d`un stylo excentrique à sommet stigmatifère tridenté. Du côté du

CISS
70 CFSÏ
d'un stylo excentrique à sommet stigmatifère
tridenté.
Du côté
du périanthe, la
loge
ovarienne renferme un placenta
pariétal
qui supporte un ou deux ovules descendants, incomplètement
anatropes, à
raphé
tourné du côté du placenta. Le fruit est une
drupe campylotrope, dont le noyau renferme une fausse-cloison
incomplète
sur laquelle se moule la concavité d'un albumen
charnu, arqué, à convexité supérieure, renfermant un embryon
également arqué. Les Cissampelos sont des
arbustes
dressés ou
Cissampelos.
Rameaux florifères mâle et
femelle.
Fleur mâle el
coupe
longitudinale.
Diagramme
île l'inflorescence
femelle.
Fleur
femelle
el
coupe
longitudinale.
Fruit
et
coupe
lorigitudihalc.
bien
plus souvent grimpants, à feuilles alternes, entières ou-
coupées,
à grappes axillaires ou latérales. Les maies sont fort
ramifiées et portent de nombreuses petites cymes. Les femelles
sont constituées par un axe simple, chargé de bractées alternes,
souvent larges, arrondies, dans l'aisselle desquelles les fleurs
sont disposées sur deux séries parallèles,
d'autant
plus petites
qu'elles sont plus voisines de l'axe. 11 y à une vingtaine d'es-
pèces
de ce genre, toutes originaires des régions tropicales; on en
a décrit jusqu'à plus de soixante. Ce sont des plantes amères,
toniques, et l'on emploie
entre
autres
comme telles le C. tnau-
ritanica aux Mascareignes el le C. ovalifolia au Brésil. On
croyait
autrefois que le C. Partira, quelquefois cultivé chez nous,
donnait la Racine de Partira brava, mais on
sait
aujourd'hui
que le véritable Pareira est fourni par un Chondodendron.
(Voy.
Hist. des pl., III, 1G, 31, 32, 41, fig.
22-30.)
[II. BN.]
CISSAMPELUS.
Orthographe vicieuse pour Cissampelos.
CISSANTHEMON.
Synonyme de Cissos et de Cissaron,
d'après
Apulée.
Ne serait-ce pas la Bryone?
CISSANTHEMON
(Diosc.).
Nom du Cyclamen europamm L.
CISSAROBRYON
(PŒPP.,
Fragm. FI. chil., 20). Synonyme de
Viviania
CAV.
(B. H., Gen., I, 275).
CISSARON.
Un des noms anciens du Lierre, dérivé de Cissos.
CISSARON
(Diosc).
Désigne un Ciste,
d'après
Adanson, ou
plutôt
peut-être
le Lierre,
d'après
d'autres
auteurs.
CISSE.E
(REICIIB.,
Consp., 145). Synonyme de Ampélidées.
CISSION
(Diosc).
Synonyme de Vincetoxicum officinale Mon.
CISSOPIIYLLON
(Diosc).
Ce mot, qui signifie feuille de
Lierre,
désigne probablement le Cyclamen hederœfolium.
CISSOS
OU
CISTOS
(R«ro-ês,
KITTOÇ,
selon
les
dialectes).
Nom
ancien du Lierre,
plante
consacrée par le paganisme à Bacchus.
cissus (L., te., n. 147). Synonyme de Vitis L. Ce genre,
que les
auteurs
modernes
rattachent,
ainsi que les Ampélopsis,
aux Vitis, dont on les avait séparés pour des caractères fort
peu importants, renfermait environ 150 espèces, la
plupart
ori-
ginaires des pays tropicaux. Ce sont des
arbres
grimpants,
sarmenteux, quelquefois cultivés chez nous pour
garnir
de
verdure les treillages et les murs. Dans les pays chauds, quand
on
coupe les
sarments
de quelques-unes de ces plantes, il s'en
écoule
une grande
quantité
d'un liquide potable; ce qui leur a
valu le nom vulgaire de Liane aux voyageurs. [T.]
CISTACÉES
(Cistacea?
SPACH,
in Anii. se. nat., sér. 2, VI,
257;
Suit*
à
Buff.,
VI, 1).
Petite
famille de plantes dicotylé-
dones,
polypétales-hypogynes, renfermant environ soixante
espèces,
réparties
entre
les
quatre
genres Cistus T., Ileliantlie-
mum T., Hudsonia L. et Lechea L. Leurs fleurs sont régulières
et le plus souvent hermaphrodites, avec un réceptacle légère-
ment
convexe.
Le calice est à cinq sépales, dont les extérieurs
sont fréquemment plus
petits
et plus étroits que les
autres.
La
corolle,
nulle dans certaines espèces dimorphes, est rosacée, fu-
gace,
à cinq ou
rarement
à trois sépales. L'androcée, ordinaire-
ment polyandre dans les Cistus et les Helianthemum, devient
défini
dans quelques-unes de leurs espèces, ainsi que dans les
deux genres Lechea et Hudsonia. Dans les espèces polyandres,
il
arrive quelquefois que les filets extérieurs sont dépourvus
d'anthères.
Le gynécée, libre et supère, se
compose
d'un ovaire
surmonté d'un style plus ou moins long et diversement
partagé
au sommet en lobes stigmatiques. Cet ovaire est uniloculaire,
avec
des placentas
pariétaux
plus ou moins proéminents dans
l'intérieur
de la cavité et chargés d'ovules orthotropes ou à
peine anatropes, nombreux ou
réduits
à deux sur chaque pla-
centa. Le nombre de ceux-ci est variable; généralement cinq ou
supérieur dans les Cistes, il
n'est
plus que de trois dans les au-
tres
genres. Le fruit est toujours sec : c'est une capsule déhis-
cente,
à
partir
du sommet, par
autant
de fentes longitudinales
qu'il y a de placentas et situées dans leur intervalle. Les
graines, dont le nombre est généralement en rapport avec celui
des ovules, renferment, sous leurs téguments, un albumen dans
lequel est
logé
un embryon dont la forme variable a été utilisée
pour établir des sous-genres ou des sections. Les Cistacées
n'at-
teignent jamais de grandes dimensions; ce sont des herbes, des
sous-arbrisseaux ou de
petits
arbustes, parfois éricoïdes. Leurs
feuilles,
alternes
ou opposées, sont simples, avec ou
sans
sti-
pules, et leurs fleurs,
rarement
solitaires, forment des cymes
pauciflores
ou réunies en grappes. Ces plantes
habitent
surtout
la région méditerranéenne, certaines portions de l'Europe tem-
pérée, l'Afrique boréale et les îles voisines, l'Afrique
occiden-
tale
et quelques
parties
des deux Amériques. On ne les a pas
encore
signalées dans les
autres
régions du
globe.
Sans nous
arrêter
davantage à ces caractères généraux, qui ressortiront
mieux
de la comparaison des genres, insistons davantage, avec
M.
H. Bâillon (Hist. des pl., IV, 328), sur les nombreuses affini-
s des Cistacées. Ce qui frappe d'abord, c'est la ressemblance
extérieure des Cistes avec certaines Dilléniacées, telles que Yllib-
bertia
volubilis
ANDR.,
quelques Candollca et Hibbertia
austra-
liens, ressemblance qui se continue avec les pétales et les éta-
mines; el
n'était
la différence dans l'insertion de la
structure
des ovules, « on pourrait considérer les Cistacées comme repré-
sentant
dans nos pays une forme à carpelles unis bords à bords
en un ovaire uniloculaire,
tandis
que les Dilléniacées
auraient
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