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Stades de développement :
Les stades varient entre 2 et 5 paires de feuilles.
Pucerons :
Aucun symptôme de crispations foliaires liées à la présence des
pucerons n’est observé. La surveillance est de mise mais les risques
sont très faibles (nuisibilité peu importante des pucerons sur tournesol
et conditions climatiques actuelles non favorables).
Le seuil de risque est atteint lorsque 10% des plantes présentent des
signes de crispation.
Poursuivre la surveillance jusqu’au stade « bouton étoilé ».
Alternatives :
Avant d’intervenir avec un insecticide, il est nécessaire de surveiller la présence d’auxiliaires
tels les coccinelles (larves ou adultes), larves de syrphe, …
Ils sont très efficaces sur les pucerons du tournesol et suffisent souvent à réguler le niveau d’infestation
sur la culture.
Stades de développement :
Les pois sont en cours de floraison.
Point sur les ravageurs :
Les pucerons verts du pois :
Depuis la semaine dernière et en rapport avec les conditions climatiques actuelles, les populations de
pucerons sont toujours absentes. La surveillance est de mise et doit se poursuivre jusqu’à la fin
floraison des pois (voir Sur le Champ n°18).
Tordeuse du pois :
Une capture a été enregistrée dans les pièges du réseau. Les conditions climatiques actuelles ne sont pas
favorables au vol.
Pour rappel, la période de risque pour la culture court jusqu’à la fin de la floraison. Le seuil d’intervention
est de 100 captures cumulées en présence des premières gousses plates si la production est destinée à la
consommation humaine. Il passe à 400 captures cumulées si la production est destinée à l’alimentation
animale.
Point sur les maladies :
Pour le moment, les attaques d’anthracnose et de botrytis sont faibles ou inexistantes sur les
parcelles de pois du département.
Si une intervention est nécessaire, référez-vous au Sur le Champ n°18 pour connaître nos préconisations.
Dans les systèmes céréaliers, il y a quelques années, l’implantation des couverts s’envisageait souvent
sous la contrainte et pour répondre aux exigences réglementaires et administratives. Aujourd’hui cette
orientation a cédé la place à une orientation avant-gardiste agronomique, concourant à investir dans des
couverts végétaux performants. Le couvert est devenu le précédent de la culture à venir. Il sert à
préparer la structure et les états de surface, la fertilité et la disponibilité en éléments minéraux,
il dope l’activité biologique et peut contribuer à réduire les risques sanitaires et de salissement.
C’est enfin une bonne occasion d’incorporer un peu de biodiversité dans ses parcelles en intégrant
dans les couverts plusieurs espèces végétales qui attireront des auxiliaires pollinisateurs, prédateurs
de ravageurs et contribueront aux équilibres de la faune sauvage.
La synthèse de 25 essais (accompagnée des préconisations) réalisés en Pays de la Loire par les Chambres
d’agriculture depuis 2000 est disponible dans une brochure complète : cliquez ici.
Le dernier bulletin pousse de l’herbe est disponible gratuitement sur notre site internet : cliquez ici.
Prairies : bulletin de la pousse de l’herbe
Pois de printemps : point sur les ravageurs et les maladies
Tournesol : surveiller les pucerons
crispations foliaires
Couverts végétaux : des intérêts agronomiques multiples