des anticorps: il apporte une information indispensable en renseignant la cellule qui synthétise
l’anticorps sur le type de sa structure chimique.
4) Persistance des anticorps
Les anticorps n’apparaissent pas immédiatement après la première stimulation antigénique. Par
contre, au second contact avec l’antigène, leur taux s’élève presque immédiatement, Cela
permet d’expliquer d’une part la persistance de l’immunité grâce à des contacts répétés avec
un virus ou une bactérie, d’autre part l’utilité de plusieurs injections et du rappel dans les
vaccinations.
5) Union antigène-anticorps
Les anticorps s’unissent électivement à des antigènes de nature chimique variable. La
spécificité entre l’anticorps et l’antigène est due à une complémentarité structurale car il
existe à la surface des antigènes des sites spécifiques où se fixent les anticorps.
6) Les différents types d’anticorps
L’antigène et l’anticorps correspondant sont capables de s’unir sélectivement selon diverses
modalités, aussi, selon la réaction antigène-anticorps, on peut distinguer:
►Les anticorps lysants : ils nécessitent dans le sérum la présence d’une substance
appelée complément; exemple :.l’anticorps entraînant la destruction du vibrion
cholérique.
►Les anticorps neutralisants : ils ont un rôle de protection en rendant inactive une
propriété biologique d’un antigène bactérien ou viral.
Les deux types principaux sont:
• les antitoxines, neutralisant le pouvoir toxique de la toxine.
• les anticorps, neutralisant l’effet pathogène des virus.
►Les anticorps opsonisants: ces anticorps se
fixent sur les bactéries, qu’ils sensibilisent à
la phagocytose.
►Les anticorps précipitants: ils sont mis en
évidence (au cours de certaines infections)
par la précipitation, lorsque antigène est
soluble.
►Les anticorps agglutinants: ces anticorps vont se fixer directement à la surface
des bactéries et les relier les unes aux autres. Cette agglutination est la base de
diagnostic de salmonelles, colibacilles, méningocoques.