MI3 – Neurosciences – Physiologie de la motricité – Terral Année Universitaire 2007-2008
PHYSIOLOGIE DE LA MOTRICITE
I- Mises en évidences des fonctions motrices :
1- Enjeux de la motricité :
Il existe globalement deux enjeux majeurs de la motricité :
-lutter contre la pesanteur et en même temps assurer la posture
-assurer le mouvement
Remarques :
1) tout ceci ne peut avoir lieu que s’il existe un tonus musculaire
2) un ensemble de processus assure l’EQUILIBRATION
3) il convient de distinguer : posture / mouvement / équilibre
le mouvement recouvrant également la motricité oculaire, l’acte de la parole, etc…
2 - Les déclencheurs (ou stimuli) :
-ils sont d’origine variable : stimulations locales, visuelles, olfactives, vestibulaires (dans le cas de la
marche sur sol instable)…
-il existe la notion de « besoin » chez l’homme : perception de la sensation de faim, de la soif ; besoin
sexuel ; conduites intellectuelles ; …
3- Contrôle permanent :
La motricité nécessite un contrôle grâce à 2 types de fonctionnalités :
-retours sensibles : informent le SNC de tout ce qui se passe à la périphérie : ce sont toutes les
sensibilités proprioceptives qui se divisent en 2 groupes : conscientes et inconscientes
-centres spécialisés dans l’analyse et la comparaison de ces données : capables de rechercher les
erreurs entres le programme moteur et la réalité de son exécution.
Centre comparateur = cervelet = capable de mesurer instantanément la différence entre programme
moteur et exécution et d’induire une correction.
4- Coordination :
La coordination entre les différents segments du corps est de type
-inter segmentaire par la mise en place d’un système spécifique
-supra segmentaire
Exemple : lors de la réalisation d’un mouvement tel que la fermeture du poing
La consigne motrice nécessite la mise en jeu des fléchisseurs des doigts : ils portent le nom de muscles agonistes
Pour que ceux-ci se contractent, il faut que les extenseurs se relâchent : ils portent le nom de muscles antagonistes
Si les fléchisseurs se contractent sans limites, leur action entraîne le fléchissement du poignet : il faut qu’il existe un
système qui bloque le mouvement du poignet : ce sont les muscles synergistes du mouvement = contracteurs du
poignet.
Enfin, les muscles fixateurs sont les muscles qui, sous l’effet d’un contrôle, permettent l’immobilisation du reste du
membre.
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