Notes des animatrices

Français, langue d’enseignement au primaire et au secondaire
Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport - Accompagnement disciplinaire
Québec – Hôtel Hilton– 29 novembre 2006
Français, langue d’enseignement au primaire et au secondaire
Accompagnement des conseillères et conseillers pédagogiques ainsi que
des formatrices et formateurs mandatés
Formation disciplinaire 2006-2007
Notes des animatrices
L’écriture : la grammaire
Conception : Monique Careau
Hélène Nolin
Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport
Direction générale de la formation des jeunes
Programmes de français, langue d’enseignement
Responsable : Lise Ouellet

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Français, langue d’enseignement au primaire et au secondaire
Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport - Accompagnement disciplinaire
Québec – Hôtel Hilton– 29 novembre 2006
ÉTAT DES REPRÉSENTATIONS DES ÉLÈVES
QUI ONT PARTICIPÉ À LA VIDÉO
1. Connaissances acquises : pour identifier le verbe, on s’appuie sur les indices
qui suivent.
Représentation dominante
- Le pronom (ou le nom) devant le verbe (relation avec les tableaux de
conjugaison.
- Le mot qu’on identifie comme verbe se conjugue; terminaisons « ez »
« ent ».
- La terminaison change à chaque personne.
- Le verbe est un mot d’action.
Représentation de quelques-uns
- Quelques-uns seulement rattachent le verbe à l’idée de groupe obligatoire
de la phrase avec le groupe sujet.
- Implicitement, souvent, on relie le verbe au groupe du verbe et on
exprime que le verbe est en relation avec le mot qui précède (sans dire
qu’il s’agit du sujet); le principe du donneur-receveur dans la relation
sujet-verbe n’est jamais exprimé clairement.
- On a appris à remplacer le groupe nominal sujet par le pronom il / ils pour
faire l’accord du verbe.
- Pour reconnaître le verbe, on parle de l’addition de ne… pas ; il s’agit ici
d’un truc qui n’est pas consciemment rattaché à la transformation de la
phrase.
2. Connaissances à approfondir
- La reconnaissance du verbe par le recours au changement de temps est
presque inexistant; les terminaisons sont des lettres à la fin du verbe qui
servent à … (connaissance imprécise).
- Problème d’identification du sujet dans la relation sujet-verbe.
- Difficulté de reconnaître le verbe dans la phrase interrogative. Idée de
position de groupes dans le modèle de la phrase P / déplacement du GS
dans la phrase transformée.

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Québec – Hôtel Hilton– 29 novembre 2006
- Absence du sujet : impératif.
- Confusion dans l’identification du sujet et du complément direct : verbe
entouré de deux GN.
- Questions pour trouver le sujet ( Qui? C’est quoi qui? Qui est-ce qui sont?
Changement de phrase active à phrase passive) et recours aux
manipulations syntaxiques.
- Le rôle du sujet sur le plan grammatical : c’est le sujet qui donne les
marques de personne et de nombre au verbe.
- Le rôle de l’orthographe dans la phrase : indicateur de relations.
3. Contextes difficiles pour l’identification du verbe
- Le GS n’est pas immédiatement devant le verbe :
 cas de l’impératif (absence du sujet);
 cas de la phrase de type interrogatif avec inversion.
- La phrase contient un verbe à un temps composé. (On reconnaît la forme
conjuguée de avoir , non les deux parties du verbe : auxiliaire + participe
passé.)
- Une phrase qui contient plusieurs phrases, donc plusieurs verbes.
- Une phrase qui contient le pronom on suivi d’un verbe au temps composé
conjugué avec l’auxiliaire avoir .

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LES REPRÉSENTATIONS
CAS 1 LA RELATION SUJET – VERBE
Quand on demande à une élève d’identifier un verbe dans une phrase, elle
répond en liant constamment le sujet et le verbe de la phrase.
Exemples :  Le verbe est
on a placé .
 Le verbe est les élèves ont fourni .
QUESTIONS
Que feriez-vous pour amener l’élève à modifier cette représentation?
Quels liens pourrait-on faire avec la lecture et l’écriture?

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LES REPRÉSENTATIONS
CAS 2 VERBE : MOT D’ACTION
Pour identifier le verbe, plusieurs élèves s’appuient, d’abord et surtout, sur le
sens en partant de l’idée que le verbe désigne une action. Ils affirment même
parfois que le verbe désigne une action quand ce n’est pas le cas.
QUESTIONS
Que faire avec les élèves qui utilisent, plus ou moins correctement, cette seule
caractéristique sémantique pour identifier le verbe?
Comment faire pour élargir leur représentation des caractéristiques sémantiques
du verbe?
Quels liens pourrait-on faire ave la lecture et l’écriture?