Présentation 3

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philosophie
archéologie
histoire
éthique
anthropologie
patrim oine
Idée de nature
La nature à l’épreuve de
la durabilité.
Une approche imbriquée
valeur
ter ritoire
biodive rsité
géographie
Sciences naturelles
économie
PATRIMOINE ?
De l’héritage…..
… à l’impéra<f de conserva<on :
iden<fica<on et transmission
Les dessous de la patrimonialisa?on
• Un changement de rapport au temps : la ques<on des
régimes d’historicité.
• Présen<sme : un présent anxieux de prévisions (ex :
principe de précau<on) et préoccupé de conserva<on
(mémoire, patrimoine)
• Extension du champ du patrimoine aux objets de
nature. Conduit à repenser une opposi<on bien
indurée, celle qui oppose nature et culture.
• Interroge le pouvoir local :
-­‐ communautarisme vs « société de conserva<on »
(valorisa<on spa<ale de la dimension temporelle des
sociétés)
-­‐ résistance au changement / acquis à gérer /
virtualité
Références sur le patrimoine
GRATALOUP C., Faut-­‐il penser autrement l’histoire du monde, Armand
Colin, 2011
HARTOG F., Régimes d’historicité. Présen9sme et expériences du temps,
Seuil, 2003.
PONCET P., « Du patrimoine na<onal à la « société de conserva<on »
Patrick Poncet, Pouvoirs Locaux, n°63, décembre 2004, pp.60-­‐62
PONCET P., L’Australie du tourisme ou la société de conserva9on, thèse,
Université Paris-­‐VII-­‐Diderot, 2002
VALEUR ?
In HESS G., Ethiques de la nature, PUF, 2013
Valoriser pour conserver : des résultats
mitigés au niveau mondial
- années 90 : « haro sur le vivant », l’eldorado génétique ?
faire en sorte que les droits des détenteurs et des utilisateurs de ressources
génétiques soient bien définis et unanimement reconnus pour que puisse se
développer un commerce lucratif de ces ressources.
Prometteur, mais contre toute attente, peu de développement de la
bioprospection
- années 2000 : avec la le Millenium Ecosystem assessment (2005),
c’est plutôt la notion de service écologique qui semble porteuse.
Le principe général en est que les bénéficiaires du service– séquestration du
carbone, maintien d’habitats pour des espèces menacées, protection des bassins
versants, etc. – compensent ses fournisseurs. La mise en place de tels
mécanismes requiert ainsi,d’une part,que des droits soient attribués sur ces flux
de services et, d’autre part, que leur valeur soit exprimée sous une forme
monétaire.
Source : « Rio + 20, la biodiversité en péril », « http://sciences.blogs.liberation.fr, juin 2012
Les limites de la valorisation économique et la prise en
compte d’autres formes de valorisation.
-­‐ Limites liées à l’objet
Bénéfices d’un projet économiques mieux connus que les
« bénéfices » d’un écosystème.
De plus incer9tudes en fonc9on des temporalités
-­‐ Limites liées au principe du calcul coût-­‐bénéfice
Coût environnementaux supportés sur le plan local, bénéfices
économiques « exportés »
-­‐ Limites liées à l’idée même d’une évalua?on économique
-­‐ anthropocentrée, occidentalo-­‐centrée
-­‐ D’autres façons d’évaluer : la beauté, l’affect, les valeurs
morales et intrinsèques
Références sur la valorisation
BOISVERT V., VIVIEN F-­‐D, « Trente ans de poli<ques interna<onales
rela<ves à la biodiversité », Revue Tiers Monde, n°202, 2010.
HESS G., Ethiques de la nature, PUF, 2013
LÉVÊQUE C., « Main basse sur la biodiversité », in La Biodiversité au
quo9dien, Quae, 2008, pp. 158-­‐185
MARIS V., Philosophie de la biodiversité, Buchet/Chastel, 2010
ETHIQUE ?
-­‐ Une affaire de posture :
-­‐ Anthropocentrisme
-­‐ Pathocentrisme
-­‐ Biocentrisme
-­‐ Écocentrisme
-­‐ Une théorie originale : P. Tort et « l’effet réversif de l’évolu<on »
Références sur les éthiques de la nature
HESS G., Ethiques de la nature, PUF, 2013
MARIS V., Philosophie de la biodiversité, Buchet/Chastel, 2010
TORT P., L’effet Darwin. Sélec9on naturelle et naissance de la civilisa9on,
2OO8
IDÉE DE NATURE ?
« Bien des sociétés dites « primitives » nous invitent à un tel
dépassement, elles qui n'ont jamais songé que les frontières de
l'humanité s'arrêtaient aux portes de l'espèce humaine, elles qui
n'hésitent pas à inviter dans le concert de leur vie sociale les
plus modestes plantes, les plus insignifiants des animaux »
Références sur l’idée de nature
DESCOLA P., Par-­‐delà nature et culture, Gallimard, 2007
DESCOLA P., L’écologie des autres. L’anthropologie et la ques9on de la
nature, Quae, 2011
DESCOLA P., Diversité des cultures, diversité des natures, Bayard, 2010
ROSSI G., L’ingérence écologique, 2001, CNRS, 2001
BIODIVERSITÉ ?
Entre nature…
Un concept naturaliste ciblant les
rela<ons existant entre les trois
niveaux de diversité (génétique,
espèce et écosystèmes) selon la
proposi<on de Wilson
…et culture
Rupture conceptuelle avec
l’imbrica<on (et non la confusion)
entre sciences naturelles et sciences
sociales.
Abandon du paradigme des « milieux
naturels » et de « l’évolu<on
naturelle » pour celui de la
coévolu<on généralisée des systèmes
vivants.
Conséquence : la par<cipa<on des
habitants devient nécessaire à toute
idée de protec<on des milieux
Une rupture conceptuelle qu a du mal à s’imposer
dans l’espace sociétal : entre représentations sociales
et idéologie
-­‐ concept scien?fiques, idéologies, représenta?ons
-­‐ Espèces invasives,
-­‐ Espèces autochtones,
-­‐ Pureté des espèces
-­‐ Climax
-­‐ Non plus une idéologie de la science (scien?sme) mais une idéologie
dans la science ou sa média?sa?on
-­‐ En EDD, puissance pédagogique, mais risque idéologique
Références sur la biodiversité
BARBAULT R., Un éléphant dans un jeu de quilles. L’homme dans la
biodiversité, Seuil, 2006
BLANDIN P., Biodiversité. L’avenir du vivant, 2010
LANGE J-­‐M, « Penser l’éduca<on scien<fique en termes de contribu<on
à l’éduca<on au développement durable : l’exemple des sciences de la
vie et de la Terre », Revue des HEP, n°13, 2011, PP 137-­‐156
LECOINTRE G. (sous la direc<on de), Guide cri<que de l’évolu<on, Belin,
2010
LÉVÊQUE C., La nature en débat, le cavalier bleu, 2011
LÉVÊQUE C., La biodiversité au quo9dien, Quae, 2008
RÉMY E., BECK C., « Allochtone, autochtone, invasif : catégorisa<ons
animales et percep<ons d’autrui », Poli9x, n°82, 2008
TERRITOIRE ?
Géographie systémique (Hugonie) et
Anthroposystème (Lévêque)
Les territoires de Salmo Salar
Local
Global
Eau douce
Océan
L’espèce
comme
ressource
économique,
ou comme
emblème
culturel
Registre des valeurs
: l’espèce comme
« patrimoine
mondial » ?
Acteurs
locaux
Acteurs
internationaux
Références sur le territoire
HUGONIE G, « La géographie, de l’étude des lieux à celle de l’ac<on des
hommes sur la Terre », Educa9on & Forma9on, n°76, 2007
VEYRET Y., Géo-­‐environnement, Colin, 3e ed, 2011
Sur le plan historique, les géohistoires environnementales :
GRATALOUP, MANN, MC NEIL, DIAMOND…
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