Introduction à la physique stellaire E. Josselin Université de Montpellier LUPM - Equipe Astrophysique Stellaire Université de Montpellier | Introduction à la physique stellaire 1/17 Le diagramme HR E. Hertzsprung & H.N. Russell (1911-1913) Université de Montpellier | Introduction à la physique stellaire 2/17 Naissance de la spectroscopie J. Fraunhofer (1814) Université de Montpellier | Introduction à la physique stellaire 3/17 Le rayonnement Lois de Kirchhoff & Bunsen Absorption et émission un gaz "dense" et "chaud" produit un rayonnement continu un gaz "chaud" et "diffus" produit des raies spectrales brillantes (raies d’émission) un gaz "froid" et "diffus" devant une source de rayonnement continu produit des raies spectrales sombres (raies d’absorption) dans le spectre continu. Université de Montpellier | Introduction à la physique stellaire 4/17 Université de Montpellier | Introduction à la physique stellaire 5/17 Rayonnement continu Le corps noir Fonction de Planck 2πhc 2 1 λ5 exp[(hc/λ)/(kT )] − 1 Z ∞ B(T ) = Bλ (T )dλ = σ T 4 Bλ (T ) = 0 σ = 5.67 10−8 W m−2 K−4 λmax T = 2897µm.K Université de Montpellier | Introduction à la physique stellaire 6/17 Rayonnement continu Le corps noir Application aux étoiles Flux = puissance rayonnée par unité de surface (en W/m2 ) On définit la température effective : température d’un corps noir rayonnnant le même flux Luminosité = Flux × Surface F = σ Tef4 f Université de Montpellier | Introduction à la physique stellaire S = 4πR?2 7/17 Raies spectrales Hydrogen Atom E=0 n= E = – 0.85 eV, n = 4 Ionization >13.6 eV < 91.2 nm E = – 1.51 eV, n = 3 Balmer series (emission) E = –3.40 eV, n = 2 H line H H 1.89 eV, 2.55 eV 2.86 eV 656.2 nm 486.1 nm 434.0 nm (red) (blue) H 3.02 eV 410.1 nm (violet) 13.6 eV 91.2 nm Lyman series (absorption) Lyman alpha line 10.2 eV, 121.5 nm (ultraviolet) Hyperfine splitting E = – 13.61 eV, n = 1 (ground state) Fig. 10.1: Astronomy Methods (CUP), ©H. Bradt 2004 Université de Montpellier | Introduction à la physique stellaire 1420 MHz 6 10–6 eV (not to scale) 8/17 Spectre du Soleil Spectre du Soleil Université de Montpellier | Introduction à la physique stellaire 9/17 Classification spectrale Système MK Première tentative de classification : décroissance de l’intensité des raies de Balmer ⇒ types A à O A. Cannon (ca. 1910) : application de la physique statistique : lois de Boltzmann (excitation) + Saha (ionisation) ⇒ classification en température Université de Montpellier | Introduction à la physique stellaire 10/17 Classification spectrale Université de Montpellier | Introduction à la physique stellaire 11/17 Classification spectrale Oh be a fine girl/guy kiss me ! Classification empirique : critères de base (visible) O (28000-50000 K) : raies de He+ , raies faibles de H (Balmer) B (10000-28000 K) : raies de He, raies moyennes de H A (7500-10000 K) : très fortes raies de H F (6000-7500 K) : raies moyennes de H et Ca+ G (5000-6000 K) : raies faibles de H, raies fortes de Ca+ K (3500-5000 K) : raies des "métaux" (neutre et ionisé 1 fois), quelques bandes moléculaires (hydrures) M (2500-3500 K) : bandes moléculaires fortes (oxides) L, T, Y : naines brunes Université de Montpellier | Introduction à la physique stellaire 12/17 Classification spectrale Université de Montpellier | Introduction à la physique stellaire 13/17 Classification spectrale Classes de luminosité 0 hypergéantes Ia supergéantes brillantes Ib supergéantes II géantes brillantes III géantes IV sous-géantes V naines / Séquence Principale (VI : naines sous la Séquence Principale) Soleil () : type G2 V. Université de Montpellier | Introduction à la physique stellaire 14/17 Les étoiles Diagramme HR L = 4πR 2 σ Tef4 f http://www.astroex.org/french/index.php (Nb. 4) Université de Montpellier | Introduction à la physique stellaire 15/17 Les étoiles Diagramme HR Université de Montpellier | Introduction à la physique stellaire 16/17 Le diagramme HR Université de Montpellier | Introduction à la physique stellaire 17/17