La Feuille de Chou u Cho Fonsorbaise et Fontenilloise N° 90 Février 2013 Bulletin de liaison du Club Local des Jardiniers de France de FonsorbesFonsorbes-FontenillesFontenilles-Saint Lys – regroupant les jardiniers du Canton de Saint Lys et de Seysses et de l’association des Jardiniers Jardiniers du Cercle des Fontaines Le Club Local des Jardiniers de France n° 61323 est domicilié chez : M. Christian TROCH 58 chemin de Canto Laouzetto 31470 FONSORBES . N° tel : 05.61.91.93.77. – 06.86.79.76.08. - Courriel : [email protected] - BLOG: http://www.jardinclub61323.fr PROCHAINES REUNIONS DU CLUB LOCAL Toutes et tous les jardiniers peuvent assister à ces réunions. 08/02/2013 VENDREDI BONREPOS REUNION MENSUELLE - ASSEMBLEE GENERALE CHANDELEUR 20H30 SALLE DES ASSOCIATIONS 11/02/2013 LUNDI FONSORBES REUNION MENSUELLE – LES TRAVAUX DU MOIS CHANDELEUR - BUREAU DU COMPOST 20H SALLE DUFFAUT 12/02/2013 MARDI SEYSSES REUNION MENSUELLE 20H SALLE DU FOYER RURAL 16/02/2013 SAMEDI FONSORBES ATELIER SEMIS ANIME PAR ALAIN CAMBOULIVES 9H SALLE DUFFAUT 18/02/2013 LUNDI FONSORBES THEMATIQUE DU LUNDI - BUREAU DU COMPOST 20H SALLE DUFFAUT 25/02/2013 LUNDI FONSORBES PREPARATION CARNAVAL 20H SALLE DUFFAUT Le blog des jardiniers est opérationnel grâce au travail de Frédérique, de Josiane et de Myriam. Vous pouvez y accéder par le PHOTO ROGER FUGGETTA www.jardinclub61323.fr Conseils de jardinage de Février Les proverbes : Mieux vaut un loup dans son troupeau, qu'un mois de février beau. - Février remplit les fossés, mars les vide. Les plantes : L'hiver est encore là, mais même si les journées restent froides, les jours rallongent sensiblement. Au potager, c'est toujours l'heure du repos. Vous pouvez toutefois par les plus belles journées profiter de votre temps libre pour pailler les plantations et préparer la terre et le semis. En fin de mois, vous pourrez planter les échalotes et les topinambours, ainsi que les oignons et les ails si le climat s'adoucit. Les graines seront quant à elles semées sous cloches ou à l'abri d'un tunnel. Au verger, il est toujours temps de planter les arbres et arbustes à racines nues. Aidez vos fruitiers à résister au froid en leur apportant de l'engrais sous forme de fumier animal bien décomposé. Les dernières tailles d'hiver sont aussi au programme de ce mois en particulier sur les pommiers, les poiriers et les vignes. Au jardin d'agrément, taillez les bruyères défleuries et commencez à réveiller vos tubercules de dahlias jusqu'alors remisés à l'abri des grands froids. Il est aussi temps de semer une nouvelle pelouse et de tailler les arbres et arbustes à floraison estivale avant le départ de végétation. Février au jardin d'ornement Les arbres et les arbustes : Plantez les arbres et arbustes à feuillage caducs et à racines nues comme le bouleau, le mûrier platane, l'Erable, le Lilas ou le Weigelia, hors période de gel. Plantez les rosiers buissons ou grimpants à racines nues après avoir praliné les racines. Plantez les grimpantes comme la glycine, la clématite, la vigne vierge ou le chèvrefeuille en prévoyant à l'avance un système de soutien pour leur végétation exubérante. Replantez les azalées reçues en cadeau lors des fêtes à miombre dans une fosse contenant de la terre de bruyère si le sol de votre jardin n'est pas à tendance acide. Déplacez vos arbres ou arbustes devenus gênants. Taillez: Terminez la taille des arbustes en supprimant les branches mortes, malades ou qui se croisent. Rabattez les clématites à grandes fleurs et floraison tardive en taillant toutes les tiges à 30 cm du sol au dessus de deux bourgeons. Griffez ensuite un peu de compost au pied de la plante pour stimuler la reprise. Taillez sévèrement les arbustes à floraison estivale comme l'hortensia, le buddleia, le céanothe, l'althéa ou les pérovskias. Taillez les arbustes à floraison hivernale dès que celle-ci se termine. Sont concernés les chimonanthes, jasmins d'hiver, eleagnus et viburnums. Taillez la glycine pour augmenter son volume ; pour cela rabattez tous les jeunes rameaux à 6 cm du vieux bois au-dessus d'un œil. Taillez les mimosas après la floraison. Entretenez : Arquez les tiges de vos rosiers grimpants afin d'induire l'apparition de nouvelles pousses très florifères. Installez des treillages et vérifiez les attaches de vos plantes grimpantes. Supprimez le gui qui parasite vos arbres. Les fleurs : Entretenez : Nettoyez les massifs et faire un apport d'engrais bio complet ou de compost et de cendres de cheminée. Griffez pour faire pénétrer ces amendements dans le sol. Supprimez les parties mortes et sèches de vos vivaces et ajoutez-les au compost si elles ne présentent pas de maladies. Nettoyez vos caisses à semis avec de l'eau de javel : elles vont bientôt reprendre du service Multipliez : Divisez les vivaces à floraison estivale, elles auront ainsi le temps de reprendre avant les fortes chaleurs. Semez en mini serre chauffée des graines de plantes ornementales comme les capucines, les coleus ou les impatiens pour gagner un temps précieux sur leur mise en place. Les bulbes : Multipliez: Divisez les plantes bulbeuses comme les perce-neiges, les topinambours ou les hémérocalles lorsque la touffe vieillissante est trop dense. Plantez les anémones de Caen. Plantez des bulbes de lis si le temps le permet. Mettez un peu de compost décomposé au fond du trou et arrosez l'emplacement une fois le trou rebouché. Paillez copieusement le sol en région froide pour protéger les bulbes. Démarrez : Vérifiez l'état de vos bulbes d'été laissés au frais. Jetez tous les bulbes flétris ou présentant des tâches de moisissure. Démarrez la végétation des glaïeuls, des bégonias tubéreux et des cannas dans une caisse de tourbe humide conservée à la lumière et hors gel. La pelouse : Traitez votre gazon au sulfate de fer pour éliminer la mousse. Chaulez par la suite tous les deux ou trois ans, le sulfate de fer ayant pour effet d'acidifier votre sol. Entretenez : Scarifiez pour aérer le sol. Terreautez superficiellement votre pelouse pour lui redonner du tonus. Cette opération consiste à étaler une fine couche de terreau ou de compost bien mûr sur votre gazon. Prévoyez entre 5 et 10 litres au m2. Février au potager Semez: Continuez à semer sur couche chaude ou sous châssis, des carottes , des navets, des cardons, des choux-fleurs hâtifs, des radis et de la laitue. Semez vos tomates, vos aubergines et vos piments en serre ou en véranda, si vous n'avez pas la chance d'en posséder une, semez en mini serre chauffée à la maison. Semez en pleine terre les fèves, les petits pois, le cerfeuil, les chicorées, le cressons alénois, la mâche et le persil au Sud de la Loire. Semez des poires-melons sous cloche et découvrez une nouvelle saveur et une plante très facile de culture qui peut même devenir envahissante si les conditions lui conviennent. Plantez : Continuez les plantations d'ail, d'oignons jaunes et d’échalotes lorsque le temps le permet et si la terre n'est pas gorgée d'eau. Préparez vos plants à germer de pommes de terre en les installant dans un endroit frais, ventilé et lumineux. Plantez les aromatiques et les plantes destinées aux tisanes bien à l'abri dans une terre drainée avec du sable de rivière et amendée avec du compost : romarin, persil, le thym, sauge, camomille et ciboulette y trouveront leur place. Dans le Sud, plantez les griffes d'asperges et les œilletons d'artichauts. Divisez l'estragon. Récoltez vos choux et vos poireaux. Continuez la récolte des topinambours. Récoltez la mâche et les épinards. Récolter l'oseille. Récoltez les endives. Récoltez les derniers choux de Bruxelles. Entretenez : Maintenez toutes les protections sur les légumes, le froid n'a malheureusement pas fini de sévir ! Incorporez du fumier et du compost sur les planches inoccupées. Ouvrez vos portes de garage dans la journée pour faire entrer de la lumière si vous y avez entreposé des plantes pour l'hiver. Ouvrez les châssis et les tunnels, soulevez les cloches par temps sec et chaud. Vérifier le buttage de vos artichauts selon le temps. Commencez à nettoyer les caissettes à semis, elle vont bientôt reprendre du service. Anticipez : Faites l'inventaire des graines que vous avez déjà, dans le but de réaliser vos commandes. Triez les sachets,vérifiez les dates de péremption et l'état sanitaire des graines et jetez les sachets humides contenant des graines agglutinées ou couvertes de moisissures. Commencez à organiser votre potager pour les mois à venir et faites un plan des futures parcelles en tenant compte de la rotation des cultures et des amitiés entre plantes. Protégez Vérifiez les protections hivernales qui devront être laissées en place tant que le temps ne se réchauffe pas. Février au jardin fruitier Plantez: Poursuivez les plantations d'arbres fruitiers à racines nues, si le temps le permet et hors période de gel. Plantez les figuiers dans les régions sud. Plantez les porte-greffes hors période de gel. Taillez les noisetiers. Terminez la taille des arbustes à petits fruits comme les cassissiers ou les groseilliers, le mois prochain il sera trop tard. Profitez-en pour les bouturer ; pour cela, prélevez des extrémités de tiges de 30 cm que vous mettrez à raciner dans une tranchée de sable et de tourbe le long d'un mur au jardin. Poursuivez les tailles de nettoyage des framboisiers. Taillez les pêchers et nectariniers en palmettes récemment plantés à une longueur de 45 cm avant le départ de la végétation. Taillez les agrumes après la fructification. Rabattez la vigne en taillant la tige principale à une hauteur de 30 à 40 cm et en ne conservant que deux rameaux latéraux opposés au sommet du cep. Taillez ces rameaux au-dessus du 5eme bourgeon. Préparez et stockez vos greffons. Multipliez : Bouturez les figuiers, en prélevant un morceau d'une dizaine de centimètres avec 2 ou 3 yeux et placez-les en terre en ne laissant dépasser que le bourgeon sommital. Marcottez les actinidias et les cassissiers par couchage d'une longue tige directement sur le sol au pied de la plante mère. Bouturez le grenadier en plaçant un rameau terminal de 25 cm dans un pot profond rempli d'un mélange de sable de rivière et de terreau. Ne laissez dépasser que le dernier œil du mélange. Greffez la vigne en fente ou à l'anglaise. Récoltez les derniers kiwis. Récoltez les avocats et agrumes dans le serre. Continuez à visiter la réserve où sont entreposés vos fruits pour éviter que ceux qui pourrissent ne contaminent les autres. Aérez de temps en temps si possible. Entretenez : Continuez les traitements d'hiver à base d'huile blanche sur les arbres n'ayant pas commencé leur végétation. Grattez la terre au pied des arbres fruitiers et apportez de l'engrais en étalant du compost ou du fumier bien décomposé sous la couronne à raison d'un kilo par m2. Arrachez les vieux arbres trop épuisés pour fructifier. Traitez préventivement les poiriers, les pêchers, nectariniers et la vigne à la bouillie bordelaise . Continuez à chauler le tronc des arbres pour enlever mousses et lichens qui abritent champignons et parasites. Cernez les arbres ayant pris trop d'ampleur. Février au bassin Protégez : Continuez à vérifier que bulleurs et aérateurs soient en bon état pour protéger votre bassin de l'impact du gel et éviter les fissurations, le temps se réchauffe progressivement au cours du mois, mais de fortes gelées sont encore à craindre. Si le gel sévit fortement, continuez à verser une bassine d'eau chaude dans un recoin du bassin tous les jours pour créer des poches d'air sans faire de bruit ni occasionner de vibrations néfastes pour les poissons. Entretenez: Continuez à retirer les feuilles mortes des nymphéas pour qu'elles ne pourrissent pas dans l'eau. Profitez des belles journées pour nettoyer les ornements du bassin ; les éléments en bois pourront ainsi être poncés et repeints, et les diverses statues débarrassées de leurs mousses et lichens à l'aide d'une brosse. Vérifiez tous les systèmes de protection contre le froid car le temps est encore très instable en cette saison. Assurez-vous du bon état de santé des plantes hivernées à l'abri ; rajoutez de l'eau si nécessaire et taillez toutes les parties brunies pour stimuler le départ de la végétation qui ne devrait plus trop tarder. Retirez les mauvaises herbes sur les bords du bassin, cette opération est facilitée après un épisode de gel. Multipliez : Continuez les semis de graines de nénuphar et commencez à semer sur couche chaude ou dans une mini-serre chauffée, les graines de Lotus stratifiées le mois précédent si elles ont émis un germe. Commencez à rempoter et diviser les plantes aquatiques hivernées. Installez les fragments de tubercules dans des pots individuels contenant le mélange adéquat pour chaque espèces et installez-les en pleine lumière à l'abri du gel. Poissons et batraciens : Les températures ne devraient pas être encore assez chaudes pour envisager le nourrissage des poissons rouges et carpes koï, cependant, si une activité est constatée, vous pouvez commencer à les alimenter progressivement en ajoutant des vitamines aux préparations de base. L'hiver fragilise les poissons, les parasites et bactéries survivent même en eau froide et les variations de températures peuvent induire leur réveil. Profitez des belles journées pour vérifier l'état de santé des poissons et pour isoler et soigner ceux qui seraient atteints de pathologies. Certains batraciens comme les grenouilles ou les crapauds vont rejoindre le bassin ou la mare pour s'y reproduire et déposer leurs pontes. Protégez les œufs et remettez à plus tard votre grand nettoyage de printemps si tel était votre intention. Admirez le spectacle offert par les floraisons précoces des plantes de berges comme les primevères denticulata ou certains petits iris et le réveil de certains insectes déjà très actifs en cette saison. Février au balcon et sur la terrasse Plantez les griffes d'anémones et de renoncules dans des pots individuels ou au pied de vos arbustes. Il est encore temps de planter les primevères et les pensées mais aussi les pâquerettes, les giroflées ou les myosotis bien plus rustiques que ce que l'on pourrait croire. Groupez-les par coloris en compositions dans de grands pots, ou dans d'anciennes bassines en étain pour un côté déco. Si vous avez oublié de planter des bulbes printaniers tels les muscaris, les jacinthes ou les narcisses, vous pourrez vous en procurer dans les jardineries en boutons et les associer à vos compositions ! Plantez les lys dans de grands pots bien profonds. Plantez et palissez une clématite le long de votre mur Semez des mufliers directement dans les jardinières. Semez à chaud, dans une mini serre chauffante à la maison des ageratum, des lobélias, des capucines et de pétunias dont vous ornerez vos suspensions et potées dès les beaux jours. Anticipez : Commandez vos plantes en mini-mottes, c'est beaucoup plus économique et vous pourrez ainsi avoir un grand nombre de fleurs à installer sur votre balcon pour un coût réduit. Faites des commandes communes avec vos voisins : c'est plus sympa et cela permet d'obtenir un éventail plus important de plantes en les partageant ! Commandez vos graines. Mettez vos bulbes de dahlias ou de bégonias tubéreux dans une caissettes de tourbe humide dans un endroit abrité du gel et à la lumière pour démarrer leur végétation. Protégez : Vérifiez vos protections et n'arrosez que si nécessaire surtout si vos plantes n'ont pas accès à l'eau de pluie ou après une période sèche. Continuez à protéger les pots avec du papier à bulles surtout si un coup de froid est annoncé. Ne laissez jamais d'eau dans les coupelles en cette période, les racines asphyxiées et déjà en souffrance seraient encore plus sensibles au gel. Entretenez : Rabattez les bambous nains panachés en pots pour induire la formation de nouvelles feuilles bien marginées et éclatantes. Taillez les fuchsias et géraniums lierres entreposés dans le garage et recommencez à les arroser plus régulièrement pour les faire démarrer. Vous pouvez ajouter du compost en surface sur le terre, mais attendez encore au mois un mois avant de les rempoter. Sortez progressivement vos plantes offertes en cadeau à Noël comme les poinsetias ou les hellébores qui ne supporteront pas bien longtemps l'air sec et chaud de l'intérieur. Février au jardin d'intérieur Augmentez doucement la fréquence de vos arrosages, la végétation démarre, mais prenez soin de laisser sécher le mélange à la surface du pot entre deux arrosages. Videz l'excédent d'eau dans les coupelles. Apportez de l'engrais à vos orchidées en fleurs. Une bonne technique pour les arroser consiste à plonger la base du pot dans une bassine d'eau à température ambiante contenant une dose d'engrais spécifique chaque semaine. Laisser la plante absorber l'eau pendant deux heures, puis replacer vos orchidées dans leurs cache-pots. Une douche du feuillage avec de l'eau toujours à température ambiante peut être effectué une fois par mois. Gardez les plantes grasses et cactus complètement au sec, il est encore bien trop tôt pour les arroser. Cependant si votre appartement est surchauffé et que vous observez des signes de flétrissements dus à un manque d'eau, vous pourrez les arroser une fois par mois, sans jamais laisser d'eau dans les coupelles. Arrosez correctement vos clivias dont les premières hampes florales apparaissent ce mois-ci. Après la floraison, installez le poinsettia dans une pièce fraîche et apportez-lui de l'eau régulièrement. Entretenez : Continuez à tailler les feuilles jaunies et les tiges flétries et profitez-en pour vérifier la présence de maladies ou parasites. Traitez les plantes atteintes avec un produit bio, coupez et brûlez les parties atteintes. Conservez les plantes à l'abri des courants d'air, les journées sont encore fraîches au mois de février. Rapprochez les plantes des fenêtres pour éviter qu'elles ne s'étiolent et tournez les d'1/4 chaque semaine pour qu’elles poussent harmonieusement. Surfacez les plantes qui poussent dans des pots trop grands pour être souvent déplacés. Pour cela, supprimez un peu de l'ancien mélange en surface et remplacez-le par une épaisse couche de bon terreau ou mieux, de compost. Aérez votre véranda ou votre serre pendant les belles journées. Vérifiez le collet de vos cactus qui peut parfois abriter des cochenilles farineuses. Si tel était le cas, munissez-vous d'un coton tige préalablement trempé dans un mélange d'alcool à brûler et de savon noir, et éliminez-les une à une. Taillez les agrumes après la récolte en dégageant bien le centre pour faire pénétrer un maximum de lumière. Nettoyez les fuchsias et pélargoniums hivernés puis rabattez-les à 20 cm du sol. Ceci devrait provoquer le redémarrage de la végétation. Taillez le poinsettia après la floraison et profitez-en en pour le bouturer. Multipliez : Mettez en végétation les bégonias tubéreux et les dahlias dans un mélange léger et humide (tourbe + sable) et installez-les dans un endroit chaud et lumineux. Semez les bégonias "annuels". Semez en mini serre chauffée les bananiers, les abutilons, les fuchsias, les géraniums, les verveines ou les pétunias. Réalisez des boutures de vos plantes vertes de manière ludique : chlorophytum et pothos pourront être mis à raciner directement dans des verres d'eau alors que les saintpaulias ou les bégonias rex à feuillages ornementaux seront bouturés par incisions des feuilles posées sur de la terre légère et humide ; des plantules devraient bientôt apparaître ! Innovez : Commencez une collection de plantes carnivores, elles sont fascinantes et intriguent les enfants. Dans de bonnes conditions de culture elles se multiplieront d'elles-mêmes et vous gratifieront de leurs floraisons parfois très originales Février à la ruche : Janvier et février sont les mois de tous les dangers. Assez rapidement début janvier et même par un hiver rigoureux la ponte va redémarrer. D’une petite rondelle sur un cadre la ponte va passer en fonction des disponibilités en pollen à plusieurs cadres de couvain. Les populations d'abeilles grossissent inégalement il en va de même de la consommation des provisions. Selon leur caractère les colonies peuvent consommer plus ou moins, vérifier périodiquement le poids des colonies et n’hésitez pas à rajouter du candi au moindre doute. Si vous avez des ruches à plateaux grillagé, vous pouvez pendant cette période mettre en place la trappe de fermeture pour aider les abeilles à tenir la température du couvain. Important : Une intervention au rucher se fait par temps ensoleillé, une température supérieure à 15°C, pas de ven t et de 14H00 à 16H00 l’après-midi. Si vous êtes débutant n’intervenez jamais dans d’autre condition, les abeilles toujours très douces et collaborative mais elles peuvent, dans de mauvaise conditions, se transformer en un instant en insecte agressif et piquer tout le voisinage sans même que vos vous en rendiez compte sous votre combinaison. Jardin d’ornement : prévention contre les parasites et maladies de l'hiver L’arrivée des premières gelées sonnera le glas de nombreuses fleurs annuelles. Il sera alors temps de déterrer les dahlias, bégonias et glaïeuls. Si vous entretenez une bonne diversité au jardin d’ornement, les maladies se cantonnent aux plantes les plus sensibles (rosier, delphinium, quelques conifères), surtout si elles ne sont pas cultivées dans de bonnes conditions (emplacement trop chaud, sol humide). Ce sont sur celles-ci que vous devrez veiller en priorité. Ramasser les fruits pourris À surveiller : gardez un œil sur les arbres et arbustes qui produisent des fruits décoratifs en grand nombre tels que pommier d’ornement, merisier, mûrier, gingko… Le danger : certains fruits restent longtemps accrochés aux arbres avant d’être dévorés par les oiseaux, mais d’autres tombent dès qu’ils sont mûrs, jonchant le sol au pied de l’arbre avant de pourrir. L’ensemble attire guêpes, frelons et représente un foyer d’infection, surtout à proximité du potager ou des arbres fruitiers. Les gestes de prévention : mieux vaut ramasser les fruits tombés, qu’il est toujours possible de composter. Si le compostage est soigneux et complet, il détruit également les spores. Supprimer les fleurs fanées À surveiller : les inflorescences restent accrochées dans les plantes sensibles ou malades. Le danger : le champignon de la rouille persiste dans les gueules-de-loup et s’accroche aux graines des roses trémières. Des roses qui ont pourri avant d’éclore sont parfois momifiées, favorisant l’hibernation de champignons (oïdium). Cochenilles et acariens peuvent se nicher au cœur des têtes de l’hortensia. Les gestes de prévention : n’attendez pas le printemps pour nettoyer ces plantes et éliminer fleurs et fruits. Incinérez-les. Dans les régions froides, les têtes fanées des hortensias protègent les bourgeons. Laisser… ou non les feuilles À surveiller : les feuilles malades s’accumulent au pied des arbres ou arbustes : un foyer d’infection. Le danger : au printemps, certaines maladies vont se propager depuis le tas de feuilles mortes jusqu’aux arbustes ; c’est le cas de la septoriose des rhododendrons et d’autres maladies des rosiers. Les gestes de prévention : mieux vaut ramasser et brûler les feuilles sous les plantes sensibles. En revanche, au pied des haies et des arbustes résistants, elles sont source d’humus et servent de protection contre le froid aux jeunes plantations et aux auxiliaires. Toiletter les massifs de fleurs À surveiller : quand les annuelles ont enfin terminé leur floraison, on a tendance à les laisser en place jusqu’au printemps. Le danger : les plantes fanées vont tomber au sol et former un matelas isolant sous lequel les limaces et leurs œufs pourront rester à l’abri du froid en attendant de dévorer les semis et les jeunes pousses que vous mettrez en place au printemps. Les gestes de prévention : mieux vaut arracher les annuelles des massif et, en automne par temps de gel, ameublir profondément le sol à la Grelinette pour exposer les œufs au froid. Faites de même dans les massifs de dahlias dont les jeunes pousses sont, hélas, très appréciées des limaces. Ôter mousses et lichens À surveiller : dans les zones fraîches et humides, là où il y a toujours de la rosée le matin même en plein été, arbres et arbustes sont peu à peu envahis par des mousses et des lichens. Le danger : sur les plantes sensibles aux pucerons et aux maladies (ou à proximité), lichens et mousses constituent un lieu privilégié d’hibernation des œufs, des larves ou des spores. Les gestes de prévention : pas facile de brosser l’écorce d’un arbuste. Pour le nettoyer des mousses et lichens, on peut utiliser (avec précaution) un nettoyeur à haute pression. Tailler les plantes malades À surveiller : il faut s’occuper des plantes sensibles ou qui ont été malades au cours de l’été. Rosier, aster, delphinium doivent être traitées. Le danger : les feuilles encore accrochées aux tiges et celles tombées au sol peuvent porter des spores de champignons qui se multiplieront au printemps s’ils ne sont pas détruits. Les gestes de prévention : pour éviter la transmission de maladies aux delphiniums (bactériose, oïdium), il est important de couper très bas les tiges en automne et d’incinérer les débris végétaux. Raccourcissez les rosiers pour supprimer les dernières feuilles avant d’effectuer un traitement contre les maladies (rouille, oïdium...). La mousse : arbres Le tronc et les branches de vos arbres sont recouverts d'un amas de végétation dense et compact ? La mousse s'est installée. A l'origine de l'apparition de ce parasite : le manque d'ensoleillement et l'humidité . Conseils pour l'éliminer. Nom : Mousse, Nom latin : Bryophyta, Période propice au développement : toute l'année. Facteurs à riques : humidité et manque d'ensoleillement Diagnostic : Comment reconnaître le parasite. Plantes vulnérables : arbres. Organes touchés : tronc et écorce. Symptômes et dégâts apparents : amas d'une végétation dense sur le tronc et les branches. Origine du problème : la mousse est un végétal épiphyte, elle a besoin des autres plantes comme support pour pousser (mais pas pour se nourrir). Elle se développe dans les atmosphères humides ; les sous-bois et l'écorce des arbres sont des hôtes de choix. Remède : Comment lutter contre le parasite. Actions préventives : En hiver, traiter les arbres préventivement : nettoyer branches et tronc et badigeonner l'écorce à la chaux. Traitements naturels : Brosser l'écorce avec une brosse à chiendent ou avec des gants épais de jardinier. Parasite, mais pas seulement : Si la mousse résiste en tous climats et conditions météorologiques, il est une chose qu'elle ne supporte pas : la pollution. En cela, elle se révèle un précieux bio-indicateur et sa présence sur vos arbres est révélatrice de la pureté de l'air ambiant. Signalons également que la mousse ne se nourrit pas au détriment des végétaux sur lesquelles elle pousse. Elle a, de plus, un rôle de "garde manger" pour de nombreux auxiliaires du jardin, notamment les oiseaux, et une utilisation décorative. Autant d'atouts qui doivent nous faire envisager une lutte mesurée PoirePoire-melon, Pépino Morelle de Wallis - Solanum muricatum Famille: Solanacées, Origine: Amérique du sud (Bolivie, Colombie, Pérou), Période de floraison: printemps, Couleur des fleurs: violet, Exposition: soleil, Type de sol: riche en humus, bien drainé, Acidité du sol: neutre, Humidité du sol: neutre, Utilisation: potager, pot, bac, Hauteur: jusqu'à 120 cm, Type de plante: Arbuste, Type de végétation: vivace, Type de feuillage: persistant, Rusticité: non rustique, Plantation, rempotage: printemps, Méthode de multiplication: semis au printemps, bouturage en fin d'été, Taille: pas de taille nécessaire, Espèces, variétés intéressantes: Le genre comprend plus de 1400 espèces. Choisissez vos variétés en fonction de vos goûts.Solanum muricatum 'Cascade Gold', 'Miski Prolific', 'Rio Bamba', 'Toma' des variétés de culture, Maladies et ravageurs: les pucerons, les limaces, les aleurodes et les araignées rouges en culture intérieure, Toxicité: hormis les fruits qui sont comestibles, les autres parties de la plante peuvent être toxiques en cas d'ingestion Le Melon-Poire ou Poire-Melon est un arbuste qui développe de gros fruits ovales d'une dizaine de centimètres de longueur marqués de rayures violettes. C'est un fruit rare et peu connu qui intéresse plutôt les amateurs de fruits exotiques. Le pépino peut être cultivé en pleine terre ou en pot. La mise en place de tuteurs autour du pied est nécessaire pour empêcher les branches de plier sous le poids des fruits qui peuvent être nombreux. Arrosez régulièrement vos pieds surtout pendant la période estivale pour conserver une terre fraîche. Evitez de laisser les fruits toucher le sol, auquel cas ils risqueraient d'être abîmer, voir de pourrir. Attendez la pleine maturité des fruits pour les récolter en automne et les consommer. Le pépino est un fruit juteux à la saveur proche du melon ! Planter l'anémone de Caen : L’anémone de Caen est un bulbe dont la floraison égaie le jardin par les couleurs vives de ses pétales et le cœur noir de ses fleurs. Cette vivace est très appréciée par les fleuristes qui en composent des bouquets tout au long de l’été. Difficulté de la plantation : Facile. Quand planter l'anémone de Caen ? Planter les bulbes entre septembre et avril. Pour les zones à hiver rigoureux, privilégier une plantation au printemps. Préparer la plantation de l'anémone de Caen : L’anémone se présente le plus souvent dans le commerce sous la forme de bulbes à planter. Ces bulbes, aussi appelés cormes, ont la forme de petites boules d’environ 2 cm de diamètre à l’aspect fripé. Avant de les planter, faire tremper les bulbes au minimum deux heures dans de l’eau afin de les réhydrater. Creuser sur 8 cm environ et disposer au fond du trou une couche de terreau. Exposition : Plein soleil à mi-ombre. Sol : De préférence un sol léger et sec. Plus généralement tout sol bien drainé. Distance entre 2 plants : Entre 20 et 25 cm. Comment planter l'anémone de Caen ? Plantation de bulbes : Installer les bulbes à 5 cm de profondeur. Orienter de préférence la partie la plus creuse vers le haut. Recouvrir avec un mélange de terreau et de terre du jardin. Arroser abondamment. Plants déjà adultes : Creuser un trou légèrement supérieur au diamètre de la plante, Installer l'anémone, Reboucher le trou avec la terre du jardin, tasser puis arroser abondamment. Après la plantation de l'anémone de Caen : Couper les fleurs fanées au fur et à mesure pour stimuler la floraison. En hiver, protéger les anémones restées en terre par un lit de feuilles mortes afin de les préserver des trop fortes gelées. Cette plante vivace se développe par bulbilles soit la formation de bulbes de plus petite taille autour du bulbe principal. Pour multiplier la plante, déterrer les bulbes en septembre et en séparer délicatement les bulbilles puis replanter le tout. Qu'est-ce que les légumes perpétuels ? De beaux carrés, même en automne, sans se fatiguer ? C’est presque chose possible avec les légumes perpétuels, faciles à installer et délicieux à consommer : Nous avons tous eu l’occasion d’admirer au hasard de nos promenades et rencontres de ces potagers regorgeant de légumes en pleine saison estivale. Dans bien des cas, il suffit de retourner quelques semaines plus tard rendre une seconde visite à ces mêmes jardins pour constater, déçus, qu’ils n’offrent, l’automne venu, à nos regards et aux palais de leurs propriétaires qu’un vide immense ! Pourtant Dame nature est généreuse, et, pour le jardinier curieux et frustré par la souvent bien longue trêve hivernale, les solutions ne manquent pas. Vivaces et faciles d’entretien, les “légumes perpétuels” sont un relais idéal aux variétés classiques. Bien qu’on les nomme "légumes perpétuels", ces plantes ne sont pas éternelles et peuvent disparaître à la suite d’agressions extérieures (maladies, parasites, météo...). Certaines, comme l'artichaut, sont gourmandes et nécessiteront d’être déplacées pour continuer à produire, d’autres, comme la rhubarbe, deviendront moins productives, demandant à être remplacées (tous les cinq ans pour la rhubarbe). Attention aux envahisseurs ! Avant d’installer certaines plantes confortablement dans votre jardin, pensez qu’elles risquent de vous envahir. L’ail-des-ours, par exemple, s’aidera de ses graines comme de ses bulbes pour rapidement coloniser tout l’espace disponible. De même, le raifort et le topinambour seront difficiles à déloger. Quelques légumes perpétuels : - Bette (Beta vulgaris var. cicla), - Chénopode Bon-Henri (Chenopodium bonus-henricus), - Chou perpétuel (Brassicaoleracea), - Crambé maritime (Crambe maritima), - Cresson de jardin vivace (Barbareaverna), - Oseille épinard (Rumex patienta), Pimprenelle (Sanguisorbaminor), - Poireau perpétuel (Allium ampeloprasum), - Rhubarbe (Rheumrhaponticum), - Roquette vivace (Diploataxistenuifolia) Réveillez vos graines et noyaux ! Maintenant que le froid est installé, il est temps de penser à faire germer les noyaux des arbres fruitiers. Une méthode simple et efficace consiste à les sortir de leur sommeil en leur faisant subir le froid hivernal : c'est la stratification ou le réveil de la dormance par le froid. La stratifi-quoi? Si certains noyaux sont protégés par une coque incassable, c'est pour qu'ils ne germent pas pendant la saison chaude, une fois la fructification passée. Cela évite aux jeunes pousses de se retrouver toutes nues, la tige à l'air, une fois que le froid est bien là. La nature a vraiment bien fait la chose ! Car ainsi protégés par leur coque, les noyaux attendent patiemment que l'hiver passe, le temps nécessaire à leur protection pour se désagréger. La germination a alors lieu dans les conditions adéquates du printemps naissant. Les graines et noyaux concernés par cette méthode sont, de manière non exhaustive, les noyaux de pêche, de nectarine, de brugnon, d'abricot, de cerise, d'amande, de noix et noisette, de châtaigne (sans la bogue !)... Bref, toutes celles ayant une coque protectrice qui doit être ramollie avant germination. Comment faire ? La méthode la plus simple consiste à installer ces graines en strates dans un substrat de sable humide (ou 50/50 terreau et sable). Dans un pot, mettre quelques graviers ou cailloux au fond pour le drainage, installer une couche de sable, disposer quelques noyaux sans qu'ils se touchent, puis une autre couche de sable (3 cm d'épaisseur suffisent), puis le reste des noyaux... Et ainsi de suite jusqu'à ce que tous les noyaux soient confortablement installés dans leur nid douillet... Le pot doit être ensuite disposé près d'un mur au nord. Pour s'assurer du succès de la stratification, il faut veiller à ce que le sable ne soit ni trop sec ni trop humide. Une couche de paille protectrice peut donc être envisagée sur le dessus. Un petit grillage sur le haut du pot peut également être nécessaire, pour éviter que des rongeurs affamés ne viennent retourner le substrat à la recherche de précieuses victuailles. Ainsi disposés, les noyaux ne gèleront pas, mais seront ramollis au fil du temps par l'humidité du sable et le froid. Quand les graines sont-elles prêtes ? Dès février/mars, il faut commencer à surveiller la germination des noyaux en reversant délicatement le pot à la recherche des graines « réveillées ». Il est fréquent que les graines du fond soient à un stade de germination plus avancé, étant donné que les conditions "climatiques" ne sont pas les mêmes qu'en surface. Il arrive aussi que des graines d'une même famille ne germent pas toutes en mêmes temps. Si lors de cette première récolte, il reste des noyaux non germés, il faut les remettre en place et recommencer l'opération de la chasse au trésor en mars/avril puis avril/mai... Il est alors temps d'installer les graines germées directement en terre dans un sol adapté à leurs besoins, ou bien dans des godets en attendant que les jeunes pousses s'enracinent. Quoi qu'il en soit, il est tout à fait normal qu'une partie des graines ne se réveillent pas la première année, car certaines sont connues pour ne germer qu'au bout de 2/3 ans. Mais en général, les graines et noyaux ont besoin d'une période de deux à quatre mois pour sortir de leur dormance. Lors de « l'exhumation » des graines, il peut être observé un phénomène de pourrissement qui est dû à un trop-plein d'humidité ou à un substrat en mauvaise santé, déjà contaminé. Il faut alors recommencer l'expérience en surveillant plus attentivement le pot... Au frigo ! Si aucun mur orienté Nord n'est à disposition, on peut aussi tenter l'expérience dans son réfrigérateur ! La même méthode est alors utilisée, mais cette fois dans un sac plastique ou une boîte hermétique qu'il faudra surveiller et aérer régulièrement pour vérifier un éventuel manque d'oxygène. Placés dans le bas du réfrigérateur, il faudra attendre 3 à 4 mois avant de pouvoir planter en terre les noyaux germés. Tailler l'hortensia Avec leurs grosses têtes rondes, les hortensias garnissent les massifs de fleurs éclatantes qui apparaissent en juin et durent jusqu'en automne. La taille permet d'obtenir une floraison régulière. Matériel : sécateur, produit cicatrisant Conseil : Même si les rameaux nés après la taille ne portent des fleurs que l'année suivante, il est préférable de ne pas se précipiter pour effectuer cette coupe en automne. En effet, les tiges ayant porté des fleurs protègent les bourgeons des grands froids durant tout l'hiver. Bon à savoir : Plus l'arbuste est âgé, plus vous pouvez le tailler sévèrement, les inflorescences étant alors plus grosses. Tailler après la floraison Raccourcir les rameaux Couper les tiges faibles ou mal formées Couper les tiges âgées La taille des hortensias se pratique de préférence après la floraison dans les régions tempérées. Dans celles où les gelées sont assez rudes, mieux vaut attendre le printemps. Les rameaux florifères sont ceux produits l'année précédente. Raccourcissez les rameaux ayant porté des fleurs en les taillant au-dessus d'une paire de gros bourgeons bien formés. N'ayez pas peur de les couper sur 30 cm de longueur de façon à garder une forme arrondie au buisson. Profitez de cette opération de taille pour aérer la touffe et lui redonner une silhouette régulière. Coupez les tiges faibles ou mal formées au-dessus de bourgeons situés près de la souche. Supprimez aussi les branches qui naissent au centre du buisson de façon que l'air circule librement. Sur les pieds âgés, renouvelez les branches principales en coupant, près de la base, les tiges les plus anciennes, qui sont aussi les moins productives. Taillez également au-dessus de bourgeons sains les rameaux endommagés par les gelées. Passez un produit cicatrisant sur les plus grosses coupes. Greffer en demi-fente le cerisier : Quand ses branches sont blessées, le cerisier réagit par un écoulement de gomme. Évitez ce phénomène qui peut être préjudiciable à la reprise de la greffe en pratiquant une entaille aussi réduite que possible. Matériel : greffoir ou serpette, sécateur, raphia, mastic à greffer Conseil : Il est important que les deux faces du biseau sur le greffon soient bien en contact avec le bois du porte-greffe. Au besoin, ajustez-les en retaillant le greffon ou le sujet porte-greffe. Bon à savoir : Pour éviter que le greffon ne serve de perchoir aux oiseaux, protégez-le en fixant au-dessus un arceau fait d’un morceau de bois arqué ou d’osier. Couper le porte-greffe Fendre le tronc Prélever le greffon Tailler le greffon en biseau Insérer le greffon Ligaturer la greffe et recouvrir de mastic Commencez par couper le porte-greffe à la hauteur désirée. La coupe doit être bien nette, bien parée, sans lambeau d’écorce et sans aspérité sur la tranche. Utilisez un outil très affûté, greffoir ou serpette selon le diamètre du portegreffe. Posez la pointe du greffoir (ou de la serpette) sur la moitié du diamètre du porte-greffe et, en tapant dessus avec une cale de bois, fendez le tronc sur une hauteur de 5 ou 6 cm. Laissez en place la lame pour que la fente obtenue reste légèrement écartée. Avec le sécateur, prélevez le greffon. Pour cela, coupez un jeune rameau dont le bois commence à être déjà bien lignifié. Une quinzaine de centimètres de hauteur est nécessaire. Effeuillez-le avec précaution et taillez l’une des extrémités. A l’autre extrémité, taillez le greffon en biseau, sur environ 4 cm, en commençant en dessous d’un œil (point d’insertion d’une feuille). Les deux biseaux doivent se rejoindre d’un côté du greffon tandis qu’ils laissent un arrondi du côté de l’œil. Glissez le greffon dans la fente, la partie arrondie tournée vers l’extérieur. Aidez-vous du greffoir pour écarter plus ou moins la fente. Insérez-le jusqu’à ce que l’œil se trouve au niveau de la coupe du porte-greffe et qu’il soit bien dirigé vers l’extérieur. Ligaturez la greffe avec du raphia pour maintenir le greffon en place. Recouvrez l’attache ainsi faite avec du mastic à greffer en veillant à ne pas en mettre sur l’œil situé sur le greffon. Vous enlèverez cette protection lorsque la greffe aura repris. Greffer en écusson les arbres fruitiers au verger Au verger, le greffage est souvent le seul moyen de multiplier les arbres fruitiers. Rustica vous propose 5 étapes pour la réussir. En été, la greffe en écusson est dite à œil dormant, car la croissance du bourgeon n’interviendra qu’au printemps suivant. C’est là un des inconvénients, il faut être patient, même si la réussite de la greffe est visible bien plus tôt. Il n’est pas toujours facile de se procurer des porte-greffes et les arbres fruitiers obtenus doivent être formés pendant plusieurs années avant de produire. En revanche, avec un peu d’expérience, la réussite est presque assurée. Si la greffe ne reprend pas, ne vous découragez pas : recommencez en essayant de comprendre les raisons de votre échec. Choisir la forme fruitière du porte greffe : La greffe en écusson d’un arbre fruitier permet d’obtenir un scion, base de toutes les formes fruitières. Vous avez le choix entre plusieurs porte-greffes plus ou moins vigoureux selon la vigueur des arbres et la nature du sol. Les principales formes sont : - Les arbres de plein-vent, hautes-tiges et demi-tiges donnent de grands arbres qui prennent beaucoup de place. C’est le cas par exemple des végétaux dans les anciens vergers normands. - Les petites formes comprennent des arbres à la forme libre, mais réduite comme les basses-tiges, les fuseaux, les quenouilles et des arbres palissés tels les diverses palmettes, les U, les cordons, qui occupent très peu de place au sol. Après la reprise… La greffe est réussie si le pétiole tombe environ 15 jours plus tard. Coupez le raphia une ou deux semaines plus tard, à l’opposé de l’écusson. À la fin de l’hiver, raccourcissez la tige du porte-greffe en conservant 10 à 15 cm. Cette partie, appelée onglet, sert à palisser la jeune pousse qui est sensible au vent et peut être cassée par les oiseaux. Enlevez les yeux ou les jeunes pousses qui se forment sur le porte-greffe, entre le sol et la greffe, ou au-dessus, sur l’onglet. Préparer le porte-greffe Tailler le rameau greffon Placer le greffon Ajuster la mise en place Ligaturer sans trop serrer Nettoyez la base du porte-greffe avec un chiffon humide. Il ne doit pas y avoir de nœud. Avec la lame d’un greffoir bien désinfecté et affûté, entaillez horizontalement l’écorce sur 2 cm de largeur, puis verticalement sur 3 à 4 cm de hauteur environ, en partant du bas. Prélevez des rameaux de l’année déjà bien aoûtés et présentant de beaux yeux, d’une vingtaine de centimètres de longueur. Avec le greffoir, incisez l’écorce 1,5 cm au dessus et en dessous du plus bel œil. Glissez la lame doucement, mais régulièrement, du haut vers le bas, sous l’écorce, sans entamer le bois. Retournez l’écusson pour vérifier qu’il ne reste pas de bois et que le bourgeon n’est pas abîmé. Avec la spatule, soulevez l’écorce de part et d’autre de la fente verticale. Maintenez un côté ouvert, en haut, et glissez la partie inférieure de l’écusson tenu par le pétiole avec l’autre main. Faites de même de l’autre côté. Descendez l’écusson jusqu’en bas de la fente. Coupez la partie supérieure du greffon au même niveau que la barre horizontale du T pour que les deux cambiums (parties vertes) sous l’écorce soient bien en contact. C’est important : c’est à ces endroits que la soudure va s’effectuer. Avec un lien de raphia humide, mais non trempé, couvrez au maximum les entailles pratiquées sans couvrir le bourgeon. Nouez bien l’extrémité du lien à l’opposé de l’écusson. Nourrir tous les oiseaux au jardin S’il est bon de nourrir les oiseaux pour mieux les accueillir au jardin durant la saison froide, il s’agit de le faire en connaissance de cause et d’éviter les maladresses. Quand nourrir les oiseaux? On attend de préférence le gel, la neige ou les pluies incessantes pour commencer le nourrissage mais il faut ralentir dès que la terre se réchauffe pour ne pas perturber le cycle de vie des oiseaux. A noter cependant, des observations ont démontré que lorsque les éléments ne les en empêchent pas, les oiseaux préfèrent partir à la recherche de nourriture plutôt que de « squatter » les mangeoires ! Que l’on se rassure donc, les nourrir n’entraîne pas forcément une sédentarisation des petits locataires du jardin et vos rouge-gorges ne seront pas tous obèses si vous leur donnez des graines en hiver. Ils ont surtout besoin de manger le matin, pour se revigorer après la nuit qui a brûlé toutes leurs calories pour résister au froid. Le soir aussi, vous leur donnerez l’énergie de combattre les températures négatives. Comment nourrir les oiseaux ? Trois méthodes sont recommandées pour bien les nourrir : au sol, en mangeoire, dans les arbres. Et d’une manière générale, LOIN DES BAIES VITREES ! Ces pauvres petites bêtes n’ont pas besoin de s’assommer sur nos fenêtres pour obtenir leur pitance ! • • • • • • Au sol vous jetterez vos graines en variant les emplacements. Dans une ou plusieurs mangeoires vous éviterez de mélanger les sortes de nourritures et vous ne laisserez pas les saletés ou la moisissure s’installer (les verdiers et les tourterelles sont particulièrement sensibles aux aliments pollués par les déjections par exemple). Dans les arbres, un peu partout au jardin, vous pendrez des boules de graisse, des distributeurs, du lard non salé,… Ne mettez pas plus de nourriture qu’il ne peut en être consommé en 24 h pour éviter qu’elle ne s’abîme. Nettoyez régulièrement les mangeoirs : les oiseaux sont sensibles à de nombreuses maladies. Attention de ne pas les installer à découvert où ils pourraient être facilement attaqués par leurs prédateurs. Quelle nourriture apporter aux oiseaux ? Plus la nourriture que vous proposez sera variée plus vous attirerez d’espèces différentes. A proscrire : le sel. Attention donc, au beurre salé, aux cacahuètes salées, etc. mais aussi à la noix de coco séchées et aux graines de lin à ne pas donner en trop grande quantité. Voici les espèces concernées selon les graines proposées : - graines de tournesol : nombreux oiseaux sauf les moineaux - graines de pastèque : mésanges, sittelles - graines de melon : tous les oiseaux même les moineaux - graines de chanvre : tous les oiseaux. - penser aussi à la graisse de poule, de canard, d’oie ou de lapin… Fabriquer un bloc de saindoux aux graines pour les oiseaux du jardin : Défiger le saindoux en le chauffant dans une casserole. Ajouter des graines variées. Remuer. Placer une plaquette de bois (bâton d’esquimau, petite branche) dans le moule (pour être figées dans la graisse). Entourer d’un fil de fer à faire dépasser de plusieurs centimètres en hauteur et recourber le bout pour en faire un crochet. Dans le moule (pot de yaourt) verser doucement le mélange. Laisser figer. Retirer du moule. Vous pouvez également vous servir d’une pomme de pin qu’il vous suffit de tremper dans le mélange. Et hop, dans les arbres ! Ne pas oublier eau et nichoir : Pour compléter votre action, n’oubliez pas l’eau surtout pour les granivores qui ne retirent que peu d’eau de leur nourriture. Changez souvent l’eau des abreuvoirs. Importants aussi : les nichoirs. Installez nichoirs et points d'eau proches les uns des autres : les oiseaux sont en effet des cibles idéales pour leurs prédateurs à l’heure du bain car plus vulnérables (comme nous les humains, finalement) et ils doivent donc pouvoir se réfugier rapidement dans leur abri. Chaque espèce à son nichoir de prédilection, variez les formes et les emplacements ! PercePerce-neige - Galanthus nivalis Famille: Amaryllidacées, Origine: Europe, Asie, Période de floraison: janvier, février selon le temps, Couleur des fleurs: blanc, Exposition: miombre, Type de sol: frais, lourd, riche en humus, Acidité du sol: neutre, Humidité du sol: neutre, Utilisation: sous-bois, rocailles, pelouse, Hauteur: de 10 à 15 cm, Type de plante: fleur, Type de végétation: bulbe, Type de feuillage: caduc, Rusticité: très rustique, Plantation, rempotage: automne, un bulbe tous les 5 cm à 5 cm de profondeur, Méthode de multiplication: division de la touffe après la floraison, Espèces, variétés intéressantes: l'espèce type Comme un petit bijou fleurissant au cœur de l'hiver, le perce-neige à la délicate inflorescence blanche saura apporter une touche de gaieté au jardin pendant les grises journées. Délicatesse de la floraison : Le perce-neige (Galanthus nivalis) fait partie de la famille des Amaryllidacées. Le genre Gallanthus comprend 19 espèces de plantes bulbeuses pour la plupart originaires des zones boisées d'altitude de l'Europe et de l'Ouest de l'Asie. Ces plantes poussent généralement dans un sol rocheux. Chaque pied porte une fleur blanche à la douce odeur de miel, comportant trois tépales internes marqués d'un « V » inversé de couleur verte. Ce sont des plantes de petites tailles pouvant atteindre 15 cm de hauteur. Galanthus nivalis se décline en de nombreuses variétés et cultivars parfois à fleurs très doubles et pouvant présenter des marques jaunes sur les tépales. Rustiques, la neige ne leur fait pas peur, et leur sert parfois d'écrin. Des plantes idéales sur une pelouse : La petite taille du perce-neige en fait un sujet idéal à installer sur une pelouse où il se naturalise facilement. Plantez-le en grand nombre pour constituer un tapis fleuri en hiver. En bordure, ses fleurs délicates souligneront parfaitement une allée ou les courbes d'un massif en compagnie de vivaces au feuillage coloré comme les Heuchères qui requièrent les mêmes conditions de cultures. Le perce-neige se plaît aussi en rocaille ombragée, ou en sous bois, il est d'ailleurs idéal pour décorer le pied d'une haie d'arbustes. Si vous n'avez pas la chance de posséder un jardin, sa culture est aussi possible en compositions dans les jardinières ou pour agrémenter vos potées, créant ainsi la surprise lors de sa floraison. Vous pourrez alors l'associer aux pensées dont il fera ressortir les couleurs chatoyantes, ou à d'autres bulbes printaniers afin d'échelonner les floraisons. Une culture facile : Le perce-neige a besoin d'un sol très drainé mais restant frais surtout en été. En terrain lourd les bulbes finissent par dégénérer et disparaître. Il apprécie un sol acide, silicieux et croît difficilement en zone calcaire. Plantez-le dans un endroit très lumineux mais à la mi-ombre surtout dans les régions du Sud où le soleil zénithal risquerait de le brûler. La plantation s'effectue en automne pour une floraison intervenant de janvier à mars selon les variétés. Ne tardez jamais à planter les bulbes une fois achetés car ils ont tendance à se dessécher très rapidement. Installez-les à une profondeur égalant deux fois la taille du bulbe et en les espaçant de 5 à 10 cm selon l'effet souhaité. Après la floraison, attendez que le feuillage ait complètement jauni afin que le bulbe puisse constituer ses réserves, notamment sur une pelouse où il faudra attendre la fanaison totale avant de tondre. La division des touffes se fera aussi à cette période permettant de multiplier la plante et de la propager un peu partout au jardin. Marcotter les arbustes - Multiplier soi-même ses plantes, c'est à la fois intéressant et économique. Le marcottage au sol constitue un moyen simple et rapide pour reproduire rhododendron, glycine, hydrangea. Voyons comment mener à bien cette opération . Marcottage ou bouturage ? Marcotte tuteurée : Il n'est pas possible de marcotter tous les arbustes. Nombreux sont ceux qui ne se prêtent pas à cette opération. Le marcottage au sol impose notamment la présence de tiges assez souples pour être pliées sans difficulté, et légèrement enfouies dans la terre. On pense notamment à : hydrangea, glycine, viorne (ou "Boule de neige"), rhododendron, clématite, deutzia, Le gros avantage réside dans la qualité de l'enracinement. Lorsque vous marcottez, vous laissez le temps à l'arbuste d'installer tranquillement ses racines. Alors que le bouturage est une opération "quite ou double", avec une dépense d'énergie forte pour la tige coupée, qui aura souvent du mal à percer des racines en quantité dans le temps donné. Choix de la tige : Sélection de la tige Les boutures sont souvent réalisées en août (on parle d'ailleurs de bois "aoûté"). Le marcottage est également une opération estivale. En été, donc, surveillez le pied de la plante que vous souhaitez multiplier. Nettoyez les feuilles mortes, ôtez les "mauvaises herbes" et recherchez vers la base une tige souple, produite dans l'année, que vous pouvez sans difficulté plier jusqu'au sol. Préparation – Effeuillage : Vous conserverez 15 à 20 cm intouchés à l'extrémité du rameau. Les 20 cm suivants seront effeuillés, et vous pratiquerez dans le bois une légère entaille. C'est à partir de cette entaille que la tige émettra les nouvelles racines. Enfouissez légèrement (2 à 3 cm suffisent) la partie ne portant plus de feuilles. Opérez délicatement : l'entaille a fragilisé la tige; il ne s'agit pas de la casser, ce qui ruinerait tous vos efforts ! Maintien en terre -Maintien au sol avec une pierre : Il faut s'assurer que la tige ne bougera pas. Aussi, placez un petit tuteur contre la partie "immergée" de la tige; ligaturez avec du raphia ou de la ficelle légère. Plaquez la partie enterrée dans le sol, en posant sur la terre un gros caillou, ou encore en employant un crochet qui maintiendra la tige en position (par exemple, une "sardine" de tente). Suite des évènements...Libération du plant après enracinement Vous arroserez régulièrement à cet endroit, pour favoriser l'émission de racines. La plante mère continuera à alimenter le rameau, qui se développera un peu tout en gagnant son autonomie. Comptez quelques mois pour qu'il soit convenablement enraciné (variable; de 2 mois à... 1 an!). Il vous suffira alors de sectionner l'autre extrémité de la tige, qui relie désormais inutilement le jeune plant raciné avec la plante mère. Vous pourrez ensuite déterrez votre nouvel arbuste (attention ! voyez large, puisque l'enracinement s'est produit sur la section d'environ 20 cm enterrée). Plantez aussitôt. Le marcottage aérien - Le marcottage aérien est une méthode de multiplication végétative très répandue chez les amateurs de bonsaï, en vue d’obtenir un sujet enraciné à partir d’une branche d’un arbre souvent âgé. Cette technique peut tout aussi bien être mise à profit pour de l’autoproduction de porte-greffe, ou multiplier directement des arbres non destinées à être greffés, vivant sur leurs propres racines. En pratique : L’opération se réalise au printemps ou tout début de l’été, lorsque les arbres sont bien en sève et que l’écorce se décolle aisément, sans la moindre adhérence. Sélectionner une branche à multiplier, dans le cas présent celle d’un figuier : Pratiquez deux incisions annulaires. Il faut que la lame du couteau s’enfonce jusqu’à traverser l’écorce, puis procéder à une rotation de façon à former un anneau. Il faut que les deux anneaux soient espacés d’au moins un centimètre et que l’incision supérieure soit de préférence sous un oeil. Ensuite, reliez ces deux incisions annulaires, par une incision verticale. Ceci en vue d’extraire un anneau : De façon facultative, nous pouvons saupoudrer, sur la branche, de l’hormone de bouturage, au niveau de l’emplacement de l’incision annulaire supérieure. Nous nous munissons d’un film plastique transparent de forme rectangulaire (par exemple découpé dans un sac plastique type congélation). Enrouler sur lui-même de façon à former un manchon : Nous ligaturons la base du manchon, à l’aide d’adhésif par exemple, de façon à ce que l’anneau débité dans la branche soit positionné au milieu du manchon : verser dans le manchon du substrat qui retient l’eau : soit de la mousse de sphaigne, du terreau additionné de vermiculite, à défaut terreau pur. Nous fermons la partie supérieure du manchon, de façon à former une sorte de papillote, qui maintient alors notre substrat dans un milieu confiné. Avec ’une seringue avec aiguille, et nous injectons de l’eau dans le manchon, de façon à l’humidifier : Recouvrir le tout d’une couche de papier aluminium, afin d’opacifier. Sur les branches de faible diamètre, il y a risque de casse durant la phase de marcottage, car la branche présente, suite à la suppression de l’anneau d’écorce, une fragilité mécanique. Un tuteur est conseillé pour de tels diamètres. Environ tous les quinze jours, nous défaisons la papillote en aluminium pour vérifier, à travers le plastique, l’état d’humidité du substrat (si nécessaire, on réinjecte de l’eau avec la seringue), et l’état de développement des racines. Ne pas se précipiter à sevrer la marcotte (c’est à dire couper en dessous de la papillote) dès les premières radicelles visibles à travers le film transparent. Attendre que le système racinaire soit suffisamment développé et dense pour assurer une reprise. La durée de formation d’un tel système racinaire est très variable et dépend de l’espèce marcottée. Apparition des premières racines au bout de quelques semaines, il est encore trop tôt pour sevrer la plante. Le système racinaire est maintenant suffisamment développé pour envisager un sevrage. La marcotte est sevrée et mise en pot. Le sevrage étant réalisé ici en période de végétation, il est recommandé, pendant une quinzaine de jours, de mettre la plante sous cloche Quand sevrer? Pour les espèces caduques (qui perdent leur feuilles l’hiver), il y a deux possibilités : - soit on sèvre en période de végétation, lorsque le système racinaire est abondant. On mettra alors la marcotte rempotée à l’ombre et sous cloche, une quinzaine de jours, le temps qu’elle s’adapte. - soit on sèvrera en période de repos végétatif, l’hiver, lorsque les feuilles seront tombées. En théorie : Pourquoi réaliser une incision annulaire en vue d’aider la formation des racines ? Pour comprendre cela, il faut se remémorer la circulation de la sève dans un arbre. La plante puise l’eau et les substances nutritives dans le sol à l’aide de son système racinaire. Cette sève, appelée sève brute ou sève montante, est transportée vers le haut de la plante par une couche nommée xylème. Dans les parties aériennes de la plante se produit la photosynthèse, qui transforme la sève brute en sève élaborée, dite aussi sève descendante, qui contient de l’eau, des hydrates de carbones, des auxines… qui redescend par une couche appelée phloème. Le phloème est une couche sur la partie externe de la branche, juste en dessous de l’écorce alors que le xylème est plus près du cœur de la branche. En extrayant notre anneau, nous ôtons la couche phloème, mais épargnons la couche xylème. De ce fait, malgré cette incision, la partie supérieure de la plante continue à vivre, vu qu’elle est alimentée de sève montante ; par contre, au niveau de la plaie, la sève descendante est bloquée. Se produit alors une concentration d’hydrates de carbone et d’auxines qui vont permettre la régénération rapide de racines. Schéma simplifié des couches de circulation des sèves. Lorsque nous procédons à l’extraction de notre anneau circulaire, la couche phloème de sève descendante est supprimée, alors que la couche xylème de sève montante est conservée. Les plantes vertes réclament de l’humidité Humidificateur, plateau humide, vaporisation... nos solutions pour augmenter l'hygrométrie et protéger ses plantes de la sécheresse. Les plantes n’apprécient pas l’air sec de nos intérieurs en hiver. Les feuillages se dessèchent et les araignées rouges attaquent. La solution n’est pas d’arroser plus, mais d’augmenter l’hygrométrie. De nombreuses plantes vertes sont originaires des forêts tropicales où elles bénéficient d’un fort taux d’humidité. À l’intérieur des maisons, à la saison froide, non seulement l’air est particulièrement chaud et sec, mais on relève souvent entre 30 et 50 % d’humidité, alors que les plantes ont besoin de 70 % d’humidité pour une température de 20 °C. Afin de l’augmenter, groupez les plantes en plusieurs endroits éloignés des sources de chaleur ; la transpiration des feuilles sera déjà bénéfique. Pensez également à placer une soucoupe sur le radiateur ; en s’évaporant, l’eau humidifie l’air ambiant. Voici quatre autres solutions pour favoriser le bien-être de vos végétaux durant cette période. Vaporisations d’eau non calcaire : À l’aide d’un vaporisateur à pression préalable (pour ne pas avoir à appuyer sur la gâchette en permanence), mouillez quotidiennement le feuillage de vos plantes. L’opération s’avère vite fastidieuse, même pour quelques plantes. L’eau doit être à température ambiante et non calcaire, sous peine de voir des dépôts blancs. Attention aux traces d’eau sur le parquet et les meubles. Atouts : l’eau vaporisée nettoie la poussière. Et vous repérerez plus vite les parasites et les maladies et serez à même d’intervenir en début d’attaque. À l’aide d’un humidificateur : Cet appareil électrique chauffe de l’eau puis la refroidit, plus ou moins selon les modèles, avant de la diffuser en fin brouillard dans la pièce. Les plantes à proximité en profitent, les meubles et les papiers peints n’apprécient pas forcément. Consommatrice d’électricité, cette méthode n’est ni écologique ni économique ! Atout : il suffit de remplir le réservoir d’eau et de mettre l’humidificateur en marche. Sur un plateau humide : Posez les pots dans un plateau contenant des billes d’argile et maintenez toujours un peu d’eau dedans. En s’évaporant, celle-ci humidifie l’air autour des plantes. Les billes d’argile peuvent être remplacées par des billes de verre plus esthétiques, mais moins efficaces. Atout : c’est la meilleure solution pour les plantes poilues (saintpaulias) ou celles qu’il est préférable d’arroser en versant de l’eau dans la soucoupe (tels les cyclamens dont les tubercules ont tendance à pourrir). Rajoutez de l’eau de temps en temps. Dans la salle de bains : Les feuillages bénéficient de l’ambiance chaude et humide de la pièce d’eau. En revanche, les feuilles épaisses et velues risquent de pourrir. Attention, tournez régulièrement les pots afin que les plantes ne se déforment pas en poussant du côté de la lumière. Atout : cet endroit est idéal pour les plantes peu encombrantes, à condition que la pièce comporte des rebords ou des meubles bas qui les accueillent et bien sûr une fenêtre, source de lumière. ATTENTION AUX ACCIDENTS Le jardin : un terrain de jeux qu’il faut apprivoiser Bleus, bosses, chutes, coupures, le jardin est le lieu de toutes les aventures. Les enfants peuvent se faire mal en jouant, les adultes peuvent se blesser en jardinant, ou se brûler avec le barbecue. Petit tour d’horizon des précautions à prendre. Les équipements pour cuisiner, s’amuser ou jardiner doivent être sous haute surveillance : • Tous les ans, de nombreux accidents se produisent avec le barbecue : Il fait beau, tous les amis sont là, les enfants courent partout et le barbecue devient l’ennemi numéro 1. Il risque d’être renversé par le chien ou les enfants, avec des conséquences graves si des produits inflammables sont restés à proximité. Autre grand classique, l’utilisation d’alcool à brûler, voire même d’essence pour démarrer ou raviver la flamme, qui peut provoquer de très graves brûlures. • Si vous avez la chance d’avoir une piscine, elle doit impérativement être sécurisée. Avec d’autant plus de soin si vous avez des enfants en bas âge qui ne savent pas encore nager. La loi vous donne le choix entre 4 possibilités de sécurisation de votre piscine : o Barrières : normes NFP90-306 -- o Alarmes : normes NFP90-307 -- o Couvertures : normes NFP90-308 -- o Abris : normes NFP90-309 Mais même bien sécurisée, la surveillance rapprochée des petits est toujours de mise. N’oubliez pas de protéger également votre piscine hors sol, et de la vider régulièrement pour que l’eau de baignade soit de bonne qualité. Enfin, si les enfants ne savent pas bien nager, interdisez-leur formellement de se baigner sans la présence d’un adulte. Sans oublier les indispensables brassards • Les balançoires et autres toboggans sont également à installer dans les règles de l’art, à savoir solidement fixés pour éviter tout risque de basculement. Apprenez également à vos enfants à les utiliser avec prudence. • Enfin, les activités de jardinage sont à l’origine de très graves accidents, chaque année lorsque les beaux jours reviennent. Les tondeuses, tailles haies, et tronçonneuses sont à utiliser conformément à leur mode d’emploi, par temps sec. La lame de la tondeuse peut provoquer de graves coupures simplement en voulant retirer une touffe d’herbe qui le bloque. On peut également couper le fil électrique en roulant dessus. Les tailles- haies et tronçonneuses doivent être utilisées avec des escabeaux stables. Ne présumez pas de vos forces, les travaux de jardinage sont très fatigants. • Ne laissez pas d’outils traîner dans le jardin : tuyau d’arrosage déroulé dans lequel on peut s’emmêler les pieds, râteau sur lequel on marche et qui nous revient en pleine figure,… • Attention également à mettre hors de portée des enfants les insecticides ou désherbants et à les utiliser avec un masque et des gants. • Enfin, pensez au rappel tous les 10 ans de votre vaccin antitétanique Les plantes et fleurs peuvent être toxiques : • Beaucoup de baies ou de plantes sont dangereuses. Toutes les plantes avec des épines peuvent blesser un enfant qui tombe dedans par exemple (yucca, cactus, pyracantha,…). • Certaines fleurs ou plantes pourtant très communes peuvent provoquer de très graves intoxications ( laurier rose, chèvrefeuille, aubépine,…) Des recettes pour un jardin plus sûr 1. Les risques de chutes : Ne laissez pas d’outil de jardinage (râteau, tuyau d’arrosage,..)sur lesquels vous pourriez trébucher, ou d’échelle contre un arbre sur laquelle les enfants pourraient grimper. • Attention aux dalles extérieures disjointes qui peuvent vous déséquilibrer. 2. Les risques d’incendie : Ne faites pas de feu de jardin par grand vent, vous pourriez perdre tout contrôle de la situation. • Classez vos produits de jardinage en fonction de leur dangerosité et évitez les mélanges malheureux. 3. Les risques électriques : • N’utilisez pas d’appareils électriques dehors s’il pleut 4. Les risques d’intoxication : Choisissez avec soin les plantes de votre jardin et apprenez aux enfants à ne jamais mettre de feuilles, de baies ou de fleurs dans leur bouche, et à se laver les mains lorsque l’on rentre de dehors. • Stockez vos produits dans des emballages hermétiques. 5. Les risques de brûlures : N’utilisez jamais d’alcool à brûler. Veillez à ce que les enfants ne s’approchent pas du barbecue. • Protégez-vous du soleil (chapeau, lunettes de soleil, crème solaire et ombre aux heures chaudes de la journée). 6. Les risques de noyades : Sécurisez votre piscine enterrée ou hors sol et désignez un adulte responsable des enfants pendant la baignade. • Ne laissez pas d’objets flotter à la surface qui pourraient attirer les petits. 7. Les risques de coupures : Utilisez les outils de jardinage conformément au mode d’emploi. Utilisez des équipements de sécurité (gants, lunettes de protection, bottes,..). Des équipements de sécurité du jardin : Plusieurs accessoires de sécurité peuvent vous aider à renforcer votre vigilance : -• Installez une barrière autour de votre piscine si vous avez des enfants en bas âge, c’est le système le plus sûr. - • Prévoyez un système de fermeture de l’abri de jardin afin d’en empêcher l’accès des enfants - • Fixez au sol les balançoires et toboggans. - • Assurez-vous que vos outils de jardin sont en bon état. Le garage : un lieu à réserver aux adultes Lieu à tout faire, il sert à la fois d’atelier de bricolage, de stockage des produits de jardin, quelque fois de buanderie, ou encore d’espace pour le congélateur ! D’où un joyeux mélange de pots de peinture, d’outils, d’essence, d’aérosols ;… Le stockage, pas toujours dans de bonnes conditions, de produits divers, est source de nombreux accidents : • Débranchez toujours vos outils après utilisation • Le maître mot dans cette pièce est rangement. En effet, de nombreuses chutes sont dues à des objets qui entravant la bonne circulation ou à des produits renversés sur le sol, flaques d’huile par exemple. • Les planches et les échelles rangées en équilibre peuvent tomber sur quelqu’un et le blesser gravement. • Attention aux mélanges de produits : bombes aérosols stockés à proximité d’essence, ou d’ampoule nue, prises électriques souvent insuffisantes et surchargées. • Rangez hors de portée des enfants les outils et objets coupants et tranchants. • Les solvants, vernis ou pots de peinture mal fermés et posés sur des étagères de fortune peuvent être à l’origine de brûlures ou d’intoxications si les enfants y ont accès. • Ne laissez pas tourner le moteur de votre voiture dans ce lieu fermé : les gaz d’échappement sont très toxiques. • Privilégiez un bon éclairage et un établi stable lorsque vous bricolez. La porte du garage peut être à l’origine d’accidents graves : • Les portes automatiques ont été, dans les années 90, la cause de nombreux accidents graves touchant essentiellement les jeunes enfants. La réglementation impose plusieurs exigences ; certaines portent sur les caractéristiques des portes et d’autres concernent leurs conditions d’installations et leur entretien. • Interdisez fermement aux enfants l’accès au garage lorsqu’ils ne sont pas sous la surveillance d’un adulte. Veillez à ce que les enfants ne jouent jamais à proximité de la porte du garage, vous pourriez ne pas les voir en reculant avec votre voiture. Des recettes pour un garage plus sûr 1. Les risques de chute : • Nettoyez régulièrement le sol afin de ne pas glisser sur de l’huile renversée par exemple. • Rangez les outils et les produits sur des étagères solides et stables 2. Les risques d’incendie : • Faites le tri régulièrement et jetez les produits inutiles ou périmés. • Classez vos produits en fonction de leur dangerosité et évitez les mélanges malheureux. 3. Les risques électriques : • Ne surchargez pas les prises. • Débranchez vos appareils électriques après chaque utilisation 4. Les risques d’intoxication : • Bricolez dans un espace suffisamment ventilé et bien éclairé. • Stockez vos produits dans des emballages hermétiques. • Ne laissez pas tourner le moteur de votre véhicule dans un endroit confiné. Des équipements de sécurité dans le garage : Plusieurs accessoires de sécurité peuvent vous aider à renforcer votre vigilance : • Equipez-vous d’un extincteur polyvalent de type ABC. • Votre porte automatique roulante ou basculante doit être équipée d’un système de sécurité qui s’arrête en cas d’obstacle. Entretien des outils de jardin en fin de saison - L’entretien des outils de jardin varie bien sûr en fonction des outils et des accessoires. Il consiste à les nettoyer mais aussi, pour certains d’entre eux, à les désinfecter et à les affûter. Afin de conserver ses Outils de jardin en parfait état, il est conseillé de les nettoyer après chaque utilisation puis de les ranger à l’abri de la pluie. La désinfection permet quant à elle d’éviter la propagation d'éventuelles maladies d'une plante à l'autre. Comment nettoyer ses outils ? La tête des outils servant à travailler la terre (comme les pelles, les râteaux ou les bêches) doit être nettoyée après chaque utilisation. Rincez la tête en la brossant afin d'enlever les morceaux de terre restants. L’entretien des Outils de jardin concerne aussi les outils de coupe comme la cisaille ou le sécateur : nettoyez les lames après chaque utilisation à l’aide d'un chiffon imbibé d'essence. Vous empêcherez ainsi la résine et la sève des végétaux de se solidifier sur la lame. Comment aiguiser ses outils ? Les outils de coupe et ceux servant à travailler la terre doivent être aiguisés régulièrement pour conserver toute leur efficacité. Pour l’affûtage, utilisez une pierre à aiguiser ou une lime de calibre moyen. Placez l'outil dans un étau et limez en respectant l'angle du biseau. A noter : lors de l’entretien des outils de jardin, n’oubliez pas d’affûter les lames de votre tondeuse à gazon ; une lame de tondeuse trop abîmée réduit l’efficacité de votre machine, remplacez-la si nécessaire. Comment entretenir le manche des outils ? Les manches des outils doivent aussi être entretenus et remplacés si besoin. Pour préserver le confort d’utilisation des manches en bois, faites un léger ponçage au papier de verre puis huilez légèrement avec un chiffon imbibé d'huile de lin. Cela prolonge leur durée de vie. Quand vous procédez à l’entretien des outils de jardin, vérifiez les clous de fixation à la tête de l'outil et changez-les si nécessaire. Graissez au passage les parties métalliques. Autres conseils d'entretien : Il est conseillé de toujours ranger ses outils le fer en haut pour que l’humidité puisse s’évacuer. Pour protéger vos outils contre la rouille, enduisez la lame d'huile de vidange. Les outils présentant des axes et des ressorts doivent être graissés pour éviter les frottements. Pour les outils à moteur, une vidange par an est nécessaire. Pour l'entretien des Outils de jardin à moteur (comme les tondeuses ou les coupes bordures), lisez attentivement la notice de chaque matériel. A noter : les jardinières, les pots à fleurs et les piquets ont aussi besoin d’être entretenus entre deux utilisations : brossez-les pour enlever la terre et nettoyez-les avec un mélange d'eau et de Javel. Rincez abondamment. Désinfectez vos outils: En morte saison au potager. Pourquoi ne pas profiter de cette période de répit pour faire le tour des outils et accessoires qui serviront au printemps ? Un peu d'entretien et de désinfection ne feraient pas de mal... Grand nettoyage : Vos outils, mais également les accessoires en bois ou en terre sont susceptibles d'abriter des maladies et des parasites, qui se transmettront d'un sujet à l'autre, d'une année à l'autre, si vous n'effectuez pas un brin de nettoyage. Pensez ainsi aux piquets et autres tuteurs en bois ou bambou, que vous réutilisez à l'année. Maladies et oeufs de parasites s'y logent avec bonheur... Les pots et jardinières inutilisées gagneront à être lessivées avant usage printanier. Les outils à main peuvent également propager des parasites. Comment procéder ? Outils coupants: Sécateurs, cisailles, serpettes et ébrancheur portent une lame. Passez dessus un coton imbibé d'alcool à 90° ou d'alcool à brûler. Vous éliminerez ainsi les virus et bactéries qui auraient pu s'installer en taillant une plante malade. Pots et jardinières: Commencez par un brossage énergique pour ôter tout reste de terre. Passez ensuite une grosse éponge trempée dans la javel. Rincez abondamment. Cette désinfection est salutaire : elle évitera que vos godets ou semis ne tombent rapidement malades. Piquets, tuteurs: Les piquets en bois s'abîment rapidement s'ils manquent d'entretien. Eliminez le plus gros de la terre en râclant avec un couteau, puis immergez les dans un récipient rempli d'un mélange eau + Javel. Après séchage, un bon badigeon à la bouillie bordelaise complètera l'opération. Vous pouvez également passer à l'alcool vos tuteurs de tomates en tortillon. Tremper les piquets : Utilisez un récipient long et horizontal plutôt qu'un bidon, qui ne sera jamais assez profond pour le piquet entier. La brouette peut faire l'affaire si elle n'est pas percée ! Autres: Ne négligez pas non plus vos caissettes de semis en polystyrène, la brouette, les planchez que vous placez au potager entre les rangées... Nettoyez également à la Javel les petits outils à main, que vous essuierez ensuite soigneusement. Le calendrier lunaire d’après Alain CAMBOULIVES