CHAM
7-29
CHAM
dans
le
Genera
plantarum de
MM.
Benlliam et Hooker, voisin des
Henricia,
auxquels
il est
peut-être
identique.
CHAMiEiASME
(KOCH,
Syn.,
584; edit.
2,671).
Section du genre
Andrbsace.
On écrit aussi Chamœjasme.
(GRISEB.,
Rumel.,îl, 3.)
CHAM^EIRIS
(RUPP.,
Fl. jen., 32;
edit.
HALL.,
33). Synonyme
de
Iris
L.
C'est
le
nom ancien
des
Iris pumila, lutescens
et
biflora,
et le
nom spécifique
de
l'Iris Chamœiris
BERTOL.
CHAM/EJASME
(AMM.,
nec
PLUK.).
Synonyme de
Steilem
NEY.
C'est
le
nom ancien des Steueret, Androsace
et
Houstonia.
CHAMYÏJASME
(LEDEB.).
Synonyme de Chamœiasme
KOCH.
CHAMŒJASME (PLUK.,
Almag.,
t.
97). Synonyme
de
Hedyotis.
CHAM;ELACIS
(TUL.,
ex
WEDD.,
in DC. Prodr.,
XVII,
63).
Section
du
genre Neolacis
WEDD.
(Podostémonées).
CIIAM/ELARIX.
Nom ancien de YAspalathus Chenopoda
L.
CHAMiELAUciACÉES
(Chamœlauciciceœ
LINDL.,
Y
eg.
Kincjd.
[1846],
721). Synonyme
de
Chamadauciées.
cnAMiELAUciÉES
(Chamœlaucieœ DC, Prodr.,
III, 208).
Tribu des
Myrlacées-Xérocarpées,
caractérisée
par un
fruit indé-
hiscent, généralement monosperme,
un
ovaire
à
une seule
loge
plus ou moins excentrique,
et
des feuilles ordinairement éricoïdes
et ponctuées.
Le
nombre des ovules
y est
souvent défini. Elle
comprend
onze genres
:
Chamœlaucium
DESF.,
DanviniaRvvGE,
Actinodium
SCHAU.,
Ilomoranthus
A.
CUNN.,
Verticordia
DC,
Pileanthus
LABILL.
,
Lhotzkya
SCHAU.
, Calythrix
LABILL.
,
Thryptomene
ENDL.,
Homalocalyx
F.
MUELL.
et
Micromyrtus
BENTH.
(voy.
H.
BN,
Hist, des
pl.,
VI, 333).
Les
plantes
de ce
groupe,
étant
pour
la
plupart
de
la
Nouvelle-Hollande,
ont été étu-
diées
et
décrites
par
M.
F.
Mueller (Fragm. phylogr. Austral.,
MX)
et par
M. Benlham
(FI.
austral, III, 5). M.
II.
Bâillon
a
étudié organogéniquement
les
quelques types
qui
fleurissent
ordinairement dans nos cultures (Adansonia, XI,
361).
[T.]
CHAM/ELAUCIUM
(DESF.,
in Mém. Mus., V, 39, t. 3, fig. B).
Genre de Myrtacées, qu'on
a
pris pour type
de la
série des Cha-
madauciées.
Ses
fleurs, régulières
et
généralement hermaphro-
dites
et
pentamères, ont
un
réceptacle
concave,
de
forme varia-
ble,
ét
quelquefois muni
de
5-10
côtes.
Le
calice,
inséré
sur
les
bords
de
ce réceptacle,
est à
cinq sépales courts, d'abord
Chamœlaucium.
Flour entière
et
coupe
longitudinale.
imbriqués, puis étalés
et
parfois pétaloïdes.
La
corolle
est à
cinq
pétales
concaves,
imbriqués
et
alternes
avec les sépales,
qu'ils dépassent. L'androcée
se
compose
de
dix étamines, dispo-
sées
sur
deux séries, cinq .plus âgées, oppositisépales,
et
cinq
autres
oppositisépales ; chacune d'elles formée
d'un
filet libre,
court, épais, incurvé
et
d'une
anthère
subglobuleuse, basifixe,
et
déhiscente
au
sommet
par
des fentes courtes
et
extrorses.
Avec
les
étamines
alternent
autant
de
languettes incurvées
et
glandu-
leuses, décrites
comme
des staminodes, mais
«
qui
ne
sont peut-
être
que les lobes
du
disque ». L'ovaire,
logé
au
fond
de la
ca-
vité réceptaculaire,
est
tout
à
fait infère
et
adhérent;
il est
sur-
monté
d'un
style court,
à
extrémité sligniatifère diversement
dilatée
et
couverte
de
poils simples, glanduleux
et
rayonnants.
Cet
ovaire
n'a
qu'une seule
loge,
avec
un
placenta subbasilaire,
oblique
ou excentrique,
sur
lequel
s'insèrent
6-10 ovules ascen-
dants, anatropes, avec
le
micropyle
en bas et en
dehors.
Le
fruit, surmonté
du
calice
persistant,
est
sec
et
indéhiscent^ avec
une
ou
deux graines
mal
connues.
Ce
sont
des
arbustes
éri-
coïdes,
odoriférants
et
couverts
de
points pellucides. Leurs
feuilles,
linéaires
et
entières, sont opposées
ou
plus
rarement
alternes,
et
leurs fleurs, accompagnées
de
larges bractées
qui les
enveloppent
avant
l'anthèse, sont situées
à
l'aisselle des feuilles
ou
à
l'extrémité
des
rameaux,
de
manière
à
simuler
un épi ou
un capitule. On
en
connaît une dizaine d'espèces, de l'Australie
méridionale
et
occidentale.
A
ce genre
se
rapporte
le
Decalo-
phium
TURCZ.
Le C.
plumosum
DESF.
est un
Verticordia,
de
môme
que
le
C. Brownii
DESF.
Le
G. vcrlicordinum F.
MUELL.
est
un
Darwinia.
(Voy. BENTH.,
Fl.
austral., III, 35.
H.
BN,
Hist. des
pl.,
VI, 319, 366,
fig.
304, 305.) [T.]
CIIAJLELEA,
CHAM/EL/EA
(mot à mot,
Olivier
nain).
Nom
ancien
du Daphne Mezereum L.
et
de quelques
autres
Daphne.
CHAM/ELEA
(T.,Iìist.,
651,
t.
421).
Synonyme
de
Cneorum
L.
Ce
nom,
qui
anciennement désignait
le
Cneorum Iricoccum,
a été appliqué depuis à des Clutia, Scopolia, Phylica, Tragia, etc.
Le
Tragia Chamœlea, type
du
genre Microstachys A.
Juss.,
est
devenu,
pour
M.
Bâillon,
un
Excœcaria (Hist. des
pl.,
V, 135).
CKAMiELEAiNA
(REICHB.,
Nomencl., 64,
n.
3067).
Section
du
genre Carlina, synonyme
de
Chamœleon
CASS.
CHAM;ELEDE/E
(REICHB.,
Handb., 206). Subdivision des Rho-
dorées
(genres Epigœa, Azalea, Kalmia
et
Ammyrsine).
CHAM^LEDON
(LINK,
Enum.,
I
[1821],
211). Synonyme de
Loiseletiria
DESVX.
CHAMJELEO.
Les
anciens, Dioscoride
en
tète, connaissaient
deux
plantes, nommées
par eux
Chamœleo albus
et C.
niger.
Mattinole
a
figuré pour
le
premier
la
variété acaule,
et
pour
le
second
la
variété caulescente
du
Carlina acaulis, ainsi
que'
l'a parfaitement reconnu Berloloni
(Flora
italica, IX, 63).
En
tenant
compte
du
texte
de
Théophraste,
qui a
bien décrit
ces
plantes
et
leurs effets (Hist. plant., lib. IX, cap. xm),
on
arrive
à reconnaître avec Smith que
le
Caméléon blanc
des
anciens
est YAtractylis gummifera
DESF.,
dont
la
racine
est
extrême-
ment toxique (voy.
LEFRANC,
Étude botanique, chimique
et
toxicologique
de /'Atractylis gummifera. Paris,
1866).
Le Camé-
léon
blanc s'appelle,
en
arabe,
Ich
khis,
et en
berbère,
Edddd.
On
appelait
le
noir Eddâd el ouhîd et Bech kerdn, ou Bech kerdn
asaud
(voy.
IBN EL-BEITHAR).
Non-seulement les femmes arabes
s'en servent
comme
de
seigle ergoté, mais aussi
comme
abortii',
et elles soumettent
traîtreusement
leurs maris
à
l'action
de cet
agent pour interroger les dispositions
du
mectoub (destin)
à
leur
égard.
Ce
fait
est
d'autant
plus curieux,
que les
feuilles sont
mangées
en
Algérie
en
salade
et
journellement vendues
sur les
marchés (mais
sans
racines).
Le
Caméléon
noir est le Cardopatium
orientale
SP.
(voy.
MARANTA,
Meth.
cognosc.
simpl. stirp., lib.
Il,
c.
7.
LEFRANC,
Des Chaméléons noir
et
blanc des anciens.
Paris,
1867).
L'étymologie
du
terme grec
y_o.y.aAiw
conduirait
à des déductions intéressantes. Bornons-nous
à
dire que les deux
raeines
du
mot, interrogées dans leurs origines aryennes, répon-
dent
à
l'idée, l'une d'un objet très-peu élevé au-dessus
du
sol,
l'autre
d'un
objet capable
de
blesser
en
déchirant.
Les
deux
Carduacées citées répondent parfaitement
à ce
double sens.
Ajoutons
que toutes les
fois
que
le
nom
du
lion
paraît
se
trouver
dans
un
terme grec désignant
une
plante, cette plante
a des
feuilles
piquantes ou
tranchantes
(voy. LEONTOPETALON).
[E. F.]
CHAM/ELEON
(C.
BAUH.,
Pin., 380). Syn. de Cardopatium J.
CHAMJELEON (CASS.,
Dict.,
XLVII,
509). Synonyme
de
Atrac-
tylis, Voy.
CHAMÌELEO.
CHAM/ELEON
(CLUS.,
ex
TAUSCH,
in Flora, I, 325). Synonyme
de Picnomon
LOBEL.
cnAMiELEON
(DC,
in
Duby
Bot.
gali.). Syn.
de
Onotrophe.
CHAMÌELÉON BLANC.
Nom vulgaire de IVItractylis gummifera.
CHAMŒLEON
NOIR.
Nom vulgaire
du
Cardopatium orientale.
CHAM/ELEONEÎE
(SCH. BIP.,
in
Linnœa
[1846],
XIX,
3,
324).
Subdivision
des Carlinées, comprenant le seul genre Chamœleon.
cuAMiELEUCE.
Nom ancien
du
Caltha palustris
et du
Tussi-
lago
Petasitës. Pline nomme ainsi
le
Tussilage. D'après
Diosco-
ride,
le
Chamœlcuce
était
une
plante
que les
médecins appli-
quaient
au
traitement
des douleurs
de
reins.
i.
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