Hitler et les catholiques
Dans son Mein Kampf datant de 1925, Hitler ne peut livrer toute sa pensée car il n'a pas encore
conquis le pouvoir, néanmoins certains passages sont déjà très hostiles au christianisme. Une fois à
la tête de l'Allemagne, il organise une persécution telle qu'en 1937, le pape Pie XI et le cardinal
Pacelli (le futur Pie XII) dénoncent le nazisme dans l'Encyclique Mit Brennender Sorge. Peu après,
la véritable pensée du Führer s'exprime dans les Libres Propos sur la Guerre et la Paix
(1941-1944). D'aucuns prétendent que ces propos ont été déformés par le haut dignitaire nazi
Martin Borman, pourtant ils correspondent exactement aux positions condamnées dans
l'Encyclique de 1937.
Bibliographie
Brève bibliographie :
• Adolf HITLER, Mein Kampf, Nouvelles éditions latines, Paris, 1979.
• Adolf HITLER, Libres Propos sur la Guerre et la Paix recueillis sur l'ordre de Martin Bormann (noté par la suite
LPGP). Le temps présent, FLAMMARION. Tome 1, 1952. Tome 2, 1954. Version française de François
GENOU.
• Pie XI et le cardinal Pacelli (le futur Pie XII [1]), Mit Brennender Sorge (Avec une brûlante inquiétude), 10 mars
1937.
Hitler juge le Christianisme
Le christianisme non plus n'a pas pu se contenter d'élever ses propres autels, il lui fallait procéder à la
destruction des autels païens. Seule, cette intolérance fanatique devait créer la foi apodictique ; elle en était
une condition première absolue.
On peut objecter, à juste titre, que ces deux précédents historiques sont spécifiquement juifs — et
même que ce genre d'intolérance et de fanatisme sont foncièrement juifs. Ceci peut être mille fois vrai et on
peut aussi le déplorer profondément ; on peut constater, avec une inquiétude qui n'est que trop justifiée,
que l'apparition de cette doctrine dans l'histoire de l'humanité y introduisait quelque chose que l'on
ne connaissait pas encore ; mais cela ne sert de rien et il s'agit maintenant d'un état de fait. Les hommes
qui veulent sortir notre peuple allemand de sa situation actuelle, n'ont pas à se casser la tête pour imaginer
combien ce serait beau si telle ou telle chose n'existait pas ; ils doivent rechercher et déterminer comment en
peut supprimer ce qui en fait est donné. Mais une doctrine pleine de la plus infernale intolérance ne sera
brisée que par la doctrine qui lui opposera le même esprit, qui luttera avec la même âpre volonté et qui, par
surcroît, portera en elle-même une pensée nouvelle pure et absolument conforme à la vérité.
Chacun peut aujourd'hui constater à regret que, dans le monde antique, beaucoup plus libre que le
nôtre, le christianisme a introduit avec lui la première terreur spirituelle ; mais il ne peut rien au fait que,
depuis cette époque, le monde vit sous le signe et sous la domination de cette contrainte. Et on ne brise la
contrainte que par la contrainte, la terreur par la terreur. C'est alors seulement que l'on peut instituer un
nouveau régime.
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