Gène, génétique, génome, génomique…

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Gène, génétique, génome, génomique…
Un gène.
Le mot gène vient du grec genno γεννώ, « donner naissance ».
Un gène est une unité d'information génétique. C'est une partie de molécule d'ADN
responsable de la synthèse d'une protéine.
Aujourd'hui, un gène est défini comme une séquence d'ADN (Acide
DésoxyriboNucléique). Il y a environ 13 000 gènes dans l'ADN des cellules d'une
mouche, et environ 21 000 gènes chez l'Homme. La totalité de l'ADN comporte
trois milliards de paires de bases chez l'homme, organisées en chromosomes.
La génétique.
La génétique est la science qui étudie l'hérédité et les gènes. C’est une sous-discipline
de la biologie.
Une de ses branches, la génétique formelle, ou mendélienne, s'intéresse à la
transmission des caractères héréditaires entre des géniteurs et leur descendance.
Le terme « génétique » revient au biologiste anglais William Bateson qui l'utilise pour
la première fois en 1905.
La génétique s'est diversifiée en plusieurs branches différentes, dont :
la génétique médicale qui étudie l'hérédité des maladies génétiques
humaines, animales, végétales, afin de mettre au point des traitements
pour les soigner.
la génomique qui étudie la structure, la composition et l'évolution des
génomes au fil des générations humaines, animales, végétales.
Le génome.
Le génome est l'ensemble du matériel génétique d'un individu ou d'une espèce.
La science qui étudie le génome est la génomique. Il ne faut pas confondre le génome
et le caryotype, qui caractérise les chromosomes.
La génomique
La génomique est une discipline de la biologie moderne.
Elle étudie le fonctionnement d'un organisme. La génomique se divise en deux
branches :
La génomique structurale, qui se charge du séquençage du génome entier.
La génomique fonctionnelle, qui vise à déterminer la fonction et l'expression
des gènes séquencés.
L'essor de cette discipline a été facilité par le développement des techniques de
séquençage des génomes et la bio-informatique.
Le génome du chien a été séquencé en 2005. En septembre 2007, une équipe menée
par le biologiste et entrepreneur Craig Venter a publié le premier génome complet de
l’homme.
Connaitre la séquence nucléotidique permet de multitude d'études : l’exploration des
fonctions associées aux gènes ; l’analyse de l'histoire évolutive des êtres vivants en
lien avec leur écosystème ; la compréhension de maladies liées aux gènes, etc.
Le génotype.
Le génotype est l'ensemble ou une partie donnée de la composition génétique
(information génétique) d'un individu. Le génotype d'un individu est donc la
composition allélique de tous les gènes de cet individu.
Chez l'homme, on estime que le nombre de gènes est compris entre 25 000 et
30 000. Il existe pour une majorité de ces gènes plusieurs allèles dans la population.
S'il existe 3 génotypes différents possibles pour un gène existant sous 2 formes
alléliques, il est facile d'imaginer le nombre faramineux de génotypes possibles pour
un individu. C'est pour cela que l'on dit que nous sommes tous différents : il est
hautement improbable que 2 individus aient, au hasard, hérité des mêmes allèles
pour tous leurs gènes. Les vrais jumeaux font exception à cette règle, ils sont issus de
la même cellule œuf (zygote), et donc de même composition allélique.
Allèle.
Au sein d’une même espèce, les génomes des individus sont tous différents. C’est le
polymorphisme génétique. Ce polymorphisme est dû à l’apparition de mutations, de
variations des séquences de gènes, dans une même population naturelle.
On parle de différents allèles, différentes versions d'un même gène.
Le gène est constitué d'une séquence de fragments de l'ADN. Cette séquence peut
être modifiée d'une manière naturelle aléatoire : on parle de mutation. Une mutation
introduit une variation par rapport à la séquence de départ : la séquence modifiée est
un allèle du gène de départ.
Les différents niveaux de complexité génétique a permis de définir cette échelle du
vivant. La complexité se lit de bas en haut, du gène jusqu’à la biosphère qui englobe
tout.
La manipulation génétique.
La génomique comme la génétique, ne doivent surtout pas être confondues avec la
manipulation génétique dont le but est d’introduire dans un organisme ayant son
propre patrimoine génétique des gènes de résistance à un parasite ou une maladie, ou
à modifier des gènes dans un sens de productivité. On ignore le devenir à long terme
des plantes génétiquement modifiées et leur future influence sur le milieu naturel.
Faire confiance aux laboratoires privés qui pratiquent la modification génétique, c’est
oublier les dépôts de brevets mis sur les semences et l’interdiction, qui s’étend peu à
peu, faite aux agriculteurs de récolter les semences d’une année en vue de les semer
l’année suivante comme cela s’est fait durant des millénaires. C’est malin de détenir
ainsi les semences que les Paysans du Monde devront racheter chaque année Juteux
« abonnement » ! Malin, certes. Honnête ?...
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