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CIENCIAS
NATURALES
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Notre plante diffère de 1' hybride des
Alpes,
attri-
buée aux espèces rivulare et
acaule.
Nous croyons
que
notre
plante provient des mêmes parents; mais
le
rivulare différera sûrement de celui des
Alpes,
et
ainsi
s' expliqueront les différences bien apparentes
des
C. Héerianum
Naeg.
et C.
Soubiellei
Sen. et
Sept.
En
voici
la diagnose:
Plante parfois subacaule, mais gardant bien ses
caractères d'hybride, qui le séparent du C
acaule
Scop.
La tige n' est pas longuement nue supérieure-
ment, mais porte jusqu' à 7-8 feuilles, régulièrement
distribuées sur leur longueur, qui peut atteindre 3
décimètres; feuilles un peu discolores, semi-embras-
santes, pennatiséquées, rugueuses-granuleuses, sur-
tout
à la page supérieure, bordées de fines épines,
nombreuses, piquantes, la terminale plus longue et
plus forte; calathides sessiles, réunies par 2-3 au
sommet, ou avortées à 1' aisselle des feuilles; péricline
tronqué-ombiliqué, cylindrique, 3 x 4 cent, de large;
bractées lâchement imbriquées, très inégales, plus ou
moins lancéolées-linéaires, étroites, rougeatres dans
leur moitié supérieure, ni ciliolées ni calleuses, les
avortées
plus ou moins concolores; fleurs pâles.
Hab.—France:
Le Capcir dans la vallée de Galba,
prairies d'Esponsouille, près le
torrent.
Retrouvé
en
1916.
Interparentes.
Remarque.—Nous
sommes heureux de faire en-
trer dans la désignation de cette curieuse et rare
plante, le nom
d'une
honorable famille du pays, la
famille
Antoine Soubielle d'Esponsouille,
dont
nous
connaissons la cordiale hospitalité, comme aussi de
rappeler 1'amitié d'un de ses membres,
notre
sym-
pathique confrère, Joseph Soubielle.
N."
2299.
Cirslnm Janbertiannm Sen. et Septi-
min
= C.
arvense
x
acaule
eor. nov.!
Caulis
ramosus vel simplex, communiter longus
fere4ocent.,
interdum 3-4 ter brevior, arachnoides.
Folia
longiter lanceolato-linearia in ambitu, basi
plus minusve amplexicaulia, pinnatifida, limbata spi-