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guide tracteurs
2013
Pour 2013, le Guide tracteurs du Bulletin est plus complet
et facile à consulter que jamais. Avec plus de séries et
plus d’information, la nouvelle mise en page rend les
comparaisons plus aisées. Cette première partie du
guide regroupe toutes les séries de tracteurs à moteurs
de 6 cylindres, soit des puissances d’environ 120 ch
à plus de 600 ch. On y retrouve les tracteurs les plus
communs pour les grandes cultures, jusqu’aux articulés
et modèles à chenilles. Parmi les caractéristiques listées,
on y retrouve les éléments de base comme la puissance,
les informations sur la transmission et l’hydraulique.
Le niveau de sophistication des séries se révèle
particulièrement dans la catégorie des suspensions et de
l’électronique où l’équipement standard et optionnel est
identifié.
La puissance maximale du moteur correspond
soit au maximum de la courbe naturelle du moteur
(habituellement vers 1800-1900 rpm) ou, si présente, à
la surpuissance (boost) ponctuelle offerte sur plusieurs
séries. Celle-ci est habituellement disponible sous
certaines conditions comme l’usage de la prise de force
ou une demande importante de débit hydraulique.
Pour 2013, la technologie de conformité à la norme
Tier4i s’est étendue aux modèles moins puissants
pour toutes les marques sauf quelques exceptions.
On se rappelle que la norme s’applique à la date de
production des moteurs et que certains fabricants ont
entreposé des unités pour étirer le délai d’application.
L’an prochain, pratiquement tous les tracteurs de
100 ch et plus seront conformes Tier4i et la norme Tier4
final entrera déjà en scène. La plupart des fabricants
ont déjà annoncé leur stratégie qui va de la réduction
catalytique sélective (SCR) évoluée à un mélange
plus ou moins prononcé de recirculation de gaz
d’échappement (EGR), filtre à particules (DPF) et SCR.
Côté transmission, la CVT confirme de plus en plus
son statut de roi et maître avec une offre de plus en plus
large. Les transmissions powershift ne sont toutefois pas
en reste grâce à une implantation étendue d’ordinateurs
de bord qui contrôlent à la fois le moteur et la
transmission. Ces gestionnaires du tracteur éliminent
le hasard dans le choix de la meilleure gamme de
vitesse. L’économie de carburant optimale est obtenue
par un réglage automatique de la vitesse du moteur
et de la gamme de la transmission pour répondre à
la charge, puis aux commandes de l’opérateur. Partie
intégrante de l’opération des CVT, ils procurent des
avantages similaires sur les transmissions powershift.
Le gestionnaire moteur-transmission est aussi associé
à la nouvelle transmission DirectDrive de John Deere
(série 6R). Bien qu’elle ne soit pas une technologie
nouvelle en soi et qu’elle soit déjà partiellement
exploitée dans les transmissions CVT conçues par
CNH (Case IH et New Holland), la Directdrive est
une transmission double-embrayage pure qui allie
l’efficacité d’une transmission manuelle en éliminant
les coupures de puissance dans les changements de
vitesse. Reste à savoir comment elle se comparera à la
CVT en ce qui a trait à la consommation et à l’ergonomie.
À l’image des dernières années, les avancées et les
tendances concernent majoritairement le confort, la
productivité et l’efficacité pour répondre aux exigences
grandissantes des opérateurs. Encore en implantation,
le standard de communication Isobus simplifie
l’électronique et réduit les coûts de développement
et de production des nouveaux outils. Les terminaux
tactiles, qui se généralisent dans les cabines, facilitent la
programmation de fonctions de plus en plus avancées.
Assurément, le noyau de la productivité au champ qu’est
le tracteur agricole d’aujourd’hui est loin de l’image
bucolique qui règne dans l’esprit des citadins et des
non-initiés : à l’image des fermes d’aujourd’hui.
La légende des tableaux se trouve à la page 18.
Cette année, Le Bulletin
des agriculteurs vous offre
un guide revampé !
par
Philippe Nieuwenhof