Les fruitiers forestiers comestibles du Cameroun Editeurs

O. Eyog Matig, O. Ndoye, J. Kengue et A. Awono,
Editeurs
Les fruitiers forestiers
comestibles du Cameroun
Sub-Saharan
Africa Forest Genetic
Resources Programme
IPGRI is supported by
the Consultative
Group on International
Agricultural Research
O. Eyog Matig, O. Ndoye, J. Kengue et A. Awono,
Editeurs
Les fruitiers forestiers
comestibles du Cameroun
ii LES FRUITIERS FORESTIERS COMESTIBLES DU CAMEROUN
LInstitut international des ressources phytogénétiques (IPGRI) est un organisme scientifique indépendant
à caractère international visant à promouvoir la conservation et le déploiement en champ et dans les forêts
des ressources phytogénétiques au profit des générations actuelles et futures. Il est un des 15 centres Future
Harvest fonctionnant sous l’égide du Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (GCRAI),
une association de membres des domaines privés et publics qui soutiennent les efforts pour utiliser la
science de pointe pour réduire la faim et la pauvreté, améliorer l’alimentation et la santé, et pour protéger
l’environnement. L’IPGRI a son siège social à Maccarese, près de Rome, en Italie, et possède des bureaux
régionaux dans plus de 20 pays à travers le monde. Il fonctionne sur la base de quatre programmes : (1)
Diversity of Livelihoods (la diversité pour le bien de tous) (2) Understanding and Managing Biodiversity
(Mieux connaître et gérer la biodiversité (3) Global Partnerships (Partenariats internationaux) et (4)
Commodities for Livelihoods (Les denrées de bases au service des gens)
Le statut international a été conféré à l’IPGRI au titre d’un accord d’établissement qui, en janvier 2006,
avait été signé par les gouvernements des pays suivants: Algérie, Australie, Belgique, Bénin, Bolivie, Brésil,
Burkina Faso, Cameroun, Chili, Chine, Congo, Costa Rica, Côte d’Ivoire, Chypre, Danemark, Egypte,
Equateur, Grèce, Guinée, Hongrie, Inde, Indonésie, Iran, Israël, Italie, Jordanie, Kenya, Malaisie, Mali,
Maroc, Mauritanie, Norvège, Ouganda, Pakistan, Panama, Pérou, Pologne, Portugal, République Tchèque,
République Slovaque, Roumanie, Russie, Sénégal, Soudan, Suisse, Syrie, Tunisie, Turquie, et Ukraine.
Pour mener à bien son programme de recherche, l’IPGRI reçoit une aide financière de plus de 150
donateurs, incluant des gouvernements, des fondations privées et des organismes internationaux. Pour plus
de renseignements sur les donateurs et les activités de recherche, consultez les rapports annuels de l’IPGRI.
Des copies imprimées sont disponibles sur demande à ipgri-publications@cgiar.org ou à partir du site web
de l’IPGRI (www.ipgri.cgiar.org).
Les désignations géographiques utilisées dans cette publication ainsi que la présentation de matériel
ne sont en aucun cas le signe d’une opinion, quelle qu’elle soit, exprimée par l’IPGRI ou le GCRAI quant
au statut légal d’un pays, d’un territoire, d’une ville ou une zone ou l’autorité qui les dirige, ou sur la
délimitation de ses frontières géographiques ou administratives. De même, les opinions exprimées sont
celles des auteurs et ne reflètent pas nécessairement celles de ces organisations.
La mention d’une marque déposée ne constitue pas le cautionnement du produit et n’est faite qu’à titre
d’information.
LES FRUITIERS FORESTIERS COMESTIBLES DU CAMEROUN iii
Le Centre de Recherche Forestière Internationale (CIFOR): Créé en 1993 en réponse aux préoccupations
globales sur les conséquences sociales, environnementales et économiques de la dégradation des forêts et de la
déforestation, le CIFOR est un institut international de recherche et de développement dont la mission est de
concilier les besoins de conservation et l’amélioration des conditions de vie des populations de la zone tropicale.
Le CIFOR est une des 15 Institutions Internationales, membres du Groupe Consultatif pour la Recherche
Agricole Internationale (CGIAR). L’institut fonctionne à travers 3 programmes : (1) Services environnementaux et
utilisation durable des forêts, aborde des sujets tels que la biodiversité, le carbone, les feux, la gestion durable et la
collecte des produits forestiers. (2) Forêts et gouvernance, se penche sur les processus de prise de décision et leur
application dans le domaine des forêts, au niveau des ménages et des petites entreprises. (3) Forêts et bien-être,
mène des recherches sur la manière dont les ressources forestières, leur gestion, leur utilisation et leur commerce
contribuent à l’amélioration des conditions de vie des populations rurales et urbaines défavorisées.
Les recherches menées par le CIFOR en Asie, en Afrique et en Amérique Latine visent à comprendre les
relations entre l’environnement biophysique et socio-économique en milieux et systèmes forestiers d’une part et
d’autre part améliorer la productivité et la pérennité des systèmes forestiers au profit des populations dans les pays
en développement tout comme la mise à la disposition des décideurs sur la base des analyses, des informations
et des conseils en vue de participer à l’élaboration des politiques et décisions sur les forêts et l’utilisation des
terres. Les projets du CIFOR sont focalisés sur des sites clés de recherche à travers le monde, choisis du fait de
leur importance écologique et de la biodiversité significative, exposés aux perturbations ou destructions rapides
et répétées. Plus important encore, ces sites servent d’habitat à des centaines de millions de personnes qui en
dépendent pour la subsistance et leur bien-être. Le renforcement des capacités nationales de recherche forestière
constitue par ailleurs une préoccupation majeure.
A travers sa recherche appliquée, le CIFOR aide les populations locales et les petits paysans à accéder à un juste
partage des ressources tout en augmentant durablement la production et la valeur des produits forestiers. Tous
les projets du CIFOR sont pluridisciplinaires. La recherche y est menée par des économistes, des anthropologues,
des sociologues, des écologistes et des chercheurs spécialisés dans le domaine des forêts. Le CIFOR est dirigé par
un conseil d’administration international. Il est soutenu par trente pays et agences, y compris le Japon, l’Union
Européenne et ses pays membres, la Banque Mondiale, l’Indonésie et les Etats-Unis d’Amérique.
La plupart des activités de recherche du CIFOR sont menées en partenariat avec diverses institutions actives sur
le terrain de la conservation et du développement, à l’instar des universités, les organismes non gouvernementaux,
les départements gouvernementaux et les autres organismes de recherche. Cette approche permet de minimiser
les coûts de transaction, en améliorant la qualité de la recherche scientifique. Au niveau régional, le CIFOR
travaille en partenariat avec des organismes intergouvernementaux régionaux, tels le Nouveau Partenariat pour
le Développement de l’Afrique (NEPAD), la “South African Development community” (SADC), la COMIFAC
(Commission des Forêts de l’Afrique Centrale) et d’autres organismes appartenant au Groupe Consultatif pour la
Recherche Agricole Internationale (GCRAI).
iv LES FRUITIERS FORESTIERS COMESTIBLES DU CAMEROUN
L'Institut de Recherche Agricole pour le Développement (IRAD) est un Etablissement public camerounais
à caractère scientifique, doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Il est placé sous la tutelle
technique du ministère chargé de la recherche scientifique et de l’innovation et sous la tutelle financière du
Ministère de l’économie et des finances. L’IRAD est en 1996, de la restructuration de la recherche agricole
qui a abouti à un allègement du dispositif des anciens Instituts (IRA et IRZV) et à leur fusion. Il s’en est suivi un
processus de régionalisation des activités de la recherche, avec pour but de prendre en compte les préoccupations
exprimées par la base. Ce processus a permis de rapprocher la recherche agricole des utilisateurs à propos des
résultats obtenus et disponibles dans les différentes zones agro-écologiques. Ainsi, avec l’organisation périodique
de forums de concertation et de programmation avec les partenaires publics et privés au niveau régional, l’IRAD
est en mesure d’effectuer des recherches plus judicieuses et pertinentes par domaine de production dans chacune
des zones agro-écologiques du territoire national, et ainsi de mieux combler les attentes des utilisateurs.
Le secteur rural reste au Cameroun le secteur dominant de l’économie, tant par le nombre de personnes
mobilisées (plus de 70 % de la population) et sa contribution à la croissance que par son potentiel en matière de
réduction de la pauvreté. Dans la mise en œuvre de la stratégie de développement du secteur rural, la recherche
agricole constitue une composante très importante et incontournable du programme recherche–vulgarisation.
C’est ainsi que conformément au décret n° 2002/230 du 6 septembre 2002, l’IRAD est chargé d’assurer la conduite
des activités de recherche visant la promotion du développement agricole dans les domaines des productions
végétales, animales, halieutiques, faunistiques, forestières et de l’environnement, ainsi que des innovations
technologiques dans le génie alimentaire et de l’agro-industrie. A ce titre, il a pour mission de :
mettre en œuvre une programmation scientifique autour des axes prioritaires pour le développement du
pays, à partir des besoins réels des utilisateurs, tant sur le plan national que dans chacune des zones agro-
écologiques ;
assurer la gestion durable des ressources de base et la protection de l’environnement ;
favoriser la valorisation des produits de la recherche et mettre à disposition des utilisateurs des données
technologiques répondant à leurs besoins
rechercher toutes les informations ayant un impact sur le développement agricole.
Pour réaliser sa mission, l’IRAD dispose d’un effectif de 285 chercheurs (dont 15,6 % de femmes), 126 techniciens
de recherche, 186 agents du personnel administratif et 434 agents d’appui scientifique. L'ensemble du personnel
est réparti dans les différentes structures opérationnelles de recherche présentes sur tout le territoire national.
Les résultats obtenus à ce jour par l’IRAD sont valorisés sous diverses formes. L’IRAD est doté de laboratoires
richement équipés en matériels hautement spécialisés, ce qui lui confère un rôle moteur dans le développement du
secteur agricole aussi bien sur le plan national qu'au niveau de l’Afrique centrale. Les innovations technologiques
de l’IRAD ont permis ces dernières années, aussi bien dans le cadre de l’interface recherche-vulgarisation du
PNVRA (MINADER) que des grandes filières (coton, palmier à huile) d'améliorer sensiblement la production des
exploitations d'un point de vue qualitatif et quantitatif. Ces résultats sont certes un motif légitime de satisfaction,
mais aussi et surtout une invite à l’excellence, au regard des défis réels à l’heure des grandes ambitions en matière
de recherche et d’innovation.
Pour répondre aux besoins ciblés du développement, les chercheurs effectuent des expertises multiformes. C’est
ainsi qu’ils interviennent dans l’élaboration et l’exécution de divers projets de développement, des consultations
diverses et des formations (agents de vulgarisation, producteurs, étudiants).
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