FICHE PAYS
- 5 - © 2012 – UBIFRANCE
Les autorités ont réagi en resserrant la politique monétaire et en émettant des bons du trésor pour renflouer le
budget. La création de monnaie s’est, par ailleurs, considérablement ralentie avec la contraction des crédits à
l’économie, qui sont passés de 70,2 % en 2008 à 55,3 % en 2009 puis à 22,2 % en 2010. Les autorités se sont engagées,
par ailleurs, à rendre la politique de change plus flexible dans le cadre de leur programme avec le FMI.
La législation angolaise relative aux investissements privés, nationaux ou étrangers, a été profondément remaniée en
2011. La révision des seuils d’investissement minimum (1 million de dollars) ou encore l’attribution de mesures
fiscales incitatives font partie des angles d’attaque de cette réforme qui vise à encourager, encadrer et protéger
l’investissement privé. Exclusion faite de certains domaines réservés à l’État angolais, la réglementation devrait
permettre à l’Agence nationale pour l’investissement privé (ANIP) de mettre en place une véritable politique
d’attraction des flux d’investissement, bénéfique au pays et aux entrepreneurs.
Exonération d’impôts sur les capitaux pour une durée de :
15 ans pour des investissements dans les provinces de Huambo, Bié, Moxico, Kuando Kubango, Cunene, Namibe,
Malange et Zaire.
12 ans pour des investissements dans les provinces de Kwanza Norte, Kwanza Sul, Bengo, Uíge, Lunda Norte,
Lunda Sul et les municipalités de l'intérieur de Benguela, Cabinda et Huíla.
8 ans pour des investissements dans les provinces de Benguela, Cabinda et Huíla, outre la municipalité de Lobito.
Le nouveau code douanier entrera en vigueur en juin 2012.
Organisations internationales et régionales
L’Angola est membre d’une vingtaine d’organisations internationales et régionales, dont en particulier :
En matière d’intégration régionale, l’Angola est membre de la Southern African Develoment Community (qui
regroupe 15 pays d’Afrique australe dont l’Afrique du Sud), et fait partie de Communauté économique des pays
d’Afrique centrale – CEEAC. Le pays a également été membre de la Comesa (Common Market for Eastern and
Souther Africa) jusqu’en 2007.
Au niveau politique, l’Angola a adhéré à l’Union africaine en 1975 et est membre de la Commission du golfe de
Guinée (dont le siège est à Luanda).
Au niveau linguistique, l’Angola fait partie de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) depuis 1996.
Au niveau financier et du développement, l’Angola est membre de :
- La Banque africaine de développement ‒ BAfD (1980).
- La Banque internationale pour le développement et la reconstruction ‒ BIRD.
- La Banque mondiale et du Fonds monétaire international (depuis 1989).
- La Nouvelle alliance pour le développement de l’Afrique – NEPAD.
Au niveau économique et sectoriel, l’Angola a adhéré à :
- L’Organisation des pays exportateurs de pétrole ‒ OPEP (en 2007).
- L’Association des pays africains producteurs de diamants ‒ ADPA (membre fondateur).
- L’Organisation mondiale du commerce ‒ OMC (1996).
- L’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle – WIPO.
Enfin, l’Angola est membre du forum sur la coopération Chine-Afrique ‒ FOCAC.
Commerce extérieur
Importations en 2010 : 18,3 Mds USD En 2011 : 24,7 Mds USD
Exportations en en 2010 : 50,6 Mds USD En 2011 : 64,8 Mds USD
Poids de la France dans les importations de l’Angola : 3,22 % des importations angolaises.