N°71 avril 2016 Le Courrier de Sainte Clotilde Sommaire : Page1 Éditorial du Chef d’Etablissement Éditorial du Chef d’Établissement Discours prononcé le 6 février à la Chapelle du collège lors de la journée du bicentenaire et des Portes Ouvertes Page 2 Différents mais égaux, action solidaire des classes de 5ème Alléluia, article Pastorale Page 3 Sortie 3ème, Verdun 1916/2016 La semaine anglaise Sortie théâtre des 4èmes 6, Les Misérables Trois anglais en cours au collège Page 4 Echange Madrid-Paris Voyage des 4èmes 4 à Lisbonne Chère Mère Desfontaines, Nous voulions vous exprimer la joie de savoir que nous allons tous vivre cette journée « Portes Ouvertes » comme d’habitude mais avec vous et pour vous. C’est aussi l’occasion pour moi de vous dire les raisons pour lesquelles le collège va bien, Nous avons préservé la beauté, Nous veillons à transmettre des savoirs et non pas que des connaissances, Nous n’oublions pas que le modèle éducatif suscite le projet de vie, Il existe encore de belles audaces, Nous sommes avec le tumulte et même peut-être le virage du monde, Nous cherchons le sens, Nous présentons Jésus Christ aux enfants et nous l’avons toujours dans leur regard et leur cœur. Nous vous offrons tout cela aujourd’hui. O. MUCIGNAT Déjeuner sur l’herbe francoallemand au Château de Fontainebleau Ballons en mousse de rigueur Page 5 Les 4èmes 2 à la Cinémathèque, les chemins qui mènent au cinéma Le mot de l’APEL Coté sport, les résultats des compétitions UGSEL Page 6 Album photos du Bicentenaire et des Porte Ouvertes Page 7 L’Option cinéma comme espace tiers Culture, Richard III de Thomas Jolly ; Pour et contre ! Page 8 Atelier théâtre et opérette, Perles rares Théâtre en Option cambridge 6ème, The Enchanted museum Agenda Infos diverses Collège Sainte Clotilde - 103, rue de Reuilly - 75012 Paris www.sainteclotilde;[email protected] Alléluia Différents mais égaux S exe, origine, grossesse, situation de famille, apparence physique, état de santé, handicap, orientation sexuelle, âge, opinions politiques, appartenance réelle ou supposée à une religion ou à une ethnie.... la liste des critères de discrimination est longue. Les élèves de 5ème ont pu le constater lors de l’étude de cette thématique dans leur programme d’Enseignement Moral et Civique. Cette liste c’est aussi une manière de réaliser que nous pouvons tous être concernés un jour car nous sommes tous différents. Différents mais égaux. Après la présentation de différentes associations de lutte contre les discriminations, c’est pour les personnes handicapées que les 8 classes de 5ème ont souhaité s’investir. Depuis la loi handicap de 2005, la ville d’adapte de plus en plus aux personnes handicapées, tout comme le collè- ge : chemin PMR sur la cour, signalisation dans les escaliers... Le Collège s’ouvre aussi aux élèves qui ont besoin d’être davantage accompagnés que les autres. Les Portes Ouvertes furent l’occasion pour les 5ème de s’engager dans une action solidaire. Merci à ceux, nombreux, qui ont préparé des gâteaux ; à ceux qui sont aussi venus donner de leur temps et de leur bonne humeur pour partager ces gâteaux. Entourés des nombreuses affiches réalisées en classe, ils ont pu présenter le travail de l’association L'ADAPT qui se bat contre les préjugés envers les personnes handicapées et les accompagne dans leur insertion, notamment professionnelle. C’est à cette association que revient la cagnotte, gagnée grâce à la générosité des élèves de Sainte Clotilde et à celle de ses visiteurs. C. FERRIER Réalisée par Maïwenn Boulard, Lou Butat et Sidonie Rauturier 5eme6 Ève Bezault et Chloé Olivier, 5eme1 2 M. Claude Zerez, chrétien réfugié Syrien I l s’en est passé bien des choses à la chapelle du collège depuis « La folle nuit de l’aubergiste », le jour de la sortie pour les vacances de Noël ! Le 7 janvier, lors de la messe de l’Epiphanie, 16 jeunes entraient en catéchuménat, en faisant leur première étape de baptême. Le 19 janvier, tous les élèves de 3° ont eu la chance d’assister à la représentation de la pièce de théâtre « Pierre et Mohamed » qui relate l’amitié entre Mgr Claverie, évêque d’Oran et son chauffeur Mohamed Bouchikhi, tous deux assassinés le 1er aout 1996. Vu l’actualité du moment, les élèves ont apprécié ce thème, qui a engendré des discussions dans les cours suivants. Le 23 janvier, 80 confirmands se lançaient avec enthousiasme dans une journée de préparation à la confirmation. La bonne humeur, mais aussi l’intériorité et la prière étaient au rendez-vous ! Puis, le 10 février, ce fut l’entrée en Carême, avec la messe des Cendres à St Eloi. Nos jeunes ont donné du sens à leur « car-aime » en le plaçant sous le regard de Dieu qui nous aime mais aussi en se tournant vers les autres. Les « bols de riz » cette année furent au profit de l’association ACAY (Association compassion Asian Youth), qui œuvre en France et aux Philippines, principalement en faveur de l’éducation et de la réinsertion des jeunes adolescents en prison. Le 19 mars, après une après-midi de réflexion sur le Mystère de la Croix, près de 70 jeunes ont célébré en l’église St Eloi la messe des Rameaux et de la Passion. Et puis Pâques arriva, premier dimanche après la première lune de printemps, cette année le 27 mars. Fêter chaque année la résurrection du Christ, c’est rappeler notre joie d’être chrétien. Et elle fut immense notre joie, en célébrant le 2 avril, à la fin de l’octave de Pâques le baptême de 20 jeunes du collège ! Baptisés, ils sont devenus Prêtres pour prier pour le monde, Prophètes pour témoigner de leur foi et Rois pour être au service de leur prochain en faisant preuve de charité ! Le 5 avril, nous avons eu la joie d’accueillir M. Claude Zerez, chrétien réfugié Syrien, en France depuis 2 ans. Il a donné un témoignage poignant et très fort, devant tous les élèves du niveau 4°, sur la réalité quotidienne de la vie en Syrie et sur les enjeux géopolitiques de cette région. Nous avons pu constater que les medias ne nous montrent qu’une facette de la réalité. Les élèves ont été très marqués par le fait que M. Zerez ait pu pardonner aux bourreaux de sa fille, qui a été tuée à cause de sa foi. Baptisés, nous sommes la lumière du monde. Ne restons pas cachés mais rayonnons. Le plus important c’est d’aimer, sans distinction de peuple ou de religion. C’est ce que nous a rappelé ce témoin de Syrie. Christ est ressuscité ! Alléluia ! LA PASTORALE Verdun, 1916/2016 I l y a 100 ans, la nation vivait et respirait au rythme de cette ville du nord-est de la France. Aujourd’hui nous célébrons ce triste passé. A travers la visite de la butte de Vauquois, de la citadelle de Verdun et de l’ossuaire de Douaumont, nos petits parisiens ont pu se plonger dans l’atmosphère qu’a été ce temps fort de la première guerre mondiale. Sur le site extraordinaire de Vauquois, casque sur la tête, avec une simple lampe de poche, les élèves ont pu se mettre dans la peau des soldats. Ils ont découvert ce qu’avait été la guerre des mines. Les pieds dans la boue, courbé à plusieurs mètres sous terre, l’immersion fut totale. La pluie et le vent ont pour beaucoup participé à cette plongée dans l’histoire. Mais ce ne fut qu’un aperçu, car Verdun c’est plus de 300 jours d’horreur, 306 000 tués et disparus, environ 406 000 blessés, plus de 50 millions d’obus tirés. Des chiffres qui révèlent l’absurdité de cette guerre. Tout cela pour quelques mètres gagnés. Verdun, c’est également la boue, les corps démembrés, en décomposition, les rats, les poux, le manque de nourriture, le bruit et plus que tout la peur omniprésente de mourir. Ainsi dans ce petit coin de Lorraine, des hommes se sont sacrifiés pour l’amour de leur patrie. Deux armées, deux pays se sont affrontés pour des jalousies, des territoires, pour des querelles de dirigeants, pour avoir le dernier mot : pour rien. C’est pourquoi il est essentiel que nos élèves, vos enfants prennent conscience de ce que l’homme a pu faire par le passé. Prendre conscience de la folie humaine, prendre conscience de l’abomination qu’a été Verdun, prendre conscience, pour agir en conséquence. A nos ancêtres. R. SORIN Les Misérables Adaptation de la Cie Chouchenko « Tant qu’il existera, par le fait des lois et des mœurs, une damnation sociale ; tant que les trois problèmes du siècle, la dégradation de l’homme par le prolétariat, la déchéance de la femme par la faim, l’atrophie de l’enfant par la nuit, ne seront pas résolus ; des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles. » Préface des Misérables de Victor Hugo. Adapter au théâtre Les Misérables, œuvre colossale, fut une vraie gageure, mais le metteur en scène réussit à donner vie à 1800 pages, en 1h30. Bravo ! Rappelons que même si ce roman a été mal accueilli par la critique au XIXème siècle (Lamartine le jugea très dangereux « non seulement parce qu’il fait trop craindre aux heureux, mais parce qu’il fait trop espérer aux malheureux ») il connut en revanche un succès populaire considérable, durable, et sa représentation sur les planches nous donne un autre regard, complémentaire, que le texte que les élèves étudient. Parmi ce que les élèves ont apprécié : « L’audace est le mot pour désigner l’intrépidité de l’auteur » (Jules) ; « Une actrice jouait à la fois le rôle de la femme Thénardier et de la narratrice » (Cyprien) ; « Gavroche m’a fait rire » (Marie) ; « Contexte historique et politique intéressant » (Milan). Bref, Monsieur Hugo a encore de beaux jours devant lui… N. DUCHESNE Trois garçons dans le vent La semaine anglaise L a Semaine Anglaise des 6èmes aura lieu du mardi 19 au vendredi 21 mai avec au programme un petit déjeuner anglais traditionnel, des cours dispensés tout au long de la semaine en langue anglaise par des professeurs du British Dear pupils, From March 29th to April 1st, I did a work placement in your school. I had a great time there, meeting teachers and members of staff. Mr Mucignat showed me around the school and I discovered the lovely playground you have. How lucky you are! The members of staff were so nice and answered all my questions. I am also grateful for the smiles and “bonjour Madame” I got when I met some of you. I wish you all the best for your future and a great English week Kind regards, Council tant sur les cours LV1 qu’en EPS, en français, en mathématiques… selon l’emploi du temps de chaque classe et une représentation théâtrale Hansel et Gretel jouée par une troupe anglaise. K. MATHIEU S i Paris se préparait à affronter Chelsea ce soir-là le 15 février, nous nous apprêtions à recevoir trois jeunes anglais tout droit sortis d’une école prestigieuse la « Reading Blue Coat school » fondée en 1646 par Richard Aldworth, dans le comté anglais du Berkshire où uniformes et traditions sont toujours de mise. La vie quotidienne y est régie par un ensemble de rites respectés à la lettre, souvent impénétrables, comme « The Traditional Chair-Hanging Ceremony ». Zach, Jérome et Oliver souhaitaient faire un stage dans un établissement parisien pour parfaire leur français et leur allemand pendant deux jours et suivre un professeur car ils se destinent, dans un avenir proche, à l’enseignement en Angleterre d’une de ces deux langues. Ils ont rencontré un succès proche des Rolling Stones à Cuba et se sont même confrontés sur notre terrain de football aux meilleurs joueurs du moment …. Qui peut aujourd’hui soutenir que les habitants de pays anglophones figurent parmi les mauvais élèves en matière de plurilinguisme (et de football ) ? Ces trois garçons en sont l’exemple contraire. Leur français de qualité, leur accent plutôt charmant ont conquis de nombreux élèves. Pendant deux jours ils ont enchainé cours, interviews, photos, autographes et même échangé quelques adresses et applications sur leur téléphone. Ils garderont de Sainte-Clotilde un très bon souvenir, en revanche, resteront un peu amers en raison de la défaite de leur club face aux parisiens… A. DEMOUGEOT Sophie MET 3 Viva Madrid ! Déjeuner sur l’herbe franco-allemand au Château de Fontainebleau N Devant le Palacio Real M adrid est une ville magnifique, avec ses places, ses musées, ses monuments… Nous avons préféré le musée du Prado car les tableaux étaient extraordinaires. Chaque peinture avait une histoire intéressante, surtout celles de Goya ; même ses peintures « noires » (qui ne nous ont pas tellement plu). Nous avons eu de la chance de connaître la cuisine espagnole et le fameux « chocolate con churros », miam, miam ! Nous avons découvert Tolède. Son histoire, sa richesse culturelle et son architecture superbe. La cathédrale est immense et d’une grande beauté. Les temps libres nous ont permis d’acheter des souvenirs. Les correspondants étaient très gentils et très affectifs. Ce voyage était parfait ! Merci mille fois. Ridita et Eloise 4e1 ous, classe de 4°7 et nos correspondants allemands, sommes allés le jeudi 10 mars au château de Fontainebleau, visite organisée par Mme Gilbert, notre professeur d’allemand. Ce château est riche d’histoire car plusieurs cultures de plusieurs rois et empereurs se mélangent. Nous sommes partis à 9h du collège pour une heure de route. Arrivés sur place, nous avons reçu des visio-guides (français pour nous, allemand pour nos correspondants). Alors a commencé une longue visite à travers les appartements des rois qui se succédèrent dans ce château. Chaque salle était plus belle que les précédentes. À la fin de la visite, nous avons tous pique-niqué dans la grande cour, au pied du célèbre escalier. Nous avons eu ensuite deux heures de liberté pendant lesquelles nous nous sommes éparpillés dans le grand parc. Certains flânaient dans les jardins au soleil tandis que d’autres se défoulaient dans des activités sportives organisées par notre professeur principal, M. Markiewicz, au bord de l’eau. Nous sommes rentrés fatigués mais très contents de cette superbe journée. Merci à Mme. Gilbert et à M. Markiewicz pour cette sortie exceptionnelle. Elie de Labrusse, Emmy Robichon, Zélie Van Der Meer - 4°7 Voyage des 4°4 à Lisbonne « …Obrigado les 4°4… » L e 11 Février 2016, Aéroport CDG,Terminal 2D… Vol Easy Jet à destination de Lisbonne... à la découverte de la ville en compagnie de Monsieur Sadi et Monsieur Bonnery. Lisbonne (en portugais « Lisboa ») est la capitale du Portugal et en est la plus grande ville. Située à l’embouchure du Tage, nos élèves ont eu la chance de découvrir cette merveilleuse ville dont l’un des ponts porte le nom d’un des plus célèbres explorateurs de ce pays : Vasco de Gama. Notre séjour, sur le thème des grands explorateurs du 16ème siècle, a été l’objet de nombreuses visites, tels que le château Saint Georges, la Tour de Belem, le monastère des Jeronimos tout près du Tage et du lieu de départ des caravelles des découvertes, le musée de la Marine, l’Océanorium et des temps libres tout près de la place du Commerce en plein centre ville… Les élèves ont pu découvrir la ville de façon intense et rythmée car nous avons privilégié les transports et la marche. Ce voyage a permis de créer des liens forts entre les élèves ainsi qu’avec les accompagnateurs ; une véritable cohésion s’est installée dans la classe. Ce séjour restera pour les 4ème4 comme un très bon souvenir de leur année scolaire et aura été pour nous accompagnateurs l’occasion de découvrir nos élèves sous un autre angle.. Les élèves ont été exemplaires dans leur comportement et ont fait preuve de patience et de cordialité lors du voyage retour qui fut retardé de trois heures. M. Sadi & FX. Bonnery Devant le Château de Fontainebleau Ballons en mousse de rigueur ! A près un énième accident survenu jeudi 10 mars lors de la récréation de l’après-midi, la direction de l’établissement a pris la décision d’interdire l’usage des ballons de foot en dur (cuir ou simili, etc) dans l’enceinte du collège. La pertinence d’un tel usage et des risques qui en résultent, ont longtemps fait débat : ils figuraient d’ailleurs à l’ordre du jour d’un Conseil d’Etablissement l’an dernier. Il est certain qu’avec un parc aussi vaste, on peut sans doute déplorer, malgré beaucoup de discussions et de concertations, de Sur les hauteurs de Sintra 4 devoir dénaturer la pratique du foot dans la cour, mais les élèves les plus concernés n’ont pas fait les efforts nécessaires. Nous avons donc décidé de privilégier l’intégrité physique des élèves quitte à frustrer les sportifs. Le dernier incident s’étant soldé par une intervention du SAMU, il faut savoir saisir les avertissements qui vous sont lancés, quand bien même l’élève blessé s’en est sorti sans dommage après une nuit d’hospitalisation. Tout n’est cependant pas perdu, car, lien de cause à effet ou pas, privés de foot, nos élèves se mettent à briller en athlétisme (voir les résultats ci-contre). De bon augure à 4 mois des JO de Rio !!! D. FOURNIER Les chemins qui mènent au cinéma… Côté sport... F élicitations à nos petits champions qui ont participé aux compétitions UGSEL en badminton, athlétisme et tennis de table. En tennis de table : Gabriel DUBREUIL et Mathieu ALLIZART se sont distingués en se qualifiant pour la phase finale régionale. L’équipe benjamins garçons, composée de Gabriel DUBREUIL, Owen LABUTHIE, Louis GRASSI, Julian GUERRERO et Thomas BERTHOMIER, s’est qualifiée pour le 3e tour régional. En badminton : Sacha LAMISSE, Owen LABUTHIE, Adrien PHISEL et Yuma RUYCKELYNK se sont qualifiés pour le championnat du comité de Paris. ème Yuma RUYCKELYNK a terminé 4 du championnat du comité de Paris. C ’est le 1er avril que nous sommes partis avec les 4èmes 2 vers la Cinémathèque Française, superbe bâtiment sur le parc de Bercy, conçu par Franck Gerhy en 1993 et surnommé par son créateur « la danseuse relevant son tutu ». La classe de 4ème 2 a découvert les débuts du cinématographe grâce à une visite commentée et animée d’extraits de fi l ms d es frè res L u mi è re: "L’arroseur arrosé", "L'arrivée d’un train en gare de La Ciotat", "La sortie de l’usine Lumière", et bien sûr "le voyage de Gulliver à Lilliput et chez les géants" de G. Méliès. Nous découvrons que les films des frères Lumière ne sont pas de simples "documentaires" filmés au hasard, d’une manière aléatoire mais réalisés avec une mise en scène préméditée. Quant à Méliès, prestidigitateur et homme de spectacle, après avoir imité un temps les frères Lumière, il inventera de nombreuses techniques cinématographiques afin de perfectionner les « pouvoirs magiques » du cinéma (arrêt caméra, cachecontrecache, surimpressions…). Ensuite la visite du musée et le parcours « naissance du cinéma » nous ont permis de mieux connaître les appareils antérieurs à l’invention du cinématographe, et les étapes décisives qui aboutirent à l’élaboration d’un appareil associant trois éléments déjà présents séparément : la projection, la photographie et la synthèse du mouvement. Une matinée enrichissante qui donne à voir le cinéma autrement ! P. TOUZAN VIALLETON Enfin en athlétisme : En catégorie benjamins garçons, Zakaria MEBREK est Champion départemental et vice-champion régional du triathlon (sprint de 50 mètres, saut en longueur et lancer de poids). e Malo LE GROUYER termine 3 sur 1 000 mètres. L’équipe de Sainte Clotilde (composée de Zakaria MEBRECK, Noé MARTY, Aubin BOULY, Malo LE GROUYER et Arthur LEPETIT) se classe 2e du département. En catégorie Benjamines filles : Mélissa CATON est championne départementale du triathlon (sprint de 50 mètres, saut en longueur et lancer de poids). e Margot LACAS termine 1 sur 50 mètres en 7’76. L’équipe de Sainte Clotilde (composée de Mélissa CATON, Margot LACAS, Lise CORBIN, Inès VALANDY et Daniela RODRIGUES) est championne départementale ! M. MANGIN & J. BARBARIN Le mot de l’APEL Chers Parents, Depuis cette année, l’Apel est membre de la commission Sûreté du Collège Sainte Clotilde. Récemment nous avons pu ainsi prendre connaissance des dernières évolutions en matière de sûreté et de sécurité dans les écoles et des établissements scolaires. Par exemple, le collège est tenu d’élaborer un Plan Particulier de Mise en Sureté. Les travaux d'analyse des risques, d'identification des moyens de protection ainsi que la rédaction du PPMS pour le collège st Clotilde ont été confiés à une entreprise spécialisée. Le collège a constitué une équipe chargée de mettre en place les recommandations issues de ces travaux et du PPMS. L’Apel soutient cette démarche collaborative et reste attentive à tout ce qui concerne la sécurité des élèves dans l’établissement. Plus léger… En cette veille des vacances de Printemps, les parents membres actifs de l’Apel se mobilisent pour la préparation de l’évènement festif de fin d’année : la Kermesse. Elle aura lieu samedi 11 juin à partir de 12h. Chaque année, nous mettons tout en œuvre pour que ce moment soit une belle réussite pour les enfants et leur famille. Nous vous invitons à nous rejoindre, toutes les bonnes volontés sont les bienvenues pour préparer et/ou pour participer à l’organisation de cette journée en fonction de vos disponibilités. Vous pouvez aussi contribuer en offrant des lots pour les jeux, des objets, des livres… pour le stand brocante (à déposer à l’accueil du collège) Toutes les informations seront disponibles sur le site de l’Apel. Vous pouvez aussi nous contacter par mail. Bien à vous, Corinne BIBOLLET-JUSTE Groupe athlétisme au championnat départemental (Salle de Pantin) L’équipe Badminton Benjamin au championnat départemental 5 Album photos du bicentenaire et des Portes Ouvertes, fév 2016 6 L’option cinéma comme espace tiers L es élèves inscrits à l’option cinéma sont à présent plongés dans la réalisation des courts-métrages qu’ils devront présenter et défendre face à un jury de spécialistes triés sur le volet dans le cadre de l’oral d’Histoire des Arts. Inutile de souligner que comme chaque année, et telle une malédiction, la majeure partie des équipes de production accuse un retard qui, sans être anormal, n’en est pas moins source d’inquiétude aussi bien pour les élèves que pour leurs enseignants. Est-ce ainsi à cause du stress engendré par des échéances toujours plus proches au fil des séances qu’un groupe d’élèves nous a contraints, mercredi dernier, à effectuer un temps de travail non rémunéré en nous obligeant à rester 15 minutes de plus, oh scandale, le temps nécessaire à la finalisation de la séquence qu’ils avait passé l’après-midi à peaufiner ? A y regarder de plus près, l’excitation de nos cinéastes en herbe était moins à mettre sur le compte de la panique que sur l’expression d’un désir d’aller au bout de ce qui avait été entrepris quelques heures auparavant. Car c’est bien ici de désir dont il s’agit, un désir qui amène l’effort et donc la capacité de repousser la satisfaction d’un plaisir immédiat. Le désir d’apprendre et de bien faire, pas pour contenter les enseignants ou les parents, mais pour soi, Parce que rien n’est écrit à l’avance et que tout doit s’écrire au fil des séances, l’option cinéma est le lieu propice à l’expression du désir. C’est donc un espace du possible, de la contingence et de la problématisation permanente. Tout à la fois dans l’école et hors l’école, il revêt le caractère d’un tiers espace qui oblige sans interdire. Dans l’école, il s’y inscrit bel et bien puisque l’option cinéma reste avant tout une discipline scolaire avec des notes et un examen final. Mais que ce soit par les apports d’intervenants extérieur, avec cette année encore la conférence sur la musique de film donnée par M. C. Thivet, par les nombreuses sorties à la cinémathèque, la prochaine ayant pour but d’initier les élèves aux techniques du montage virtuel et analogique , ou bien encore par la possibilité donnée à chaque équipe de tourner leurs films à l’extérieur de l’établissement, l’option cinéma se vit en dehors de l’école et devient par làmême une discipline qui se pense en dehors de la discipline. Tout à la fois dans et en dehors du cadre, les élèves mais aussi les enseignants en construisent un nouveau ni trop vaste (car les élèves s’y perdraient), ni trop étroit (car ils s’y sentiraient prisonniers), tel que l’affectionnait J.J Rousseau pour son Emile. On pourra rétorquer que cet espace est rendu possible par le caractère artistique de l’option cinéma et donc par le fait que c’est la créativité des élèves qui est avant tout mobilisée. Soit, mais n’y a-t-il pas aussi une part de créativité dans les mathématiques, le français et toutes les matières enseignées au collège ? A l’heure de la réforme du collège, que l’on y adhère ou que l’on s’y oppose, nous pouvons tenter de questionner cet espace que représente la classe et tout ce qui s’y passe, pour en faire un espace tiers libre d’être investit par les élèves… mais aussi par les enseignants. R. CHAURE Le diabolique docteur Falk, Belgique, 1980, Jean-Jacques Rousseau Le « Jolly » show POUR ! C’est la suite exacte d’Henry VI ; on y retrouve les personnages qui ont survécu aux épisodes précédents de l’effroyable Guerre des Deux Roses... La violence, les cris, la brutalité de ce siècle de lutte pour le pouvoir ne sont en rien estompés par la mise en scène de Thomas Jolly dans les 2 pièces. La pièce commence avec un monologue de Richard, qui s’apprête à faire ce qu’il faut pour quitter « l’hiver de (mon) déplaisir », et prendre la place de son frère. Dès lors les étapes sont organisées, par lui-même, en quelques grandes scènes, sorte de culminations et de résolutions dans la propre existence de ce héros tordu qui entend régler ses comptes, humilier, annihiler les autres. L’espace de la scène, tout tendu de noir, est délibérément neutre,- hormis les marches du trône qui apparaissent quand le roi est présent- tour à tour prison, château, grands appartements, rues, on ne sait, tout est pareil car animé par Richard, par sa présence réelle en scène presque constante, débordant d’une vitalité diabolique que souligne son costumenoir ou blanc et rouge- et sa « bosse » dissimulée sous des plumes ébouriffées d’ange/démon. Dans l’écriture des scènes, le personnage central tire la couverture à lui. Shakespeare la lui offre. Au théâtre, c’est redoublé, je pense, par le fait que Thomas Jolly incarne, ce Richard Plantagenêt, devenant Roi d’Angleterre : le metteur en scène se met en scène comme acteur ; dans le rôle d’un personnage hypertrophié, qui se met déjà constamment en scène sous la plume de Shakespeare. Le « triangle » acteurpersonnage-metteur en scène est réduit ici à un « couple » de forces. Il se passe quelque chose, mais quoi et où ? Tout se concentre-t-il au milieu, redoublé, entre les 2 forces ? Richard vu par Shakespeare est déjà énorme (hors norme), il n’a pas besoin d’une touche supplémentaire. Ce cumul explique peut- être 2 points que j’ai trouvé inutiles : le clin d’œil à notre temps avec la fête du couronnement de Richard, Thomas Jolly en rock star, « I’m a monster, I’m a dog » et…. repris en chœur par une partie de la salle, cela faisait un Thomas Jolly au cube. Trop. Je n’ai pas aimé les appels à la salle, censée être remplie par le « peuple » dans les scènes où il est présent pour acclamer le pouvoir royal... On montre un personnage passionnant mais infâme, qui tue sans hésitation pour arriver à ses fins et il faudrait l’acclamer ? J’ai beaucoup aimé le travail avec les faisceaux de lumière, admirable, parfois sonorisés avec leur petit sifflement bref, les lumières deviennent tour à tour des murs, des barrières, prenant la place des mots, coupants et organisateurs, bref, des puissances qui ,d’abord, obéissent, puis échappent à Richard, les seuls éléments à lui échapper, à l’exception de Richmond qui va prendre sa place. J’ai admiré le respect du texte presque sans coupure, la beauté de la traduction de Déprats, un peu retravaillée. Tous les autres acteurs réussissent à exister malgré la surexposition de Richard, ils jouent, ils y croient et on y croit. Pour qui a vu Henry VI mis en scène par Thomas Jolly, ce Richard III est la suite passionnante du travail de ce metteur en scène, car il le met dans une situation ambigüe et intéressante, par le cumul d’acteur et directeur de la mise en scène. Pour qui a déjà vu Richard III, celui-ci vaut le coup, même si les critiques sont parfois décevantes. Pour qui ne l’a jamais vu, il est, naturellement, indispensable. C. MARCUCCI CONTRE ! Tout commence sur une scène nue plongée dans le noir, pour une pièce complexe et particulièrement sombre. Richard III retrace le parcours d’un monstre, aussi bien physique que moral, malingre boiteux à l’ambition diabolique, capable de tuer frères, femmes et enfants pour atteindre le sommet du pouvoir. Le jeune metteur en scène Thomas Jolly incarne ce personnage diabolique, affublé de cuir, plumes et paillettes, gesticulant, se déhanchant tel Iggy Pop (en moins sulfureux mais tout aussi sexy) sur une scène qui ressemble davantage à un plateau de concert rock qu’à une scène de théâtre. Le hic est là ! Nous n’entendons plus vraiment Shakespeare mais nous voyons d’abord et surtout les effets de lumière et de strass qui composent cette mise en scène. Les lumières y jouent un rôle essentiel et si ces faisceaux nous séduisent tout d’abord, leur systématisme nous écœure enfin. Certes les barreaux de lumière qui enferment le prince d’York relèvent de la trouvaille esthétique, mais la pièce ne peut se réduire, comme elle le fut, à la mise en son et lumière d’un démon. Emblématique : la scène où Richard III sur son trône galvanise la foule : son discours se mue en chanson pop et l’acteur incite le public (dans une salle pour la circonstance éclairée) à entonner avec lui le refrain d’une chanson rock. Le jeune public, des adolescents pour la plupart, entonne avec joie le refrain du nouveau dictateur, enthousiasmé par l’ambiance électrique et abandonnant le temps d’un hymne toute conscience politique… tandis que les plus mûrs des spectateurs se regardent, gênés de se trouver ainsi complices (pour ne pas dire otages) de cette mascarade. Nous retiendrons de cette mise en scène des effets visuels de qualité mais un propos dramaturgique réduit à sa plus simple expression. L’épure du début n’a pas tenu ses promesses. D. ROSENTHAL 7 Perles rares Personnage de Commedia N ous avons présenté lors des Portes Ouvertes quelques extraits de scènes de Beckett que les élèves ont su s’approprier en dépit de quelques obstacles dus à l’aridité de la langue, ses ellipses et silences. Trois jeunes filles notamment ont interprété les trois petites vieilles de « Va et vient » avec beaucoup de talent et de concentration, faisant entendre toute la force des non-dits de trois femmes inséparables et qui cependant ont consommé une bonne partie de leur vie à se médire les unes les autres. L’ensemble du groupe a su in fine donner vie au langage cinglant et drôle d’un auteur qui n’est pas tant joué que cela sur une scène de collège. Même défi pour les 4èmes latinistes qui ont mis en voix et musique (violon, batterie et piano) des textes d’auteurs latins narrant leurs expériences de tempêtes en méditerranée, ce qui n’était pas sans évoquer l’actualité. Enfin, pour la 1re année, le nouvel atelier opérette party a fait entendre quelques tubes de La Belle Hélène. Pour la fin de l’année, l’atelier opérette et la chorale feront entendre d’autres morceaux des actes 2 et 3. En fin d’année scolaire, toujours, l’atelier théâtre présentera quelques extraits d’une pièce jamais jouée et probablement inconnue du plus grand nombre, Le Pédant joué, d’un auteur pourtant rendu célébrissime par la pièce d’Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac. L’homme a bel et bien vécu, contemporain et ami de Molière, il composa cette pièce dont la plus célèbre réplique « mais qu’allait-il faire dans cette galère ? » fut réexploité par son ami Poquelin dans Les Fourberies de Scapin. Cette pièce jamais représentée du vivant de son auteur et post mortem verra donc le jour en salle multimédia les 16 et 17 juin. Pour préparer cette mise en scène, nous travaillons actuellement sur les divers personnages de la Commedia dell’arte avec le comédien de la troupe du Théâtre de la Ville, Jauris Casanova qui est actuellement à l’affiche au TDV dans Six personnages en quête d’auteurs (que d’anciens élèves de 4ème avaient été voir il y a deux ans). Pour l’instant Jauris invite les élèves à chercher quel animal pourraient-ils le mieux incarner, leur révélant que bien souvent l’acteur de théâtre construit son rôle sur un animal qu’il s’est composé et approprié. Si vous étiez un animal… ? D. ROSENTHAL The enchanted museum M ission accomplie pour les élèves de 6ème6 à option cambridge ! Après un travail d’écriture qui a donné naissance à cette pièce, les élèves l’ont donnée en représentation lors des Portes Ouvertes début février. Ils ont évolué avec aisance, s’appropriant l’espace scéni- LE 11 JUIN 2016 DE 12h à 17h30 que et … le rideau de théâtre en arrière scène, d’où surgissaient les protagonistes, laissant transparaître leur plaisir de jouer ! Félicitations à ces auteursacteurs pour leur double performance, en peu de temps ! C. MARCUCCI Pont de l’Ascension Du mercredi 4 mai après la classe au lundi 9 mai au matin. Pont de la Pentecôte Du vendredi 13 mai après la classe au mardi 17 mai au matin. Diplôme National du Brevet Le jeudi 23 juin et le vendredi 24 juin. Oral HIDA en 3ème Le jeudi 26 mai pour les autres élèves et le mercredi 1er juin pour l’Option Cinéma. KET et PET Epreuves écrites, le samedi 4 juin. Epreuves orales, le jeudi 2 juin. A vos agendas Lundi 2 mai Reprise des cours. Du mercredi 4 mai après la classe au lundi 9 mai au matin Pont de l’Ascension. Du lundi 9 au vendredi 13 mai Semaine d’évaluation des acquis 4ème et Semaine d’évaluation des acquis 5ème. Jeudi 12 mai au jeudi 19 mai. Séjour des élèves de 4ème 5 en Suède. Lundi 16 mai Lundi de Pentecôte (jour férié). A partir du 17 mai Semaine anglaise pour les élèves de 6ème. Mercredi 18 mai au vendredi 20 mai Retraite de préparation à la Confirmation 5ème à Montligeon. Du jeudi 19 mai au mardi 24 mai Séjour des élèves de 4ème 7 à Aix La Chapelle. Vendredi 20 mai 19h00 : Veillée de prière des 5èmes confirmands à la chapelle. Samedi 21 mai 10h30 : Messe de Confirmation des 5èmes à St Eloi. Jeudi 26 mai Oral d’Histoire des Arts pour les élèves de 3ème. Mercredi 1er juin Oral d’Histoire des Arts pour les élèves de l’Option Cinéma. Jeudi 2 juin Début des conseils de classes. Epreuves orales du KET et du PET. Vendredi 3 juin 12h05 : Messe de Sainte Clotilde. Samedi 4 juin Epreuves écrites du KET et du PET. Mercredi 8 juin 14h00- 19h00 : Retraite de la Première Communion. Samedi 11 juin 10h00 : Messe de la fête du Collège, 1ère communion et 2ème étape de baptême (1ère année). 12h30-17h30 : Fête du Collège. Mardi 14 juin Commission d’appel pour les troisièmes l’après-midi. Pas de cours à partir de 12h00. Mercredi 15 juin Commission d’appel pour les secondes le matin. Pas de cours ce jour. Jeudi 16 juin Représentations Atelier théâtre et Belle Hélène. Vendredi 17 juin Représentations Atelier théâtre et Belle Hélène. Fin de l’année scolaire pour les élèves de 3ème. Du dimanche 19 au samedi 25 juin Voyage à Villefort pour les élèves de 5ème inscrits. Jeudi 23 juin et Vendredi 24 juin Diplôme National du Brevet. Lundi 27 juin Fermeture de l’établissement en raison de la correction du brevet. Mardi 28 juin 9h00 -16h30 : Journée pédagogique. Mercredi 29 juin, Jeudi 30 juin et vendredi 1 juillet Ateliers pour les élèves de 6èmes, 5èmes, 4èmes inscrits et fin de l’année scolaire le 1er juillet à 16h00. 8