Pete histoire de la Soierie Lyonnaise
La légende raconte qu’en 2640 avant notre ère, l’impératrice chinoise Hsi-Ling-Shi, femme de l’empe-
reur Haong-Ti, prenait le thé à l’ombre d’un mûrier. Une pete pelote blanche tombe dans sa tasse : un cocon
de ver à soie ! Elle en arape un bout et le cocon se déroule, ainsi est découvert le l de soie. Secrètement et
durant plus de 30 000 ans, les Chinois élèvent le Bombyx du murier et fabriquent de fabuleux ssus de soie.
C’est seulement au VIe siècle de notre ère que deux moines byzanns dérobent et rapportent en Europe, les
œufs de vers à soie. Le secret n’est plus et la sériciculture commence en Italie puis dans le sud de la France.
Des siècles plus tard, à la Renaissance, deux puis quatre foires commerciales voient le jour à Lyon et
permeent le développement de la soie. Le roi François Ier (1494-1547) impose le travail de la soie dans notre
ville. Mais c’est sous le règne de Louis XIV (1638-1715) que Lyon devient « Capitale de la soie ». En 1789,
la Révoluon française ralene la Fabrique qui est relancée par les nombreuses commandes de Napoléon
1er(1769-1821). Suit une période faste pour la soierie lyonnaise malgré les révoltes ouvrières menées par les
« Canuts ». La première exposion universelle de 1851 à Londres marque un nouveau tournant, la Fabrique
entre en concurrence avec l’industrie anglaise. Mais c’est surtout, la pébrine, maladie du vers à soie, qui rend
plus rare ce ssu.
Lyon s’oriente alors vers de nouvelles recherches, les bres arcielles apparaissent. La région Rhône-
Alpes reste aujourd’hui une des plus acve dans ce domaine.
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