La Nuit Européenne des Musées
11e édion
Samedi 16 mai 2015
18 h - 22 h
La nuit devant soie
Suivez le l
Au musée des Tissus et musée des Arts décorafs de Lyon
Sommaire
La nuit devant soie - Genèse du projet 2
Pete histoire de la soierie lyonnaise 3
Joseph-Marie Jacquard (1752-1834) 5
Jean-François Bony (1754-1825), dessinateur pour la Fabrique 7
Le costume du XVIIIe au XIXe siècle 9
Chronologie 11
Lexique 12
Informaons praques 13
Soluons des jeux 14
La nuit devant soie
Genèse du projet
Lors de cee 11e nuit des musées, le Département Tourisme de l’Université Lumière Lyon 2 et le MTMAD
de Lyon s’associent pour permere à quatre futures guides-conférencières de mere en praque leur
enseignement universitaire.
Durant cee année, ces quatre étudiantes et le MTMAD ont collaboré pour orir, le temps d’une soirée, des
médiaons autour d’une thémaque : l’histoire de la soierie lyonnaise.
Ainsi nous vous aendons pour partager leur travail lors de cee nouvelle édion de la Nuit Européenne des
Musées.
An de compléter ces présentaons, ce livret pédagogique a été pensé pour s’adresser aux plus jeunes.
Nous vous souhaitons une agréable soirée et un bon moment en leur compagnie au sein du musée des Tissus.
Elisa Gros, hall d’entrée ; Pete histoire de la soierie lyonnaise.
Marherita Ciano, salle n°18 ; Joseph-Marie Jacquard (1752-1834).
Aude-Lucie Meunier, salle n°16 ; Jean-François Bony (1754-1825), dessinateur pour la Fabrique.
Emilie Grosjean, salle n°14 ; Le costume du XVIIIe au XIXe siècle.
2
Pete histoire de la Soierie Lyonnaise
La légende raconte qu’en 2640 avant notre ère, l’impératrice chinoise Hsi-Ling-Shi, femme de l’empe-
reur Haong-Ti, prenait le thé à l’ombre d’un mûrier. Une pete pelote blanche tombe dans sa tasse : un cocon
de ver à soie ! Elle en arape un bout et le cocon se déroule, ainsi est découvert le l de soie. Secrètement et
durant plus de 30 000 ans, les Chinois élèvent le Bombyx du murier et fabriquent de fabuleux ssus de soie.
Cest seulement au VIe siècle de notre ère que deux moines byzanns dérobent et rapportent en Europe, les
œufs de vers à soie. Le secret n’est plus et la sériciculture commence en Italie puis dans le sud de la France.
Des siècles plus tard, à la Renaissance, deux puis quatre foires commerciales voient le jour à Lyon et
permeent le développement de la soie. Le roi François Ier (1494-1547) impose le travail de la soie dans notre
ville. Mais c’est sous le règne de Louis XIV (1638-1715) que Lyon devient « Capitale de la soie ». En 1789,
la Révoluon française ralene la Fabrique qui est relancée par les nombreuses commandes de Napoléon
1er(1769-1821). Suit une période faste pour la soierie lyonnaise malgré les révoltes ouvrières menées par les
« Canuts ». La première exposion universelle de 1851 à Londres marque un nouveau tournant, la Fabrique
entre en concurrence avec l’industrie anglaise. Mais c’est surtout, la pébrine, maladie du vers à soie, qui rend
plus rare ce ssu.
Lyon s’oriente alors vers de nouvelles recherches, les bres arcielles apparaissent. La région Rhône-
Alpes reste aujourd’hui une des plus acve dans ce domaine.
3
4
1 / 16 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !