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UNIVERSITE CHEIKH ANI'A DIOP - DAKAR
ECOLE INTER.ETATS DES SCIENCES ET MEDECINE VETERINAIRES
E. L S. Mo V.
ANNEE 1990
N- 26
CONTRIBUTION A L'ETUDE DE LA PESTE EQUINE
AU SENEIiAL
(ENQUETE SEROLOGIQUE DANS DES FOYERS RECENTS)
THE S E
présentée et soutenue publiquement le 16 Juillet 1990
devant la Faculté de Médecine el de Pharmacie de Dakar
pour obtenir le grade de DOCTEUR VETERINAIRE
(DIPLOME D'ETAT)
par
Charles Dieudonné MANDJj
né le 2 Décembre 1963 à Ouahigouya (BURKINA FASO)
Président du Jury
Monsieur François DIENG
Profe3seur à la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Dakar
Rapporteur et Directeur de Thèse:
Monsieur rustin Ayayi AKAKPO
Professeur à ·l'EJ.S.M.V. de Dakar
Membres
Madame Awa Marie COLL
Professeur à la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Dakar
Honsieur Louis Joseph PANGUI
Professeur Agrégé à l'EJ.S.M. V. de Dakar
,"
11 - ZOO'TECHNIE-ALH1ENTrlIRE
Kodjo Pierr~ ABASSA
Mobinou A.
ALLY
Assistant
110niteur
- CER"fIFICAT PREPAKATOIRE fiÛX ETUDES
VETERINAIRES (GPEV)
Tchala
KAZIA
Moniteur
-
rr - PBRSONNEL VACATAIRE
,- BIOPHYSIQUE
Rèné NDOYE
Professeur
Faculté de Médecin~ et de
Pharmacie
Université Ch. A. nrop
Jacqueline PIQUET
(Y~e)
Alain LECOMTE
dVenseignement
Faculté de Médecine et de
Pharmacie
Université Ch. A. nIOP
Cha~ée
Maître~A8sistant
Faculté de Médecine at de
Pharmacie
Université Ch. A. nrop
Sylvie GASSAMA (Mme)
- BOTANIQUE - AGRO
~
Maître de Conférence Agrégée
Faculté de Médecine et de
Pharmacie
Université Ch. A, DrOp
PEDOLOGIE
Antoine NONGONIERMA
Professeur
IFAN .. Institut Ch. A. DIOP
Université Ch. A. nIOP
- PHARMACIE-TOXICOLOGIE
L. EL BAHRI
Professeur
ENV·· SInI THABET (TUNISIE)
M.A. ANSAY
Professeur
Faculté de Médecine
Vétérinaire
Université de LIEGE (BELGIQUE)
- ANATOMIE PATHOLOGIQUE SPLCIALE
F. CRESPEAU
Professeur
ENV - ALFORT
- DENREOLOGIE
.
M. ECKHOUTE
J. ROZIER
Professeur
ENV - TOULOUSE
Professeur
.~ ALFORT
ENV
- CHIRURGIE
A. CAZIEUX
Professeur
ENV .- TOULOUSE
III -
PERSONN~L
EN MISSION
(Prévu pour
1989~1990)
.. Più<ASITOLOGIE
~.
Ph. DORCHIES
Professeur
ENV .~ TOULOUSE
L.
KI LAN1
Professeur
ENV SIDI TRABET (TUNISIE)
S.
GEERTS
Professeur
Institut Médecine Vétérinaire
Tropicale ~ ANVERS (BELGIQUE)
PATHOLOGIE PORCINE
ANATOMIE PATHOLOGIqUE GENERALE
fI..
~
DEWAELE
Professeur
Faculté Vétérinaire de CURGHEM
Université de LIEGE (BELGIQUE)
PHARMACODYNAMIE
H.
BRUGERE
Professeur
ENV - ALFORT
- PHYSIOLOGIE
J.
FhRGEAS
Professeur
ENV - TOULOUSE
- MICROBIOLOGIE-IMMUNOLOGIE
J.
OUDAR
Nadia HADDAD (Mlle)
Professeur
ENV·· LYON
Maître de Conférence Agrégée
Ei~V- SInI THABET (TUNISIE)
A
mon Père
A
ma Mère.
A
mes Frères et Soeurs.
A
GUIRO Sayouba et famille
A
OUEDRAOGO Rame Salam et famille à Ouagadougou
A
MANDE Georges et famille à Ouagadougou.
A
OUEDRAOGO Ousmane et famille à Dakar
A
TRAORE Sidiki et famille à Dakar
A
SAVADOGO Jean Y. et famille è Dakar.
A
ZIDWEMBA Dominique et famille à Dakar.
A
Mademoiselle OUEDRAOGO Esther Marie-Judith
A
mon Oncle NABAGORE Vincent
A
mes Cousins OUEORAOGO Jules et
A
mes Ainés : TABSOBA Théophile, TRAORE
à Bobo-Dioulasso.
SAV~DOGO
Yacouba
Adama, WANDAOGO Albert.
A
mes Frères et Amis: OUEDRAOGO Ahmed et SAVADOGO Ababacar.
A
Tous mes Amis restés au pays
A
Mon Ami SAVADOGO Henri-Louis (in mémorium)
A
mes promotionnaires Burkinabé de liEISMV
A
la 17e promotion de liEISMV
AUX Etudiants Burkinabé à Dakar.
A·
mon pays le BURKINA FASO
Au
SENEGAL.
. .. / ...
A NOS MAITRES ET JUGES.
A NOTRE PRESIDENT DE JURY
Monsieur le Professeur François DIENG.
En acceptant de présider notre j ury de thèse,
vous
nous
faites
un
grand
honneur.
Vos
qualités
professionnelles et humaines sont admirées de tous.
\
SincGre reconnaissance.
A NOTRE DIRECTEUR ET RAPPORTEUR DE THE5E
Monsieur le Professeur Ayayi Justin AKAKPO
Vous
avez
accepté
de
nous
guider
dans
ce
travail.
Votre rigueur et l'excellence des rapports
humains
que
vous
entretenez
avec
vos
étudiants
nous ont beaucoup marqué.
Profonde gratitud0.
A NOS MEMBRES DE JURY
Madame le Professeur Awa Marie COLL.
L' honneur
ce
participer
énormémsnt
et
a
que
à
notre
plaisir.
renforcé
vous
nous
jury
Votre
faites
de
que
acceptant
thèse,
simplicité
l'adminiration
en
nous
nous
pour vous.
Recevez ici nos sincères remerciements.
nous
fait
a marqué
avons
pour
Monsieur le professeur Louis Joseph PANGUI.
C'est
juger
ce
de
tous.
le
honneur
travail.
d'ouverture
de
un
et
Nous
Votre
votre
avons
constater
pour
nous
de
simplicité,
disponibilité
vous
votre
sont
voir
esprit
reconnus
eu particulièr.e.m-eot le .p.laisir
pendant
l'année
que
no~
passé dans votre département.
Soyez assura de notre profonde
raconnâissance~
avons
Remerciements :
- Au Docteur SARR Joseph.
Vous
nous
avez
accueilli
dans
votre
laboratoire,
vous nous avez ·guidé sur le terrain et vous n'avez
ménagé aucun effort pour nous permettre de réaliser
ce travail.
Sincères remerciements.
- A
Mademois~lle
Ce
Mariane DIOP.
travail
est
le
vôtre.
Vous
nous
avez
initié
au travail de laboratoire et vous nous avez assisté
de bout en bout dans ce travail.
Soyez assurée de notre reconnaissance.
~
A Tous les autres membres du service de virologie du Laboratoire
de
Hann,
Fati.
ainsi
Votre
qu'à
notre
disponibilité
collègue,
permanente
Mademoiselle
nous
a permis
de réaliser ce travail dans de bonnes conditions.
Sincères remerciements.
"Par
délibération,
la
Faculté
et
l'Ecole
ont décidé que les
opinions émises dans les dissertations qui leur seront présentées,
doivent
être
considérées
comme
propres
à
leurs
auteurs
et
qu'elles n'entendent leur donner aucune approbation ni improbation".
- J -
SOMMAIRE.
Pages
INTRODUCTION
".. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . .. .
PREMIERE PARTIE: ETUDE
CHAPITRE 1:
LA PESTE
1
2
BIBLIOGRAPH~E.........
EQUINE...
3
..
3
.
3
MONDE ...•••..•.....•.•.......•....•••..•••
t1
a-
En Afrique................................
4
b-
Au proche et moyen-orient.... ..... ..... ...
8
c-
En Europe.................................................................
8
LES ESPECE5 AFFECTEES... ..... ..... ..... ...
9
a- Dans les c'Jwlit.iQns naturGll~•.•........•
b- Oans les conditions expérimentales ••••.•••.
"
1-1
DEFINITION .
1-2
SYNONYMIE
1-3
RETROSPECTIVE DES EPIZOOTIES DANS LE
1-4
1-5
li
FTtoLrn IF--
.
10
a- Les propriétés physiqu8f; du virus
.
b- Les propriétés chimiques
.
11
c- Les propriétés biologiques .............•...
12
1-6
LA PATHO GENIE............•.................
14
1-7
LI EPIZOOTIOLOGIE
"
.
a- Epizootiologie descriptive ..•.........•....
15
b- Epizootiologie analytique
.
ii
c- Epizootiologie synthétique
.
16
..... 1......
- JI -
CHAPITRE II.
LA MALADIE AU SENEGAl
.
20
L'ELEVAGE DU CHEVAL AU SENEGAl
.
"
..
"
11-1
II-1-1Le milieu d'étude
B-
Situation géographique - relief et
hydrographie - Vents ...........• :
b- Les zones éco-climatiques
"
.
.
22
c- Le milieu humain.........................
23
11-1-2 Historique et importance de l'élevage
du cheval au Sénégal
a- Historique
'.'
.
.
b- Importance du cheval dans la société
sénégalaise .....
1
••••••••••
1
•••••••••••••
11-1-3 Situation actuelle de l'élevage du
cheval au Sénégal
a- Le cheptel
LA PESTE EQUINE AU SENEGAL
II -2-1 Historique
29
.
"
.
._--------------
CHAPITRE 1
35
37
il
1
•••••••••••••••••••••
11-2-2 Les efforts de lutte contre la maladie...
DEUXIEME PARTIE
-
27
.
b- Les dominantes pathologiques .........••..
11-2
25
ETUDE EXPERIMENTALE ET LUTTE CONTRE
LA PESTE EQUINE AU SENEGAL
38
.
40
MATERIEL ET METHODE DE L'ETUDE
EXPERIMENTALE ....................•.......
41
1-1
Sur le Terrain
1-1-1
Choix du milieu d'étude .............•....
1-1-2
Matériel et méthodes
.
1 -2
Au laboratoire
.
1-2-1
La récupération des serums,
1-2-2
Les tests sérologiques............
.
I-2-2-1La seroneutralisation ......•.............
... 1 •..
n
42
"
43
'i
- TII -
1.2-2-2
La fixation du complément............ ... .... ...
48
I-3
Les critères d'interprétation ........••........
53
1-4
Présentation des résultats
CHAPITRE II
.
RESULTAT ET DISCUSSION DE L'ETUDE
EXPERIMENTALE.. . . . . . . . . . . .. . .•.. . . . . . • .. . .
11-1
Les Résultats
11-1-1
Taux de positivité globale et par localité
11-1-2
Taux de positivité en fonction de l'âge
·
.
55
ii
.
..
56
11-1-3
Distribution des anticorps dans la population .
57
II .. 1-4
Titre des anticorps dans la population
.
60
11-1-5
Distribution des anticorps chez les femelles.
....••.•..•
62
.
63
;,'
ayant plus de trois ans.
II .. 2
Discussion
11-2-1
Discussion du matériel et des méthodes ..•......
11-2-2
Discussion des résultats.··.············· .... _.
64
CHAPITRE III IMPORTANCE ET LUTTE CONTRE LA PESTE
EQUINE AU SENEGAL..........................
69
111-1
Importance de la maladie ....................•..
111-2
Les méthodes de lutte
.
111-2-1
Les bases de lô lutte
.
111-2-2
Le traitement.
71
111-2-3
La prophylaxie.................................
72
CONCLUSION GENERALE.....................................
79
BIBLIOGRAPHIE. .. . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . ..
82
69
INTRODUCTION
Depuis
très
longtemps
importance dans la vie
lais.
Son
élevage
s'est
modernisé
cheval
soci~culturelle
s'est
par
le
développé
l'amélioration
a
pris une grande
et économique des sénégaau
des
cours
du temps et
races
essor a placé le Sénégal parmi les pays les plus
locales.
gran~s
Cet
produc-
teurs de chevaux en Afrique et dans le monde.
la motorisation de plus en plus croissante nlest pas
venu à bout de cet élevage, mais des facteurs pathologiques
importants ont contribué à limiter son extension dans l'espace
et l'amélioration des races locales. Parmi ces facteurs pathologiques se trouvent les trypanosomoses et la peste équine.
La
peste
équine
est
apparue depuis
très
longtemps
au Sénégal, où elle s'est installée de façon enzootique, évoluant
sous
forme
dans
la
de
foyers
population
et
entraînant
chevaline.
des
pertes
L'importance
de
necessité de nombreuses études épidémilogiques et
tendant à
l'o~dication
importantes
la
maladie a
prop~yl&ctiques,
du mal.
Malheureusement, de nombreux foyers ont été encore
signalés ces dernières années. C'est pourquoi nous avons décidé
d'élaborer ce travail, dans le cadre de notre thèse de doctorat
vétérinaire, pour essayer de faire le point.
Ce travail a pour but d'étudier l'état de l'immunité
naturelle et/ou acquise des chevaux, dans des localités différentes
au Sénégal. Il comprend deux parties
Une première partie consacrée à l'étude bibliographique concernant la peste équine.
- Une deuxième faisant état de l'étude expérimentale
et de la lutte contre la maladie.
PRE MIE R E
PAR T 1 E :
-=-=-=-=-=-=-=-=-:-=-:-:-=-=-=-
_E T U 0 E B 1 B l lOG R A PHI QUE
-=-:-=-=-=-=-:-=-=-=-=-:-=-=-:-=-:-=-=-=-:
CHAPITRE I. LA PESTE EQUINE
1.1 DEFINITION.
La peste équine est
inoculable
et
u~maladie
indirectement
infectieuse, virulente,
contagieuse.
Elle
affecte
les
équidés et est due à un virus qui présente plusieurs types antigéniques.
Le
virus
est
classé
dans
le
groupe des
orbivirus,
de la famille des Réoviridae. (2)
C'est une maladie aigue à subai8ue, très souvent mortelle.
Elle est d'une apparition saisonnière, et les animaux guéris
développent
une
immunité
solide
contre
le
type
antigénique
responsable de l'infection.
Sur
présenter
le
plusieurs
pulmonaire qui est
ou
plan
cardiaque.
Ces
clinique
formes
aigu~
deux
et
les
Une
animaux
forme
foudroyant~
dernières
atteints
fébrile,
peuvent
une
forme
une forme oedemateuse
formes
peuvent
s'associer,
pour donner une forme mixte.
Sur le plan lesionnel,
la
peste équine se caractérise
par la congestion surtout localisée au niveau des organes thoraciques,
et
de
l'oedème
particulièrement
marqué
au
niveau des
poumons et du tissu conjonctif sous-cutané.
1. 2
SYNONYMIES.,
La peste équins est appelée Pestis-equorum, dans la
dénomination
internationale
et
Afric~n
Horse- Sickness
dans
la dénomination anglo-saxonne.
Lorsque l'étiologie de
la maladie n'était pas encore
établie, plusieurs auteurs l'ont décrite sous diverses appelations .
. . . 1 ...
- 4 En
Afrique
Occidentale
pernicieuse,
fin
infection
d' hivervage.
appelations
paludienne,
,typhomalaria,
fièvre
maladie
de
En Afrique du Sud la maladie a reçu plusieurs
dont
correspondant
on l'a appelée' mOCes s i vement
nous
la
à
retenons
forme
deux
le dunkop
pulmonaire
et
le
ou tête fine
dikkop
ou
grosse
tête correspondant à la forme oedemateuse.
1.3 RETROSPECTIVE DES EPIZOOTIES DANS LE MONDE
Le
continent
africain
a
été
pendant
longtemps
le
lieu de prédilection de la peste équine. Des limites naturelles,
comme
le
désert
du
sahara
et
la
mer
rouge,
ont
empêché
son
extension. Par la suite ces barrières naturelles se sont révélées
perméables,
permettant
la diffusion de la maladie à des zones
jusque là jugées indemnes.
a- En Afrique (voir carte N°l page 7)
Depuis
plusieurs
siècles,
la
peste
équine
a
été
signalée sur le continent africain, mais ce n'est qu'en certaines
zones
qu'elle
a
constitué
un
véritable
problème.
Ceci
est
lié à la répartition inégale des équidés, du fait des trypanosomoses ût de
l~
relôtiverésistance des animaux de races locales.
Cette résistance provoque des affections pour la plupart inapparentes ou bénignes. Il a fallu l'intropuction de races étrangères,
plus
sensibles à l'infection,
pour que la maladie soit
prise en considération.
La
est
à
l'oeuvre
cheval
dans
des
première
du Père MONCLARO,
par
l'Est
Indes,
description
Francisco
africain.
et
les
Les
1569,
chevaux
symptômes
le
continent
propos d'un voyage entrepris
à
BARO en
concernant
en direction du Zambèze
utilisés
plaident
an
ont
faveur
pulmonaire aigue.
. .. 1 ...
été
de
importés
la
forme
- 5 L'évolution
va
refléter
diverses
la
ultérieure
pénétration
origines
et
de
du
la
maladie
continent
l'importation
par
en
Afrique,
les
concomitante
colons
des
de
équidés
sensibles (21).
Au
XVIIe
et d'Europe
siècle,
le
cheptel
équin
importé des
par les Hollandais en Afrique du Sud,
Indes
a été décimé
de
par la maladie. A partir/1769, des épizooties ont été régulièrement
signalées.
Les
dernières
grandes
épizooties
remontent
1914 et 1918. En 1901 et 1903 les travaux respectifs
et
de
THEILLER
cités
par
MORNET
et
COLL
(22)
1913,
à
de
NOCARO
ont
permis
d'établir la nature virale de l'infection.
En 1904 la maladie est signalée en Tanganyka (actuelle
Tanzanie)
sur
1
Zambie).
Une
L'Ethiopie
l'île
sévère
avait
voir la
française
en
des
Zanzibar,
épizootie
été touchée
1886 pour
sur
de
est
en
apparue
et
rapporte
des
Rhodésie
en
1922
en 1868 et 1875.
maladie en Erythrée.
Abyssinie,
chevaux
et
mulets.
En 1904,
ce
au Kenya ..
Il faut attendre
avoir subi
Dans
(actuelle
une expédition
de lourdes pGrtes
pays
la
peste
équine
est devenue une entité enzootique évoluant sous forme de foyers.
Ainsi
et
six
selon
LEFORBAN
foyers
Epizooties
ont
(OIE).
et
été
La
Coll Cf5)
déclarés
première
1
en
à
1962
l'Office
observation
1968 ,
et
quarantG
Internationale des
de
la
maladie
en
Somalie date de 1919.
En
siècle
et
Egypte,
sont
les
né esà
la
épizooties
frontière
sont
avec
?~pe
le
dès
Soudan.
le
Elles
XIXe
ont
progressé vers le nord en suivant la vallée du Nil. La dernière
épizootie
que
la
à
eu
maladie
lieu
y
en
est
1944.
Quant
apparue.
Les
au
Soudan 1
effectifs
ont accusé de lourdes pertes jusqu'en 1931 (9) .
. . . / ...
de
c'est
la
en
1884
cavalerie
- 6 -
Au
Congo
belge
(actuelle
Zaïre)
la
maladie
a
été
signalée en 1918, sur des chevaux originaires de Java. L'Angola
voisine a
l'état
été
incriminée
enzootique.
car
la
Au Tc had
et
peste
au
équine,
Cameroun,
s' y trouve
une
souche
à
peu
virulente, provoque des affections inapparentes chez une proportion notable des chevaux (18).
En Afrique
depuis
très
Occidentale,
longtemps.
En
1880,
le
mal
en
1887,
la
maladie
La
décime
la
première
la
est
peste équine
observation
cavalerie
signalée
des
date de
colons.
Dakar
à
est apparue
au
1828.
Plus tard,
Sénégal
et
en
1888, dans le haut-Sénégal-Niger.
En 1907 une grande épizootie
a
Sénégal.
été
décrite
Saint-Louis
à
du
La
similitude
avec
la "horse sikness" d'Afrique du Sud a été établie La Mauratinie
est touchée en 1925.
L'importation
la
deuxième
guerre
des
chevaux
mondiale,
a
beaucoup
entrainant
une
diminué
acalmie
avec
de
la
peste équine. A partir des années 1950, on a repris l'introduction
locales.
des
races
étrangères,
pour
l'amélioration
des
races
Ainsi la peste a regagné du terrain comme le souligne
Oepu~.s les indépen_et GILBERT (21) .
MORNET
dances, elle a été signalée ça et là en Afrique occidentale.
Le Nigéria est touché en 1971 (14).
En
du Nord.
La
1965 et
1966,
la
maladie
est
apparue
en Afrique
Le premier foyer est signalé en Algérie en Juin 1965.
maladie
est
réapparue
en
Juin
1966,
atteignant
tout
le
pays. Dès l'apparition de la maladie an Algérie, las cas semblablas ont
1989,
de
été
signalés
nouveaux
foyers
au
Maroc
sont
et en Tunisie.
réapparus
au
viendrait de l'Espagne, car le type viral
Maroc.
La maladie
identifié correspond
au type 4 qui a sévi deux ans durant en Espagne (8) .
. . . / ...
En octobre
- 7
é:.
N
,fi J!
~
1
1
';
../ .
- ~..;
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~.
"
11) -::
'H
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-:1'\
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i·~
Ci
1.
,'1.'·...
)"0..
- .....
t'~
- 8 -
b-
Au Proche et Moyen-Orient.
--------------------------
Pendant très
cantonnée
en
Afrique
longtemps,
au
Sud
la
du
peste
Sahara.
équine
est rest€a
A partir
de
1944,
elle a franchi l'Isthme de Suez et s'est exprimée en Palestine.
La
dissémination
animaux
plus
au
fuyant
tard.
les
En
Pakistan
travers
à
foyers.
les
1959
et
le
en
Le
pays,
a
été
Liban est
premiers
Afganistan.
cas
De
assurée
par
les
contaminé trois mois
sont
signalés
nouveaux
cas
en
sont
Iran,
apparus
en 1960 tandis que l'Inde, llIrak, la Turquie, la Syrie, Chypre,
la Jordanie et l'Arabie Saoudite voient leurs premiers cas (26).
Malgré
recommandation
été que
les
de
quelque
mesures
l'OIE
peu
et
de
de
endiguée.
prophylaxie
la
FAO,
Après
la
avoir
appliquées
peste
sur
équine
n'a
quitté son berceau
pour le Proche et Moyen-Orient 1 la maladie a pris une deuxième
direction, celle de l'Europe.
~'2_~~~~~~'
c-
En URSS,
ont
été signalés
notamment
en
en
Azerbaïdj an 1
mais
1960,
cinq
cas mortels
un diagnostic préci8 .de peste
équine n'a pu être établi (28).
Les pays européens actuellement touchés par la peste
équine sont: l'Espagne et le Portugal. L'origine de ces épizootiss
serait
de
l'Afrique
l'épizootie
de
du
Nord,
1966,
particulièrement
puisque
c'est
le
"
le même
Maroc,
type
lors
(type
9)
qui a été retrouvé de part et d'autre du détroit de Gibraltar.
Le mode de transfert du virus n'a pas été élucidé.
Des mesures de prophylaxie sanitaire et médicale ont été prises.
La
maladie
a disparu 1
mais
en
été
1987,
elle
est
réapparue,
à la suite d'une importation de Zèbres namibiens. Cette hypo-
thèse
le
est
type
la
plus
4 qui
plausible
sévit
en
car
Afrique
le type viral
australe.
réapparus en 1988 et 1989.
. •. 1 ...
Des
identifié est
foyers
sont
- 9
En
1989,
la
peste
0':-
a
franchi
la
frontière
. :.;':,';';{ êt "
, ".) ~'f"'
hispano-
portugaise et le Portugal a ainsi été contaminé (6).
1.4 lES ESPECES AFFECTEES
fllusi.eu.rs
espèces
onimalQS
atrQ
PQVJ,lQnt..
il\fgct~$
par le virus.Touttsne le sont pas dans les mêmes conditions.
a- Dans les conditions naturelles.
-------.-----------------------
Tous
par
le
les
virus
équidés
sont
équipestique.
Le
suceptibles
cheval
d'être
(Equus
infoctés
caballus)
est
l'espèce la plus sensible. Le mulet et le bardot sont receptifs
mais
moins
sensibles
que
le
cheval.
l'âne
(Equus
asinus)
et
le zèbre (Equus burchelli) sont receptifs et très résistants.
Le chien se contamine par voie digestive.
Tous ces animaux infectés dans les conditions
~turelles
le sont aussi dans les conditions expérimentales.
b- Dans les conditions expérimentales.
Parmi
les
carnivores,
le
chien
peut
être
par voie orale, nasale, oculaire, intracérébrale et
Par
ailleurs
le
furet
(Mustella
eversmann~
fura)
infecté
in~r&vei~e~sa.
est réceptif
au virus après inoculation par voie intracardiaque.
Chez les ruminants, la chèvre Angora et celle d'Afrique
occidentale sont réceptives après inoculation par voie intraveineuse.
l'agneau
par
intracérébrale,
voie
est
sensible
le
lorsqu'on
virus
lui
neurotrope
administre,
entretenu
sur
souris.
Parmi les rongeurs les espèces sensibles sont
la souris,
Mastamys
le cobaye.
ou rat
à
le hamster,
mamelles
le rat,
multiples
et
la
la souris du genre
gerbille
(Tartera
lobengula). Cette sensibilité se manifeste après une infection
par voie intracéréblale.
... / ...
- 10 -
le
chat,
le
porc,
le
lapin,
de
lé)
les
oiseaux,
le
singe
et l'Homme sont réfractaires.
1.5
ETIOLOGIE.
l'agent responsable
qui
se
De ce
transmet
point
groupe des
de
par
vue
peste équine est un virus
l'intermédiaire
c' est
un
d'arthropodes
arbovirus.
vecteurs.
On le classe dans le
ol'bivirus de la famille des Réoviridae.
Un certain
nombre de propriétés caractérisent ce virus.
a- Les propriétés physiques du virus.
a-l La température.
La
congélation
des
suspensions
des
subtances
entraine
virales.
Pour
protectrices
remédier
composées
saccharose
à 5pl0'O
diminution
de
ou
il
faut
lactose,
encore
du
de
titre
utiliser
peptone
et
phosphate
ou
à 1pl00
matériel viral est congelé en attendant la préparation
~e
de
y
une
la gélatine
des vaccins.
A la température de réfrigération, le virus se conserve
bien pendant plusieurs mois. Ainsi cette température est pr6férée
à
la
congélation
virales
lorsque
pendant une
l'on
courte
veut
durée,
conserver
en
vue
de
les
suspensions
la
préparation
des vaccins.
Le virus de 10 peste équine est sensible à la chaleur.
Entre
20°
et
25°C,
le
sang
virulent,
conservé dans le milieu
d'EDINGTON, garde pendant longtemps son pouvoir infectant.
A
diminuer.
37°C
Les
les
suspensions
températures
élevées
virales
voient
entraînent
du virus.
. .. 1 ...
la
leur
titre
destruction
- 11 -
Le comportement du virus à l'état désséché n'est pas bien
élucidé. Nous retenons que 1& desmccationdétruit le virus.
Le virus de la peste équine s'inactive en milieu acide
tandis qu'il résiste à l'alcalinisation. Les pH supérieurs à 6 et
jusqu'à 10 lui permettant de conserver son pouvoir infectant. Ainsi
le phénomène de maturation de la viande, entraine la destruction
du virus.
Le processus de putréfaction n'entraine pas l'inactivation du virus équipestique. Ainsi dans l'évolution anormale de la
viande, caractérisée par une augmentation du pH, suivie de la putréfaction, le virus est conservé. Une telle viande peut être une sour-·
ce de contamination pour le chien.
L'acide nucléique du virus de la peste équine est un acide ribonucléique (ARN).
Vis à vis des agents chimiques, le virus a un comportement variable.
Le phénol a 3p100 n'altère pas
l~
sang virulent. aux températures
comprise entre 4° et 3?OC et à la concentration de 0,5p100 le phénol
entraine la destruction du virus neurotrope. Le milieu d'EDINGTON
dont la composition est la suivante conserve le virus :
Oxalate de potassium
5 g
phénol
glycérine
eau distillée
5 g
500ml
500ml
•
•
0 /
0 •
0
- 12 c - Les propriétés biologiques.
-------------------------propriétés
Les
sont
les
intéressantes
travaux
de
car
biologiques
elles
laboratoire,
du
trouvent
que
virus
leurs
ce soit
équipestique
applicatiol" s dans
pour
le
diagnostic,
pour l'étude épidémiologique, ou pour la préparation des
Envisageons
les
possibilités
de
culture du virus,
~accins.
son pouvoir
hémagglutinant, et ses propriétés antigéniques.
La culture du virus.
c -1
--------------------
c-1-1
In vivo.
La production du virus peut se faire sur de nombreuses
espèces
animales.
neurotrope.
On
Sur
peut
les
souris sa culture est exclusivement
fixer
le
virus
pour
la
souris
après
un
nombre variable de passages. Le souriceau nouveau-né est beaucoup
plus
sensible
au
virus
viscérotrope
et
est
ainsi
l'animal
de choix pour l'isolement du virus à partir d'équidés infectés.
Les
passages
atténuation
mais
répétés
du
conserve
sur
pouvoir
son
cerveau
pathogène
pouvoir
de
du
souris
virus
antigénique.
entrainent
pour
Cela
les
une
équidés,
est mis
à
profit
pour la production des vaccins.
La culture du virus est également possible sur cobaye
après adaptation à la souris, mais les concentrations au niveau
du cerveau restent inférieures à celles observées chez la souris.
La
culture
du
virus
sur
le
rat
est
possible
mais
plus difficile.
c-1-2
In ovo
Le virus viscérotrope et le virus neurotrope peuvent
être cultivés dans des oeufs embryonnés, par inoculation intravitelline.
Le
parties
de
l'embryon,
lion
sur
a
virus
cerveau
viscérotrope
de
avec
une
souris.
se
distribue
toneur
Le
virus
voisine
à
toutes las
de
celle
neurotrope,
localise seulement au niveau du cerveau de l'embryon .
... / ...
lui,
que
se
- 13 -
Bien
sur
cerveau
que
de
l'ovoculture
souriceau
reste
soit
la
possible,
méthane
de
la
choix
culture
pour
la
production de vaccin en grande quantité.
c-1-3
Les
de
les
première
In vitro.
cultures du
virus in vitro se font sur cellules
explantation,
cellules
de
ou
premières
des
cellules
explantations,
cellules de rein de hamster adulte,
ne
poulet,
Les
(reins
de
de
lignées
singe),
utilisées
BHK21
(reins
de
on
lignées.
Parmi
distingue
les
les fibroblastes d'embryon
les cellules de rein di agneau,
cellules
de
de cheval,
sont
les
hamster
de veau.
cellules
nouveau-né),
MS
Vero
(reins de singe vert d'Afrique: Cercopithecus aethiops).
L'infection des cellules se fait à partir des virus
ayant
déj à
subi
des
passages
sur
cerveau
de
souriceau.
Le
virus s'absorbe sur les cellules et après un temps de latence,
entame sa multiplication. Les conséquences de cette multiplication,
sont les effets cytopathogènes.
s'arrondissent et
est
refringent,
l'apparition
rle
leur
cytoplasme rlevient granuleux.
pycnotique
plages
Les cellules atteintes
et se désintègre.
de
nécrose
le noyau
On observe donc
sur
le
tapis
sur
culture
cellulaire
qui, en six à sept jours, est détruit.
Après
plusieurs
rôssages
cellulaire,
le virus subit des modifications. la première est l'allongement
du
temps
perte du
d'incubation
pouvoir
chez
la
souris.
La
deuxième
est
la
pathogène pour le cheval, tout en conservant
le pouvoir immunogène.
. .. / ...
- 14 c-2.
Le pouvoir hémagglutinant.
-------------------------
Le
virus
héma()glutinant
de
poulet.
réaction
de
pour
Cette
la
peste
équine
possède
un
les globules rouges de cheval,
propriété
est
d'hémagglutination
et
mise
de
profit
à
son
pouvoir
de lapin,
travers
à
inhibition,
la
pour
les
études sérologiques. (17)
c-3. h~-~~~~~~~~~_~~~!~~~!9~~_9~_~!~~~.
Il Y 8 actuellement 9 types antigéniques
connus
pour le virus de la peste équine.
Cela traduit une pluralité
antigénique
début
découverte
effet,
les
travaux
qu 1 un
cheval
homologue.
d'une
résiste
Par
l'épreuve
de
par
antigénique.
Au
THELLER
cité
l'épreuve
il
type
communauté
le
à
contre
un
deDuis
fait
une
sein
de
qui
chaque
XXe
siècle.
HOWELL
d'inoculation
hétérologue.
antégénique
par
du
maladie
(11),
par
moins
Ceci traduit
se
couple
type
à
En
montre
un
virus
sévère
à
l'existence
la
antigénique
pluralité
existe
un nombre variable de souche. Chaque souche possède une individualité antigénique que seul le cheval est capable de reconnaître.
1-6.
LA PATHOGENIE.
La pathogénie de 13 peste équine est jusqu'à présent
mal
connue.
des
parois
cellules
et
la
Il
semble
que
capillaires.
sanguines
richesse
la
à
des
le
Cela
virus
par
entrainerait
périphérie
exsudats
agit
en
des
la
fragilisation
présence
vaisseaux
protéines,
ou
la
des
sanguines
présence
de fibrine en natune.
1-7.
L'EPIZOOTIOLOGIE.
Dans
l'6tude
épidéminlogique
nous
envisagerons
successivement les aspects descriptifs, analytiques et synthétiques
La maladie
la
somme
est
connue
depuis
im~ressionnante
de
plusieurs
travaux,
siècles 1
tous
l'épidémiologie ne sont pas encore bien connus .
. . . 1 ...
les
mais
malgré
éléments
ne
- 15 -
sévit
a -
_E'p_i_z.9.9.!-..i3!_OjJ..i~__d~_SE!j..P~J_vj3.
La
peste
depuis
équine
fort
est
longtemps
une
en
maladie
Afrique
des
au
équidés.
sud
du
Elle
sahara où
elle est devenue enzootique. Elle peut être épizootique lorsqu'elle
apparaît
ces
sur
régions.
infectée.
et
cas
chevaux
Elle
C'est
humide,
évolution
des
des
de
est aussi
une
race
épizootique
maladio
inexistante en
étrangère,
qui
saison
en
apparaît
froide
importés
zone
en
nouvall.QlII~nt
saison
et sèche,
peste
chaude
même si une
atypique nous a été signalée par MORNET,
de
dans
qui relate
équine au mois de Mars 1942 dans l'ancienne
Afrique Occidentale Française.
(20)
La peste présente une incidence économique importante
liée à la mortalité surtout élevée en pays nouvellement infecté,
et à la morbidité.
La
sortie
de
la
maladie
de
son
berceau
prouve
qu'ella est extensive, pourvu que les conditions soient réunies.
que
les
b -
Epizootiologie analytique.
Les
animaux
malades,
arthropodes
pour les équidés.
les
infectés,
infectés
sont
les
inapparents
sources
ainsi
d·infection
La viandes des animaux morts de peste équine
constitue la source d'infection des chiens.
Les
tandis
que
facteurs
de
sensibilité
L'espèce .
Le
cheval
lours
produits
et
ce
réceptivité.
sont
est plus sensible que l'âne,
d'hybridation
que
sont
le
mulet
et le bardot sont intermédiaires.
Le chien aussi est sensible.
pas
.
- L'âge, le sexe ne semblent interven1r.
La
race
est
un
facteur
important,
car
les
rflCOS
un
rôle
étrangères sont plus sensibles.
Des
facteurs
individuels
jouent
dans les manifestations variables de la maladie .
. . . / ...
aussi
t
- 16 -
Parmi les facteurs extrinsèques on a la fatigue et
le
surménage
humide,
les
qui
aggravent
zcnes
basses
le
pronostic.
et
Le
marécageuses,
climat
la
chaud
proximité
et
des
points d'eau constituent des facteurs favorables au développement
de la maladie.
La
est
transmission
exceptionnelle.
soit possible,
(11).
La
fait
par
qui
le
semble
que
virus
passant
de
de
la
l'intermédiaire
incriminés sont
anophèles,
horizontale,
Il
transmission
sont
directe
culex,
aedes,
la
de
la
maladie
verticale
transmission
la mère gestante au foetus
maladie
aux
animaux
d'arthropodes
sains,
hématophages.
nombreux.
Il s ' agit
des
stomoxys,
lyperosia,
se
Ceux
culicoides,
simulà.
et
des
tiques. Actuellement le principal genre retenu est le culicoides.
Ce sont des arthropodes hematophGges, noctures. On les rencontre
dans
tous
les
pays
du
monde.
Il
semble
qu r ils
soient
aussi
parasites
des anophèles (27). En dehors des arthropodes héma-
tophages,
certains
des
petits
oiseaux
les
piqûres
de
oiseaux
ont
nommés
bec,
ils
été
incriminés.
"cirma"
seraient
par
à
les
1 r origine
C'est
le
cas
éthiopiens.
Par
des
épizooties
constatées en Abyssinie, en l'absence des moustiques (7).
Hormis
vecteurs
peste
les
pourraient
équine.
Ces
culicoides,
nous
constatons
intervenir
dans
l'épizootiologie
derniers
sont
encore
des
que
points
d' ôutres
de
la
diombre
dans le cycle de circulation du virus équipestique.
~e!9~~!Q!Qg~~_§~otb~tiQue.
c -
La
Ce
qui
pluies
peste
correspond
et
aux
équine
dans
premiers
évolue
les
pays
mois
qui
en
saison
tropicaux
la
chaude
à
suivent.
la
et
humide.
saison
Dans
les
des
pays
tempérés, la maladie appareit ou printemps et à l'automne.
Ces différentes périodes correspondent à la saison de prolifération
... / ...
- 17 des
arthropodes
vecteurs.
La
maladie
observée dans les ragions basses,
est
allssi
habituellement
humides, marécageuses, toutes
favorables à l'explosion des vecteurs.
Les chevaux sont plus exposés à la piqûre des culicoides
au
crépuscule,
moments
tandis
les
que
pendent
la
culicoides
les
nuit
mâles,
femelles
et
très
tôt
inoffensifs
hématophages
le
matin.
dansent
A ces
en essaims,
s'attaquent
chevaux (26)
aLK
Plusieurs hypothèses militent en faveur de l'existence
d'un réservoir de
nous
montre
que
l'introduction
donc
à
virus.
les
de
Premièrement,
premières
chevaux
épizooties
importés
préexist,üt et ces chevaux
révéler
fois
l'infection.
que
de
en
sont
de
la maladie
apparues
Afrique.
Le
avec
contaGe
pleinement sensibles ont servi
Deuxièmement
l'introduction
l' histoire
chevaux
l'on
a
constaté plusieurs
dans
une
zone
qui
en
est
dépourvue pendant plusieurs années peut être suivie par l'apparition de la peste sur ces animaux.
Malgré
nia
pas
été
suspectées
la somme
encore
pu
être
(3),
(19).
importante des travaux,
identifié.
On
pense
De
le réservoir
nombreuses
espèces
ont
néanmoins que le réservoir
existe. Cela nous permet d'envisager plusieurs cycles épidémiologiques en fonction de la zonc.
En zone d'enzootie, le virus circule entre le réservoir
et
les
entre
arthropodes
les
hématophages
arthropodes
et
les équidés.
sensibles provoque l'apparition de
la
saison
sèche
des
vecteurs,
les
cas
et
le
cliniques
froide,
virus
d'une
perd
diminuent
part
et
part
L' infection des équidés
foyer
de
défavorable
à
peste. Quand vient
la
progressivement
jusqu'à
d'autre
multiplication
son
disparaître.
reprend avec la saison favorable.
. .. / ...
support
Le
et
cycle
.. 18 •
·?r
1 Réservoir
1
--------
~;> 1Equid~s
1
> I!i Arthropodes
Hematophage s
- -
sensibles.
-'
__ -
J
'\'
iF
- Cas sporadiques
épizootie sur les animaux
importés
Schéma.. N°l
Circ,ulation
du virus en zone d' enzootiEL.
•
uoaA
~.
En zone
pa~
cr~
crovenir
infe~tés.
C~ci
trsOS+lort
sont
nouy~ll~~ infectée.
l~imporLation
est
d'autant
dé~loppés
~
animaux
im?Q~
c.our~
d'Ufl
par
les
repas
rapides.
Les
que
de l'infaction
ou da
les
~ect~
moyens
de
vents peuvent aussi
inf.ec.t~s.
La l;;g,otaminat1on
sansihles se fait par las vecteurs
vecteurs
sanguin
iAfec~âa
facile
vectnurs
'locau~ ~leinaœen~
ou
plus
et
servir de SUPPDrt pn.ul' les
d'animaux
l~nrigine
sur
locaux
un
qui
animal
seront
importé.
infectés
au
Il apparaj,t
donc une épizootie surtout marquée en bonne saison de multiplication
infecté
des
et
vecteurs.
sera
dans cette zone.
à
Le
réservoir
l'origine
de
la
potentiel
peut
~nisation
. .. 1 ...
ê~e
de la m.aladi.e
Lorsque la frlûuvaise saison arrive,
disparaît.
~rs
l' é,l>izQotie
- 19 -
Vecteurs infectés 1
1
importés
,.~I
Equidés locauxl~.,-:--~
.pleinement
sensibles
,
Vect e urs
~'0":-R-é-s-e-r-v-o-i-r-'"
l /'
.....-_--1.1->
_
potentiel
l..t.__-..
.
Equidés infectés!
.
é
1
1mport
s
1
EPIZOOTIE
Schéma
N°2
JDIN NISATION
Circulation du virus en zone nouvellement infectée.
Bien que tout ne so-it pas connu sur la peste équine,
l'étude
de
la
maladie
nous
â
permis
de
mieux
la connaître,
du moins dans sa globalité. Aussi allons-nous étudier la particularité de son évolution au Sénégal.
. .. 1...
- 20 Chapitre II
11-1
LA MALADIE AU SENEGAL.
L'ELEVAGE OU CHEVAL AU SENEGAL.
11-1-1
Le Milieu d'étude.
S)._t_u_a_t}_o_n__ 9§Q9rê g b!g~ ~ __-__ :r;:~:l:lEi{ _ gt_ N..d.J'j).Q.r.ap.h.i..a -
a-
Vents.
La situation géographique. (voir carte N°2 page
a-1
-----------------------------------------------
Le Sénégal est un pays
limité
au
Nord
par
la
uest a.fricain de 201 400km 2
0
Mauritanie,
à
l'Est
par
le
Mali,
,
au
Sud par la Guinée Conakry et 1fl Guinée Bissau et enfin à l'Ouest
par
l'Océan
la
Gambie.
atlantique
Il
est
sur
divisé
600
en
km.
dix
Il
enclave
régions
qui
entièrement
sont
Dakar,
Diourbel, Fatick, Kaolack, Kolda, Louge, Saint-Louis, Tambacounda,
Thiès, Ziguinchor.
a-2 ~~~~~~_~~_~t~~~a~~p_~~~.
C'est un pays plat. Les altitudes
150 m,
C'est
sauf au
ne
dépassent
Sud-Est
où
le relief est
là que se trouve
le
point culminant du pays,
pas
accidenté et varia.
notamment
dans les monts Sassari, 581 m.
Il
Gambie
et
Y a trois
la
fleuves
Casamance.
Au
Le
importants
nord
se
trouve
le
Sénégal,
lac
de
la
Guier
qui s'étend sur 50 km. Un peu partout on rencontre des marigots
et des cours d'eau temporaires.
a-3
Les vents.
Les
principaux
vents
qui
soufflent
sur
le
Sénégal
sont
- L'alizé maritime.
Il est issu de l' anté-cyclone des Açores et progresse
vers le Sénégal à pertir de
en
Février.
Il
Nove~bre.
est rosponsable
du
Son action est prédominante
climat
de la côte sénégalaise.
. .. 1 ...
frais
et
humida de
"
~,
.Cl
1
le!'
!
'",
i
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,
l
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Il
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,.J"'o.J"'~
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.-",.:j,.~;
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lt "
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-'"
;.:.:
;...
.'l··~·
:f
...
-cr
C-;.,'f(
~.
.. ~,
• 1<'
,
.......
f:
.-·r-.'ï
- 22 - L'Alizécont!neotal
Cet
africain
et
alizé
atteint
est
issu
do
le
Sénégal
l'anti-cyclone
à
travers
la
du
Nord-Est
sahara.
Il est
souvent responsable des vents de sable.
- Le vent d'Est ou harmattan.
Il souffle toute l'année au Sénégal. En saison sèche,
il
balaie
mousson.
le
sol
et
en
saison de pluie il se superpose à la
Il est touj ours très sec et chaud au sol, mais froid
en hauteur.
- La Mousson.
C'est
développer
en
un
vent
altitude.
modéré,
Il
se
tiède
et
manifeste
humide.
de
Il peut se
Juin
à
Octobre,
et est de direction Sud-Ouest.
b-
Les zones éco-climatiques.
--------------------------
Le Sénégal pout être divisé en 3 régioos
âca-climat1~ues
la région sahélienne. la région soudanienne, la r.é,gioA
b-l,
Elle
~~-~~q~~~-~~~~~~~~~~~
est comprise entre les
isohyètes
200
700 mm. Elle se caractérise par des prairies annuelles,
en
saison
de
Les graminées
Oténium,
pluies
et
annuelles
Eragrotis,
so
céssé'chant
rencontrées
Aristide,
dès
la
Latipes
mm
et
verdoyantas~
des pluies.
Cenchrus,
sont
Tragus,
fin
9~inéenne.
etc.
Chloris,
Elle
est
parsemée d'arbustes ne dépassant pas 7 m de hauteur. Les arbres
les
et
plus
elle
grands
sont
correspond
à
très
la
épars.
zone
C'est
d'élevage
une région
du
cheval.
pastorale
La
v~llél.J
du fleuve Sénégal fait exception avac ses forêts fermé eSd' Acacia
nilotica, et beaucoup de graminées annuellas .
. . . / ...
- 23 b-2. ~~_!~9~2~_~9~~~~~~~~~'
Elle
est
comprise
entre
les
isohyètes
700mm
et
1200mm. Du Nord eu Sud, les prairies annuelles sont progressivement
remplacées
vivaces.
par
des
savanes
composées
Elle est caractérisée par Andropogon,
Sorgastrum,
Hyparrhenia,
de
graminées
Schizachyrium,
Terminalia,
Combretum,
Anageisus.
Vers le Sud, apparaissent des forêts claires et mêmes fermées.
La
région
y
paysan~.
c'est
soudanienne
une
cultivent
zone
est
du
une
mil
défavorable
zone
et
à
surtout
des
agricole.
arachides.
l'élevage
du
Par
cheval
Les
contre
du
foit
de l'humidité et de la mouche tsé-tsé qui trouve là des conditions favorables à sa multiplication.
b-3
La région Quinéenne.
Cette région commence à partir ne l'isohyète 1200mm
et couvre toute la partie Sud du pays. On y trouve des forêts.
C'est
la
région
du
palmier
à
huile
et
des
forêts
sacrées.
les paysans y cultivent de l'arachide et du riz. Cette région
aussi est défavorable à l'élevage du cheval du fait de l'humidité excessive et des trypanosomoses.
sept
au
c-
Le milieu humain.
La
population
millions
km 2
•
sénégalaise
d'habitants,
L.e secteur
soit
primaire
Le secteur secondaire,
une
occupe
est
estimée
densité
de
en
1987
à
35 habitants
aOpiOO de la population.
8pi00 et le secteur tertiaire, i2pi00.
La croissance démographique est de 3pl00 par an. (33)
Douze ethnies constituent la population autochtone.
On les rassemble en quatre groupes.
. .. 1 ...
(""
'....
le ).'1'1
1
Ai
t Il
_
....
_-- ._- - - - - -
-- 24 -
\
.,
,
')
':.-:'....
:~.
~.
1.:
- 25 - Le groupe sahélo-soudanien qui est le plus important,
composé
de
l"'olofs,
SOplOO et
de
Sérères,
lBpi00.
Les Wolofs
cultivent le mil, l'arachide et élèvent le cheval. Les Sérères
cultivent
le
mil,
l'arachide.
Ils
utilisent
le
cheval
dans
la culture attelée.
- Le groupe Al poular.
Il est composé de
10p10a.
Les
Peulhs
Peulhs, 15plOO et de Toucouleurs.
vivent
dans
la
vallée
du
fleuve
Sénégal
et dans le Ferla, tandis que les Toucouleurs occupent surtout
la
vallée
du
et
utilisent
fleuve.
le
Les
cheval
Peulhs
comme
sont
animal
surtout
de bât.
des
pasteurs
Les Toucouleurs
sont des agro-pasteurs et vouent une grande passion au cheval.
- Le groupe subguinéen.
Il
Balentes,
se
compose
Bassaris,
de
nombreuses
Sarakholés
etc.
ethnies
Il
Diolas,
représente
de la population et sont dans la région de Kolda et de
13plOO
Zigu~chr.
- Le groupe Mandé.
C'est
le
groupe
le
moins
important
numériquement.
Il comprend plusieurs ethnies qui occupent la haute Casamance,
la région de TambacGuda et le Sud-Est du pays.
Historique
11-1-2.
et
Importance
a;_l:l.i..:üi.QriQue.
L'Afrique de l'Oue~ est
de
chevaux
Lion
de
l'élevage
du
cheval
----------------------------------------------------
pense
dont
que
l'origine
les
reste
~euplée
depuis fort longtemps
encore
chevaux Mbayar,
suj et
Mpar,
discussion.
à
et tous les poneys
africains sont des animaux autochtones. Des chevaux ont aussi
été
du
importés
cheval
cheval
du
Hodh
barbe
Magreb.
et
du
Le
cheval
cheval
du
nord-africain.
La
fleuve
sahel,
barbe
est
tous
une
variante
descendants
lui-même
races mongoliques, originaires d'Asie (24).
... / ...
descend
du
des
...,...
-
_
Plusieurs
de
l'élevage
du
_
~6
facteurs
cheval
ont
dans
favorisé
cette
zone.
le
les
développement
facteurs
sont
d'ordre aco-climatique, économique et socio-politique.
l'Afrique
de
l'Ouest,
c'est
le
monde de
la
savane
ouverte et de la steppe. Elle est essentiellement caractérisée
par
un
relief
cheval
y
en dehors
monotone
extrêmement
bénéficie
d'un
des
infectées
zones
double
plat
et
découvert.
avantage
de
pouvoir
par
Le
vivre
les glossines et
assez librement (1).
Sur
ont
été
entre
le
moyen
de
de
le
plan
grands
IXe
et
économique
axes
le
commerciaux
XIIIe
transport
a
le
siècle.
beaucoup
Sénégal
en
et
la
Gambie
Afrique Occidentale,
le cheval,
contribué
utilisé
au
comme
développement
de ce commerce.
De
grands
empires
se
sont
développés
en
Afrique
Occidentale,
grâce à la puissance de leur cavalerie. Ce sont
les
du
empires
Ghana,
du
Mali,
de
Gao.
la Sénégambie a été
tour à tour liée aux empires du Ghana et du Mali.
Pl~s
tard
le cheval a parmi à El Hadj Omar TALL d'islamiser le sous-région,
et
à
à
lat
Dior
l'occupation
de
réaliser
coloniale.
ses
Les
conquêtes
colons
ont
et
eux
la
résistance
aussi
utilisé
le cheval pour la pénétration dans le continent.
Ainsi le cheval a progressivement pris de l'importance
dans tous les aspects de la vie des ropulations. L'on a envisagé
l'amélioration des races locElles.
fut crée en 1948 et
des
négociations
8
le hara-j umenterie de Dahra
fonctionné jusqu'en 1984. Actuellement,
sont entreprises avec la France pour tenter
de relancer le programme.
. •. 1 ...
- 27 -
b- Imrortance du cheval dans la société sénégalaise.
-------------------------------------------------
b-l
Imp8rtance sociale Dt culturelle.
----------------------------------
Dans la société traditionnelle,
comme
Les
objet
de
peulhs,
luxe
fasse
mûr iée
rej oign ait
comme
~olofs,
les
cheval
et
partie
de
le
et
un
les
la
signe
d'autorité
toucGuleurs
dote
dom ici 10
le cheval est apparu
du
futur
conj ug a l
du
chef.
exigeaient
quiun
marié.
portée
La
par
nouvelle
un
cheva 1.
Le cheval offert en cadeau était 10 témoignage d'une générosité
et
r~connaissance.
d'une
(décès,
naissance,
assurées
tels
par
que
les
chevaux
lui
El
de
protéger
cavaliers.
travaux
qui
aussi
d'hôtes
mariages,
des
les
Les
le
Lors
des
de
prendre
marque.
On
lui
famille
des
prête
guerre
etc)
sont
rassemblements
le
ce
commun,
part
sociale,
grands
transport.
de
la
d'importance
déclarûtion
d'intérêt
assurent
parmis
annonces
marché,
sont
L' ulégance
du cheval
cérémonies
d'accueil
aux
quelquefois
le
pouvoir
mauvais sorts et du besoin.
de
Il a été
aussi un objet de loisir, à travers les courses hippiques.
dans
tandis
Dans la société moderne,
le cheval est encore utilisé
courses
diverses
les
que
la
hippiques,
oendarmerie
dans
nationale
villes
dispose
d'une
du
Sénégal,
importante
cavalerio utilisée dans les parades, lors des fêtes et à liaccuoil
des hôtes do morque.
b-2
Importûnce économique.
---------------------
Le rôle économique du cheval vient de son utilisation
comme animal de trait
1
de sport et comme obj et de spéculations
financières.
... / ...
28 b-2-1
La traction hippomobile.
Le cheval a été le premier animal utilisé dans la culture
attelée
au
de
prendre
lui
Sénégal.
sa
Actuellement
place,
mais
et utilisé dans les travaux
nombre
d'ûvantâg~s.
son
propriGtaire.
à
polyvalent.
Au
C'est
Son
les
il
un
il
reste
animal
est
sont
largement
familier
est
en
train
rérandu'
Il présente un certein
ch~mpêtres.
dressage
travail
boeufs
facile
rapide,
qui
s'attache
pour un travôil
maniable,
docile,
de
conduite simple, facile et précise (12).
Ciest
l'animal
de
choix
dans
le
bassin
arachidier
'- les sols sont légers. Il permet ainsi aux paysans d'améliorer
ou
leurs conditions de travail et leur productivit6.
En
milieu
rural
on
l'utilise
pour
la
traction
des
charettes à brancard. En milieu urbain on rencontre des charettes
équines
pour
Les charettes
Le
le
transport
~voitures"
cheval
a
des
matériaux
et
de
marchandises.
assurent le transport des personnes.
une
autre
utilisation
rurale
qu'on
ne
peut classer dans la traction hippomobile, mais qui s'y apparente.
Il siagit de son utilisation pour
b-2-2
du
fait
différents
ubstentiels,
de l'eau des
~uits.
Le cheval animal de sport.
Liaspcct
vient
l'exhau~e
économique
que
cette
les
courses
Pour
plJuvoir
pAyer
courses
servent
ce
prix.
ces
de
utilisation
hippiques
sont
du
cheval
accompagn6es
correctement
dos
prix
support à un pari-mutuel
(25) •
b-2-3.
La commerce du cheval eu Sén6gal.
L'utilisation du cheval a fBit "dellui très tôt un objet
transactions commerciales. Ces transactions sont caractérisées
r des importations, des exportations, ainsi que par un intense
... 1...
- 29 commerce intérieur.
b-2-4
Le
du
cheval
traction
Dakar
car
Sénégal
est
et
les
la
L'hippophagie.
le
au
sport,
demande
est
des
l'un
plus
abattages
alimentaires
est
des
pays
développé.
Les
sont
de
se
faible,
populations
vers
font
aussi
à
boucherie.
façon
tenu
la
A
sporadique
des
habitudes
cause
à
l'élevage
inaptes
la
de
compte
mais
où
chevaux
détournés
chevaux
très
africain
des
tabous
religieux (10).
En
1987
on
a
abattu
lOS
chevaux
aux
abattoirs
de
Dakar et 87 chevaux à Kaolack (32).
11-1-3
Situation actuelle de l'élevage du cheval au Sénégal.
---------------------------------------------------a-
Le cheptel
Le
cheptel
chevalin
d'Afrique.
Cette
importants
du
Sénégal
importance
est
est
l'un
liée
des
plus
d'une
part
è l'existense d'immenses zones dépourvues de glossines, favorables
à
l'élevage du cheval et d'autre part à la passion des sénégalais
pour cet
les
et
animal.
espèces
des
exploitées,
diverses
chevaline.
Malgré ces avantages 1
Les
subit
pathologies
efforts
des
les
qui
le cheval comme toutes
méfaits
font
éleveurs
de
la
sécheresse
fluctuer
la
population
ont
permis
d'avoir
une
augmentation sensible du nombre de chevaux. En 1987 le cheptel
chevalin était évalué à 338.050 têtes, avec un taux de croissance
de 7, 51p100. Il
Y a un
apport
important
des
pays limitrophes.
Actuellement les exportations sont très limitées (25) .
. . . 1 ...
- 30 ,
a-l.
Evolution numérique durant l~ dernière décennie.
Conformément
des
chevaux
depuis
l'évolution
1960, nous
di J( darAià ras a JUléas~~oir
à
~e a.o.œ.b.r e
générale
constatons
de
l'effectif
qu au cours de ces
1
de.s. ~ \1 8J 1 ~ .e.s.t. al ~ ~ .Q4.t:r ai s:.s.afllot •
tableau N°l)
f. .-----~-------------~----------~-~---!
!.
Années
Asins
Equins
!'
------------.------------.----------.
1980
200
203
1981
202
203
1982
204
206
1983
208
208
1984
208
209
1985
208,6
209 , 4
1986
308,6
1987
338,05
••
277,4
:
-------------------------------------Tableau
N°l.
Cheptel
équin
et
asin
en
têtes
Source
Direction de l'élevage - Dakar.
••• J •••
milliers
de
- 31 -
a-1-1
Les
La
limite
mm.
En
Rép~rtition par r~gion.
-----------------------
chevaux
de
la
dessous
sont
zone
on
inégalement
d'élevage
rencontre
répartis
correspond
à
chevaux
mais
des
dans
le pays.
l'isohyète
leur
élevage
est limité par les trypanosomoses et l'humidité élevée.
(voir tableau N° 2 )
-----------------------------------------.-.----------ï
t
; Région
..
!.
)
Département
~
Equins
·
550
.: Asins
!
-----------------------------------------------------.
.
Dakar
1200
Pikintl
Dakar
Rufisque
____________ 1
Ziguinchor
• __
·
2000
~
.
...
.
20
1000
~
Ziguinchor
15
40
Bignona
715
660
_
Oussouye
•
1
------------~----------------y-----------~------------.
Diourbel
Diourbel
8200
4800
Bambey
12000
12000
Mbacké
___
--~
1
Saint-Louis
·
3700
~
.
12500
_
~
Dagana
1700
12000
Podor
2500
8000
Matam
22000
31000
------------~----------------~-----------,------------!
! Tambacounda
:
Tambacounda
5000
: 12400
Bakel
4900
: 18700
Kédougou
20
: 35
... 1 ...
700
- 32 !1----------------------.--------_ ----------------.-----_.
!
Région
DéDa~tement
Equins:
Asins
..
.
.
--~~----·-·--f----~--·-----·---~----------~.~---~--~-- -1.
Kaolack
Kaolack
18000
Kaffrine
30000
Niora
..
16400
10200
25500
..
16300
~-----~~.~---~------_._.~--~~-~~-~-_.,-----------~-­
··
Thiès
•
Thiès
11500
9000
Tivaouane
15500
10000
18500
12500
Mbour
• •
t
~--~_.-------~--.-----------~_&_----------~-,------~.
Louge
Louga
31000
4100
Kébémer
36000
14500
Linguère
15000
·
.
.. 20900
·
.
----------------------------------------------.--------
Fatick
Fatick
11800
6200
Foundiougne
19600
15000
Gossas
12000
9000
-----------------.-------.----------------------------.
·
Kolda
Kolda
2600
3700
Sédhiou
1100
4800
2700
1200
Vélingara
·
.
.
.
,
-_.-.-----.-------------------------------------------TOTAL
338050
277400
Tableau N°2 : Répartitiun des équidés au Sénégal.
Source: Rapport annuel 1987. Direction de l'élevage - Dakar -
... / ...
- 33 -
8-1-2.
_~~~~~:~~~~ __~~~~~~~~~_P~! __ ~~ee~~~
~~ __ ~~~~: __ :: __ ~~: __ ~~~~~~~
__~~_!:~}:
__ ~~~ __~~t!:_~_P~J~
africains.
En
la
1988,
direction
de
la
statistique
de la
FI'O
(Food and Agriculture Organisation) estime la population chevaline
mondiale à 65 292 000 têtes.
le Sénégal en possédait 208 000,
selon la même source.
En
Afrique
après ltEthiopie,
10
le
Sénégal
Niger,
le
vient
en
cinquième
position
Nigéria
et
l'Afrique
du
Sud.
Il possède le dix-septième de l'effectif africain.
a-2
Ethnologie.
Le
locales,
de
cheptel
races
chevalin
importées
et
est
de
composé
d'animaux
produits de
de races
croisement des
différentes races.
a - 2-1 .
Les· r 8 ces 10 c 8 1 es.
On y trouve le fleuve, le Mbayar, le Mpar.
a-2-1-1.
Il
descendant
est
du
le cheval fleuve.
une
barbe.
variante
Il
est
du
cheval
du
généralement
sahel,
gris
lui-même
truité,
gris
foncé ou gris clair. Il est rectiligne et longiligne. Sa tôille
BU
garrot dépasse souvent lm40 et son poids est de 300 à 350kg
(25). C'est un cheval harmonieux dans son ensemble .
... / ...
- 34 -
a-2-1-2.
C'est
bonne
Le Mbayar.
un
endurance.
cheval
d'une
grande
rusticité
et
d'une
Il est assez solidement charpenté. Sa taille
dépasse rarement 1m37. Le Mbayar est apte au trait.
a-2-1-3.
C'est
Le Mpar ou cheval du Cayor.
--------------------------
un
animal
décousu,
endurant
et
rustique.
Se
taille au garrot est de 1m25 à 1m35.
Dans
race
chevaline
étrangers
ont
le
cadre
du
au
centre
zootechnique
été
importés.
programme
Les
d'amélioration
de
races
Dehra,
des
concernées
de
la
chevaux
sont
le
pur sang anglais, le pur sang arabe, et pur sang anglo-arabe.
a-2-2-1.
Il
XVIIIe
des
est
siècle
juments
Le pur sang anglais ou race horse.
à
issu
d'un
partir
du
locales
(25).
programme
de
croisement
sélection
dg étalon
mené
au
orientaux avec
Le pur sang anglais est auj ourd' hui
la race amélioratrice par excellence pour les chevaux de course.
C'est
un
profil
longue,
anima l
est
les
à
droit.
naseaux
la tête
Ses
yeux
larges.
légère,
sont
Les
sèche,
gros
et
membres
le
front
vifs,
sont
large.
Le
les oreilles
hauts
avec
des
articulations ouvertes et des tendons bien détachés. Les robes
sont
baies
et
alezanes.
Il
existe
aussi
des
sang anglais est très apte à la course .
. . . / ...
grises.
Le pur
- 35 -
..
a-2-2-2.
Il
mesure
400 à 450 kg.
large,
le
lm56
à
au
Les
droit,
oreilles
l'oeil
sont
I l e xi ste
des
..
~-.------
pour
un p.oids <le.
la tête fine,
vif,
les
courtes,
grise ou isabelle
-.-~
garrot
Il est très harmonieux,
SQU~Dt
no iras.
lm40
chanfrein
él&$tiques.
robe est
Le pur sang arabe ou cheval asiatique.
---~-~--~~~---~~---
naseaux
fines
et
bai es.
fins
et
droites.
S8
dQs
pommel~e, ~c
ale zan es e t des
le front
a~Amitss
I l e st ut i 1i s é
pour la selle et les courses d'endurance.
a-2-2-3.
C'est
anglais
et
et
le
le
s'adapte
Le pur sang anglo-araba.
produit
pur
sang
de
croisement
arabe.
Il est utilisé
a~
remarquablement
entre
différents
le
pur
pour la
milieux.
Il
sang
selle
allia
les caractères des deux races dont il provient.
8-2-3.
Les produits de croisement.
Le Foutanké résulte de l'accaupla3ent entre un étalon
Fleuve et une jument Mbayar. Il existe aussi de nombraux produits
de
croisement
des
juments
locales
et
des
chevaux
d'origins
malienne ou mauritanienne. Au CRZ de Dahra le programme d'amélioration
de
la
race
locale,
a
utilisé
des
juments
Fleuves en
croisement avec les races importées.
du
point
certains
ne
les
lui
b-
Les dominantes pathologiques.
Le
cheval
de
vue
bénéficie
alimentaire
propriétaires
offre
chevaux
pas
sont
toute
d'une
plus
de
que
soins
hygiénique.
soucieux
l'attention
santé
particuliers.
de
Mais
gagner
qu'il
correcte et
faut.
cela
... / ...
de
en
tant
ville,
l'argent,
Généralement
vient surtout
- 36 -
de leur grande résistance et de l'adaptation des races locales
à leur milieu. Malgré ces considérations, un ensemble de maladies
sont rencontrées.
b-1-1.
Les helminthàses:
Parmi les helminthiases on rencontre : la gastrodiscase,
les
strongyloses
gastro-intestinales,
la
trichonémosB,
'"
l'habronemose
gastrique et l'oxyurose.
b-1-2.
Les
des
Les parasitoses externes.
-----------------------parasitoses
infestations
Hyalomma,
et
de
externes
tiques
Rhipicephalus.
du
On
sont
genre,
caractérisées
Amblyomma,
y rencontre
aussi
par
Boophilus,
des
agents
de gales du genre Sarcoptes J Psoroptes et Chorioptes.
b-1-3.
Les hémoparasitoses.
Les trypanasomoses et la babésiose sont les hémoparasitases rencontrées.
b-1-4.
Les mycoses.
Les mycoses rencontrées sont les lymphangites épizootiques, l'aspergillose et les teignes.
b-2.
Les Maladies microbiennes.
--------------------------
La gourme,
le
~
tetanas,
le botulisme,
la lymphangite
ulcéreuse et la dermatite ulcéreuse sont les maladies microbiennes rencontrées.
... / ...
- 37 -
b-3.
Les maladies virales.
Les
maladies
L'encéphalo-myélite,
virales
du
cheval
au
Sénégal
sont
l'anémie infectieuse des équidés la grippe
~
équine et la peste équine.
II.2
LA PESTE EQUINE AU SENEGAL.
Depuis
au Sénégal,
où
le
XVIIIe
elle
siècle
la
peste
équine
existe
fait régulièrement dG nombreuses victimes
dans la population chevaline, toutes races confondues.
La
dont
nous
avons
épizooties
1890,
maladie
au
1891,
devenue
a
déj à
fait
Sénégal
1893.
En
enzootique
et
été
ont
l'objet
cas
eu
1906,
de
diverses
appelations
dans les synonymies. Les grandes
lieu
on
en 1882,
constate
qu'elle
apparaît
1885,
que
la
chaque
1886,
1887,
maladie
fois
que
est
la
saison de pluies est prolongée (21).
Durant
toutes
ces
pour trouver l'étiologie
De
nombreuses
en
1908
que
hypothèses
à
Dakar
et
du~mal
ont
l' hypG~.:;hèse de
piqueurs a été avancée.
CU
est
en
épizooties
un effort a été fourni
et élucider son épizootiologie.
été émises,
la
mais c'est seulement
transmission
par
les
insectes
En 1922 une nouvelle épizootie survient
l'étudiant
que
TEPAZ
cité
par
LEGER
et
coll (16) affirme que le mal est identique à la horse-si~kness.
'~
... 1 ...
- 38 -
Les années suivantes, des épizooties ont été signalées en 1959,
1965,
1960,
1985
1966,
1975,
1979,
(30),
1981,
1982,
Les derniers foyers datent de 1987
(31).
1983,
(30),
1984,
1989 (29)
et même 1990.
Face
aux
pertes
cette
à
évolution
importantes
qu'elle
cyclique
de
occasionne
la
maladie
dans
le
et
cheptel
équin, des efforts de lutte ont été entrepris.
Les efforts de lutte contre la maladie.
11-2-2.
--------------------------------------C'est
partir
à
de
1922
que
les
travaux
visant
à
juguler le mal, ont commencé. On a pu reproduire expérimentalement
la
à
maladie
par
un cheval.
inoculation
intraveineuse
de
Ensuite par une réinoculation,
sang
on a pu démontrer
qu'une atteinte antérieure immunise les cheveaux. Une
nation
expérimentale
entraîné
qu'un
e
aussi
allongement
pas
eu
de
du
mise
temps
en
oeuvre.
Cela
n'a
L'espoir
sérot~rapieJ
ou d'une
malheurè1~EI1leT}ttles
suite car,
séro~acci­
d'incubation.
~rovaccination
de la mise au point d'une
n'a
été
virulent
travaux n'{lflt pas
été poursuivis (23).
Dès
à
produire
types
un
de
vaccin
commencé
de souris
polyvalent
réduire
la
en
maladie
importées,
l'entretien
(13).
à
différents.
d'Onderstepoort
régulièrement
a
labora~oir8
le
antigéniques
laboratoire
permis
1955
En 1967 on
Dakar-Hann
partir
Ces
(4),
(13).
1961,
souches,
de
souches
Afrique
jusqu'en
des
de
par
du
huit
date
commencé
souches
de
provenaient
Sud.
Les
a
Ce
souches
à·
vaccin
ont
laquelle
passage
sur
du
a
été
l'on
cerveau
a commencé la production du vaccin
monovalent à type 9 à la suite des travaux de BOURDIN (5) .
. . . 1 ...
- 39 -
En plus de ces efforts de lutte, des études épidémiologiques
ont
été
entreprises
pour
permettre
d'élucider
le
partage et la dissémination du virus équipestique. (31)
Entre
été
menées,
1971
pour
voir
et
1976
des
l'importance
enquêtes
du
sérologiques
portage
du
virus.
ont
Une
comparaison a été faite entre les deux années afin de vérifier
s'il
n' y a
pas
sécheresse.
Les
de
fixation
pas
eu
de
du
eu
de
variation suite à la longue période de
résultats
complément
contact
récent
de
1975
ont
négatives,
avec
le
montré
prouvant
virus.
des
réactions
qu'il
n'y
a
Ceci a été confirmé
par la diminution du pourcentage des sérums ayant des anticorps
neutralisants (13).
a
o EUX l E M E PAR T l E
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=E T U0 E
E T
EXP E R l MEN T ALE
LUT TEe 0 N T REL A P EST E
E QUI N EAU
SEN E GAL
- 41 -
Chapitre l
MATERIEL ET METHODE DE l'ETUDE EXPERIMENTALE
I-1. Sur le terrain.
1-1-1. Choix du milieu d'étude.
L'étude sérologique s'est déroulée dans la zone d'6levage
du
nombre
cheval
de
et
foyers
plus
particulièrement
récents.
les localités suivantes:
C'est
ainsi
Fiméll'l,
autour
que
d'un
nous
Kaffrine,
certain
avons
choisi
Palmarin, Rufisque,
Thiès et Tiadiaye.
I-1-2. Matériel et m6thodes.
a- La matériel.
Pour
faire
le
travail
sur
le
terrain
nous
avons
eu besoin d'une voiture, de tubes VACUTAINER. de paniers métalliques
pour
porter
les
tubes,
et
enfin.
des
chevaux
da
race
locale que nous avons trouvés sur place.
b- La méthode.
Dans
chevaux
ce
en
concessions
contention
veine
de
aux
endroit
n'est
où
Les
sont
nous
pour
pas
nous
les
possible.
pouvons
le
tubes
verticaux
sérums de
lesquelles
localité
l'animal,
jugulaire.
maintenus
permet
sur
seul
rassemblement
les
et
un
chaque
sang
est
les
décant0r.
mentionnées
de
réunir
prélèvements.
nous
trouver
contenant
dans
essayons
nous
des
prélevé
le
paniers
rendons
niveau
sont
références
Le travail ultérieur se passe au laboratoire .
. . . 1 ...
des
où
dans
Après
de
la
identifiés
métalliques.
Nous confectionnons
les
cas
cheveux.
au
sang
Au
les
Cela
des fiches
chevaux;.
.. 42 -
By_bêgQEêtQ!E§.
1-2
1-2-1
b§_rêçY~~Eêt~QO_Qg§_§QE~Œ§.
a- Le matériel.
Tout le matériel qui entre en contact avec les sérums
doit
être stérile
pour
éviter
les
contaminations.
Nous
avons
utilisé le matériel courant de laboratoire :
- une centrigugeuse
- des flacons stériles
- des pipettes stériles
- une hotte à flux laminaire vertical
- un bain-marie
- un congélateur
- des tubes stériles.
b- La méthode.
Après coagulation du sang dans les tubes, les sérums
sont
la
récupéras
hotte
servent
dans
d'autres
tubes.
Le travail
pour éviter les contaminations.
à
décoler
le
coagulum
qui
se
fait
sous
Le pipettes stériles
empêche
quelquefois
la
vidange du sérum. Les tubes contenant le s6rum sont centrifugés
à
1500 tours
par minute pendant 5 minutes.
On récupère
le surnageant dans le flacons stériles. Les sérums ainsi obtenus
sont identifiés et décomplémentés au bain-marie à 56°C pendant
30 mn. En
à .. 20°C.
attendant
d'être
analysés
les sérums sont congelGs
... / ...
- 43 -
1-2-2
Les tests sérologiques.
Nous avons utilisé deux tests sérologiques :
- La séroneutralisation en micropleque (virus constant,
sérums variables) sur cellules de lignée Véra.
- La fixation du complément en micro-méthode.
I-2-2-1 La séroneutralisation.
-----~---------------
a- Le matériel.
Pour
la
réalisation
de
la
séroneutralisation,
un
ensemble de matériel est nécessaire. Ce sont:
- les sérums de chevaux
le virus de la peste équine.
Celui que nous avons
utilisé est la souche S2du sérotype 9. C'est une souche vaccinale
préparée
par
inoculation
intracéréblale
à
des
souris.
Nous avons ensuite déterminé la dose cytotoxique à 100p100
(la Cr10Q). Cette CriDO est de 10- 4 .
- Le milieu de culture. Nous avons utilisé le milieu
hyla qui est d'une composition assez complexe et qui renferme
des
minéraux,
des
acides
aminés,
des
vitamines,
sont
des
du
phénol
et des antibiotiques.
Les
cellules
vero qui
cellules
de
rein
de singe vert dlAfrique (Cercopithecus aethiops).
- le sérum de veau foetal
la trypsine versine.
Il
y a ensuite le matériel courant d'un laboratoire
de virologie tel que :
- une hotte
- une étuve à gaz carbonique (C0 2 )
- une étuve simple
... 1 ...
- 44 -
- un microscope
des
capsules.
Ces
micro-plaques
plaques
sont
stériles
dans
un
en
polystyrène
emballage
de
de
96
plastique.
Elles permettent de tester 12 sérums.
- des pipettes de plusieurs calibres.
des poires
- des micropipettes simples et multiples. etc .
.b- la méthode.
la
le
La
virus
saroneutralisation
et
réaction
le
sérum
consiste
contenart
antigène-anticorps
température
et
pendant
un
les
ayant
temps
à
mettre
anticorps
eu
lieu
en
spécifiques.
in vitro,
dêterminé,
contact
on
à
vérifie
une
sur
culture cellulaire si le virus a bien été bloqué par les anticorps.
Dans
notre manipulation,
il s'agit d'une séroneutrali-
sation à virus fixe et à sérums variables. On devra constater
dans les cultures cellulaires l'apparition d'effets cytopathogènes si le sérum est négatif. Par contre l'absence de ces effets
montre que le sérum est positif.
Pour
se
fait
éviter
toute
contamination,
la
manipulation
sous une hotte et à proximité d'un bec busen Allumé.
Tout le matériel utilisé
doit être stérile.
les sérums sont décongelés à la température du laboratoire.
Dans
sérums.
Pour
un
premier
temps
on
fait
les
dilutions
des
ce faire on met dans les cupules de la première
rangée marquée A, 90 ul do milieu à l'aide de la micropipette.
Dans
de
par
les
rangées
milieu
par
cupule.
Les
suivantes
cupule.
la
rangées
marquée
dernière
G et
B-C-D-E-G,
on
rangée
reçoit
H serviront
(H)
met
50 ur
100 ur
respectivement
témoins virus et de témoins cellules. Donc elles ne recevront
pas de sérum.
. .. / ...
de
- 45 -
Chaque cupule de la rangée A reçoit 10 ul d'un sérum,
afin de donner une dilution du sérum au dizième.
Avec une multipipettes on fait les mélanges sérum-milieu.
Ensuite on prélève 50
rangée
pour
avoir
~l
du mélange que l'on pesse à la deuxième
une
dilution
au
vingtième.
On
recommence
la même chose jusqu'à la rangée E. On obtient ainsi les dilutions
successives suivantes: 1/10, 1/20, 1/40, 1/80, 1/160.
Dans
contact
avec
le milieu,
un
le
de
deuxième
sérum.
sorte
temps
nous
La suspension
avoir
à
mettons
virale
est
le
virus
diluée
en
dans
une dose infectieuse cytotoxique
100pl00 dons un volume de 50 ui
Ici la dilution est faite
à 10- 4 . Avec une multipipettes, on distribue 50 ·ul dans chaque
à
cupule, sauf dans celles de la rangée H.
Les plaques sont alors couvertes et placées à l'étuve
à
37°C,
pendant une heure. Cela permet à la réaction antigène-
anticorps de se réaliser.
Dans
Vero
un
récolt6es
troisième
apr~s
raison
plaques
de
sont
trypsinations,
distribution
100 ul
on
distribue
la
à
les
cellules
concentration
do
~l.
100 000 cellules par
La
temps
de
ensuite
se
fait
suspension
couvertes
et
avec
une
cellulaire
placées
multipipette,
par
à
cupule.
li étuve
à
à
Les
CO 2'
Un témoin sérum positif est prévu pour apprécier la non toxicitô
des sérums.
,..
... / ...
- 46 -
c. la lecture des plaques.
la
et
sixième
Pour
qu'une
virus
et
jour
témoins
des
plaques
d'incubation.
plaque
cellules
entiè~ement
les
lecture
soit
soient
détruit
cellules
dans
1
lue 1
se
Elle
il
50
faut
positifs.
les
fait
que
entre
fait
les
virus t
quatrième
microscope.
témoins sérums.
le
taAdis
elle doit rester intacte.
sont notés sur des fiches préparées à cet effet .
..
au
Normalement
témoins
le
tapis
~a.
est
dans
La.$ r4sultats
1
Tableau N°3 Mode opératoire de la se:r;oDf;utralisation (~ernple d'un serum)
A
B
E
D
C
:
Milieu Hyla:
Serum
suspect
1
r-.
q
50 ul
90 ul
10 ul
:
-..-- --
. ....so
ul .--A'... ~ 50 ul /
'-..
:
!
:
50 ul
50 ul
50 ul
:
~"'..SO
ul:....,., .,..?O ul: _.... /.." 50
...._-,~.............
'~~,.,-{
:
:
\jeter~
Virus
.
,
...........
~
:
Dilutions
du serum
ul: à
1/10
50 ul
1/20
1/40
1/80
1/160
50 ul
50 ul
50 ul
50 ul
50 ul
Incubation d'une heure à l'étuve à 37°C
Cellules
100 ul
100 ul
100 ul
100 ul
,
....... _-'-'"
- ...
'---
......
100 ul
100 ul
•
le
le
1 ,.
100 ul
-
100 ul
----------
- 48 -
1-2-2-2. La fixation du complément.
a- Le matériel.
Le matériel nocessaire
pose
pour cette réaction se com-
de
- serums
de
chevaux
l'antigène
viral
sur
prêpar~
cerveau
de
souris
âgées de trois semaines et conservé à la température da +4°C.
L'
est
ti~
plus
élevé
antig~ne
titre
le
pour
à
déterminer
un
serum
la
dilution donnant le
positif
connu.
Dans
notre
cas le titre est de 1/80.
- globules rouges de mouton
~n
tampon véronel-9élatine.
- complément dont on cherche le titre. C'est-à-dire
la
dilution
donnant
nécessaire
pour
avoir
5
unités
de
complément~
une hémolyse à SOpl00 dans un volume do 50 ul. Dans
notre ces le titre est de 1/20e.
- serum hémolytique. C'est du serum de lapin, antihématies
de
mouton
de
l'institut
Pasteur.
Il
est
conservé
à +4°C.
- solution de véronale gélatine (VG) dont la composition est la suivante :
10
ccmprimés
il
camp lément
fi xat ion test
(OXOID)
• gélatine : l gramme
. Eau distilléo : 1000 ml.
. .. 1 .••
diluent tablets"
- 49 -
Le tout est dissout au bain-marie.
Autres matériels :
- micropipettes simples et multiples
- microplsques à fond conique, lavées à l'eau distillee.
edh6sifs
plastiqua~
servant
de
couvercles
pour
les p1eques.
_un vibreur spécial.
- une otuve
- une centrifUgeuse réfrigérée.
- un miroir.
b- La méthode.
La
serums
qui
en
fixation
contact
avec
pourra
se
fixer
ce
dernier
se
forme.
de
ce
complexe,
ne~anticorps
du
on
composé
complément
consiste
l'antigène.
sur
le
Pour
comploxe
mettre
utilise
de
On
un
globules
r
les
le complément
antigène-anticorps,
en
évidence
deuxième
rouges
serum enti-g1obules rouges de mouton.
se forme
ajoute
mettre
à
de
la
complexe
mouto~
si
formation
antigèet
d'
un
Si le premier complexe
le complément s' y fixe et n'est donc pas disponible
pour le second complexe. Par contre si le premier ne se forme
pas, le complément se fixera sur le second, entrainant l'hémolyse
rfas globules rouges.
tives ne
Après centrif ugation les réactions posi-
présontent pos d' hémolyse,
tandis que les négatives
so caractérisant par l'hémolyse des globules rouges •
. . . 1 •..
- 50 Le manipulation se fait comme suit :
dans un premier temps on fait des dilutions successives
des serums, suivant une progression géométrique de raison 2,
allant du 1/4 au 1/32
Sur
serums.
On
chaque
plaque
distribue
dans
titre
en
les
deux
cupules
séries
da
rangées
des
douze
A
et
E
45 ul de VG. Dans les cupules des rangées B, C, D, F, G et H,
on
distribue
cupules
des
25 ul de
rangées
On mélange le
VG.
Les
et
A
serum au
E,
sont aj out és dans les
serums
raison
à
de
VG pour avoir
par cupule.
15 ul
ainsi une dilution
élU
1/4. Ensuite on prélève 25 ul du mélange que l'on passe dans
les
la
rangées
même
suivant
chose
respectivement
jusqu'à
avoir
A et
les
E.
On
dilutions
recommence
successives
da
1/4, 1/8, 1/16, 1/32. On s'arrête au 1/32 car le taux d'anticorps
est rarement supérieur au 1/32e.
Sur
autre
complément
témoins
rouges.
une
une
et
on ménage
plaque
pour
cupule
3 cupules pour les
le
globules
témoin
Dans les témoins complément on met 50 ul de VG tandis
que le témoin globules rouges reçoit 100 ul de VG.
Dans
dilutions
rangées
un
deuxième
successives
A et
complément
E qui
et
de
temps,
serum,
servent
globules
on
sauf
de
ajoute
dans
témoins
rouges,
ne
dilué
dans
l'antigène
las
cupules
serums. Les
reçoivent
aux
pas
des
temoins
non
plus
l'antigène.
L'antigène
la
distribution
plaques
sont
se
est
fait
agitées
2 à
raison
à
de
la
25
3 minutes et
mn à la température ambiante.
... / ...
solution
ul
par
laissées
VG
à
1/8,
cupule.
pendant
Les
15
- 51 -
Dans
le
un
complément
sans
troisième
lyophilisé
agitation,
ensuite
une
est
jusqu'à
solution
temps
on apporte
reconstitué
dissolution
de
le
dans
complément.
son
solvant,
On
prépare
complète.
VG
contenant
1/20e
du
complément
cupules
reçoivent
50
de
complément
ainsi reconstitué.
Toutes
les
ul
au 1/20 sauf le témoin globules rouges. Au niveau des témoinscomplément,
les
trois
cupules
reçoivent
respectivement
5
unités, 2,5 unités et 1,25 unité de complément. Après agitation
les plaques sont recouvertes d'un plastique edhésif et laissées
à +4°C pendant une nuit.
Dans
un
quatrième
rouges sensibilisés.
globules
rouges
pour
ces
globules
rouges
à
on
prépare
la
on
le lendemain,
les
part
temps
les
3p100
ajoute
globules
on agite le tube contenant
réoxygéner.
dans
solution de
les
la
serum
On
dilue
solution
D'autre
VG.
hemolytique
ensuite
à
1/100 '};:;
(Une microgoutte dans 12 ml de solution VG. les deux solutions
sont
mélangées
rotatif.
On
à
volume
obtient
les
égale
en
hématies
effectuant
un
sensibilisées
mouvement
après
une
incubation de quinze minutes à la température du laboratoire.
les
à
plaques
la
sont sorties
du réfrigérateur
température ,ambiante
pendant
15
pour être
minutes.
placées
On distribue
dans toutes les cupules 25 u1 de globules rouges sensibilisés.
Après
agitation
l'incubation
les
dure
les quinze minutes.
plaques
trente
sont
minutes
placées à l'étuve à
avec
une
agitation
37°C.
toutes
~·lode
rrableau N G 4
opératoü:~
f ixa.t.ic'tr; du cODplfL1cnt.
21.
ul=micro-litre
(e;{emf..I1e d'un se:;'-dlu)
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100 ul
: 50 ul
: 50 ul
Serum
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gl.obules
GR~
1/8
1/16
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Antigène
:
25 ul
1/32
...-
:.
_._..-....--._--~
25 ül
+--_._.._._------------+------._---~._----
. .-,.. - ------+_--------__
--~--~-~._---~---_._--~---_._----
-"'- !
25 ul
.~--------~-;_._-_._--~--------
:
':
:
agitation plus incubation'de 13 minutes à la température ambiante.
---_._------------
._!_._. __
. _._---
50 ul
! Complément
.L
+-
50 ul
50 ul
50 u1
._----_.--+----------~--
~
5u ul
50 ul
25 ul
25 ul
50 ul
~
Laisser la plaque à +4°C pendant une nuit .
_--------_._.
.
Globules
rouges
25 ul
sensibilisé: - '- .._----'~'-----""---
-
25 ul
_.
~._.
.
-_.. >--. ., .•
~
. ··· __·_··__
25 ul
'T
_ •. ~ _ _ • • _ _ •••
•
25
-,
.. _.-._..
-.~.~.
1..11
--~.,.
~,.-
_.,- - ._--_.-
~--
.... -
·
----_._~-_._~-~._._._._-
......
-
:
---~._~~.
.
_._~_.---
25 u]
.~._-
.....--.---
25 ul
~.
- 53 Pour terminer
tours par minute
les
~endant
plaques
sont centrifugées à 1500
5 mn, à +4°C.
c. La lecture des plaques,
------------.---------
La
lecture
se
fait
au
miroir.
Pour
pouvoir lira
le titrage, il faut que les témoins seru~ soient bons, c'est-àdire,
non
anticomplémentaires.
globules rouges
premiers
Les
doivent aussi être
témoins
bons
complément
et
hémolyse dans les
et absence d 'J:{!lmolyse dans le second.
Les résultats
sont pris sur des fiches préparées à cet effet.
1-3.
Les critères d'interprétation.
Dans
ne
donnant
le
pas
de
test
de
seroneutralisation,
lésions
cellulaires
la
à
tout
serum
dilution
1/10
ast considéré comme positif.
En
inhibition
fixation
de
du
l' hémolyse
complément
à
la
tout
dilm 't ion
serum
1/8
donnant
est
une
considéré
comma positif. Las serums qui se sont révélés anticomplémantaires
ne sont pas interprétés.
1-4. Présentation des résul tata.
Les
résultats
de
la
serologie sont
présentés sous
forme de tableaux et d'histogramme.
Las classes d'âge sont
détermin~comme
suit:
classe A = animaux ayant au plus trois ans.
classe B
classe C
= animaux
= animauK
ayant entre trois et dix ans.
ayant plus de dix ans •
• . . 1 .•.
.. 54 -
La classe - A
encore
en
activité.
pleine
activité
et
~
représente
les
La
B correspond
la
classe
classe
animaux 1
C regroupe
les
qui ne sont pas
aux
animaux
animaux
en
vieux.
L'âge des animaux est déterminé par l'examen de la dentition.
Les
de confiance
pourcentages
seront
affectés
l. à 5pl00 da risque
l
=~
1,96
Ici
,..
= pourcentage trouvé
Q = l-P
N = taille de l'échantillon.
P
d'un
intervalle
- 55 C~IAPITRE
RESULTATS ET DISCUSSION DE L'ETUDE EXPERIMENTALE.
II
Les Résultats.
11-1
11-1-1
Taux de positivité globale et par localité.
Ces résultats sont présentés dans le tableau N°S
Oes
sont
de
486
positifs
en
serums
testés
en
seraneutralisation
seroneutralisation,
soit
un
taux
444
globale
positivité égale à 91,35p100.
~51
et donnent
sarums sur les 486 ne sont pas anticomplémentaires
en fixation
de complément,
316 positivités,
soit
70,06p100.
Tableau N°S
Résultats globaux de la serologie.
-----------------------.------------------------------ ... -----------1
Locali- : Serums 1_---_~_S~t---------~---p--fÇ;---------~Serums !
tés
. testés . Nombre:
p100
: Nombre: pl00
AC!
,---.-------.--------4-------------------------------Fimela
:
68
Kaffrine :
97
:
.
_
65
95,58
38
56,71
1
87
89,69
83
86,45
1
--------------------------------------------------------------------!
·
..
..
.
..
..
..
-----------:--------:--------:----------:--------:---------:-------·
.
.
.
.
·
Palmarin :
123
117
.
95,12
.
70
.
56,91
.
°
!-----------:--------:--------:----------:--------:---------:-------Rufisque :
60
54
90
30
52,63
3
!-----------:---.----:--------:------~---:--------:--- ------:------·-1
28
Thiès
86
72
83,72
50
!-----------:--------:--------:----------:--------:---------:--------!
Tiediaye :
52
49
94,23
45
90
2
!--------.--:------.-:~-.-----:---------~:--~.----:--- ------:--------!
Total
486
444
91,35
316
70,06
35
•
•
•
.:.2,49
i
.
.:.4,07
;
._----------~--------~--------~----------~--------~---------~--------!
1
SN+
FC+
AC
= serums positifs en seroneutralisation.
= serums positifs an fixation du complément.
= anticomplémentaire.
- 56 11-1-2.
Taux de positivité en fonction de l'âge.
Les
Pelmarin
résultats
sont
C'ost
seulement
Thiès
et
présentés
dans
Tiadiaye
les
que
dans
le
localités
nous
avons
tableau
de
pu
N°S
Kaffrine,
avoir
l'âge
des chevaux, globalement nous avons testé 47 serums appartenant
à
des
chevaux
de
classe
A,
16.2
serums
pour
la
classe
B et
91 serums pour la classe C.
~.-..
.. _-. .. - ---------------------------------:-.
SN+
.
..
FC+
---------------------------------------------------~-.--~-----
classe
d'âge
1
.
serums
testés
nombre
nombre
pl00
AC
pl00
---------------------------------------------------------------A
32
47
!.(3 ans
·
.
: 68,08
+13
36
: 9~j20
114
.-.
85,71:
+10
5
80,08:
.!.6,15 .
21
81,39:
!.7,99
5
.
·
.
..
-.
--------------------------------------------------------------B
3-10 ans :
162
·
.
151
.
.
.
---------~---------~---------~--------~---------~--------~.----
C
10 ans
91
..
·.
9 0 : 98.90
+2
..
70
.
..
----------------------------------------------------~.
Tableau N°S
taux de positivité en fonction des classes
d'âge.
FC+
= seroneutralisation positive
= fixation du complément positif.
AC
= anticomplémentôire.
SN+
..
----------
. •. 1 ...
- 57 constatons
Nous
que
les
taux
de
positivité en ce
Qui concerne la seroneutralisation sont respectivement ;
68,08! 13 pl00 pour la classe A,
3 pl00 pour la classe B.
93,20~
98 , 90! 2 pl00 pour la classe C.
En fixation du complément les résultats sont les suivants
classe A
85,71 + la pl00
classe B
80,08
classe C
81, .39
II-1-3
6,15 pl00
+
+
7,99 P 100
Distribution des anticorps dans la population.
Nous présentons dans le tableau N° 7 la distribution
des
anticorps
la
ropulation,
avons
pris
neutralisants
en
possibilité
en
fonction
compte
d'une
et
fixant
des
seulement
lecture
dans
complément
dans
différentes
localités.
Nous
les
ayant
les
le
serums
deux
tests.
Il
donné
Y en
la
a
eu 449.
1,78p100 seulement des animaux n'ont pas d'anticorps
neutralisan~
sont
positifs
possèdent
et
fixant
pour
seulement
les
des
le
complément,
deux
tests.
anticorps
tandis
que
27,83pl00
neutralisants
des
chevaux
et
6,23p100
ne possèdent que des anticorps fixant le complément .
. . . 1 ...
64,14pl00
- 58 -
Tableau N° 7 : Distribution des anticorps.
-------------
..-.,
1-
'\-
,
-
1
<'......
'..} FI -
) ! ' . .j
./":
)..- IJ
...
"
1
-------~--------------------------------------------------~--------~-----
i! locali.: serums: nom- : piaO: nom- : pl00 : nom- : pl00 : nom- : pl00
·
té
titrés bre
bre
bre
bre
!---------9~------.~------f-----.~------~------.------~-----~~------~---.-! Fimela
67
1
1,5: 28 : 41,8:
36 : 53,7 :
2
3
1-------------_·-------------------------------------- ------------~----.---
· Kaffrine:
96
1
1
1 2 : 12,5:
74 : 77,1:
9
9,4
!--~-------.-------------------------------------------------------------123
4
1,6
3,3: 49 : 39,8: 68 : 55,3 :
! Palmarin:
2
---------------------~-----_._------------------------------------------~-
! Rufisque:
57
1
1,8:
26
: 45,6:
25
: 43,9 :
5
8,7
56
1
1,8:
5
: 8,9
43
: 76,8 :
7
: 12,5
1
· Thiès
!-------------------------------------------------------------~-----------
Tiadiaye:
t_-----
1
Tatal
50
0
0
5 : 10
4 2 : 84
3
6
~----
449
1,78:
+1.,22:
8
125 : 27,83:
!.4,1<1:
288 : 64,14:
,:4,43
_
28 : 6,23
. +2,23
.
-
-------------------------------------------------------------------------SN-FC- = serums négatifs en seroneutralisation et en fixation
du complément.
SN+FC-
=
SN+FC+
= serums positifs pour
= serums négatifs en
SN -FC+
serums positifs en seroneutralisation
en fixation du complément.
sont
encore
négatifs
et
positifs
les deux tests.
seroneutralisation
en fixation du complément.
Ces résultats
et
représentés
dans
la
figure
N~l
, permettant de constater l'importance de la distribution
des anticorps neutralisants dans la population .
• . . 1 ••.
Figure n-l : Distribution des antièorps en' fonètion
.
.des lieux de prélèvement
90
80
70
60
0\
ltl
x
•
~ SN+ FC-
50
.w
30
20
10
o
5N- Fe-
1
crI
ft_la
Kl1Trine
Pelmenn
Ruftaque
·Thtès
Ttadlave
•
SN+ Fe+
III
SN- FC+
- 60
11-1-4.
4
Titre des anticorps dans la population .
. ---~-.--------------------------.----
l'étude quantitative des anticorps neutralisants,
nous montre que 50,45pl00 des sérums positifs, le sont jusqu'à
la dilution 1/160a, tandis que 5, lapl00 sont positifs seulement
au
1/10.
les
dilutions
intermédiaires
donnent respectivement les pourcentages
(1/20,
1/40,
suivants
1/80e)
6,28pl00,
12,61pl00 et 24,77pl00. (voir tableau N° 8)
Parmi les serums positifs en fixation du complément,
70,25pl00
~~jusqu'à
1/32e tandis qu'au niveau des faibles
dilutions (1/8, 1/16), on a respectivement 9,40pl00 et 20,2Spl00.
(voir tableau N°ll page
Tableau N°'8
--- ..
!
Nombre de serums positifs en seroneutralisation
en fonction de leur titre et
de la i ocalité des prélèvements.
----_._---------------.--.----------------------~~~--~----------
,~re
.
)
localite---
:
1/10
1/20
1/40
1~60
1/80
------------;----------:----------:----------:----------:----------!
Fimela
9
. 8
Kaffrine
7
7
15
20
13
------------:----------:----------~.--.-------:------- ---:----------1
17
44
12
1--------------------------------------------------------------------!
Palmarin
:
7
:
13
:
16
:
21
:
60
--------------------------------~--------------------- -------------
Rufisque
0
2
4
48
!
0
!-------------:----------:----------:----------:------ -~-------------!
Thiès
a
!--~----------:--_-
Tiadiaye
o
:
1
:
o
1
5
:
66
4
-------.-------1
10
34
!-------------:----------:----------:--------.-:--~------------------!
Total
23
31
56
110
224
!-------------:----------;----------:----------:----------.----------!
Pl00
5,18
6,98
~2,06
~2,27
12,61
..•
~3,08
24,77
50,45
~4,01
~4,65
..
l---------~---:-------~--:---------~:----------:-.--------------~-.!
- 61 -
Tableau
N° 9
Nombre de serums positifs en fixation
du
complément,
en
fonction
de
leur
titre et de la localité des prélèvements.
~Tit~ë-~-------------------------------------------------
.
.
localité
1/16
1/8
1/32
1
----------------------~------------------------------- ----------
Fimela
12
6
20
-------------------------------------~--------------------------t
4
Kaffrine
11
68
1
------------------------------------------------------ ----------~
Palmarin
13
23
34
---------------------------------------------------------------.
2
Rufisque
8
20
----------------------------------------------------------------!
o
Thiès
o
50
-------------------------------------------------------~-------
Tiadiaye
10
5
30
---------------.--------------------------------.-----.-------- ..1
Total
30
222
64
- ----------------------------------------------------------------!
A partir
du
tableau
seulement
il
y
équine,
mais
possède
les
les
1
: 9,43 1 3,23 : 20,25 ! 4,43 : 70,25 ! 5,04
pl00
mêmes
résultats
en
N°
a beaucoup
plus
anticorps
observations
de
la
8 ,) nous
une
de
pouvons
positivité dans
bonne
partie
neutralisants
sont
fixation
du
constater
faites
à
de
un
en
complément.
population
cette
population
qui
assez
élevé.
concerne
(tableau N° 9
••• J •••
non
la
titre
ce
que
!
les
- 62 II.1-5.
Distribution
des
anticorps
chez
les
femelles
ayant
----.-------._----------------------------------------plus de trois ans.
-----------------Sur les 102 serums de femelles que nous avons testés,
83 correspondent à des animaux ayant plus de trois ans. Cette
étude nous
montre qu'il
en seroneutralisation,
y
a jusqu'à 91.56pl00 de positivité
et 80,28pl00 de positivité en fixation
du complément. (voir tableau N° lœ
Tableau N° 10
Résultat de l'analyse des serums des
femelles ayant plus de 3 ans.
FC+
!
Fimela:
1_--
.
!
;
:
:
-----------------------------------------------
Kaffrine:
1
-
AC
55
:
40
_
34
38
:
1
!
-----------------------------------------------
Palmarin:
1
11
11
10
7
0
-----------------------------------------------
i
Rufisque:
27:
!
Tiadiaye:
9
24
20
:
_
11
10
5
1
!------------------------------------------------------------:-------!
Thiès
:
-:
:
!---------------------------------------------------------------------!
:
8
8
,--------------------------------------------------------------------.
Total
102
83
76
57
12
1
!---------------~-----------------------.------------- ----.----------_.
pi00
1
8 1 . 3 7 : 91,56 : 80,28 :
• •
:
+5,98 : +9,2
i.----------:-----------:----------------------=-------=--------------
- 63 -
11-2. Discussion
11-2-1. Discussion du matériel et des méthodes.
Nous n' avons pas pu couvrir toute la zone d'élevage
du
cheval.
temps
ce
est
du
qui
fait
nous
travail
un
était
imparti.
nombre
complétement
le terrain.
de l'insuffisance des moyens et du court
Nous avons eu à utiliser dans
réduit
de
serums
indépendant
de
notre
au total.
486
volonté.
En
Cela
effet
sur
l'obtention du sang de cheval est très difficile f
du fait de la non collaboration des éleveurs.
Les
réactions
habituellement
de
la
le
plan
par
le
que
nous
laboratoire
vétérinaire
r~cher~he
choisies
avons/ sont celles utilisées
international
comme
de
un
national
Hann,
qui
laboratoire
de
l'élevage
et
est
reconnu
sur
de
référence
en
matière de peste équine.
La
seroneutralisation
seroneutralisation
en
en
microplaque
plaque
présente
ou
un
technique
certain
de
nombre
d'avantages. Elle est sensible, simple à réaliser et économique
du point de vue de la quantité de réactifs utilisés.
La
une
fixation
réaction
du
complément
relativement
simple,
en microplaque est aussi
rapide
et
économique
du
point de vue du temps et de la quantité de réactifs utilisés.
Dans
le
risque
la
seroneutralisation,
l'inconvénient
est
permanent de contamination qui empêche la réaction
de bien suivre son cours.
. .. / ...
- 64 -
Les
liées
difficultés
à
la
possibilité
ailleurs
35
serums
se
en
fixation
d'une
sont
du
agitation
révélés
complément
sont
insuffisante.
Par
anticomplémentaires
et
nous n'avons pas pu lire leur titrage.
11-2-2. Discussion des résultats.
seroneutralisation
La
est
la
méthode
permettant
de mettre en évidence l'existence des anticorps neutralisants.
Ces anticorps sont d'apparition tardive. On ne peut les détecter
que
deux
semaines
atteignent
leur
après
taux
l'infection
maximum
au
ou
bout
la
de
vaccination.
deux
mois
et
Il
s'y
maintiennent pendant longtemps.
La fixation du complément met en évidence la présence
des
anticorps
apparition
ou
la
pour
fixant
précocG
complément.
dès
t
v~ccination.
s'annuler
le
le
derniers sont d'une
cinquième jour après l'infection
leur
titre
le
quatrième
vers
Ces
sérique
mois.
décroit
Il
rapidement
n'interviennent
pas dans l'immunité.
l'analyse
de
positivité
en
effectuée
91,35p100
globalement
donne
seroneutralisation,
avec
des
~roportions
importantes de serums neutralisants dans toutes les localité s.
Compte tenu
pouvons
dire
Igrand rôle
~es
de la cinétique des anticorps neutralisants, nous
que
et
vaccinations
antérieures
dans l'acquisition de ces anticorps.
différentes
rqUine
les
très
localités
sont
probablement,
des
les
anciens
anciennes
joué
un
D' autre part
foyers
de
infections
aussi contribué à l'élaboration de ces anticorps .
• • • 1 .•.
ont
peste
ont
- 65 -
70,OSpl00
des
chevaux
présentent
des
ônticoprs
fixant le complément. Au moment où nous avons fait les prélèvements
les
chevaux
Nous
avons
n'avait
donc
pas
encore
fait
leur
rappel
profité pour le leur faire.
vaccinal.
C'est dire donc
que les anticorps fixent le complément ne sont pas d'origine
vaccinale, mais qu'ils sont les témoins d'une infection récente
par le virus équipestique.
Le virus donc continue à circuler
dans
D'ailleurs cette année des foyers
la
population équine.
ont été signalés ça et là, et le virus a été isolé et identifié
sur des
prélèvements venant de
Thiès et de Tivaouane,
zones
où nous avons eu à faire des prélèvements.
L'étude
nous révèle
avec
que le taux des anticorps neutralisants augmente
l'âge.
Le
vaccinations
anticorps
est
vieux
qu'une
âgé,
Sénégal
étant
une
zone
d'enzootie,
se faisant de temps en temps,
des
le virus
du taux de positivité en fonction de l'âge
ne
plus
nous
il
étonne
a
la
pas.
En
malchance
les
cette répartition
effet
d'être
et
plus
en
l'animal
contact
avec
sauvage ou la chance d'avoir été vacciné ne serait-ce
fois.
plus
A cela
il
a
la
on
peut
chance
aj outer que
d'être
plus
protégé
l'animal est
contre
une
peste
mortelle.
Les différentes classes d'âge présentent des proportions
de
positivités à
(85,71piOO,
y a une
près
aO,08pl00,
diffusion du
classe d' §ge.
vecteurs
peu
Il ne
hématophages
égales
81,SOpl00.)
virus,
en fixation du complément.
C'est
il n' y
Q
dire
pûs
de
que
préférence de
pourrait en être autrement,
n'ont
pas
de
préférence
de l'§ge de l'animal.
. •. 1 .••
lorsqu'il
puisque les
en
fonction
- 66 le
montre
deux
distribution
une proportion
types
proportion
des
faible
d'anticorps,
possède
les
anticorps
d'animaux
(1,l8pl00).
deux
types
dans
le
n'ayant
Par
population
pas l'un des
contre
d'anticorps,
une
forte
(64,14pl00).
les vaccinations et les infections antérieures ont donc couvert
une grande partie des chevaux, leur conférant ainsi les moyens
de défense contre une atteinte ultérieure.
la proportion d'animaux,
ayant des anticorps fixant
le complément et manquant d'anticorps neutralisants est faible,
(6, 23pl00).
Néanmoins
ce sont
des
animaux en danger car ils
manquent de moyens de défense, au moment même où leur organisme
est en contact avec le virus.
le titrage
des
anticorps dans la population révèle
une proportion importante de chevaux ayant des serums positifs
au 1/160. Cette proportion est de SO,4Spl00. On peut en déduire
que non seulement la plupart des chevaux possèdent des moyens
de défense, mais encore que ces moyens sont à un niveau assez
élevé~
Ceci est probablement dû aux vaccinations antérieures,
car s'il ne s'agissait que de témoins d'infections antérieures,
il
y
aurait
eu
C'est
des
dans
flambées épizootiques
de
peste
équine.
la tranehe d'âge supérieure à trois ans
que se trouvent les femelles reproductrices. Pendant la gestation
des juments, les anticorps ne passent pas la barrière placentaire
(11).
soit
Le
poulain
l'état
nait
sans
immunitaire
de
colostrum qu'il acquiert
à
six
mois.
L'étude
seraient
neutralisants,
la
C'est
une
des
juments nOU5 montre qu'une
(91,56pl00)
anticoprs
mère.
immunité passive
anticoprs
de
qui
neutralisants
proportion
capables
par la
quelque
prise de
dure cinq
chez
les
importante de juments
protéger
naissance par le colostrum.
. .. 1 ..•
leur
petit
à
la
- 67 Signalons
que
les
résultats
que
nous
avons
trouvés
sont conformes à ceux signalés par SARR et coll. (31)
L'ensemble de cette étude,
équipestique
continue
de
circuler
nous montre que le virus
dans
et que la maj eure partie des chevaux
neutralisants
présentent
il
y
a
une
des
pleinement
à
protecteurs.
vivre
certaine
chevaux
zone
importés pour
de
Ces demi9:"s
d'enzootie.
au
l'amélioration
des
population
équine
possèdent des anticorps
pourquoi
résistance
d€pourvus
sensibles.
en
C'est
la
à
les
l'infection.
cette
un
titre
que
races locales.
locaux
Néanmoins
protection
courent
même
chevaux
et
donc
grand
risque
les
chevaux
Les produits
de croisement sont aussi très sensibles.
Bien que la peste équine soit une entité pathologique
anciennement
de
lutte,
connue
elle
au
reste
Sénégal,
un
danger
et
malgré
pour
un
certain
l'élevage
des
effort
chevaux.
Il convient donc d'envisager les moyens de lutte qui permettront
de juguler le mal.
- 68 -
Chapitre
III
IMPORTANCE
ET
LUTTE
CONTRE
LA
PESTE
EQUINE
AU SENE GAL
·111-1 L'importance. de la maladie
La
peste
équine
revêt
une
grande
importance
sur
le plan médicale et économique.
a- sur le plan médical.
C'est
une
maladie
grave
qui
entraine
rapidement
des mortalités et immobilise 10-15p100 des équidés, lorsqu'elle
apparaît dans une zone.
b- Sur le plan économique.
En
effet
pertes
à
Son
importance
découle
les
mortalités
des
pour
los
125 mille
foudroyante;
éleveurs.
FCFA.
de
l'importance
chevaux
Un bon
Lorsque les
constituent
cheval de
animaux
font
médicale.
de
grandes
5 ans coûte 100
une
peste moins
celle-ci les immobilise pendant plusieurs jours 1
entravant ainsi les travaux champêtres et les autres activités.
Il en découle une perte de revenus pour les propriétaires.
Par ailleurs,
locales
plus
s'an
trouve
élevées
dans
le programme dl amélioration des races
En
entravé.
les
races
effet
les mortalités
amélioratrices
et
les
sont
produits
de croisement.
Oes
oeuvre pour
mesures
de
lutte
doivent
donc
éradiquer la maladie.
. ... 1 ...
être
mises
en
- 69 111-2. Les méthodes de lutte.
111-2-1 Les bases de la lutte.
Lorsque
les
foyers
ne
peste
équine
apparaissent,
le seul moyen de savoir que c'est bien la peste équine, c'est
le diagnostic. Comme dans la plupart des maladies infectieuses,
le diagnostic de la peste équine repose sur des considérations
épidémiologiqu~,
cliniques et nécropsiques.
a- Les éléments épidémiologiques.
---~-------------------------
La peste équine sera suspectée, devant des manifestations
et
graves
moins
et contagieuses,
graves
sur
survenant sur certains chevaux
d'autres,
occasionnant
des
mortalités
chez les premiers et la morbidité chez les seconds. Ces manifestations ont lieu pendant la saison des pluies et les premiers
mois qui la suivent.
b- Les éléments cliniques.
Dans
la
forme
grave
de
la maladie
on
observe
une
atonie cardiaque, des oedèmes des tissus sous-cutanés, surtout
au
niveau
de
dyspnée,
des
de
fosses temporales.
toux,
de
jetage
Ces
et
signes
de
s'accompagnent
ldmort
de
l'animal.
Oans les formes bénignes on observe généralement une réaction
fébrile,
suivie
de l'atteinte de l'état général.
Les oedèmes
sous-cutanés apparaissent si l'animal est soumis à un stress .
. . •1 ...
- 70 -
c- les éléments nécropsiques.
les lésions suivantes caractérisent la peste équine
- oedèmes intenses des poumons
- des zones d'emphysème.
- des pétéchies sur tous les organes en particulier
sur les poumons
des exsudats spumeux ûu niveau des poumons
- hydropéricarde
- oedèmes des tissus sous-cutanés.
Pour
compléter
ceci
il
est
nécessaire
de
faire
un diagnostic différentiel et expérimental.
d· Le diagnostic diffirentiel.
Il
pr~ter
existe
un certain nombre de maladie qui peuvent
à confusion avec la peste équine.
- le charbon bactéridien
C'est
aigue.
Le
La
une
maladie d'évolution
muqueuse
charbon
a
une
oculaire
origine
rapide dans la forme
présente
tellurique
un
et
aspect
frappe
cyanosé.
les
autres
espèces animales aussi.
- La grippe équine
Elle
est
présente en saison froide
ses symptÔmes
sont à localisation respiratoire. C'est une maladie extrêmement
contagieuse avec une faible léthalité.
- L'anémie infectieuse des équidés
Elle se caractérise par des muqueuses
jaunes
et
des
oedèmes
en
parties
décli ves.
accès.
. ... 1...
Elle
oculaires
évolue par
- 71 - l'arthérite à virus
C'est
en
8
à
une maladie
jours
la
avec
hautement
contagieuse qui évolua
des guérisons
fréquentes.
On
observe
en
dent
des avortements chez la jument.
- les trypanosomosas.
Ell es
se
· nt par
caract é r1se
de
la
fi~vre
da
\
scie, une hypertrophie des ganglions, des oedemes,
une kératite
bilatérale, une conjonctivite.
- La babésiose.
Elle se caractérise par une hyperthermie en platequ,
de l'anémie, une diarrhée fétide et une dyspnée.
e- le diagnostic expérimental.
Il se fait par isolement et identification du virus.
111-2-, le traitement
Il
n'existe
pas
de
traitement
spécifique
de
la
peste équine. Les soins hygiéniques et les traitements symptomatiques peuvent influer sur l'évolution de la maladie.
a- Les traitements hygiéniques
les
des
grands
animaux
vents.
atteints
sont
L' ebreuvement
se
mis
fait
au
repos,
en
à
l'abri
petite quantité
pour éviter les suffocations et fausses déglutitions.
b- les traitements symptomatiques
On
emploiera
des
tonicardiaques
pour
soutenir
le
coeur, des diurétiques pour empêcher la formation des oedemesj.
"
On
fera
aussi
des révulsions
sur la
poitrine pour prévenir
les complications.
• .. 1 ...
- 72 111-2-3 La prophylaxie.
Nous
envisagerons
la
prophylaxie
sous
le
volet
sanitaire et le volet médical.
a- Les mesures recommandées.
Le
et
comme
Sénégal
tel,
à
limiter,
et
même
à
pas eonnu.
les
mesures
circonscrire et
en
à
est une zone d'enzootie de peste équine
assurer
de
à
prophylaxie
sanitaire,
vise
éteindre les foyers de peste,
l'éradication.
Le
réservoir
n'étant
cette lutte intéressera d'autres maillons du cycle
épidémiolog ique.
Il s'agira d'empêcher le contact arthropodes-
équidés ou bien de détruire les vecteurs.
Pour empêcher le contact vecteurs-équidés on devrait
con struire
empêcher
des
les
écur ies
a vec
des
fenêtres
vecteurs d' Y pénétrer.
grillagéf;s.
Les chevaux devront être
v~~
rentrés à l'écurie avant la tombée de la nuit. Les
peuvent
être
chassés
les
animaux
de
les
moustiques.
1
par
subtances
Ces
fumigation.
non
produits
On
toxiques,
sont
pour
peut
mf.lis
utilisés
aussi enduire
répulsives
en
pour
pulvérisation
ou en bain (26). Les produits les plus efficaces sont :
• huile de graines de coton
+
10pl00 d'acide phénique
brut
huile
de
graines
de
coton
+
10pl00
d'huile
de
citron elle ou + 10p1DO d'huile camphré.
On peut encore faire une application légère d'huile do poisson
ou
plus
simRlement
une
application
de
poudre
. . . / ...
de
tabac .
- 73 -
Il existe
aussi un mélange que l'on peut utiliser tous les
trois jours
huile de poisson
pétrole
1,5 1
1,5 1
lait légèrement aigre ..... 1,5 1
huile de citronelle •..... 1,70 gramme.
Les populations vivant en bordure de la côte peuvent
attacher leurs chevaux en bordure de la mer,
pour bénéficier
des vents, défavorables à la pullulation des vecteurs.
cides
L'utilisation des insecti- permet de se débarasser
des vecteurs.
En cas d'apparition d'un foyer, les mesures suivantes
sont recommandées pour éviter son extension :
- abattage des malades et enfouissement dos cadavres.
- isolement des animaux suspects.
- délimitation du foyer
- limitation des
déplacemen~ d'équidés.
désinsectisation
du
foyer,
pour
l'infection
éviter que
ailleurs,
massive
les
la
à
l'intérieur et
à
vecteurs
faveur
des
infectés
vents
et
autour
ne portent
des
moyens
de transport.
Sur le plan de la prophylaxie médicale, la recommandaest
le
par
d'assurer
virus
la
vaccination de tous
équipestique
l'apparition
a
un
d'anticorps
pouvoir
les chevaux.
immunogàne
neutralisants
l'animal contre une infection ultérieure .
. . • 1 ..•
qui
En effet
caractérisé
protègent
- 74 -
b- mise en oeuvre des mesures et résultats.
Au
maladies
Sénégal. la
réputées
peste
équine
contagieuses.
est
Lors
classée parmi les
de
constatation
de
la
maladie, la déclaration est faite aux autorités et le ministre
de
tutelle prend
un
arrêté
portant
Les
malades
sont
isolés.
des
mesures
sont
contraignantes
quand
on
sait
comment
Sur
il
le
déclaration
plan
pour
utilise
d'infection.
sanitaire,
le
son
paysan
cheval.
beaucoup
sénégalais
Beaucoup
de
paysans les ignorent d'ailleurs.
L'éleveur
Les
sous
animaux
un
employés
sont
hangar
de
fatiguent
attachés
qui
temps
les
sénégalais
leur
en
sert
La
poursuivent
autour
des
libre,
d'abri.
pour
Les
les
des
pour
d'écurie.
un
arbre
fumigations
inexistan~.
puits
pas
sous
éloigner
limitation
équidés en cas de foyer est quasi
se
construit
l'air
à
temps
chevaux.
ne
ou
sont
insectes
qui
déplacements
des
Les rassemblements
l'exhaure
de
l'eau,
l'abreuvement ou le transport du précieux liquide. Les marchés
et coopératives sont aussi des lieux de rencontre.
Sur
le
plan
médical.
la
vaccination
se
fait
de
façon sporadique et généralement lorsqu'un foyer apparaît.
Etant
donné
les
limites
dans
l'application
des
mesures prophylactiques, les résultats suivants ont été observés.
lorsqu'un
foyer
de
peste
équine
apparaît,
son évolution se
fait rapidement, favorisée par la quasi inexistence des mesures
sanitaires.
Le
nombre
de
chevaux
atteints
devient
de
plus
en plus important dans les zones où la vaccination est occasionelle.
Par contre dans les villages où la population est sensibilisée
et
pratique
régulièrement
la
vaccination
contre
équine, nous constatons la disparition de la maladie .
. . . 1 .. ,
la
peste
- 75 -
C'est le cas de Palmarin où les paysans organisés font chaque
année la vaccination des équidés.
Avec
la
situation
qui
prévaut,
quelles
sont
alors
les mesures à prendre pour améliorer les résultats .
c- Les mesures à prendre pour améliorer les résultats
Pour
de
la
que
les
législation
mesures
soient
sanitaires
efficaces,
il
prévues
faut
au
tout
niveau
d'abord
qu'au niveau des autorités' et des agents de l'élevage, naisse
une
1
réelle
volonté d' eradiquer
ce
mal
que le Sénégal traine
depuis plusieurs siècles. Le souci des éleveurs est de pouvoir
utiliser leurs chevaux en toute quiétude.
Une
sensibilisation
massive
est
donc
nécessaire
pour conscientiser tout le monde sur la nécessité de respecter
les
mesures
empêcher
le
pratiquées.
doit
être
produits
être
de
prophylasie.
Il s'agit
permanente
régulièrement
mesures
vecteu~~quidés,
contact
répulsifs
Les
de
comme
peuvent
l'utilisation
pendant
la
utilisés.
la
saison
poudre
Les
qui
de
de
facilement
la
des
consistent
tabac
mélanges
être
fumigation
pluiGs.
à
qui
Certains
peuvent
répulsifs
aussi
peuvent
être préparés au niveau des services d'élevage qui en assurent
la
vente.
peste,
paysan.
les
nous
L'immobilisation
semble
des
difficile
à
équidés
en
appliquer,
cas
de
surtout
foyer
en
de
milieu
En effet dans la zone d'élevage du cheval, immobiliser
chevaux
correspond
sous-économiques.
à
un
L'abattage
arrêt
des
de
toutes
malades
sans
les
activités
indemnisation
du propriétaire n'est pas encourageant. Ainsi, pour que cette
mesure puisse être respectée, il faut qu'un effort d'indemnisation
soit fait.
. •• 1•..
- 76 -
Quant
de
Hann
produit
de 1967,
la
prophylaxie
depuis
1955 un
à
médicale,
vaccin
le
laboratoire
polyvalent.
A partir
un vaccin monovalent à type 9 est venu s' y aj outer.
Ceci parce que les travaux de recherche ont montré que c'est
le type 9 qui sévit au Sénégal.
une
chose,
et
l'élaboration
La production du vaccin est
d'un
programme
de
vaccination
faut
prendre des
en est une autxe.
Pour
mesures
qui
améliorer
les
permettront
résultats,
d'immuniser
la
il
plupart
des
chevaux.
Premièrement il est nécessaire de faire un recensement
de
tous
Ensuite
les
chevaux
chaque
sanitaire
pour
pour
éleveur
son
savoir quel
doit
cheval.
se
Sur
munir
ce
est
l'effectif total.
d'un
cahier
cahier sera
de
suivi
mentionné
le
signalement dG l'animal fait par un agent de l'élevage.
Pour que la vaccination donne les résultats escomptés,
il faut que les chevaux vaccinés soient en mesure de répondre
favorablement.
se
faire
en
Ce
qui
veut
dehors des
dire
périodes
que
de
la
stress
vaccination
devra
pathologiques et
physiques. A propos de stress pathologiques, le suivi sanitaire
des chevaux devra être rigoureux. C'est pourquoi il est nécessaire
que
toutes
les
interventions soient
signaléeS
dans le
cahier
de suivi. Le programme de vaccination sera précédé d'un programme
de déparasitage. Cela implique de choisir la période de vaccination en dehors des périodes d'activités intenses. Par ailleurs
la vaccination doit permettre aux chevaux d'aborder la saison
des
face
pluies
à
avec
cette
un
période
taux
de
d'anticorps
dissémination
suffisant
du
pour
virus.
En
faire
effet
après la vaccination, la cinétique des anticorps neutralisants,
montre un taux maximum autour du deuxième mois .
• • • 1 ...
- 77 tenu
Compte
de
toutes
ces
considérations,
nous
pens ons que dès le mo is d' Avr il, un programme de déparas i tage
peut
être
mis
vaccination
en oeuvre
qui
aura
sensibilisation des
afin
de
lieu ,en
él~veurs
préparer
Mai-juin.
les
En
chevaux
même
à
temps
la
une
doit être faite.
Tous les chevaux à l'exception des juments gravides
en fin de gestation et les jeunes de moins de six mois, doivent
être
obligatoirement
vaccinés
pendant
agents de l'élevage y veilleront,
du
recensement.
Les
juments
cette
période.
Les
aidés en cela par la liste
gravides
peuvent
être
vaccinées
en début de gestation quelque soit la période.
Nous pensons qu'il faut utiliser le vaccin monovalent
à
type
9
(MONOEQUIPESTE)
fabriqué
au
niveau du
laboratoire
de Hann, pour ces campagnes de vaccination. Le rappel vaccinal
se
fera
chaque
année
à
la
m~me
période.
Plusieurs
raisons
militent en faveur de ce vaccin.
- Seul le type 9 sévit au Sénégal.
le
vaccin
polyvalent
pas le type 9. Il ne protège
même
s'il
contient
le
type
~as
6
(POL YEQUIPESTE)
ne contient
efficacement contre ce type,
qui
présente
une
communauté
antigénique avec le type 9.
Le MONOEQUIPESTE coûte moins cher que le
POlYEQUIPESTE.
Au
laboratoire
le
premier
coûte
350
FCFA
la
dose, contre 750 FCFA pour le second.
la vaccination entraine une élévation de température
durant la deuxième semaine aprGs vaccination. Cette hyperthermie
s'accompagne d'une immunité solide et durable .
.. ./ ...
- 78 -
mesures
Lorsqu'un
foyer
sanitaires,
la
de
peste
apparaît,
vaccination
peut
se
en
faire
plus
même
des
si
la période ne correspond pas à celle du programme de vaccination.
L'importation des chevaux étrangers pour l'amélioration
des races locales, doit s'accompagner de mesures prophylactiques.
Cette importation se fera en dehors de la saison de multiplication
des arthropodes vecteurs.
les
sont
indiqués
mois
de
Janvier
pour cela.
Ll':ls
et
Février,
chevaux
période
froide,
seront vaccinés à leur
arrivée. Ainsi la période de peste équine qui suivra, trouvera
les animaux déjà immunisés.
CON C LUS ION
=========:=========
G E N E R ALE
===============
- 80 Le
Sénégal
popul8~ion
Sahara. a une
teurs
d'éleveurs~
et
l'instar
è
des
autres
composée en majeure
Leurs
pays
au
par~ie
activi~és représen~ent
Sud
du
d'agriculun secteur
três i.portant dans l'êconomie du peys.
Très tôt
les sénégalais
ont
adopté le cheval
pour
lequel ils vouent une grande passion. C'est ainsi que l'Olevage
du cheval s'est
plaçant le Sénégal parmi les premiers
d~velopp6.
pays africains,
éleveurs de chevaux. En milieu rural la quasi
totalité des paysans possodent des chevaux. En effet le cheval
a été le prGmier des animaux à être utilisé dons les travaux
champêtres.
Cet
élevage
ensemble de facteurs.
pothologiques.
les
a
été
tr~s
souvent
perturba
par
un
parmi lesquels se trouvent les problèmes
trypanosomoses
empêchent
l'extension
de
cet élevage à tout le pays, tandis que la peste équine déctfte
périodiquement, depuis le 18a siècle, le cheptel équin sénégalais.
De nos jours des foyers de peste sont encore signalés
ça
et
là.
Le
travail
que
nous
tester
on
seroneutra1isation
et
avons
en
réalisé
fixation
a consisté à
du
complément,
486 serums de chevaux, prélevés dans six localités.
Nous avons eu les résultats suivants :
- 91,35pl00 et 70,OGpl00 de serums sont positifs respectivement
en seroneutralisation et fixation du complément.
-
98, SOpl00 des
anticorps
chevaux
neutralisants,
ayant plus de 10 ans,
contre
68,OBpl00
possèdent des
pour
les
jeunes
ayant au plus 3 ans.
-
Parmi
les
serums
positifs en seroneutralisation,
50,45pl00
le sont jusqu'à la dilution 1/1600. Parmi caux Qui sont positifs
en fixation du complément, 70,25pl00 le sont jusqu'à la dilution
1:32. Cas obsorvations nous permettent de dire que non seulement
, .• 1 •..
,
- 81 -
le
taux
encore
de
positivités
beaucoup
de
est
serums
élevé
dans
positifs
la
population~
possèdent un
mais
titre assez
élevé.
chez
les
femelles
en
âge
de reproduction,
une
proportion
de 51,56p100 se révèle positive en saroneutralisation, traduisant ainsi leur capacité à protéger leur petit à la naissance
par l'intermédiaire du colostrum.
L'ensemble de ces résultats nous montre essentiellement
que la plupart des chevaux possèdent des anticorps protecteurs
dûs aux vaccinations sporadiques et au contact avec le virus
sauvage.
Par
ailleurs
le
virus
continue à
circuler
dans
la
population équine, entrainant de nouveaux foyers.
Compte tenu de toutes ces observations, nous proposons
- qu'une sensibilisation des éleveurs soit entreprise,
pour
le
respect
de
la
législation
sanitaire
en
matière
de
peste équine.
- qu'il y ait un effort d'indemnisation des éleveurs
en cas d'abattage des animaux malades.
qu'un
mis
en
oeuvre.
programme
Ce programme
de
prophylaxie
débuterait
médicale
soit
au mois d'Avril avec
un déparasitage des animaux, pour las préparer à la vaccination
qui
aurait
lieu
aux
mois
de
Mai
et
Juin.
On
utilisera
le
vaccin monovalent à type 9. Cette vaccination sera obligatoire
pour
et
tous
un
les
rappel
chevaux
vivant
obligatoire
sera
sur
le
territoire
institué
chaque
sénégalais
année
à
la
même période.
Nous
penso,.r; que
par ce travail,
nous
avons
apporté
notre modeste contribution à la lutte contre la peste équine.
Un
des
effort
de
éleveurs
la
part
des
permettront
autorités
sans
doute
et
une
sensibilisation
d'érarliquer
pour toute cette vieille maladie.
. .. / ...
une
fois
- 82 -
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épidémiologique
de
la
peste
équine
en
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Les
Réactions
d' hémogglutination
l'hémagglutination
avec
le
virus
et
de
d'inhibition
la
peste
équine.
limite de leur interprétation.
Rév. Elev. Méd. Vêt. Pays Trop. 1966, 19 (4)
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• . . 1 ...
de
- 85 -
19-
MAURICE Y., PROVOST A.
Sondage
serologique
Afrique
centrale.
sur
(pesto
les
arbovircses
équine,
blue
animales
tongue,
en
maladie
de Wesselsbron, fiGvre de la vallée du Rift.)
Rév. Elev. Méd. Vét. pays Trop., 1969, 22 (2)
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Une
maladie
réputée
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LXSïf:S Ot3 CARTES
C:1rte
EvrJJ.u+..if)n de posta 6quinu
Situeti"n aGographique
1'1 ~'nlin
l'~t
,,;:: r.lqUG
.
l i i..
c6Gou~age
i s tret i;[
Isnhy~te
en mm da l'hivornage 1989.
LISTES OES F!GUnES :
Distribution dos 8nticorD5
LISTE DES
SCHE~AS.
-----------------Schemc N') 1
~u
virus en zone
d'en~oatie.
;
Circulation
:
Circuletion du vi:cus en ?ona nouval-
lament infectéo.
LISTE DES TABLEAUX;
-.
Tableau N°1
Cheptel
asin an milliers
6~uin ~t
de têtes
H6porti'tion des 6quidéo ou Sén6gal.
Tableeu N°2
MGde
da la saroneutrali-
op~rotoire
sation.
Tableeu N°4
M0de
opératJire de la fixation du
CGlllplomont.
R6sultuts glob3ux
d~
la serologie.
Taux da positivit1 en fonction
des classes d'âCa.
Tabloau 1'1°7
Tableau N°S
Cistribu~i~n ~e5
1
~ombro
anticorps.
de sorums pcsitifs en saroneu-
trolü~aticil, !,;il
}~()nction l~e
leur
titre et de la localité dos rrélè-
vnf.18nts.
. .. / ...
Nombre
de
serums
positifs
en
fixation du complément, en fonction
de leur titre et de la localité
des prélèvements.
Résultat de l'analyse des serums
de femelles ayant plus de 3 ans.
SERMENT
DES
VETERINAIRES
DE
DAKAR
:-=-=-
Fidèlement attaché aux directives de Claude BOURGELAT,
Fondateur de l'Enseignement vétérinaire dans le monde,
je promets et je j ure devant mes maîtres et mes ainés :
- d'avoir en tous moments et en tout lieux le souci
de la dignité et de l'honneur de la profession
"-
vétérinaire.
d'observer en toutes circonstances las principes
de correction et de droiture fixés par le coda
déontologique de mon pays.
- de prouver par ma conduite, ma conviction, que
la fortune consiste moins dans le bien que l'on a,
que d9ns celui que l'on peut faire.
- de ne point mettre à trop haut prix le savoir que
je dois à la générosité de ma patrie et à la
sollicitude de tous ceux qui m'ont permis de réaliser
ma vocation.
QUE TOUTE CONFIANCE ME SOIT RETIREE
S'IL ADVIENNE QUE JE ME PARJURE.
!-:e. Candidat
vu
LE PROFESSEUR
RESPONSABLE
_._----_._.
------
LE DIRECTEUR
de l'Ecole Inter-Etats des
SciencEs et
Méd~cine
de 1 rEcole
Vétérinaires
Int,~r-Etats
Médecine
d€:s Sc:i.ences
Vét~rinaires
vu
LE DOYEN
de la F3cu1té de Médecine
-LE
PP~SIDENT
DU
JL~Y
et de Pharmacie
\~
et permis d'imprimer
DAKAR" le
LE
RECTEUR~
PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE DE
L'ù~IVERSlTE
DE DAKAR
-
li;t