2008-09-09 Les Mayas nous invitent… Bonjour chères amies et amis, Il y a quelque temps, j'ai rencontré une jeune femme de 19 ans avec qui j'ai pu échanger au sujet de sa vie. Cette jeune femme est vraiment très jolie si on se fie aux critères de notre société d'aujourd'hui. (Remarquez que le Tao dit: Tout le monde tient le beau pour le beau; c'est en cela que réside sa laideur...) À un point de la conversation, elle mentionne qu'elle n'est pas heureuse. Puis, l'écoute aidant, elle a finalement lancé, déconcertée, choquée, frustrée et profondément attristée: J'AI DES FESSES, J'AI DES SEINS, POURQUOI EST-CE QUE JE NE PAUX PAS ÊTRE HEUREUSE ? J'ai ressenti une onde de chocs... et suis resté silencieux. J'ai accueilli ce cri d'alarme avec beaucoup d'Amour. Cette jeune femme a intégré bien malgré elle, le conditionnement qu'on lui a présenté, d'une façon toute habituelle, Et elle n'est pas la seule. On a pratiquement ramené l'essentiel de notre vie à sa dimension physique. On a lentement établi le bonheur comme étant associé au monde matériel seulement; au corps, à l'image, au confort, à l'utilité, à la productivité, à la consommation de plus en plus rapide, tendance qui s'applique aux biens et services, et de plus en plus aux relations... Ce qu'on semble demander à la science depuis qu'elle nous guide: le confort matériel, la beauté éternelle, et retarder le plus possible notre départ avec la meilleure santé possible. Nous nous sommes lentement amenés à cette nouvelle religion que l'on appelle, la science économique, le développement économique, la croissance économique, l'harmonisation économique. C'est comme une fuite en avant pour éviter de s'arrêter... Et remettre en question l'économie est un blasphème... Et c'est normal, c'est une atteinte au potentiel illimité de l'ego: son profit. L'économie... Mais que de morts jonchent sa route; par adhésion ou par conséquence. Et ça fait partie de notre expérience. Et ça s'accélère, la pression monte... Nous sommes distraits d'une réalité qui nous échappe très souvent car notre quotidien est si... accaparant... Pas le temps... Pourquoi courrons-nous ? Est-ce devenu un mode de vie ? En sommes-nous conscients ? De quoi avons-nous peur ? Nous avons développé une hantise de la mort... On ne veut pas la voir... Sujet tabou... On fuit... Et c'est peut-être pourquoi 2012, les Mayas, et leur calendrier, dérangent. La fin du monde ? Me demande t-on. On veut une réponse claire ! On a peur... On veut être rassuré. Denis Levesque voulait une prise de position claire pour la ridiculiser ensuite. Si la position semble avoir du sens, on se tourne vers quelqu’un d’autre pour se rassurer…On veut alors une réponse scientifique... Rassurez-nous ! Pourquoi ? La peur de l'inéluctable auquel on ne veut pas penser. Et si c'était une invitation ? Serions-nous devenus amnésiques spirituellement au point de nous considérer que comme un ensemble d'organes "temporairement" cohérents et fonctionnels ? Notre spiritualité est-elle à ce point dépendante de croyances fortement polarisées qui engendrent conflits et guerres ? 2012 met-il le doigt sur un point sensible plus profond encore ? Sur un malaise existentiel qu'on ne veut pas voir ? Et si son message était accessible et invitant... Une invitation à se voir autrement... Vous êtes-vous déjà vu(e) à travers les yeux de quelqu'un qui vous aime profondément ? Essayez... ça y est... vous avez identifié cette personne ? Pensez que vous êtes dans ses yeux et regardez-vous... Humm... Quelle merveilleuse sensation ! Et si cette personne était vous-même... Humm... Ce qui me fait penser au weekend du bonheur de Christine Michaud et Yves Groleau dans la région de Québec. Vous pouvez accéder à leur belle initiative au www.weekenddubonheur.com. Ils en offrent un à la fin septembre. Et la programmation suit... son cours du fleuve... Alors, chères amies et amis, Plein plein d'Amour à vous