,
pourrait
certainement sc développer aux dépens de Cyuipides souter-
ou de Rhodites, mais l'instinct de la mère, instinct ni nui-
ni utile,
restreint
ses possibilités.
Ccci.
est à rapprocher du
toment du Bracon t•ariator (
l)
rrui
est sollicité pour sa ponte
les capitules de Chardon
et
non par la proie qu'ils renferment .
larve se débrouille ensuite avec l'bote qu'elle y trouve
ct
qu'elle
pas choisi :
Urophora,
Tephritis,
Jllyelo'is,
La1·iuns, etc. Quant au
j'on avais déjà donné
un
exemple
en
faisant pondre
en
des Melittobia acasta
sur
des larves
cle
leur
propre espèce
en menant l'élevage à bien.
Mais
il s'agit, chez le Torymns nigri-
d'un phénomène naturel, probablement fréquent. Lorsqu'une
primaire de Chrysis, comme l'a
montré
FEnToN,
parcourt sa
et détruit les œufs ou les autres larves primaires concurrentes;
quand, d'après
VouKAssovrTCH,
une
larve
d'Habrocytus ou de Tory-
mus
macropterus fait de même, on peut évoquer
un
instinct de défense,
un comportement adaptatif utile, faute duquel
le.s
diverses concur-
rentes périraient toutes, la proie étant tout juste suffisante pour le
repas él'un seul individu. l\Iais quand
un
Torymus sc développe aux
depens de sa propre espèce, il est impossible de considérer le corn-
plexe de eirconstances
lJUi
eonduit à ce résultat
comme.
constituant une
adaptation heureuse pour l'espèee.
(1}
PicAnn
ET
HABAl'n.
-Sur le parasitisi.ne externe des Braconides.
(Bnll. Soc. ent., Fr.,
p.
2GG,
1914.)
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