5 JAMO, Volume 7- Numéro 3- 1er Semestre 2014
EDITORIAL JAMO 7(3)
Un plan de carrière : qu’est-ce et quelle utilité ?
Quoique moins fréquemment qu’autrefois,
on observe toujours dans les corridors de la
promotion académique des écarts d’âge parfois très
grands entre les candidats : certains très jeunes
côtoient d’autres grisonnants. Hormis les
impondérables liés aux us et coutumes des pays
d’exercice, beaucoup de raisons essentielles tiennent
à la pratique des candidats eux-mêmes.
En effet, prenons seulement le cadre de
l’espace CAMES ; avec les retombées favorables
des récentes réformes des filières de formation
notamment avec le système LMD, un candidat
moyen, bien informé et travailleur constant,
bachelier à 16-17 ans, peut devenir médecin diplômé
nanti d’un master en science morphologique à 23-24
ans. Il peut être nommé Assistant à la Faculté sur la
base d’un PhD. et/ou d’un D.E.S. (Diplôme d’Etudes
Spécialisées) à 27-28 ans, devenir Professeur
Titulaire à 35-37 ans et disposer de la sorte de 23 à
28 ans de plein exercice dans l’Enseignement
Supérieur au grade le plus élevé. Que peut-on
demander de mieux ?
Seulement, une telle maîtrise du temps n’est
possible qu’avec un plan de carrière tôt initié au
cours des dernières années du Deuxième Cycle des
Etudes Médicales (DCEM) par le succès au
Concours d’Internat des Hôpitaux et/ou l’inscription
à un Master en science morphologique.
Tout au long de l’exécution de ce plan,
l’acteur doit s’astreindre à publier chaque année au
moins deux (2) bons articles dans une revue
scientifique. Il doit s’astreindre car il doit être
prévenu que la recherche fondamentale est
passionnante mais aussi très contraignante.
Cependant, une fois cette condition remplie, il est
presqu’assuré que ses dossiers de candidature à la
promotion académique à chaque terme échu
passeront chaque fois comme des lettres à la poste.
Dans le cas contraire, tout devient aléatoire et sujet à
crispation à chaque veille de dépôt de candidature,
toutes choses à éviter pour le salut des coronaires.
Le JAMO, votre Journal, se donne
précisément pour mission d’être un puissant
instrument de réalisation de tels plans de carrière
pour les morphologistes africains.
Avis donc et courage aux jeunes auteurs et
fructueuse lecture de la présente parution à tous.
Le Président de la SAMO
Professeur Augustin Karl AGOSSOU-VOYEME
EDITORIAL JAMO 7(3)
A carrier plan: what is it and what use for?
Though less frequently than in the past one
may still observe age gaps sometimes very great
among applicants in the corridors of academic
advancement. Some ones very young rub shoulders
with others going grey. Save the imponderables
related to the habits of the working countries, the
main reasons are related to the actual practice of the
applicants themselves.
In fact, let us take only the framework of the
CAMES space; with the favourable fallouts of the
recent reforms of the training paths particularly in
the LMD system, an average applicant, well-
informed and hard worker, Bachelor at 16-17 years
of age, may become a physician with his master
diploma in a morphological science at 23-24. He
may pass a PhD. and/or a D.E.S. (Specialized
Studies Diploma) and be named Assistant Lecturer
at the Faculty at 27-28; he may become Professor
with Tenure at 35-37 and get thus 23-28 full years to
teach at the University at the higher degree. What
more one may ask for?
But, such a time control will be only possible
with a carrier plan early made during last years of
the Second Cycle of Medical Studies (DCEM) by
passing the Entrance Examination for Hospital work
and/or making a matriculation at a Master training of
morphological science.
All along the execution of this plan, the actor
must compel himself to publish yearly at least two
(2) good articles in a scientific review. He must
force himself because he must be informed that
fundamental research is exciting but also very
exacting. But when this condition is fulfilled, he
could nearly be sure that his files of candidacy for
academic advancement at the end of every term will
pass like letters at the post office. In converse case,
everything becomes risky and subject for tensing
every day before registration of candidacy files, all
things to avoid for safety of coronary arteries.
The JAMO, your Journal, precisely assigns
itself as duty to be a strong stool of fulfilment of
such carrier plans for African morphologists.
It is then a friendly advice to young authors
and for all of you I wish fruitful reading of the
present publication.
The President of the ASMO
Professor Augustin Karl AGOSSOU-VOYEME