d`un stylo excentrique à sommet stigmatifère tridenté. Du côté du

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CISS
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d'un stylo excentrique à sommet stigmatifère tridenté. Du côté
du périanthe, la loge ovarienne renferme un placenta pariétal
qui supporte un ou deux ovules descendants, incomplètement
anatropes, à raphé tourné du côté du placenta. Le fruit est une
drupe campylotrope, dont le noyau renferme une fausse-cloison
incomplète sur laquelle se moule la concavité d'un albumen
charnu, arqué, à convexité supérieure, renfermant un embryon
également arqué. Les Cissampelos sont des arbustes dressés ou
CFSÏ
CISSAROBRYON ( P ΠP P . , Fragm. FI. chil., 20). Synonyme de
Viviania CAV. (B. H . , Gen., I, 275).
CISSARON. Un des noms anciens du Lierre, dérivé de Cissos.
CISSARON ( D i o s c ) . Désigne un Ciste, d'après Adanson, ou
plutôt peut-être le Lierre, d'après d'autres auteurs.
CISSE.E (REICIIB., Consp., 145). Synonyme de Ampélidées.
CISSION ( D i o s c ) . Synonyme de Vincetoxicum officinale Mon.
CISSOPIIYLLON ( D i o s c ) . Ce mot, qui signifie feuille de
Lierre, désigne probablement le Cyclamen hederœfolium.
CISSOS OU CISTOS (R«ro-ês, KITTOÇ, selon les dialectes). Nom
Cissampelos. — Rameaux florifères mâle et femelle. Fleur mâle el coupe longitudinale.
Diagramme île l'inflorescence femelle. Fleur femelle el coupe longitudinale. Fruit et
coupe lorigitudihalc.
bien plus souvent grimpants, à feuilles alternes, entières ou découpées, à grappes axillaires ou latérales. Les maies sont fort
ramifiées et portent de nombreuses petites cymes. Les femelles
sont constituées par un axe simple, chargé de bractées alternes,
souvent larges, arrondies, dans l'aisselle desquelles les fleurs
sont disposées sur deux séries parallèles, d'autant plus petites
qu'elles sont plus voisines de l'axe. 11 y à une vingtaine d'espèces de ce genre, toutes originaires des régions tropicales; on en
a décrit jusqu'à plus de soixante. Ce sont des plantes amères,
toniques, et l'on emploie entre autres comme telles le C. tnauritanica aux Mascareignes el le C. ovalifolia au Brésil. On
croyait autrefois que le C. Partira, quelquefois cultivé chez nous,
donnait la Racine de Partira brava, mais on sait aujourd'hui
que le véritable Pareira est fourni par un Chondodendron.
(Voy. Hist. des pl., I I I , 1G, 31, 32, 4 1 , fig. 22-30.) [ I I . B N . ]
CISSAMPELUS. Orthographe vicieuse pour Cissampelos.
CISSANTHEMON. Synonyme de Cissos et de Cissaron, d'après
Apulée. Ne serait-ce pas la Bryone?
CISSANTHEMON (Diosc.). Nom du Cyclamen europamm L.
ancien du Lierre, plante consacrée par le paganisme à Bacchus.
cissus (L., te., n. 147). Synonyme de Vitis L. Ce genre,
que les auteurs modernes rattachent, ainsi que les Ampélopsis,
aux Vitis, dont on les avait séparés pour des caractères fort
peu importants, renfermait environ 150 espèces, la plupart originaires des pays tropicaux. Ce sont des arbres grimpants,
sarmenteux, quelquefois cultivés chez nous pour garnir de
verdure les treillages et les murs. Dans les pays chauds, quand
on coupe les sarments de quelques-unes de ces plantes, il s'en
écoule une grande quantité d'un liquide potable; ce qui leur a
valu le nom vulgaire de Liane aux voyageurs. [ T . ]
CISTACÉES (Cistacea? SPACH, in Anii. se. nat., sér. 2 , V I ,
257; Suit* à Buff., VI, 1). Petite famille de plantes dicotylédones, polypétales-hypogynes, renfermant environ soixante
espèces, réparties entre les quatre genres Cistus T., Ileliantliemum T., Hudsonia L. et Lechea L. Leurs fleurs sont régulières
et le plus souvent hermaphrodites, avec un réceptacle légèrement convexe. Le calice est à cinq sépales, dont les extérieurs
sont fréquemment plus petits et plus étroits que les autres. La
corolle, nulle dans certaines espèces dimorphes, est rosacée, fugace, à cinq ou rarement à trois sépales. L'androcée, ordinairement polyandre dans les Cistus et les Helianthemum, devient
défini dans quelques-unes de leurs espèces, ainsi que dans les
deux genres Lechea et Hudsonia. Dans les espèces polyandres,
il arrive quelquefois que les filets extérieurs sont dépourvus
d'anthères. Le gynécée, libre et supère, se compose d'un ovaire
surmonté d'un style plus ou moins long et diversement partagé
au sommet en lobes stigmatiques. Cet ovaire est uniloculaire,
avec des placentas pariétaux plus ou moins proéminents dans
l'intérieur de la cavité et chargés d'ovules orthotropes ou à
peine anatropes, nombreux ou réduits à deux sur chaque placenta. Le nombre de ceux-ci est variable; généralement cinq ou
supérieur dans les Cistes, il n'est plus que de trois dans les autres genres. Le fruit est toujours sec : c'est une capsule déhiscente, à partir du sommet, par autant de fentes longitudinales
qu'il y a de placentas et situées dans leur intervalle. Les
graines, dont le nombre est généralement en rapport avec celui
des ovules, renferment, sous leurs téguments, un albumen dans
lequel est logé un embryon dont la forme variable a été utilisée
pour établir des sous-genres ou des sections. Les Cistacées n'atteignent jamais de grandes dimensions; ce sont des herbes, des
sous-arbrisseaux ou de petits arbustes, parfois éricoïdes. Leurs
feuilles, alternes ou opposées, sont simples, avec ou sans stipules, et leurs fleurs, rarement solitaires, forment des cymes
pauciflores ou réunies en grappes. Ces plantes habitent surtout
la région méditerranéenne, certaines portions de l'Europe tempérée, l'Afrique boréale et les îles voisines, l'Afrique occidentale et quelques parties des deux Amériques. On ne les a pas
encore signalées dans les autres régions du globe. Sans nous
arrêter davantage à ces caractères généraux, qui ressortiront
mieux de la comparaison des genres, insistons davantage, avec
M . H. Bâillon (Hist. des pl., IV, 328), sur les nombreuses affinités des Cistacées. Ce qui frappe d'abord, c'est la ressemblance
extérieure des Cistes avec certaines Dilléniacées, telles que Yllibbertia volubilis ANDR., quelques Candollca et Hibbertia australiens, ressemblance qui se continue avec les pétales et les étamines; el n'était la différence dans l'insertion de la structure
des ovules, « on pourrait considérer les Cistacées comme représentant dans nos pays une forme à carpelles unis bords à bords
en un ovaire uniloculaire, tandis que les Dilléniacées auraient
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