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virus et une destruction cellulaire.
soit une infection non productive latente : il n’y a pas de production de virus et non symptomatique.
Leur composition de l’extérieur vers l’intérieur :
1) les glycoprotéines virales de l’enveloppe
2) la bicouche lipidique (d’origine cellulaire) de
l’enveloppe, dans laquelle sont implantées les
glycoprotéines virales
3) le tégument
4) la capside icosaédrique (très bien structurée avec un
nombre de face par exons et par pentons qui est, pour
les Herpesvirus, de 16 faces à chaque fois. Donc, c’est
très géométrique).
5) A l’intérieur de cette capside, on a l’ADN bicaténaire
linéaire qui a une taille variable en fonction des
Herpesvirus : de 125 000 pdb (VZV) à 230 000 pdb
(pour le CMV qui a le plus gros génome).
Ronéo 2014/2015 (Non traité 2015/2016)
Ils sont caractérisés par des protéines importantes (protéines-clés) :
Au niveau du tégument (il y en a 2) :
la protéine transactivatrice VP16
rôle important dans le déclenchement de la réplication virale
la protéine VHS
inhibe tout le métabolisme de la cellule
Ronéo précédent : Les organismes les plus solides sont ceux qui sont le plus inhibés.
Ceux qui peuvent survivre sont les plus simples contrairement aux organismes sophistiqués. Ici deux
protéines suffisent pour bloquer l’ensemble des mécanismes de la cellule.
Au niveau des glycoprotéines d’enveloppe (il y en a 11) :
GP C permet l’attachement du virus aux héparanes sulfates des cellules
GP D : rôle de ligand la protéine va être reconnue par les récepteurs cellulaires.
La fusion nécessite au moins 4 GP (B, D, H, L)
GP B et D sont inductrices de la production d’anticorps neutralisants
B. Cycle de réplication virale
Il y a plusieurs phases successives de réplication pour le virus des herpès : une phase très précoce, une
phase précoce et une phase tardive.
Et, ce sont ces phases qui expliquent la latence de ces virus, qui ne vont synthétiser que certains gènes et
certaines protéines pour leur permettre de rester à l’état latent dans les cellules cibles et ce, sans
intégration de leur ADN dans le génome cellulaire (contrairement au VIH).
En effet, le VIH reste à l’état latent dans des sanctuaires, dans les lymphocytes latents, grâce à son
intégration dans l’ADN cellulaire.