Didactique de français Présentation Laurence Allain-Le Forestier Pour e-crpe.com Lundi 16 mars2015 • I. DIDACTIQUE 1) Relevez, classez et analysez les erreurs d’orthographe présentes dans le texte de l’élève (document A.) 2) Quels sont les objectifs principaux de la séance d’orthographe présentée dans le document B ? 3) Analysez la démarche d’apprentissage. 4) Quels sont les limites et les intérêts des activités et exercices proposés aux élèves. Document A : début d’une production d’écrit d’un élève de CM2 Document B: Renée Léon, Français, Des outils pour dire, lire et écrire, CM2, Hachette Education • Analyse du sujet 4 questions différentes : 1 qui porte sur l’orthographe (analyse de copie d’élève) et thème donnée dans la 2ème question 3 autres qui portent sur l’étude du manuel CM2 Thème : étude de la langue : orthographe et grammaire Niveau CM2 (fin école primaire) Que disent les IO? (p.21) L’étude de la langue française (vocabulaire, grammaire, orthographe) donne lieu à des séances et activités spécifiques. Elle est conduite avec le souci de mettre en évidence ses liens avec l’expression, la compréhension et la correction rédactionnelle. […] L’appui sur un manuel de qualité pour chacun des volets de l’enseignement du français est un gage de succès. L’ensemble des connaissances acquises en français contribue à la constitution d’une culture commune des élèves. 3 - Étude de la langue française (p. 21-22) Orthographe Une attention permanente est portée à l’orthographe. La pratique régulière de la copie, de la dictée sous toutes ses formes et de la rédaction ainsi que des exercices diversifiés assurent la fixation des connaissances acquises : leur application dans des situations nombreuses et variées conduit progressivement à l’automatisation des graphies correctes. Les élèves sont habitués à utiliser les outils appropriés. Orthographe grammaticale - Les élèves sont entraînés à orthographier correctement les formes conjuguées des verbes étudiés, à appliquer les règles d’accord apprises en grammaire (voir plus haut), à distinguer les principaux homophones grammaticaux (à-a, où-ou...). - Les particularités des marques du pluriel de certains noms (en al, - eau, - eu, - ou ; en -s, - x, - z) et de certains adjectifs (en al, - eau, - s, - x) sont mémorisées. Orthographe lexicale - L’orthographe relative aux correspondances grapho-phoniques, y compris la valeur des lettres en fonction des voyelles placées à proximité (s/ss, c/ç, c/qu, g/gu/ge) ou de la consonne suivante (n devenant m devant m, b, p) est maîtrisée. - L’orthographe des mots les plus fréquents, notamment les mots invariables, ainsi que des mots fréquents avec accents, est mémorisée. L’apprentissage orthographique repose aussi sur l’application des règles d’orthographe ou régularités dans l’écriture des mots (redoublement de consonnes, lettres muettes, finales de mots de grande fréquence). Grammaire Les accords Connaissance et utilisation : - des règles et des marques de l’accord dans le groupe nominal : accord en genre et en nombre entre le déterminant, le nom et l’adjectif qualificatif ; Socle commun (p. 27) Compétence 1 - orthographier correctement un texte simple de dix lignes - lors de sa rédaction ou de sa dictée - en se référant aux règles connues d’orthographe et de grammaire ainsi qu’à la connaissance du vocabulaire ; Progression (P. 37) CM2 Orthographe grammaticale - Orthographier correctement les verbes étudiés aux temps étudiés, dont les verbes du premier groupe en -yer, - eter, - eler. - Appliquer la règle de l’accord du verbe avec son sujet, y compris avec le sujet qui de 3ème personne. - Écrire sans erreur les homophones grammaticaux déjà étudiés, ainsi que on/on n’, d’on/dont/donc, quel(s)/quelle(s)/qu’elle(s), sans/s’en ; la distinction entre leur et leurs est en cours d’acquisition en fin de cycle. - Distinguer par le sens les formes verbales homophones de l’imparfait et du passé compo é. Orthographe lexicale - Écrire correctement (doublement de la consonne) le début des mots commençant par ap-, ac-, af-, ef- et of-. - Écrire correctement la syllabe finale des noms terminés par -ée ; par –té ou -tié ; par un e muet. - Respecter la convention de la coupe syllabique à la ligne. 1) Relevez, classez et analysez les erreurs d’orthographe présentes dans le texte de l’élève (document A.) RQ : la consigne précise bien les différentes actions : relever, classer et expliquer. Seules les erreurs d’ orthographe sont à relever. (pas la syntaxe ni les compétences narratives) Nous proposons de classer les erreurs à la manière de la présentation des IO, orthographe lexicale et grammaticale que nous analyserons au fur et à mesure. Il était une fois un voleur splendide qui dévalisait des gens riches pour son ami le mendiant. Un jour un géant riche arriva au village. Le voleur souhaitait le volait. Comme il pensait que ça allait être dure il appela son ami mendiant qui avait toujours des bonnes idées. Le mendiant lui dit : « Nous allons le volait cette nuit quand il dormira dans sa ruine. » La nuit sur leur chemin ils rencontrairent un sage. Le sage leurs dirent : « Pour atraper le lapin, il faut dabor à traper le tigre. » Le voleur et son ami le prenèrent pour un fou, ils trouvaient ses mots très étanges. 1. Orthographe lexicale 1. Mots dont la prononciation est altérée (rapport phonogrammique altéré) : « étange » à la place de « étrange » (il manque le « r »). Cette erreur peut être considérée comme une inattention. 2. Respect de la valeur phonique du mot : « toujour » (il manque le « s » final. Ce mot est d’une grande fréquence et devrait être connu de l’élève. « atraper » pour attraper : il manque le doublement de consonne p (même remarque, ce mot devrait être connu) « dabor » : il manque le « d » final auquel s’ajoute un problème de segmentation 3. Segmentation des mots « dabor » : il manque l’apostrophe : d’abord (l’adverbe est formé du déterminant et nom abord) « à traper » : alors que la 1ère occurrence était correcte du point de vue de la segmentation. L’élève a dissocié le mot avec la préposition (erreur étourderie?) 2. Orthographe grammaticale 1. Morphologie verbale « souhaitait le volait, allons le volait » à la place de « voler ». Il n’y a pas d’altération phonique. L’élève confond la terminaison imparfait (ait) et l’infinitif (er). Cette confusion homophonique est courante et travaillée en cycle 3. « ils rencontrairent » pour « rencontrèrent » pas d’altération phonique non plus. Bonne désinence phonique du PS mais mauvais morphogramme. « prenèrent » pour « prirent » : mauvaise désinence du PS. Cette désinence « èrent » est destinée aux verbes du 1er groupe. 2. Orthographe grammaticale 2. Les accords Dans le GN : « ça allait être dure » pour « dur » : accord de l’adjectif avec le pronom « ça ». Il est difficile d’expliquer l’erreur : étourderie, genre? Dans le SV : « Le sage leurs dirent » : 2 erreurs , « leurs » pour « leur » et « dirent » pour « dit ». Leur est un accord difficile, il est employé ici comme pronom et non comme déterminant. Le pluriel explique certainement l’accord. Quant à l’accord verbal, la forme proposée existe mais au pluriel, on peut penser que l’influence du pronom pluriel explique cet accord pluriel. 2) Quels sont les objectifs principaux de la séance d’orthographe présentée dans le document B ? Rq : cette fois il s’agit du document B qui est un manuel destiné à des élèves de CM2. on peut s’appuyer sur le titre et les consignes données. « J’accorde les adjectifs ». On attend deux objectifs (pluriel) Ces pages de manuel s’intéressent à l’accord des adjectifs et mettent l’accent sur la formation du féminin et du pluriel. Arrivés en CM2, les élèves doivent être capables d’accorder les adjectifs dont la terminaison en « eau » ou « al » exigent une autre formation pluriel que le « s ». Ainsi on peut dire que les objectifs de la séance proposée sont : -Orthographier correctement les adjectifs féminins et pluriel (dont les exceptions) - automatiser la chaîne d’accord en genre et en nombre du GN 3) Analysez la démarche d’apprentissage. Rq : ce type de consigne nécessite une lecture attentive car il vous faut mettre en lien la 2ème (objectifs) avec le déroulement de la séance. De repérer les différentes étapes . Quatre rubriques organisent les pages du manuel, chacune composée de 3 exercices. 1ère rubrique « j’observe », correspond à la phase d’observation qui aboutit sur une règle (phase de théorisation, institutionnalisation) 2ème rubrique correspond à la phase d’entraînement qui permet d’appliquer la règle élaborée précédemment 3ème rubrique de réinvestissement (mise en pratique) en lecture 4ème rubrique de réinvestissement également mais cette fois en production d’écrit. La démarche suivie est assez traditionnelle : la place de la règle intervient en fin d’observation, suivie d’exercices d’application. (Le principe du manuel permet peu la construction de règles avec les élèves) La phase de réinvestissement se fait sur 2 rubriques qui lient la lecture et l’écriture. La démarche présente une progression avec des exercices de plus en plus complexes sur les phrases et le texte. On peut noter que la séance s’ouvre sur l’accord des adjectifs de couleur (on peut considérer qu’il s’agit d’un prolongement). 4) Quels sont les limites et les intérêts des activités et exercices proposés aux élèves. RQ : la difficulté est d’avoir en partie répondu à la question précédente Après avoir identifié les différentes étapes, on pourra noter la pertinence (ici présentée en 2 temps) Les limites : Certains exercices peuvent poser des problèmes d’application : l’exercice 9 semble difficile à compléter, le contexte ne permettant pas beaucoup de trouver des idées. En écriture (exercices 10 et 11), les consignes n’incitent pas nécessairement à produire des GN expansés par des adjectifs (particulièrement vrai pour l’exercice 11 assez abstrait). Enfin, la dernière activité qui peut permettre un prolongement nécessite une médiation : il est peu probable que les élèves, contrairement à ce que la consigne induit, puissent identifier la règle d’accord. Les pages de ce manuel, malgré les quelques limites repérées, présentent des intérêts : Tout d’abord on peut noter une volonté d’ouvrir à plusieurs disciplines (géographie et sciences) ce qui renforce le caractère transversal de la langue. La démarche qui allie l’observation et application de phrases et texte en lecture et en écriture en fait une démarche active et conforme à ce que préconisent les IO. On note également une variété de dispositifs : (ex. 2 qui fait appel à un camarade, et peut-être le groupe classe comme peut le suggérer ORAL) Le réinvestissement, ainsi, proposé en lecture et écriture est pertinent, et permet d’intégrer l’orthographe dans une dimension textuelle, ce qui est la visée de la séance : automatiser le réflexe orthographique. On peut penser que ce travail sur le texte (7) fait sens pour les élèves. ETUDE DE LA LANGUE Grammaire : 1) Relevez et nommez les formes verbales conjuguées, puis explicitez leur usage dans le système d’énonciation. Nicolas et Alexandra échangèrent un rapide coup d'oeil. Et l'orateur, comme s'il avait senti qu'il était temps d'évoquer l'essentiel, amplifia les vibrations de sa voix en s'interrogeant d'une manière très rhétorique : — Me sera-t-il permis de le dire ? Ce témoignage de sympathie s'adresse non seulement à l'Académie, mais à notre langue nationale même... qui n'est pas pour vous une langue étrangère, et l'on sent là je ne sais quel désir d'entrer en communication plus intime avec le goût et l'esprit français... « Notre langue » ! Par-dessus les pages que lisait notre grand-mère, nous nous regardâmes, ma sœur et moi, frappés d'une même illumination : « ... qui n'est pas pour vous une langue étrangère ». C'était donc cela, la clef de notre Atlantide ! La langue, cette mystérieuse matière, invisible et omniprésente, qui atteignait par son essence sonore chaque recoin de l'univers que nous étions en train d'explorer. Cette langue qui modelait les hommes, sculptait les objets, ruisselait en vers, rugissait dans les rues envahies par les foules, faisait sourire une jeune tsarine venue du bout du monde... Mais surtout, elle palpitait en nous, telle une greffe fabuleuse dans nos coeurs, couverte déjà de feuilles et de fleurs, portant en elle le fruit de toute une civilisation. Oui, cette greffe, le français. On peut relever les verbes selon le temps auquel ils appartiennent : Imparfait de l’indicatif : il était : 3ème personne du singulier du verbe être que lisait : 3ème personne du singulier du verbe lire c’était : 3ème personne du singulier (présentatif) du verbe être [elle] atteignait : 3ème personne du singulier du verbe atteindre nous étions : 1ère personne du pluriel du verbe être modelait : 3ème personne du singulier du verbe modeler sculptait : 3ème personne du singulier du verbe sculpter ruisselait : 3ème personne du singulier du verbe rugissait : 3ème personne du singulier du verbe rugir faisait sourire : 3ème personne du singulier du verbe palpitait : 3ème personne du singulier du verbe palpiter Passé-simple de l’indicatif : [ils] échangèrent : 3ème personne du pluriel du verbe échanger [il] amplifia : 3ème personne du singulier du verbe amplifier nous nous regardâmes : 1ère personne du pluriel du verbe regarder Présent de l’indicatif [il] s’adresse : 3ème personne du singulier du verbe pronominal s’adresser je ne sais : 1ère personne du singulier du verbe savoir On sent : 3ème personne du singulier du verbe sentir [elle] n’es t pas : 3ème personne du singulier du verbe être Plus-que-parfait de l’indicatif il avait senti : 3ème personne du singulier du verbe sentir Futur de l’indicatif me sera-t-il permis : 3ème personne du singulier du verbe permettre au passif Deux systèmes de temps s’entremêlent : les temps du récit et les temps de l’énonciation. Les temps du récit (énonciation historique) : récit mis à distance par des temps qui placent le point central de la chronologie dans le passé, avec le passé simple – rarement employé ailleurs – accompagné du plus-que-parfait et de l’imparfait (très nombreux) ; comme caractéristique complémentaire, on peut aussi noter l’utilisation exclusive de la troisième personne. Les temps de l’énonciation de discours, qui se situe dans le présent, avec le discours direct ; ce passage comporte seulement le présent de l’indicatif et le futur passif alors que l’énonciation de discours peut comporter tous les temps, excepté le passé simple et le passé antérieur ; de façon complémentaire, on peut aussi noter ici, outre la présence de pronoms de première personne, l’existence de troisièmes personnes avec notamment un passage du « je » au « me » qui éloigne le sujet de l’énonciation et marque un discours relevé. 2) Orthographe : Dans cet extrait du texte 2, justifiez les accords des formes verbales composées : À l'instar de ces gens qui, sans entrer pour de bon dans votre vie, s'obstinent à la côtoyer et, bien plus que vos intimes, vous privent de liberté, parmi les choses qui vous sont arrivées ou que, poussé par une envie de connaissance ou de plaisir, vous avez apprises, certaines se frayent un chemin en vous, s'y développent à votre insu, et un jour vous vous apercevez que tout en vous aspire à leur obéir. Ainsi du français. Jamais je ne saurais s'il m'a vraiment accepté, mais que tel le lierre qui s'enroule autour d'un arbre il a desséché en moi l'espagnol, de cela je suis convaincu. Une forme verbale composée se compose d’un auxiliaire (être ou avoir) et d’un participe passé. Selon l’auxiliaire employé, l’accord du participe passé varie. 1) Formes verbales composée de l’auxiliaire être Le participe passé employé avec l’auxiliaire être s’accorde en genre et en nombre avec le sujet. Sont arrivées : (PC) le sujet est qui (antécédent = choses) accord féminin pluriel Suis convaincu (présent passif) : sujet « je » (l’énonciateur masculin, je est singulier) 2) Formes verbales composée de l’auxiliaire avoir Le participe passé employé avec l’auxiliaire avoir ne s’accorde pas sauf si le COD est antéposé au verbe, il s’accorde alors en genre et en nombre avec le COD. a) Sans COD antéposé a désséché b) Avec COD antéposé A accepté (m’ = cod, masculin singulier, renvoie à l’énonciateur) Avez apprises (que = cod, dont l’antécédent est « choses » féminin pluriel) 3) Lexique : Expliquez le sens du mot accréditation dans son contexte (texte 4, paragraphe 2 reproduit ci-dessous), donnez la valeur du préfixe, du suffixe et, à partir du radical, établissez une liste de trois mots dérivés. L’auteur traite ici des « techniques d'accréditation du discours savant » dans le livre ; il s’agit, par exemple à travers la pratique de la citation ou de la note de bas de page évoquées dans le passage, de mentionner des extraits de textes, des références, des sources la plupart du temps écrites, éventuellement de les commenter pour étayer un propos, pour donner de la consistance à une analyse, pour soutenir une idée ou une thèse ; les travaux antérieurs ont été pris en compte et le lecteur peut les rechercher. L’auteur peut ainsi bénéficier de la confiance du lecteur, celui-ci peut lui porter crédit. Le terme accréditation est principalement utilisé dans le domaine diplomatique. Le nom accréditation est formé à partir du radical crédit auquel est adjoint un préfixe en ac- qui exprime une idée de rapprochement et un suffixe en –ation, qui exprime une action ou le résultat de cette action et qui permet une nominalisation. À partir de ce radical accréditer, les dérivés directs sont les noms accréditation, accréditeur, accréditant, accréditaire et l’adjectif, rare, accréditif(-ive) ; la proximité étymologique peut permettre d’accepter l’antonyme discréditer, avec son adjectif discrédité(e) et le nom discrédit, ainsi que son radical crédit et le verbe créditer. EMPLOIS VERBAUX Justifiez de l’emploi modal des verbes soulignés dans les phrases suivantes Je veux qu’il vienne Qu’il prenne son temps ! Je pense qu’il pleuvra ce soir Je ne pense pas qu’il pleuve ce soir Soit un cercle de centre O et de rayon de 3 cm Je veux une valise qui soit très résistante Quel repas vous nous avez servi ! Tu espères que Jeanne verra ce film Je souhaite que Jeanne voie ce film Bien que le ciel soit gris, il est sorti ce matin sans parapluie Je chercher une personne qui puisse m’aider Je m’étonne que Pierre soit en retard Lui, qu’il réussisse quand tous ont échoué ! Laure rentre pour que Matthieu ne s’inquiète pas Je serai parti avant que tu viennes. EMPLOIS VERBAUX L’indicatif est le mode qui permet de présenter le procès du verbe comme vrai du point de vue l’énonciateur, le subjonctif est le mode qui permet de présenter le procès du verbe comme virtuel. a) Emploi du subjonctif en phrase indépendante Qu’il prenne son temps ! Valeur impérative Soit un cercle de centre O et de rayon de 3 cm On parle aussi de valeur optative ex : « Que Dieu me pardonne! » Lui, qu’il réussisse quand tous ont échoué ! Valeur exclamative EMPLOIS VERBAUX b) Le subjonctif en proposition subordonnée complétives Je veux qu’il vienne Je souhaite que Jeanne voie ce film Je ne pense pas qu’il pleuve ce soir Je m’étonne que Pierre soit en retard relatives Je veux une valise qui soit très résistante Je cherche une personne qui puisse m’aider circonstancielles Bien que le ciel soit gris, il est sorti ce matin sans parapluie (concessive) Laure rentre pour que Matthieu ne s’inquiète pas (finale) Je serai parti avant que tu viennes. (temporelle) Le subjonctif est attendu après le verbe de volonté de la principale (le procès de la subordonnée n’est pas envisagé comme une valeur de vérité) EMPLOIS VERBAUX c) L’indicatif dans les subordonnées L’indicatif s’impose lorsque le verbe introducteur confère une valeur de vérité au procès de la subordonnée Je pense qu’il pleuvra ce soir Quel repas vous nous avez servi ! Tu espères que Jeanne verra ce film EMPLOIS VERBAUX c) L’indicatif dans les subordonnées L’indicatif s’impose lorsque le verbe introducteur confère une valeur de vérité au procès de la subordonnée Je pense qu’il pleuvra ce soir Quel repas vous nous avez servi ! Tu espères que Jeanne verra ce film