Phormium L'essentiel en un regard
Le Saviez-Vous ?
A la fois antiseptique, condiment, cordage, le lin de Nouvelle Zélande, ou Phormium, a joué un grand
rôle dans la culture et l'économie de Nouvelle-Zélande. De nos jours, il est toujours utilisé par les
Maoris pour la fabrication de leurs vanneries artisanales.
O n r a f f o l e d e
Sa silhouette graphique
Son feuillage persistant aux longues et souples lanières colorées
De son côté « je suis beau sans beaucoup de soin » !
Son excellente santé et rusticité
I d é a l e s p o u r
Donner du relief et de l’exotisme à un décor de terrasse ou de balcon
Structurer toute l’année un massif de vivaces
Donner du corps à une composition de graminées
Ajouter une touche d’originalité à une petite haie variée ou une potée estivale
Animer un jardin sans arrosage
Les Plantes Amies
Autres plantes graphiques : acers, agapanthes, bambous, euphorbes, fougères…
Fleurs exotiques : arums, abutilons, cannas, sauges…
Fleurs légères : gauras, lavandes, verveines de Buenos Aires…
Graminées
Il aime
Le soleil ou une ombre légère
Un sol fertile
Un sol parfaitement drainé en hiver
Il craint
L’humidité hivernale
Les courants d’air froid
Les froids prolongés sous les -8°C
Le Conseil en plus
Soignez le drainage en pot comme en pleine terre : c’est le secret de leur rusticité et de leur longévité.
[La Plante du Mois]
Sobres et graphiques
Phormium, Yucca, Cordyline
COLOUR YOUR LIFE JUILLET-AOUT
CONTACT PRESSE : Jocelyne Kerjouan 01 42 12 02 17 [email protected] Page 2
[Jardins&Couleurs]
Promenade dans un jardin graphique
Le Saviez-Vous ?
A la fois antiseptique, condiment, cordage, le lin de Nouvelle Zélande, ou Phormium, a joué un grand
rôle dans la culture et l'économie de Nouvelle-Zélande. De nos jours, il est toujours utilipar les
Maoris pour la fabrication de leurs vanneries artisanales.
La tendance se confirme : l e p h o r m i u m s i n v i t e p a r t o u t !
Le phormium est sur le podium des plantes en vogue ces dernières années. L’offre et la demande
vont crescendo : cette vivace architecturale est sortie des massifs de bords de mer où on la croyait
cantonnée. La gamme s’est enrichie, des travaux d’hybridation ont permis la naissance de variétés
diversement colorées aux silhouettes plus compactes compatibles avec les espaces réduits. Cultivé
en pot ou en bac, le phormium fait une entrée remarquée sur les balcons, les terrasses et dans les
jardins citadins. C’est la « plante chouchou » des paysagistes inspirés !
Cette plante d’origine néozélandaise offre des atouts majeurs dans le décor végétal. Ils résident
principalement dans la beauté de sa silhouette graphique et de son feuillage persistant. Attractif toute
l’année, le phormium peut jouer les vedettes dans les compositions de la belle saison comme dans
celles de l’automne et de l’hiver. Les plantes compagnes peuvent changer et même disparaître car le
phormium sait assurer le spectacle en solo attirant le regard par l’élégance et l’originalité de ses
longues lanières souples aux coloris surprenants allant du vert olive au noir métallisé en passant par
des panachés de crème, de rouge ou d’orange de toute beauté.
Au bout de quelques années de culture, il nous offre un atout bonus et fleurit en été sous la forme de
hautes hampes florales aux panicules rouge sombre ou jaune clair suivis de capsules décoratives.
Le phormium s’intègre avec bonheur aussi bien dans un décor contemporain épuré et minimaliste que
dans des scènes aux accents plus naturels, mêlé aux graminées, ces autres favorites du jardinier
moderne. Ses teintes chaleureuses et sa présence exotique s’accordent bien à la saison estivale où
l’envie de voyage est présente dans tous les esprits.
Sous des airs exotiques trompeurs, le phormium est une plante qui se montre bien plus rustique qu’on
ne le croit. Il suffit de choisir la variété adaptée et de respecter quelques règles lors de la plantation.
Rapidement, il se passe d’entretien et pousse rapidement insensible aux maladies, aux parasites, à la
pollution, aux courants d’air et à la canicule estivale.
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C o m m e n t l u t i l i s e r a u j a r d i n , l e s c o n s e i l s d u c o a c h p a y s a g i s t e
Le phormium est le type même de la plante qui assure le décor toute seule, supportant sans broncher
embruns, pollutions et autres courants d’air.
Il s’accorde bien avec les éléments minéraux (graviers, pavés, galets…), mais aussi avec le bois sous
toutes ses formes (lames, planchers, palissades), l’osier, le bambou, sombres ou clairs…
La valorisation est mutuelle avec des contenants aux lignes modernes, aux coloris sobres ou vifs
pouvant être assortis avec la teinte des feuilles. Sa silhouette érigée et touffue forme un beau
contraste avec les pots hauts et élancés à la mode depuis quelques années.
Le graphisme de ses touffes permet des jeux de forme avec d’autres éléments de décoration comme
des obélisques, des pergolas… en bois brut ou coloré de manière à s’harmoniser ou contraster avec
le feuillage.
Le phormium est aussi très à l’aise avec les autres végétaux. Aux quatre saisons, il offre relief et
ampleur aux massifs de vivaces et de petits arbustes.
Par son côté très tendance et naturel, il s’associe comme une évidence avec les graminées dans un
massif plantureux ou dans un jardin plus minéral et épuré comme le jardin de graviers ou le jardin sec
(pour un entretien réduit).
Son aspect très graphique peut être exacerbé par la proximité d’autres plantes dotées du même
potentiel comme les bambous, les cordylines, les yuccas conférant au décor une ambiance design et
contemporaine.
On peut choisir d’intégrer les grands phormiums dans une petite haie touffue et dense, ne dépassant
pas les 2 m, compatible avec les règles de copropriété. Une haie originale et très pratique qui ne
représente pas un casse-tête de tailles répétées pour être belle !
La mise en valeur des touffes de phormium peut se faire grâce à des couvre-sols persistants ou avec
des paillis vivement colorés disposés en un tour de main.
Côté association colorée : il y a deux options, les harmonies avec des feuillages de teintes similaires
mais de texture différente ou les contrastes de couleurs. Soyez à la page ! Les phormiums, surtout les
variétés panachées ou sombres se marient bien avec les décors aux teintes chaudes, de nouveau en
vogue. Cela amplifie leur exotisme naturel. On peut d’ailleurs prendre le parti de l’accentuer encore
en les associant à d’autres exotiques comme les palmiers, toujours difficiles à marier, rappelant les
bords de mer d’ici ou d’ailleurs.
Si la période faste du phormium est l’été, il est aussi possible de faire des focus sur d’autres saisons
notamment l’automne car il se marie bien, par ses coloris, aux compositions de la rentrée sous le
signe d’un « été indien ».
Les meilleures plantes compagnes des phormiums
Laissez-vous guider par vos coups de cœur pour les associations, car elles sont nombreuses et
faciles à réussir. Voici nos préférées :
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Les plantes graphiques : acers, agapanthes, agave, boules ou pyramides de buis, Fatsia japonica,
yucca, bambous, grandes graminées, fougères, fougère arborescente, hostas, euphorbes
persistantes...
Les feuillages colorés : vivaces modernes comme les heuchères, petits sédums, vignes
ornementales…
Les exotiques : sauges arbustives, abutilon, bananier, canna, arum….
Des plantes pleines de légèreté : abélia, grands gauras blancs ou roses, fenouil pourpre ou vert,
lavandes…
Des plantes avec qui on ne les attend pas : mariage audacieux du classique et du moderne : au
pied d’une glycine, d’un rosier grimpant (phormium utile car masque les bases souvent disgracieuses
des rosiers grimpants !).
Les couvre-sols : conifère rampants, thyms, romarin, origan doré, petites graminées colorées :
fétuques, hakonechloa.
Des vivaces d’automne : grands sédums, anémones du Japon, grands asters buissonnants.
Des belles écorces pour les décors d’hiver : cornus, rubus, saules.
Les Conseils clés pour jardinier pressé
Phormiums sont des plantes très peu exigeantes ? Selon que vous les élèverez en bac ou au jardin,
voici les conseils les plus importants :
En Pleine Terre :
1. Soleil à gogo, sol parfaitement drainé (avec graviers)
2. 1ère année : arroser régulièrement et pailler
3. Protéger l’hiver avec un voile
4. Les années suivantes : le phormium se débrouille !
En pot :
1. Dans un grand pot, avec une bonne couche de drainage, terreau + sable
2. Arroser régulièrement et fertiliser chaque mois toute la belle saison
3. Protéger le pot contre le gel
4. Rempoter tous les 2 ans
Pas à pas, la feuille de route du jardinier exigeant
De bons débuts
Hormis en climat doux où il est possible de les planter aussi en automne, préférez une installation
printanière afin que les plantes aient bien repris avant l’hiver.
Choisissez une exposition baignée de soleil ou légèrement tamisée pour la mise en valeur de certains
coloris sombres ou à plusieurs teintes. En région très ensoleillée, évitez le plein soleil aux panachés
qui craignent les brûlures.
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Le phormium apprécie un sol fertile, parfaitement bien drainé. C’est ce dernier point qui conditionne la
rusticité. En effet, plus que le froid, c’est l’humidité hivernale aux racines qui peut condamner le
phormium.
Astuce : surélevez la souche sur une petite butte en sol compact ou humide en hiver ou installez-le
près d’un arbre aux racines gourmandes en eau (pas dessous pour éviter l’ombrage !).
Si votre sujet en conteneur présente un chignon de racines serré, incisez autour de la motte sur toute
la hauteur et démêlez les racines. N’oubliez le trempage avant plantation.
Drainez le fond du trou, qui doit faire deux fois la motte, avec des petits cailloux et mélangez la terre
avec du sable grossier et un peu de terreau si elle est compacte.
Ensuite
Le premier été, accompagnez la reprise par des arrosages fréquents et un paillage au pied
particulièrement des variétés naines plus sensibles à la sécheresse.
En fin d’automne, complétez le paillage pour protéger la souche du gel car les phormiums
nouvellement plantés supportent mal des températures descendant sous les -5°C. Une fois bien
installés, les phormiums supportent des hivers même rigoureux surtout les P. tenax qui peuvent
repartir de la souche au printemps suivant. Certains hybrides (notamment ceux de cookianum) se
montrent plus gélifs. En région froide, protégez-les en les plantant contre un mur bien exposé, en
emballant le feuillage avec deux épaisseurs de voile d’hivernage ou cultivez-les en pot.
A partir de la 2e année : plus rien à faire hormis un petit nettoyage des feuilles sèches et l’apport d’un
bon compost pour encourager la végétation au début du printemps!
Mises en garde : observez vos phormiums à plusieurs couleurs. Certaines feuilles unies, vertes ou
bronze, peuvent se développer. Supprimez-les dès leur apparition afin qu’elles ne prennent pas le
dessus.
Le bon truc : les phormiums sont très peu sensibles aux parasites et aux maladies. Cependant, les
jeunes plants peuvent parfois subir des attaques de cochenilles farineuses, reconnaissables à leur
aspect cotonneux. Celles-ci ralentissent la pousse et peuvent décolorer les feuilles. Traitez avec un
produit anti-cochenille ‘bio’ du commerce à base d’huile de colza ou fabriquez un mélange maison
avec une cuillère à café de savon noir, une cuillère à soupe d’alcool à 70° ou ménager et 250 mL
d’eau tiède. Cette solution va rendre perméable le bouclier cotonneux des cochenilles et les tuer en
quelques jours. Renouvelez deux ou trois fois à 15 jours d’intervalle.
Culture en bac
Les variétés naines ou intermédiaires de phormium se prêtent bien à ce type de culture.
Choisissez un contenant d’au moins 40 à 50 cm de diamètre pour les plus grands et 25 cm pour les
nains. Soignez le drainage : trou au fond du pot, couche de billes d’argile. Choisissez un terreau de
qualité et allégez-le avec 1/3 de sable grossier. Tassez avec la main le substrat autour des racines et
terminez par un arrosage copieux.
Arrosez régulièrement au cours de l’été et fertilisez une fois par mois de mai à septembre.
Protégez le pot en hiver en le rentrant de décembre à mars dans une pièce éclairée, non chauffée
mais hors-gel en hiver. Entourez le pot qui reste dehors avec plusieurs épaisseurs de voile
d’hivernage. Evitez les excès d’eau (lieu protégé des précipitations, pas de soucoupe, arrosage
parcimonieux hors période de gel).
Rempotez tous les 2-3 ans. Surfacez au printemps si vous ne rempotez pas.
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