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L’algorithme de Héron d’Alexandrie
PanaMaths [4-12] Juin 2012
Résultats préliminaires
Notons d’abord que pour un entier naturel n quelconque fixé, si n
est strictement positif,
alors il en va de même pour
n
a
et, de fait, pour 1n
.
On a 00x>.
Il découle de ce qui précède que la suite
n
est une suite à termes strictement positifs.
Il va (presque) de soi que l’on exclut la possibilité 0
a= car elle sous-entendrait que l’on
connaît la réponse à notre problème !
D’un point de vue mathématique, si 0
a=, on a : 10
0
11
22
aa
xaa
xa
⎛⎞
⎛⎞
=+= +=
⎜⎟
⎜⎟
⎝⎠
⎝⎠ .
On montre alors facilement par récurrence que l’on a : ,n
nua∀∈ =.
Plus précisément, s’il existe un rang N tel que N
a= alors on a : ,n
nxa∀∈ =.
En effet, d’après l’observation précédente, si 0N
, le résultat est immédiat.
Supposons donc 0N>.
On a immédiatement : ,n
nNx a∀≥ = .
Mais on a aussi : 11
1
2
NN
N
a
xaxx
−
−
⎛⎞
== +
⎜⎟
⎝⎠
.
D’où 11
2NN
a
ax
−
−
=+, soit :
)
2
211 1
20
NN N
xaxaxa
−− −
+= − =.
Enfin : 1N
a
−=.
Finalement : ,n
nNx a∀≤ = et ,n
nxa∀∈ =.
Dans l’étude qui suit, on suppose donc : 0
a≠ et on sait alors que tous les termes de la
suite
()
n
seront différents de a.
Etude de l’algorithme de Héron
Etude d’une fonction
La suite étudiée est une suite récurrente de la forme
1nn
fx
+= où f est la fonction définie
sur *
+
par : 1
:2a
fx x
⎛⎞
+
⎜⎟
⎝⎠
.