RICH — 736 — 118-47-51], et la Botanique du Voyage de l

RICH
736
mei
118-47-51],
et la
Botanique
du
Voyage de l'Astrolabe, avec
une
Flore
de la
Nouvelle-Zélande [1834].
RICHARDE.
Nom français
(LAMK)
des
Ricliardia
HOUST.
RICHARDIA
(DIETR.,
Syn.,
II, 1379). Pour Reichardia
ROTII.
RICIIARDIA (HOUST.,
ex L., Gen., n. 439, nec R.). Genre de
Rubiacées,
section
des
Spermacoce, dont il
a
les fleurs, herma-
phrodites
ou
polygames, 3-6-mères, avec
un
ovaire infère,
ovoïde,
obeonique
ou
presque globuleux,
et un
calice
à 3-
8 lobes,
persistant.
La corolle, rose, blanche
ou
lilas,
est
val-
vaire, infundibiiliforme,
à 3-6
lobes.
Les
étamines sont
en
même nombre,
et
le gynécée
est 3,
4-mère, avec
un
ovule am-
phitrope, inséré vers
le
milieu
de
l'angle
interne
des
loges;
le
micropyle
en bas et en
dehors.
Le
style
est à 3, 4
branches
récurvées. Le fruit
est à 3, 4
coques papilleuses ou muriquées
;
couronné
du
calice
persistant
ou se
détachant
par sa
base.
Il y
a
une columelle, petite
ou
nulle, dont
se
séparent
les
coques,
et elles
s'ouvrent
parfois
en
haut
et en
dedans. Les graines
ont
un albumen corné,
un
embryon axile,
à
cotylédons foliacés
et à
radicule infère arrondie. Leur face
porte
un
profond sillon. Ce
sont des herbes, chargées
de
duvet, dressées
ou
couchées,
à
stipules unies
en
gaine plurisétacée,
et à
glomérules terminaux
composés, simulant
des
capitules. Elles habitent l'Amérique
tropicale. Ce genre reçoit ordinairement
le
nom
de
Richardso-
nia,
qui
est
plus récent que celui de
Ricliardia,
et
l'on réserve
à
tort
ce
dernier pour
des
Aroïdées qui doivent
prendre
celui
de Zantedeschia. C'est
le R.
scabra L. (Richardsonia brasi-
liensis
GOM.),
souvent cultivé chez nous,
qui
fournit l'Ipéca-
cuanba ondulé le plus connu
du
Brésil. (Voy. Hist.
des pl.,
VII,
265, 371, 392;
Tr.
Bot. méd.phanér., 1088.)
[H. BN.]
RICHARDIA
(K., in Mém. Mus., IV, 437, t. 20). Synonyme
de Zantedeschia
SPRENG.
RICHARDIA (ROTH,
ex
LINDL.,
Veg.Kingd.,
715).Synonyme
de
Podospermum
DC.
RICHARDSON
(RICH.).
Savant anglais [1663-1721], auquel
Linné
a
dédié
le
genre Richardia,
est
connu
par
les Extraits
de sa bibliothèque
et de sa
correspondance relatifs aux progrès
de
la
botanique, imprimés
par
D. Turner
en
1835.
RICHARDSONIA
(K.,
Nov. gen. et
spec, III, 350,
t.
279).
Synonyme
de
Richardia
HOUST.
L.
(H. BN,
Hist. des
pl.,
VII,
392.)
RICHARDSONIA (NECK.,
Elem.,
III, 337). Genre séparé des
Jungermannia
RUPP.
RICHE
(Cl.-Ant.-Gasp.).
Auteur de
De
chemia vegetabilium
[1786] et de Considérations
sur la
chimie des végétaux [1787].
RICIIEA (LABILL.,
Voy., I, 186,
t.
16). Synonyme de
Craspe-
dia FORST.
(H.
BN,
Hist. des
pl.,
VIII,
179.)
RICHEA
(R. BR., Prodr., 555). Genre d'Éricacées-Épacrées,
formé
de
près
de 20
arbustes
océaniens,
à
branches chargées
de cicatrices annulaires;
à
feuilles engainantes, courtes
ou
allongées,
parfois graminiformes ;
à
épis ou grappes simples
ou
composés
; la
corolle close
et se
détachant circulairement
par
sa forme;
les
placentas allongés, décurvés, oc-ovulés.
(HOOK.
F.,
Fl.
tasm.,
t.
82-86. Hook.
Icon.,
t.
850.
GUILLEM.,
Je.
pl.
austral.,
t. 3.
H. BN,
Hist. des
pl.,
XI,
198.)
RICHE DÉPOUILLE
Le
Citrus
Aurantium var. crispifolium.
RICHELLA (A. GR.,
in
Amer. expl.
Exp., Bot., 1,
28,
t. 2).
Section
du genre Oxymitra
BL. (H. BN,
Hist. des
pl., I, 237.)
RICIIERIA (VAHX,
Ed., I, 30, t. 4). Genre d'Euphorbiacées
2-ovulées,
à
fleurs dioïques, apétales,
3,
4-mères, 3,
4-andres
;
l'ovaire 3-loculaire, accompagné d'un disque;
le
fruit 3-coque,
à
graines albuminées. Ce sont
3,4'arbres
américains,
à
grandes
feuilles
alternes
et
coriaces;
les
épis mâles grêles;
les
l'emelles-
courts
et
denses.
Si l'on
joint
à ce
genre
les
Guarania,
il
renferme
des
espèces
à
anthères introrses
et
d'autres
à
anthères
extrorses.
(H. BN,
Hist. des
pl.,
V,
245.)
RICHETTA, RICHETTA GRIA,
R.
ROUSSA.
Noms provençaux
donnés aux trois Clavaires comestibles
:
Clavaria
Botrytis,
C.
grisea
et
C. formosa
FR.
RiciiiiEA
(DUP.-TH.,
Gen.
nov.
madag., 25). Synonyme
de
Weihea
SPRENG.
RICHTERA (REICHB.,
Nom.,
208). Syn. de Anneslea
WALL.
RICHTERIA
(K.
et
KIR.,
in
Bull.
Mose.
[1842], 126).
Syno-
nyme de Pyrethrum
G/ERTN.
(H. BN, Hist. des
pl.,
VIII,
276.)
RICH
WEED.
En Angleterre, nom
de
VActœa spicata L.
RICIN
(Ricinus T., Inst., 532,
t.
307). Type
de la
série des
Ricinées,
clans
la
famille
des
Euphorbiacées.
Les
fleurs
des
Ricins
sont régulières
et
monoïques. Les fleurs mâles
portent,
sur un réceptacle convexe,
5
sépales et, en dedans, des étamines
nombreuses, ramifiées
en
faisceaux polyadelphes,
et
dont
les
filets grêles
supportent
une petite anthère, biloculaire, exlrorse,
globuleuse,
déhiscente longitudinalement.
Les
fleurs femelles,
en dedans
du
calice, identique
à
celui
des
fleurs mâles; con-
tiennent un ovaire libre, globuleux, triloculaire, surmonté
d'un
style cylindrique
à la
base, divisé
au
sommet
en 3
branches,
elles-mêmes bifurquées, hérissées
sur
leur face
interne
et
leurs
bords
de
grosses papilles stigmatiques rougeâtres.
Les
loges
Ricin.
Pori.
sont, l'une postérieure,
les
deux
autres
antérieures. Chacune
porte
à son
angle
interne
un
placenta avec
un
ovule descen-
dant,
anatrope,
à
micropyle supérieur
et
extérieur
et
coiffé
d'un
obturateur.
Le
fruit
est
tricoque, généralement chargé
d'aiguillons;
il est
déhiscent
en 6
panneaux
et
laisse échapper
3 graines,
à
téguments tachetés,
à
exostome épaissi
en une
caroncule ombiliquée. L'embryon
et
l'albumen sont riches
en
huile.
Il
n'y
a
probablement dans ce. genre qu'une seule espèce
autonome, le
R.
communis L., originaire sans doute de l'Inde,
cultivé
aujourd'hui dans toutes les régions chaudes du globe,
et
qui,
en
raison
de ses
habitats divers,
a
donné lieu
à un
nombre assez considérable
de
formes. Dans nos jardins d'Eu-
rope,
le
Ricin
revêt
les
caractères
d'une
herbe élevée,
à
tige
fistuleuse
;
dans les pays chauds, il prend la forme arborescente.
Ses
feuilles alternes, longuement pétiolées, sont palmatinerves
et palmatilobées ;
les
lobes
étant
eux-mêmes dentés, souvent
glanduleux,
ainsi que
le
pétiole. Deux stipules latérales accom-
pagnent
la
base
du
pétiole; elles sont unies
en un sac
mem-
braneux, servant d'enveloppe
aux
feuilles dans leur jeune âge,
mais caduc
de
bonne heure. Les inflorescences, terminales
ou
oppositifoliées,
sont des grappes
de
cymes multiflores, alternes,
placées
à
l'aisselle
de
bractées, accompagnées latéralement
de
1 / 1 100%